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Thèmes de Nouvelle Lune et de Pleine Lune écrits par Selva et Liria
Solstice d'hiver et Nouvelle Lune du 24 décembre 2011
Solstice d'Hiver le 22 à 6h30’ et Nouvelle Lune le 24 à 19h06’10’’(Marseille)
Nous voici arrivés face au dernier grand portail de cette année si riche en remises en question. L’obscurité atteint son maximum d’intensité et cède le pas à la lumière qui reprendra son ascension au fil des jours.
La grande danse cosmique nous enseigne qu’au plus profond de la nuit, l’obscurité n’est jamais complète nous délivrant ainsi un message d’espérance.
L’énergie qui se déverse lors des passages solsticiaux est directement reliée au chakra du cœur, elle est là pour nous aider à déposer les armes, afin d’accueillir en nous des sentiments de paix, de plénitude et de bienveillance. C’est un moment tout à fait particulier, une ouverture dans l’espace temps au cour de laquelle s’effectue un changement de polarité, une voie d’accès à l’éternel présent, un instant privilégié pour reconsidérer notre passé aussi bien que notre avenir.
C’est le moment où le Soleil fait son entrée dans le signe du Capricorne nous mettant ainsi sous l’influence de son maître Saturne qui est justement « le maître du temps ».
En tant que dernière planète du Septénaire, Saturne représente le lien entre notre nature terrestre et notre nature divine.
Intégrer les leçons de Saturne, c’est apprendre à assumer la pleine responsabilité de notre présence sur terre, accepter de faire des choix puisque le fait même d’être incarné nous plonge dans le monde de la dualité, sans pour autant nous couper de notre sentiment d’unité avec le plus grand tout .
L’important n’est pas de combattre cette dualité mais plutôt de recréer des liens entre nos différentes facettes et les différents mondes qui nous entourent : « Saturne 27° Balance : Un homme prend conscience des forces spirituelles qui l’entourent et l’assistent. Comprendre que l’on n'est jamais seul, quel que soit le plan de l’existence, et que la communauté, visible ou invisible, soutient nos efforts. Etat d’intimes confiance »
Nous voici arrivés face au dernier grand portail de cette année si riche en remises en question. L’obscurité atteint son maximum d’intensité et cède le pas à la lumière qui reprendra son ascension au fil des jours.
La grande danse cosmique nous enseigne qu’au plus profond de la nuit, l’obscurité n’est jamais complète nous délivrant ainsi un message d’espérance.
L’énergie qui se déverse lors des passages solsticiaux est directement reliée au chakra du cœur, elle est là pour nous aider à déposer les armes, afin d’accueillir en nous des sentiments de paix, de plénitude et de bienveillance. C’est un moment tout à fait particulier, une ouverture dans l’espace temps au cour de laquelle s’effectue un changement de polarité, une voie d’accès à l’éternel présent, un instant privilégié pour reconsidérer notre passé aussi bien que notre avenir.
C’est le moment où le Soleil fait son entrée dans le signe du Capricorne nous mettant ainsi sous l’influence de son maître Saturne qui est justement « le maître du temps ».
En tant que dernière planète du Septénaire, Saturne représente le lien entre notre nature terrestre et notre nature divine.
Intégrer les leçons de Saturne, c’est apprendre à assumer la pleine responsabilité de notre présence sur terre, accepter de faire des choix puisque le fait même d’être incarné nous plonge dans le monde de la dualité, sans pour autant nous couper de notre sentiment d’unité avec le plus grand tout .
L’important n’est pas de combattre cette dualité mais plutôt de recréer des liens entre nos différentes facettes et les différents mondes qui nous entourent : « Saturne 27° Balance : Un homme prend conscience des forces spirituelles qui l’entourent et l’assistent. Comprendre que l’on n'est jamais seul, quel que soit le plan de l’existence, et que la communauté, visible ou invisible, soutient nos efforts. Etat d’intimes confiance »
Les deux thèmes sont marqués par un jeu de sextiles et trigones qui relient entre eux Saturne, Soleil/Pluton, Neptune/Chiron et Jupiter formant ainsi deux « triangles » interdépendants et indiquant une circulation aisée de l’énergie entre ces différents pôles.
Saturne en Balance (depuis aout 2010 et jusqu’en octobre 2012) accompagne cette période d’évolution hors de l’énergie « d’amour » et d’harmonie propre à ce signe pour qu’elle s’incarne dans la matière. Il reçoit dans ces deux thèmes les meilleurs aspects pour évoluer dans ce sens :
Soleil/Pluton facilitant autonomie et conscience,
Neptune/Chiron renforçant le lien avec les énergies d’amour et de guérison les plus élevées et Jupiter en Taureau celui avec les énergies de la nature.
Au passage notons que Jupiter redeviendra direct le 26 décembre nous invitant à une nouvelle façon d’évoluer dans le monde, sa position à 0° du signe du Taureau soulignant l’opportunité d’un regard entièrement neuf sur le monde du vivant et l’émergence d’une nouvelle connexion avec les « esprits de la nature ».
Comme lors de la dernière Nouvelle Lune, la Maison I est mise en lumière dans le thème du Solstice avec la présence de Mercure (qui se trouve sur le même degré que l’Ascendant en Sagittaire) du Nœud Nord, du Soleil et de Pluton.
La possibilité nous est donnée d’élargir notre notion d’identité, à condition de lâcher prise, de ne pas essayer de recoller mentalement tous les morceaux de notre personnalité qui semble voler en éclat (Mercure/Ascendant carré à Mars et Soleil conjoint à Pluton).
Autorisons nous l’exploration de nouvelles voies, de nouvelles façons de fonctionner sans se référer à notre mental. Nous ne sommes pas fou…ou alors nous sommes tous fou, peu importe, le temps est juste venu d’élargir notre compréhension de la vie.
On peut noter dans le thème du Solstice la présence de la Lune en Scorpion et en maison XII qui nous rappelle que le nettoyage émotionnel continue. Nous avons l’opportunité de nous débarrasser de vieilles blessures, et même si leurs résurgences peuvent être déstabilisantes, veillons à ne pas nous accrocher à ces souffrances. Laissons les remonter à la surface depuis les profondeurs de notre inconscient afin de nous en débarrasser. Acceptons avec patience le processus de purification et de guérison qui est à l’œuvre.
Avec la conjonction à Pluton, le carré à Uranus et le Sextile à Neptune (en plus du trigone à Jupiter et du sextile à Saturne) le moins qu’on puisse dire et que les luminaires, pour ce réveillon de Noël, sont « sous haute tension ».
Face à cette énergie colossale et quelque peu imprévisible, la détente, la présence et le non jugement sur nous même et les autres sont nos meilleurs garde fou. Nous sommes tous embarqués dans un phénomène de mutation profonde, nos consciences sont en pleine métamorphose. Nous sommes toujours dans ce processus de dissolution de l’ancien pour faire place nette à un processus de renouveau.
Nous pouvons parfois nous impatienter car les fruits de ces transformations ne sont pas forcement encore palpables. Cependant il faut considérer qu’il s’agit de changements profonds qui concernent notre structure fondamentale, et que cela nécessite une énergie considérable. Il n’est pas question, pas ici, d’un simple ravalement de façade mais bel et bien d’une rénovation totale voire parfois d’une démolition complète avant reconstruction…Donc soyons patient et acceptons le chantier en cour , autorisons nous si nécessaire, le panneau « fermé pour travaux ».
On peut dire qu’à l’image de la nature qui offre à nos regards sa structure la plus brute, L’énergie du moment invite au dépouillement. Saturne nous enseigne que c’est dans le creusé de notre intimité que nous pouvons choisir les nouveaux chemins à parcourir, planter en nous les germes de nos prochaines fleuraisons printanières. Il nous enseigne aussi, à prendre le temps pour faire les choses en conscience, en total accord avec notre double.
Cette fin d’année nous amène à prendre conscience que nous sommes reliés à un immense flot d’énergie et en interaction permanente avec le Vivant, qu’il soit Minéral, Végétal, Animal ou Humain.
Ce sont les changements internes chez chacun, les prises de consciences individuelles qui donneront naissance à plus ou moins long terme à un monde nouveau. Nous sommes comme le souligne le Symbole Sabian de cette Nouvelle Lune dans ce que l’on pourrait appeler un processus de réincarnation psychologique et émotionnel : « Soleil/Lune 2° Capricorne : Une âme humaine poussée par sa soif d’expériences nouvelles aspire à s’incarner. Un ardent désir de tout élément qui élargira l’étendue et la profondeur de nos contacts avec les autres êtres vivants. »
Saturne en Balance (depuis aout 2010 et jusqu’en octobre 2012) accompagne cette période d’évolution hors de l’énergie « d’amour » et d’harmonie propre à ce signe pour qu’elle s’incarne dans la matière. Il reçoit dans ces deux thèmes les meilleurs aspects pour évoluer dans ce sens :
Soleil/Pluton facilitant autonomie et conscience,
Neptune/Chiron renforçant le lien avec les énergies d’amour et de guérison les plus élevées et Jupiter en Taureau celui avec les énergies de la nature.
Au passage notons que Jupiter redeviendra direct le 26 décembre nous invitant à une nouvelle façon d’évoluer dans le monde, sa position à 0° du signe du Taureau soulignant l’opportunité d’un regard entièrement neuf sur le monde du vivant et l’émergence d’une nouvelle connexion avec les « esprits de la nature ».
Comme lors de la dernière Nouvelle Lune, la Maison I est mise en lumière dans le thème du Solstice avec la présence de Mercure (qui se trouve sur le même degré que l’Ascendant en Sagittaire) du Nœud Nord, du Soleil et de Pluton.
La possibilité nous est donnée d’élargir notre notion d’identité, à condition de lâcher prise, de ne pas essayer de recoller mentalement tous les morceaux de notre personnalité qui semble voler en éclat (Mercure/Ascendant carré à Mars et Soleil conjoint à Pluton).
Autorisons nous l’exploration de nouvelles voies, de nouvelles façons de fonctionner sans se référer à notre mental. Nous ne sommes pas fou…ou alors nous sommes tous fou, peu importe, le temps est juste venu d’élargir notre compréhension de la vie.
On peut noter dans le thème du Solstice la présence de la Lune en Scorpion et en maison XII qui nous rappelle que le nettoyage émotionnel continue. Nous avons l’opportunité de nous débarrasser de vieilles blessures, et même si leurs résurgences peuvent être déstabilisantes, veillons à ne pas nous accrocher à ces souffrances. Laissons les remonter à la surface depuis les profondeurs de notre inconscient afin de nous en débarrasser. Acceptons avec patience le processus de purification et de guérison qui est à l’œuvre.
Avec la conjonction à Pluton, le carré à Uranus et le Sextile à Neptune (en plus du trigone à Jupiter et du sextile à Saturne) le moins qu’on puisse dire et que les luminaires, pour ce réveillon de Noël, sont « sous haute tension ».
Face à cette énergie colossale et quelque peu imprévisible, la détente, la présence et le non jugement sur nous même et les autres sont nos meilleurs garde fou. Nous sommes tous embarqués dans un phénomène de mutation profonde, nos consciences sont en pleine métamorphose. Nous sommes toujours dans ce processus de dissolution de l’ancien pour faire place nette à un processus de renouveau.
Nous pouvons parfois nous impatienter car les fruits de ces transformations ne sont pas forcement encore palpables. Cependant il faut considérer qu’il s’agit de changements profonds qui concernent notre structure fondamentale, et que cela nécessite une énergie considérable. Il n’est pas question, pas ici, d’un simple ravalement de façade mais bel et bien d’une rénovation totale voire parfois d’une démolition complète avant reconstruction…Donc soyons patient et acceptons le chantier en cour , autorisons nous si nécessaire, le panneau « fermé pour travaux ».
On peut dire qu’à l’image de la nature qui offre à nos regards sa structure la plus brute, L’énergie du moment invite au dépouillement. Saturne nous enseigne que c’est dans le creusé de notre intimité que nous pouvons choisir les nouveaux chemins à parcourir, planter en nous les germes de nos prochaines fleuraisons printanières. Il nous enseigne aussi, à prendre le temps pour faire les choses en conscience, en total accord avec notre double.
Cette fin d’année nous amène à prendre conscience que nous sommes reliés à un immense flot d’énergie et en interaction permanente avec le Vivant, qu’il soit Minéral, Végétal, Animal ou Humain.
Ce sont les changements internes chez chacun, les prises de consciences individuelles qui donneront naissance à plus ou moins long terme à un monde nouveau. Nous sommes comme le souligne le Symbole Sabian de cette Nouvelle Lune dans ce que l’on pourrait appeler un processus de réincarnation psychologique et émotionnel : « Soleil/Lune 2° Capricorne : Une âme humaine poussée par sa soif d’expériences nouvelles aspire à s’incarner. Un ardent désir de tout élément qui élargira l’étendue et la profondeur de nos contacts avec les autres êtres vivants. »
Pleine Lune du 10 décembre 2011
15H36'10'' (Marseille)
Cette Pleine Lune de décembre a une importance particulière dans la mesure où elle précède de peu le solstice d’hiver, moment de grand potentiel énergétique au cours duquel l’énergie Yin atteint son maximum.
Elle est d’autant plus puissante qu’elle coïncide également avec une éclipse totale de Lune.
Les éclipses en général sont des moments pendant lesquels s’ouvre une brèche à travers laquelle s’écoulent librement vers nous les puissantes énergies de l’univers.
La Pleine Lune constitue l’apogée du cycle Soleil-Lune : c’est une période où ce qui a été semé arrive à maturation.
Ainsi, la présente Pleine Lune – éclipse de Lune constitue un moment de plénitude, si nous sommes alignés avec notre direction fondamentale, ou, dans le cas contraire, un moment de remise en question voire d’effondrement, qu’ils soient le fruit d’un travail intérieur ou qu’ils surviennent de « l’extérieur » sous forme d’événements plus ou moins inattendus.
Dans un cas comme dans l’autre, on peut en attendre au final une plus grande adéquation entre notre essence et la façon dont nous l’exprimons.
Cette éclipse est marquée par un Ascendant Taureau, signe régi par Vénus et qui nous invite à reprendre ou à approfondir notre contact avec notre nature profonde à travers le corps, qui en est le véhicule, et à travers un rapport assidu avec la nature.
Vénus, maître du Taureau, est positionnée dans le signe austère du Capricorne et en maison VIII, maison considérée comme la porte d’entrée des profondeurs de l’inconscient.
Ce positionnement nous montre la voie d’un raccordement avec nos valeurs (Vénus) à travers une confrontation avec le sentiment fondamental de solitude qui caractérise la condition humaine (Capricorne).
En explorant la coloration ainsi que les implications dans notre vie de ce sentiment de solitude, nous sommes amenés à plonger dans nos plus grandes profondeurs (maison VIII) et à affronter les remises en question qui en découlent, comme y insiste également la présence de Pluton dans cette maison VIII (Pluton est en analogie avec le Scorpion, lui-même en analogie avec la maison VIII).
Le fait que Saturne, maître de Capricorne dans lequel est positionné Vénus, soit exalté en Balance, signe que gouverne Vénus, est l’indice que ce processus est soutenu par la planète à anneaux, qui peut nous donner l’opiniâtreté et la résistance nécessaires. Il peut en résulter une plus grande distance (Saturne) avec les événements et contrariétés de la vie quotidienne ainsi qu’un meilleur ancrage (Saturne) dans ce quotidien.
Cette éclipse est par ailleurs soutenue par la conjonction, au Milieu-du-Ciel, de Neptune et de Chiron en Verseau par ailleurs trigones à Saturne.
Cette position au zénith de Neptune, planète du rêve, de l’ouverture sur des états amplifiés de conscience, et de Chiron, planète associée tout à la fois à la blessure fondamentale et à la guérison, nous signifie que cette plongée vers nos valeurs fondamentales (Vénus en maison VIII) constitue une porte d’accès vers des états de conscience non ordinaires, qui pour autant peuvent s’équilibrer harmonieusement (trigone) avec les nécessités de la vie quotidienne ((maison VI) grâce à l’ancrage que favorise un Saturne construit.
La présence de Neptune au Milieu-du-Ciel, par ailleurs sextile à Jupiter en Taureau et en maison XII (maison gouvernée par Neptune), signale également la possibilité d’émergence d’un idéal, d’une foi soutenant nos efforts dans les difficultés que soulève la plongée évoquée par Vénus en maison VIII. Cette connexion avec le monde du Nagual, du rêve, favorisée par Neptune au Milieu-du-Ciel, peut signifier un processus de guérison de l’âme, comme le rappelle la conjonction Neptune – Chiron.
La Pleine Lune – éclipse de Lune se produit dans les signes des Gémeaux (Lune) et du Sagittaire (Soleil), deux signes caractérisés par l’amour de la connaissance et de la compréhension, qu’elle soit intellectuelle et analytique (Gémeaux) ou intuitive et fondée sur la foi (Sagittaire).
Positionnée sur l’axe I-VII, qui est l’axe du rapport entre soi (maison I) et l’Autre (maison VII), elle rappelle la nécessité, déjà affirmée par Vénus en maison VIII, de s’interroger sur nos relations et les modes relationnels qui les sous-tendent afin d’en comprendre les ressorts.
Ce processus, comme déjà évoqué, peut nous permettre d’apurer nos valeurs et d’ancrer un sentiment de valeur qui soit moins tributaire du regard et de l’approbation des autres (maison VII, en analogie avec la Balance).
Mais ce processus peut passer par des conflits. En effet, l’opposition Lune-Soleil est en carré à Mars en Vierge et en maison IV. La tension de l’aspect de carré est redoublée par la nature guerrière de la planète Mars, planète de l’affirmation de soi souvent associée au conflit et à la violence.
Par ailleurs, la maison VII, maison de l’Autre, est aussi la maison des ennemis. Affirmer sa connexion avec ses valeurs intérieures nécessite bien de se positionner par rapport aux autres et de prendre le risque des conflits qui peuvent en découler. C’est à ce prix que cette Pleine Lune tiendra ses promesses d’ouverture de conscience et de guérison (Neptune et Chiron au Milieu-du-Ciel)
Cette Pleine Lune de décembre a une importance particulière dans la mesure où elle précède de peu le solstice d’hiver, moment de grand potentiel énergétique au cours duquel l’énergie Yin atteint son maximum.
Elle est d’autant plus puissante qu’elle coïncide également avec une éclipse totale de Lune.
Les éclipses en général sont des moments pendant lesquels s’ouvre une brèche à travers laquelle s’écoulent librement vers nous les puissantes énergies de l’univers.
La Pleine Lune constitue l’apogée du cycle Soleil-Lune : c’est une période où ce qui a été semé arrive à maturation.
Ainsi, la présente Pleine Lune – éclipse de Lune constitue un moment de plénitude, si nous sommes alignés avec notre direction fondamentale, ou, dans le cas contraire, un moment de remise en question voire d’effondrement, qu’ils soient le fruit d’un travail intérieur ou qu’ils surviennent de « l’extérieur » sous forme d’événements plus ou moins inattendus.
Dans un cas comme dans l’autre, on peut en attendre au final une plus grande adéquation entre notre essence et la façon dont nous l’exprimons.
Cette éclipse est marquée par un Ascendant Taureau, signe régi par Vénus et qui nous invite à reprendre ou à approfondir notre contact avec notre nature profonde à travers le corps, qui en est le véhicule, et à travers un rapport assidu avec la nature.
Vénus, maître du Taureau, est positionnée dans le signe austère du Capricorne et en maison VIII, maison considérée comme la porte d’entrée des profondeurs de l’inconscient.
Ce positionnement nous montre la voie d’un raccordement avec nos valeurs (Vénus) à travers une confrontation avec le sentiment fondamental de solitude qui caractérise la condition humaine (Capricorne).
En explorant la coloration ainsi que les implications dans notre vie de ce sentiment de solitude, nous sommes amenés à plonger dans nos plus grandes profondeurs (maison VIII) et à affronter les remises en question qui en découlent, comme y insiste également la présence de Pluton dans cette maison VIII (Pluton est en analogie avec le Scorpion, lui-même en analogie avec la maison VIII).
Le fait que Saturne, maître de Capricorne dans lequel est positionné Vénus, soit exalté en Balance, signe que gouverne Vénus, est l’indice que ce processus est soutenu par la planète à anneaux, qui peut nous donner l’opiniâtreté et la résistance nécessaires. Il peut en résulter une plus grande distance (Saturne) avec les événements et contrariétés de la vie quotidienne ainsi qu’un meilleur ancrage (Saturne) dans ce quotidien.
Cette éclipse est par ailleurs soutenue par la conjonction, au Milieu-du-Ciel, de Neptune et de Chiron en Verseau par ailleurs trigones à Saturne.
Cette position au zénith de Neptune, planète du rêve, de l’ouverture sur des états amplifiés de conscience, et de Chiron, planète associée tout à la fois à la blessure fondamentale et à la guérison, nous signifie que cette plongée vers nos valeurs fondamentales (Vénus en maison VIII) constitue une porte d’accès vers des états de conscience non ordinaires, qui pour autant peuvent s’équilibrer harmonieusement (trigone) avec les nécessités de la vie quotidienne ((maison VI) grâce à l’ancrage que favorise un Saturne construit.
La présence de Neptune au Milieu-du-Ciel, par ailleurs sextile à Jupiter en Taureau et en maison XII (maison gouvernée par Neptune), signale également la possibilité d’émergence d’un idéal, d’une foi soutenant nos efforts dans les difficultés que soulève la plongée évoquée par Vénus en maison VIII. Cette connexion avec le monde du Nagual, du rêve, favorisée par Neptune au Milieu-du-Ciel, peut signifier un processus de guérison de l’âme, comme le rappelle la conjonction Neptune – Chiron.
La Pleine Lune – éclipse de Lune se produit dans les signes des Gémeaux (Lune) et du Sagittaire (Soleil), deux signes caractérisés par l’amour de la connaissance et de la compréhension, qu’elle soit intellectuelle et analytique (Gémeaux) ou intuitive et fondée sur la foi (Sagittaire).
Positionnée sur l’axe I-VII, qui est l’axe du rapport entre soi (maison I) et l’Autre (maison VII), elle rappelle la nécessité, déjà affirmée par Vénus en maison VIII, de s’interroger sur nos relations et les modes relationnels qui les sous-tendent afin d’en comprendre les ressorts.
Ce processus, comme déjà évoqué, peut nous permettre d’apurer nos valeurs et d’ancrer un sentiment de valeur qui soit moins tributaire du regard et de l’approbation des autres (maison VII, en analogie avec la Balance).
Mais ce processus peut passer par des conflits. En effet, l’opposition Lune-Soleil est en carré à Mars en Vierge et en maison IV. La tension de l’aspect de carré est redoublée par la nature guerrière de la planète Mars, planète de l’affirmation de soi souvent associée au conflit et à la violence.
Par ailleurs, la maison VII, maison de l’Autre, est aussi la maison des ennemis. Affirmer sa connexion avec ses valeurs intérieures nécessite bien de se positionner par rapport aux autres et de prendre le risque des conflits qui peuvent en découler. C’est à ce prix que cette Pleine Lune tiendra ses promesses d’ouverture de conscience et de guérison (Neptune et Chiron au Milieu-du-Ciel)
Nouvelle Lune du vendredi 25 novembre 2011
7h09’28’’HL. Marseille Ce mois de Novembre se termine par un Nouvelle Lune doublée d’une éclipse partielle de Soleil. Sa position dans le signe du Sagittaire et sa proximité avec le Nœud Nord nous indiquent le chemin de la confiance en ce que l’avenir nous réserve.
Le travail commencé lors de l’éclipse Nœud Sud du mois de Juin, concernant le nettoyage du passé et tout particulièrement de nos façons de penser, commence à porter ses fruits et nous ouvre de nouvelles perspectives pour le futur.
L’énergie Sagittaire nous demande d’élargir notre horizon, de repousser encore les limites que nous mettons à la Connaissance. Il s’agit de faire sauter nos œillères, de sortir des dogmes quels qu’ils soient. Jupiter, Maitre de ce signe, rétrograde en Taureau, déstructurant nos croyances profondes pour élargir notre vision.
Avec le signe du Sagittaire, L’énergie du feu est activée, il s’agit du feu de l’hiver, celui qui brule dans nos foyer et qui réchauffe nos cœurs. C’est un feu intérieur qui purifie l’âme et nettoie les scories du passé.
Ce feu là est porteur de foi, d’espoir et de transcendance, c’est le feu divin, la lumière qui guide nos pas dans l’obscurité des longues nuit d’hivers. Alors que la Lune éclipse le Dieu Raison, c’est notre lumière intérieure, celle qui vient révéler notre chemin d’évolution, qui s’éclaire. Cette flamme nous permet de recontacter le divin en nous.
Un nouveau cycle est en train d’émerger qui concerne notre foi, nos croyances. Or nos croyances profondes sont créatrice de la vie dans laquelle ont est. Saturne, à la porte de la Maison XII et en Trigone à Neptune en IV , nous ouvre l’opportunité de faire des choix conscients en ce qui concerne notre chemin spirituel , la plupart de nos choix étant fait de manière inconsciente, en accord avec des croyances hérité du passé.
D’ailleurs la configuration principale de ce thème est un grand triangle de Terre , mettant en scène deux « agents karmiques » très forts, la Lune Noire et Pluton qui reçoivent l’énergie de Mars. Cette configuration est propre à dénouer, nettoyer les antécédents karmiques qui bloquent notre évolution.
Cette libération d’énergie devrait nous permettre de nous réconcilier avec notre passé et d’utiliser nos héritages plus librement, de cesser de payer notre dîme à nos ancêtres.
Nos découvertes et compréhension mentale ont une possibilité de se vivre dans la matière, de s’intégrer à notre quotidien avec Mars qui vient d’entrer dans le signe de la Vierge et qui met son énergie au service de la purification de l’égo : Il s’agit d’appréhender le monde de manière objective, de sortir de la subjectivité de nos représentations mentales pour entrer dans le monde réel. Ce grand triangle apparaît comme le réceptacle d’une stabilité nouvelle, basé sur une plus grande réceptivité à l’énergie de notre Mère la Terre, un accès à la magie et à la splendeur du monde.
En maison I, conjointe à l’Ascendant Scorpion, cette Nouvelle Lune met également l’accent sur notre sentiment d’identité : il convient de s’interroger sur la vision que l’on a de notre « coté sombre ».
En effet, Le passage du Soleil dans le signe du Scorpion a mis à jour certains côtés de nous qu’il convient d’accepter plutôt que de refouler ou de combattre (nous ne sommes pas en croisade). Ce qui nous fait souffrir c’est notre identification à ces différends cotés, que nous croyons être nous, et qui affecte notre vitalité. En carré à Mars et à Neptune cette Nouvelle Lune met en lumière la résistance et le combat que ce sentiment d’identité oppose à notre évolution.
Ce thème semble nous rappeler que le costume que l’on a choisi pour jouer le rôle de notre vie n’est pas nous et qu’il convient de se détacher d’un sentiment d’identité trop prégnant, car, finalement, « tout cela n’est qu‘un jeu » et il serait bon de ne pas trop se prendre au sérieux : on peut jouer notre rôle sans pour autant s’identifier au personnage et si le rôle ne nous convient pas on peut aussi décider d’en jouer un autre plus rigolo... l’important au bout du compte étant de se faire plaisir et d’avoir la souplesse de s ‘adapter à cette énergie de renouveau qui déferle sur nous en ce moment : « ASC 25° Scorpion : Des indiens dressent leur camps sur un nouveau territoire. L’aptitude à s’adapter promptement à une situation nouvelle en se pliant à ses exigences. Adopter un bon comportement en toute circonstance. »
Cette question d’identité est également mise en scène par les différentes oppositions qui constellent le thème (Mars – Neptune/Chiron, Saturne - Jupiter/Lune noire, Nœud Sud - Mercure/Nœud Nord) comme autant de « pleines lunes », de mise en lumière de la dualité du monde dans lequel on évolue. Cette répartition dans le zodiaque comme les rayons d’une roue nous amène à prendre conscience que nous sommes le centre de cette roue et incarnons toutes ces apparentes contradictions, mais que l’on doit cesser de s’identifier à l’un ou l’autre des rayons.
Cette circulation plus fluide entre nos extrêmes, le haut et le bas, le père et la mère permettra à chacun, à plus ou moins long terme de trouver son centre, son cœur.
Peut être est ce cela que nous recherchons tous car,
il semblerait qu’au fond nous souffrons d’un profond déficit d’amour de soi. Notre ego nous coupe de la reconnaissance de notre essence et cette négation nous maintient dans un profond sentiment de dévalorisation et de séparativité. Le passage de Vénus sur Pluton dans les jours qui viennent, peut nous donner une vision de notre valeur profonde, au delà des apparences. C’est l’occasion de se connecter au sens profond de Vénus en tant que principe d’amour et de reconnaissance inconditionnel.
Mercure commence son 3ème et dernier cycle de rétrogradation de l’année. Il rétrograde en Sagittaire, dans le signe ou il se trouve à la fois en exaltation et en exil, mettant ainsi l’accent sur cette nécessité de sortir du détail pour embrasser une vision d’ensemble. L’occasion nous est donnée de changer de disque, de cesser de nous accrocher à notre savoir, car ce savoir établit un écran entre le monde et nous, nous limite dans ce sentiment d’une identité bien définie évoqué précédemment, et occulte nos perceptions.
Mercure et Jupiter, les deux planètes du septénaire liées au mental, sont toutes deux rétrogrades et en sextile à Neptune nous invitant à sortir de la notion de bien et de mal (Neptune est porteur de cette notion à travers la religion). La rétrogradation des ces deux planètes simultanément c’est l’opportunité de lâcher un peu plus de nos mélodrames, de nos doutes, de nos peurs.
Soulignons pour terminer que Neptune, Chiron ont repris leurs courses directes, nous incitant à rendre concrètes les transformations entrevues lors de leur rétrogradation. Neptune nous permet d’embrasser une nouvelle vision d’ensemble, une nouvelle perspective « spirituelle » accompagné de l’énergie de Guérison de Chiron qui en redevenant direct, facilite l’évacuation de certaines de nos blessures.
Quand à Uranus il remet un coup d’accélérateur à nos processus de libération :
« Uranus 0°Bélier : Une naïade émerge de l’océan, un dauphin l’embrasse.
Émersion de formes nouvelles. La conscience voit le jour. Désir d’être. »
Le travail commencé lors de l’éclipse Nœud Sud du mois de Juin, concernant le nettoyage du passé et tout particulièrement de nos façons de penser, commence à porter ses fruits et nous ouvre de nouvelles perspectives pour le futur.
L’énergie Sagittaire nous demande d’élargir notre horizon, de repousser encore les limites que nous mettons à la Connaissance. Il s’agit de faire sauter nos œillères, de sortir des dogmes quels qu’ils soient. Jupiter, Maitre de ce signe, rétrograde en Taureau, déstructurant nos croyances profondes pour élargir notre vision.
Avec le signe du Sagittaire, L’énergie du feu est activée, il s’agit du feu de l’hiver, celui qui brule dans nos foyer et qui réchauffe nos cœurs. C’est un feu intérieur qui purifie l’âme et nettoie les scories du passé.
Ce feu là est porteur de foi, d’espoir et de transcendance, c’est le feu divin, la lumière qui guide nos pas dans l’obscurité des longues nuit d’hivers. Alors que la Lune éclipse le Dieu Raison, c’est notre lumière intérieure, celle qui vient révéler notre chemin d’évolution, qui s’éclaire. Cette flamme nous permet de recontacter le divin en nous.
Un nouveau cycle est en train d’émerger qui concerne notre foi, nos croyances. Or nos croyances profondes sont créatrice de la vie dans laquelle ont est. Saturne, à la porte de la Maison XII et en Trigone à Neptune en IV , nous ouvre l’opportunité de faire des choix conscients en ce qui concerne notre chemin spirituel , la plupart de nos choix étant fait de manière inconsciente, en accord avec des croyances hérité du passé.
D’ailleurs la configuration principale de ce thème est un grand triangle de Terre , mettant en scène deux « agents karmiques » très forts, la Lune Noire et Pluton qui reçoivent l’énergie de Mars. Cette configuration est propre à dénouer, nettoyer les antécédents karmiques qui bloquent notre évolution.
Cette libération d’énergie devrait nous permettre de nous réconcilier avec notre passé et d’utiliser nos héritages plus librement, de cesser de payer notre dîme à nos ancêtres.
Nos découvertes et compréhension mentale ont une possibilité de se vivre dans la matière, de s’intégrer à notre quotidien avec Mars qui vient d’entrer dans le signe de la Vierge et qui met son énergie au service de la purification de l’égo : Il s’agit d’appréhender le monde de manière objective, de sortir de la subjectivité de nos représentations mentales pour entrer dans le monde réel. Ce grand triangle apparaît comme le réceptacle d’une stabilité nouvelle, basé sur une plus grande réceptivité à l’énergie de notre Mère la Terre, un accès à la magie et à la splendeur du monde.
En maison I, conjointe à l’Ascendant Scorpion, cette Nouvelle Lune met également l’accent sur notre sentiment d’identité : il convient de s’interroger sur la vision que l’on a de notre « coté sombre ».
En effet, Le passage du Soleil dans le signe du Scorpion a mis à jour certains côtés de nous qu’il convient d’accepter plutôt que de refouler ou de combattre (nous ne sommes pas en croisade). Ce qui nous fait souffrir c’est notre identification à ces différends cotés, que nous croyons être nous, et qui affecte notre vitalité. En carré à Mars et à Neptune cette Nouvelle Lune met en lumière la résistance et le combat que ce sentiment d’identité oppose à notre évolution.
Ce thème semble nous rappeler que le costume que l’on a choisi pour jouer le rôle de notre vie n’est pas nous et qu’il convient de se détacher d’un sentiment d’identité trop prégnant, car, finalement, « tout cela n’est qu‘un jeu » et il serait bon de ne pas trop se prendre au sérieux : on peut jouer notre rôle sans pour autant s’identifier au personnage et si le rôle ne nous convient pas on peut aussi décider d’en jouer un autre plus rigolo... l’important au bout du compte étant de se faire plaisir et d’avoir la souplesse de s ‘adapter à cette énergie de renouveau qui déferle sur nous en ce moment : « ASC 25° Scorpion : Des indiens dressent leur camps sur un nouveau territoire. L’aptitude à s’adapter promptement à une situation nouvelle en se pliant à ses exigences. Adopter un bon comportement en toute circonstance. »
Cette question d’identité est également mise en scène par les différentes oppositions qui constellent le thème (Mars – Neptune/Chiron, Saturne - Jupiter/Lune noire, Nœud Sud - Mercure/Nœud Nord) comme autant de « pleines lunes », de mise en lumière de la dualité du monde dans lequel on évolue. Cette répartition dans le zodiaque comme les rayons d’une roue nous amène à prendre conscience que nous sommes le centre de cette roue et incarnons toutes ces apparentes contradictions, mais que l’on doit cesser de s’identifier à l’un ou l’autre des rayons.
Cette circulation plus fluide entre nos extrêmes, le haut et le bas, le père et la mère permettra à chacun, à plus ou moins long terme de trouver son centre, son cœur.
Peut être est ce cela que nous recherchons tous car,
il semblerait qu’au fond nous souffrons d’un profond déficit d’amour de soi. Notre ego nous coupe de la reconnaissance de notre essence et cette négation nous maintient dans un profond sentiment de dévalorisation et de séparativité. Le passage de Vénus sur Pluton dans les jours qui viennent, peut nous donner une vision de notre valeur profonde, au delà des apparences. C’est l’occasion de se connecter au sens profond de Vénus en tant que principe d’amour et de reconnaissance inconditionnel.
Mercure commence son 3ème et dernier cycle de rétrogradation de l’année. Il rétrograde en Sagittaire, dans le signe ou il se trouve à la fois en exaltation et en exil, mettant ainsi l’accent sur cette nécessité de sortir du détail pour embrasser une vision d’ensemble. L’occasion nous est donnée de changer de disque, de cesser de nous accrocher à notre savoir, car ce savoir établit un écran entre le monde et nous, nous limite dans ce sentiment d’une identité bien définie évoqué précédemment, et occulte nos perceptions.
Mercure et Jupiter, les deux planètes du septénaire liées au mental, sont toutes deux rétrogrades et en sextile à Neptune nous invitant à sortir de la notion de bien et de mal (Neptune est porteur de cette notion à travers la religion). La rétrogradation des ces deux planètes simultanément c’est l’opportunité de lâcher un peu plus de nos mélodrames, de nos doutes, de nos peurs.
Soulignons pour terminer que Neptune, Chiron ont repris leurs courses directes, nous incitant à rendre concrètes les transformations entrevues lors de leur rétrogradation. Neptune nous permet d’embrasser une nouvelle vision d’ensemble, une nouvelle perspective « spirituelle » accompagné de l’énergie de Guérison de Chiron qui en redevenant direct, facilite l’évacuation de certaines de nos blessures.
Quand à Uranus il remet un coup d’accélérateur à nos processus de libération :
« Uranus 0°Bélier : Une naïade émerge de l’océan, un dauphin l’embrasse.
Émersion de formes nouvelles. La conscience voit le jour. Désir d’être. »
Pleine Lune du 10 novembre 2011
21 heures 15’ 53’’ Marseille
Cette Pleine Lune s’épanouit dans la polarité fixe constituée par les signes du Scorpion, dans lequel brille le Soleil, et du Taureau, dans lequel est éclairée la Lune. Les signes fixes sont caractérisés par la stabilité et la puissance et constituent en ce sens des points d’ancrage.
Or c’est bien d’ancrage ainsi que de structure qu’il est question dans cette Pleine Lune. Cette possibilité d’ancrage est indiquée par la présence de Saturne, planète de la structure et des limites, conjoint au Fond-du-Ciel, en maison IV. La maison IV, en analogie avec le signe du Cancer et associée à la Lune, correspond à l’enfance, au foyer familial, au père.
Point le plus bas du thème, le Fond-du-Ciel correspond également aux racines de l’être et au foyer intérieur.
La présence de Saturne, exalté en Balance, dessine la perspective d’une structuration intérieure, la possibilité d’approfondir les fondations de notre être et de nous y stabiliser.
Cette perspective peut se faire jour à travers la solitude, dont Saturne est souvent porteur, mais également de frustration affective, comme le suggère le carré de Saturne à l’Ascendant, en Cancer. La conquête de nos racines peut en effet nécessiter la solitude afin de reconnecter avec la solitude vécue dans l’enfance et parfois occultée, puis éventuellement de couper (en tant que planète des limites, Saturne joue souvent un rôle tranchant) le cordon de la souffrance d’antan, qui souvent continue à orienter notre vie à notre insu.
La présence du Soleil en Scorpion et son trigone à l’Ascendant Cancer, tous deux des signes d’Eau, confirme que la période est à la plongée dans la profondeur du sentiment :
le sentiment essentiel, celui qui constitue notre trame, le filtre principal à travers lequel nous percevons le monde mais aussi l’invisible, l’indicible.
Ce sentiment fondamental a une coloration propre à chacun, qu’il s’agisse par exemple de la joie, de la tristesse ou de la colère. C’est la coloration du ressenti principal de l’enfance, comme l’indique la présence du Soleil en maison IV et son trigone au Cancer. La Pleine Lune, phase d’éclairage maximal de la Lune par le Soleil, met un coup de projecteur sur cette période de la vie et interroge par là la relation père-mère, dans la mesure où elle se produit sur l’axe IV-X, associé traditionnellement à chacun des deux parents.
Ainsi, à travers l’exploration du sentiment principal de l’enfance qui colore notre vie, c’est également le rapport aux parents qui est questionné ainsi que le rapport entre eux, particulièrement dans sa dimension intérieure :
comment vit on aujourd’hui la relation parentale en nous ?
Où en sommes-nous de l’équilibre entre les polarités masculine (Soleil mais également maison IV, associée au père) et féminine (Lune et maison X associée à la mère) ?
Une polarité écrase-t-elle l’autre, savent-elles coopérer harmonieusement ou émergent-elles alternativement sans pouvoir cohabiter ?
La Lune, maitre de l’Ascendant et associée à la maison IV, dont nous avons vu l’importance dans ce thème, est exaltée en Taureau, signe de Terre. Elle suggère par là que l’accès à ce sentiment essentiel qui nous constitue, qui fonde notre être et notre rapport au monde, peut passer par des sensations physiques. Le moment est propice à une écoute attentive des messages que nous renvoie notre corps comme autant d’indices vers la couleur de notre sentiment essentiel, vers notre noyau central.
Autre point saillant du thème : Jupiter en Taureau conjoint à la Lune noire en maison X.
Jupiter constitue un point focal : outre sa conjonction, il déploie des aspects avec quatre planètes : trigones à Mars et Pluton et sextile à Neptune et Chiron. Le fait que Jupiter n’ait que des aspects « faciles » avec ces planètes indique que leurs énergies peuvent être utilisées comme ressources au service de l’expansion jupitérienne. Ainsi, la conjonction de Jupiter à la Lune noire signale la possibilité de connaître une expansion à travers la confrontation à notre manque essentiel grâce à l’énergie de Mars, exalté en Lion et en maison II (la maison des possessions, des ressources auxquelles nous avons accès) et à la clairvoyance de Pluton, qui perce le voile du quotidien et de la routine (maison VI) pour accéder à la quintessence des choses. L’expansion jupitérienne peut également mettre à profit la vision inspirée de Neptune allié à Chiron, planète qui représente notre blessure fondamentale, en écho avec le manque essentiel que représente la Lune noire. Ces deux dernières planètes (Neptune et Chiron) sont positionnées en maison VIII, maison en analogie avec le Scorpion. Il est donc à nouveau question de plongée dans les profondeurs de l’inconscient, du mystère de la vie. Et, encore et toujours, c’est cette plongée, parfois difficile et douloureuse, qui constitue un préalable incontournable à l’expansion que nous promet Jupiter conjoint à la Lune noire en maison X.
Sa position en maison X indique que cette expansion n’est pas uniquement intérieure : elle est susceptible de prendre une forme visible dans le monde. Quant à la conjonction avec la Lune noire, elle indique que cette expansion part de notre être le plus profond, de notre être essentiel.
C’est là ce que confirme la triple conjonction entre Vénus, Mercure et le Nœud Nord, en Sagittaire et en maison V.
Le Sagittaire est un signe de foi, maîtrisé par Jupiter : foi en la vie, en l’Esprit, en notre pouvoir personnel.
La maison V, associée au signe du Lion, est notamment celle du jeu et de la créativité. Ainsi, cette position de Jupiter indique que l’heure est au cheminement vers nous-mêmes et vers notre chemin de vie, le chemin qui a du cœur (Nœud Nord).
Ce cheminement est étayé par un état d’esprit (Mercure) enthousiaste et optimiste (Sagittaire) et une confiance en nous et en notre propre valeur (Vénus) renouvelée car fondée non pas sur des artifices ou des attributs extérieurs mais sur l’accès au noyau de notre être, l’accès puis l’ancrage dont il est question à travers tout le thème.
Cette Pleine Lune s’épanouit dans la polarité fixe constituée par les signes du Scorpion, dans lequel brille le Soleil, et du Taureau, dans lequel est éclairée la Lune. Les signes fixes sont caractérisés par la stabilité et la puissance et constituent en ce sens des points d’ancrage.
Or c’est bien d’ancrage ainsi que de structure qu’il est question dans cette Pleine Lune. Cette possibilité d’ancrage est indiquée par la présence de Saturne, planète de la structure et des limites, conjoint au Fond-du-Ciel, en maison IV. La maison IV, en analogie avec le signe du Cancer et associée à la Lune, correspond à l’enfance, au foyer familial, au père.
Point le plus bas du thème, le Fond-du-Ciel correspond également aux racines de l’être et au foyer intérieur.
La présence de Saturne, exalté en Balance, dessine la perspective d’une structuration intérieure, la possibilité d’approfondir les fondations de notre être et de nous y stabiliser.
Cette perspective peut se faire jour à travers la solitude, dont Saturne est souvent porteur, mais également de frustration affective, comme le suggère le carré de Saturne à l’Ascendant, en Cancer. La conquête de nos racines peut en effet nécessiter la solitude afin de reconnecter avec la solitude vécue dans l’enfance et parfois occultée, puis éventuellement de couper (en tant que planète des limites, Saturne joue souvent un rôle tranchant) le cordon de la souffrance d’antan, qui souvent continue à orienter notre vie à notre insu.
La présence du Soleil en Scorpion et son trigone à l’Ascendant Cancer, tous deux des signes d’Eau, confirme que la période est à la plongée dans la profondeur du sentiment :
le sentiment essentiel, celui qui constitue notre trame, le filtre principal à travers lequel nous percevons le monde mais aussi l’invisible, l’indicible.
Ce sentiment fondamental a une coloration propre à chacun, qu’il s’agisse par exemple de la joie, de la tristesse ou de la colère. C’est la coloration du ressenti principal de l’enfance, comme l’indique la présence du Soleil en maison IV et son trigone au Cancer. La Pleine Lune, phase d’éclairage maximal de la Lune par le Soleil, met un coup de projecteur sur cette période de la vie et interroge par là la relation père-mère, dans la mesure où elle se produit sur l’axe IV-X, associé traditionnellement à chacun des deux parents.
Ainsi, à travers l’exploration du sentiment principal de l’enfance qui colore notre vie, c’est également le rapport aux parents qui est questionné ainsi que le rapport entre eux, particulièrement dans sa dimension intérieure :
comment vit on aujourd’hui la relation parentale en nous ?
Où en sommes-nous de l’équilibre entre les polarités masculine (Soleil mais également maison IV, associée au père) et féminine (Lune et maison X associée à la mère) ?
Une polarité écrase-t-elle l’autre, savent-elles coopérer harmonieusement ou émergent-elles alternativement sans pouvoir cohabiter ?
La Lune, maitre de l’Ascendant et associée à la maison IV, dont nous avons vu l’importance dans ce thème, est exaltée en Taureau, signe de Terre. Elle suggère par là que l’accès à ce sentiment essentiel qui nous constitue, qui fonde notre être et notre rapport au monde, peut passer par des sensations physiques. Le moment est propice à une écoute attentive des messages que nous renvoie notre corps comme autant d’indices vers la couleur de notre sentiment essentiel, vers notre noyau central.
Autre point saillant du thème : Jupiter en Taureau conjoint à la Lune noire en maison X.
Jupiter constitue un point focal : outre sa conjonction, il déploie des aspects avec quatre planètes : trigones à Mars et Pluton et sextile à Neptune et Chiron. Le fait que Jupiter n’ait que des aspects « faciles » avec ces planètes indique que leurs énergies peuvent être utilisées comme ressources au service de l’expansion jupitérienne. Ainsi, la conjonction de Jupiter à la Lune noire signale la possibilité de connaître une expansion à travers la confrontation à notre manque essentiel grâce à l’énergie de Mars, exalté en Lion et en maison II (la maison des possessions, des ressources auxquelles nous avons accès) et à la clairvoyance de Pluton, qui perce le voile du quotidien et de la routine (maison VI) pour accéder à la quintessence des choses. L’expansion jupitérienne peut également mettre à profit la vision inspirée de Neptune allié à Chiron, planète qui représente notre blessure fondamentale, en écho avec le manque essentiel que représente la Lune noire. Ces deux dernières planètes (Neptune et Chiron) sont positionnées en maison VIII, maison en analogie avec le Scorpion. Il est donc à nouveau question de plongée dans les profondeurs de l’inconscient, du mystère de la vie. Et, encore et toujours, c’est cette plongée, parfois difficile et douloureuse, qui constitue un préalable incontournable à l’expansion que nous promet Jupiter conjoint à la Lune noire en maison X.
Sa position en maison X indique que cette expansion n’est pas uniquement intérieure : elle est susceptible de prendre une forme visible dans le monde. Quant à la conjonction avec la Lune noire, elle indique que cette expansion part de notre être le plus profond, de notre être essentiel.
C’est là ce que confirme la triple conjonction entre Vénus, Mercure et le Nœud Nord, en Sagittaire et en maison V.
Le Sagittaire est un signe de foi, maîtrisé par Jupiter : foi en la vie, en l’Esprit, en notre pouvoir personnel.
La maison V, associée au signe du Lion, est notamment celle du jeu et de la créativité. Ainsi, cette position de Jupiter indique que l’heure est au cheminement vers nous-mêmes et vers notre chemin de vie, le chemin qui a du cœur (Nœud Nord).
Ce cheminement est étayé par un état d’esprit (Mercure) enthousiaste et optimiste (Sagittaire) et une confiance en nous et en notre propre valeur (Vénus) renouvelée car fondée non pas sur des artifices ou des attributs extérieurs mais sur l’accès au noyau de notre être, l’accès puis l’ancrage dont il est question à travers tout le thème.
Nouvelle Lune du 26 octobre 2011 et 1er novembre 2011
Le 26 à 21h55’35’’et le 1er novembre à Oh (Marseille)
par Selva et Liria
Nous voici arrivés à cette période de l’année ou l’énergie de l’hiver prend le pas sur celle de l’automne. Dans un dernier flamboiement de couleurs, la nature commence à se dépouiller, nous invitant à faire de même. Le guerrier tourne son regard vers l’Esprit et cherche à approfondir la connaissance qu’il a de lui-même et de ses frères humains. Il s’interroge sur les desseins de l’Esprit, sur les obstacles qu’il rencontre dans cette traversée qu’est sa vie et c’est dans le silence d’une méditation profonde qu’il trouve ses réponses.
Avec l’entrée du Soleil dans le signe du Scorpion, cette période est là pour nous rappeler notre condition de mortel, l’impermanence de toutes choses et le fait que nous devons sans cesse mourir à nous même, que la vie est une succession de cycles, de fins et de recommencements.
Cette année cependant, cette porte revêt une importance tout à fait particulière puisqu’elle coïncide avec la fin du calendrier Maya.
Les cycles de tous les 7èmes jours se terminent, en même temps que la 9ème onde, ce 28 Octobre 2011, après plus de 16 milliards d’années d’histoire. Nous ne pouvons qu’adopter une certaine humilité confronté à l’ampleur de ce qui se déroule, se poser la question de ce que nous sommes, face à l’immensité de cet univers, de l’ordre et des lois qui le régisse.
Avec la nouvelle Lune et la porte du Ier Novembre qui encadre cette date du 28 Octobre, c’est un véritable passage initiatique qui s’ouvre pour chacun de nous alors que les deux luminaires ainsi que les deux planètes positionnées entre le Soleil et la Terre (Mercure et Vénus), donc celles qui nous représentent le plus, traversent le signe le plus énigmatique du zodiaque.
Le signe du Scorpion, avec pour maitre Mars et Pluton, est le conquérant des profondeurs. Dans le signe des Bélier, autre domicile de Mars, celui ci déploie son énergie de pionnier dans le monde extérieur.
Dans le signe du Scorpion il s’agit d’utiliser cette même énergie pour plonger dans les eaux profondes de notre inconscient afin d’y clarifier les zones obscures.
Ce signe dont le glyphe est très proche de celui de la Vierge achève la purification initiée lors de sa traversée, et permet de ressortir de cette exploration intérieure avec l’impulsion première propre au Bélier, renouvelé. Mars, maitre du Scorpion c’est le guerrier de l’âme qui combat ses démons intérieurs, alors que Pluton nous confronte à d’obscurs courants invisibles et à la conscience inorganique.
En effet, si L’on devait attribuer un domicile astrologique à la conscience inorganique ce serait certainement le signe du Scorpion avec sa manière de révéler notre ombre et sa propension à nous pousser à l’autodestruction.
C’est le combat avec l’allié, dont nous parle Castanèda, qui se joue ici : « Le chamanisme est un voyage de retour ; Le guerrier remonte victorieux vers l’Esprit, après être descendu en enfer. Et de l’enfer il rapporte des trophées. La compréhension est l’un de ses trophées. » (La force du Silence).
par Selva et Liria
Nous voici arrivés à cette période de l’année ou l’énergie de l’hiver prend le pas sur celle de l’automne. Dans un dernier flamboiement de couleurs, la nature commence à se dépouiller, nous invitant à faire de même. Le guerrier tourne son regard vers l’Esprit et cherche à approfondir la connaissance qu’il a de lui-même et de ses frères humains. Il s’interroge sur les desseins de l’Esprit, sur les obstacles qu’il rencontre dans cette traversée qu’est sa vie et c’est dans le silence d’une méditation profonde qu’il trouve ses réponses.
Avec l’entrée du Soleil dans le signe du Scorpion, cette période est là pour nous rappeler notre condition de mortel, l’impermanence de toutes choses et le fait que nous devons sans cesse mourir à nous même, que la vie est une succession de cycles, de fins et de recommencements.
Cette année cependant, cette porte revêt une importance tout à fait particulière puisqu’elle coïncide avec la fin du calendrier Maya.
Les cycles de tous les 7èmes jours se terminent, en même temps que la 9ème onde, ce 28 Octobre 2011, après plus de 16 milliards d’années d’histoire. Nous ne pouvons qu’adopter une certaine humilité confronté à l’ampleur de ce qui se déroule, se poser la question de ce que nous sommes, face à l’immensité de cet univers, de l’ordre et des lois qui le régisse.
Avec la nouvelle Lune et la porte du Ier Novembre qui encadre cette date du 28 Octobre, c’est un véritable passage initiatique qui s’ouvre pour chacun de nous alors que les deux luminaires ainsi que les deux planètes positionnées entre le Soleil et la Terre (Mercure et Vénus), donc celles qui nous représentent le plus, traversent le signe le plus énigmatique du zodiaque.
Le signe du Scorpion, avec pour maitre Mars et Pluton, est le conquérant des profondeurs. Dans le signe des Bélier, autre domicile de Mars, celui ci déploie son énergie de pionnier dans le monde extérieur.
Dans le signe du Scorpion il s’agit d’utiliser cette même énergie pour plonger dans les eaux profondes de notre inconscient afin d’y clarifier les zones obscures.
Ce signe dont le glyphe est très proche de celui de la Vierge achève la purification initiée lors de sa traversée, et permet de ressortir de cette exploration intérieure avec l’impulsion première propre au Bélier, renouvelé. Mars, maitre du Scorpion c’est le guerrier de l’âme qui combat ses démons intérieurs, alors que Pluton nous confronte à d’obscurs courants invisibles et à la conscience inorganique.
En effet, si L’on devait attribuer un domicile astrologique à la conscience inorganique ce serait certainement le signe du Scorpion avec sa manière de révéler notre ombre et sa propension à nous pousser à l’autodestruction.
C’est le combat avec l’allié, dont nous parle Castanèda, qui se joue ici : « Le chamanisme est un voyage de retour ; Le guerrier remonte victorieux vers l’Esprit, après être descendu en enfer. Et de l’enfer il rapporte des trophées. La compréhension est l’un de ses trophées. » (La force du Silence).
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Les thèmes de cette nouvelle Lune et du Ier Novembre nous parle d’énergie et de pouvoir, de combat et de lâcher prise.
Pluton en sextile au Soleil accentue ce processus : il nous pousse dans nos retranchements, mettant en lumière notre côté sombre. C’est de cette confrontation que peut surgir notre véritable pouvoir. Débarrassé d’une vision idéale de nous même et de tous les compromis que l’on fait pour la maintenir en place, l’être véritable que nous sommes peut enfin émerger.
Ce qui frappe dans ces deux thèmes c’est la présence dans chacun d’eux d’une configuration en cerf volant, configuration très positive, amenant opportunités d’ouverture et de transformation, et contenant un potentiel énergétique considérable.
Un premier cerf volant, dans le thème de la Nouvelle Lune met en scène un grand triangle d’eau, (Lune/Soleil en scorpion, Ascendant Cancer, Chiron en Poisson) avec, comme point d’extériorisation de cet élément, l’opposition de Jupiter en Taureau. Ce grand triangle d’eau est porteur d’un potentiel de perceptions conscientes : perception de soi même à travers le corps et les émotions en Cancer, perception des courant psychique personnel et collectif avec le Scorpion et perception d’une Conscience Universelle avec les Poissons.
L’ensemble donne un hyper sensibilité au monde de l’invisible, aux forces cachés, une appréhension subjective et mystique des choses. Il s’agit d’un véritable triangle de transformations alchimiques intérieures, matrice préparant la naissance de l’être nouveau, et Jupiter qui rétrograde en Taureau laboure la terre destinée à recevoir les semences de nouveaux rapports sociaux. Il s’agit de reconsidérer notre place dans le monde , de trouver un équilibre, une juste sensibilité entre nos propres besoins caractérisés par l’ascendant Cancer et les besoins de la nature humaine au sens large exigé par les planètes en Scorpion, d’ intégrer conscience de soi et conscience du groupe.
La Lune noire conjointe à Jupiter rétrograde est synonyme d’une période de « récession ». Certaines choses qui étaient au Ier plan dans nos vies sont appelées à perdre de leur importance pour laisser place à de nouvelles valeurs. S’inquiéter de cela c’est perdre beaucoup d’énergie, une période d’expansion suivra forcement. Nous sommes dans la partie du sablier la plus étroite et il importe de ne pas s’accrocher aux apparences mais de revenir à des valeurs fondamentales, de retrouver le chemin de la simplicité qu’incarne le signe du Taureau dans son côté le plus noble. La solution à cet excédent d’énergie Scorpion se trouve peut être là, dans le signe qui lui fait face. Il est temps de ne plus chercher la spiritualité à travers notre mental mais de véritablement incarner ces valeurs, de se laisser pénétrer par cette conscience cosmique qui est là pour nous permettre d’atteindre la totalité de nous même.
Un second cerf volant, dans le thème du Ier Novembre, met en scène un grand triangle de Feu (Ascendant Lion, Lune Noire en Bélier, Nœud Nord en Sagittaire) avec comme point de résolution le Nœud Sud en Gémeaux. Cette configuration contient tout le potentiel créatif, qui peut émerger de la confrontation avec nos côtés les plus destructeurs et belliqueux (Lune Noire en Bélier) et de notre capacité à nous défaire de nos anciens schémas de pensée (Nœud Sud en Gémeaux). Ce grand triangle de Feu est porteur d’une grande vitalité, de puissance intérieure. De plus, dans ce thème, la conjonction Venus/Mercure se trouve à la porte du Sagittaire, signe des horizons nouveaux, de la Confiance et de la foi.
Cette dernière semaine d’octobre promet d’être tout à fait singulière avec ce passage qui va d’une Nouvelle Lune « très émotionnelle » dominée par l’élément eau vers cette porte du Ier Novembre qui , bien qu’associé à l’élément Air, est ici porteuse d’un véritable « feu du dedans » .
Elle s’annonce comme une traversée pour laquelle chacun doit choisir en conscience, ce qu’il va laisser et ce qu’il va emporter.
Le voyage auquel nous sommes convié ne possède pas de billet de retour. C’est en quelque sorte un aller simple vers l’inconnu. Il semble que ce soit le moment d’embarquer pour un monde nouveau et de faire confiance dans le fait que l’on a les moyens de faire face à l’immense vague qui se profile à l’horizon. Essayons, au mieux, de surfer et peu importe si nous « buvons la tasse », il faut parfois savoir lâcher prise. Le temps est venu de lever notre pouvoir personnel, de prendre notre destin en main, quels que soient les évènements extérieurs :
« Je rends grâce au Dieu quel qu’il soit, pour mon âme invincible et fière.
Dans de cruelles circonstances, je n’ai ni gémi, ni pleuré.
Meurtri par cette existence, je suis debout bien que blessé.
En ce lieu de colères et de pleurs, se profile l’ombre de la mort.
Je ne sais ce que me réserve le sort, mais je suis et je resterais sans peur.
Aussi étroit soit le chemin, nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » Nelson Mandela.
Pluton en sextile au Soleil accentue ce processus : il nous pousse dans nos retranchements, mettant en lumière notre côté sombre. C’est de cette confrontation que peut surgir notre véritable pouvoir. Débarrassé d’une vision idéale de nous même et de tous les compromis que l’on fait pour la maintenir en place, l’être véritable que nous sommes peut enfin émerger.
Ce qui frappe dans ces deux thèmes c’est la présence dans chacun d’eux d’une configuration en cerf volant, configuration très positive, amenant opportunités d’ouverture et de transformation, et contenant un potentiel énergétique considérable.
Un premier cerf volant, dans le thème de la Nouvelle Lune met en scène un grand triangle d’eau, (Lune/Soleil en scorpion, Ascendant Cancer, Chiron en Poisson) avec, comme point d’extériorisation de cet élément, l’opposition de Jupiter en Taureau. Ce grand triangle d’eau est porteur d’un potentiel de perceptions conscientes : perception de soi même à travers le corps et les émotions en Cancer, perception des courant psychique personnel et collectif avec le Scorpion et perception d’une Conscience Universelle avec les Poissons.
L’ensemble donne un hyper sensibilité au monde de l’invisible, aux forces cachés, une appréhension subjective et mystique des choses. Il s’agit d’un véritable triangle de transformations alchimiques intérieures, matrice préparant la naissance de l’être nouveau, et Jupiter qui rétrograde en Taureau laboure la terre destinée à recevoir les semences de nouveaux rapports sociaux. Il s’agit de reconsidérer notre place dans le monde , de trouver un équilibre, une juste sensibilité entre nos propres besoins caractérisés par l’ascendant Cancer et les besoins de la nature humaine au sens large exigé par les planètes en Scorpion, d’ intégrer conscience de soi et conscience du groupe.
La Lune noire conjointe à Jupiter rétrograde est synonyme d’une période de « récession ». Certaines choses qui étaient au Ier plan dans nos vies sont appelées à perdre de leur importance pour laisser place à de nouvelles valeurs. S’inquiéter de cela c’est perdre beaucoup d’énergie, une période d’expansion suivra forcement. Nous sommes dans la partie du sablier la plus étroite et il importe de ne pas s’accrocher aux apparences mais de revenir à des valeurs fondamentales, de retrouver le chemin de la simplicité qu’incarne le signe du Taureau dans son côté le plus noble. La solution à cet excédent d’énergie Scorpion se trouve peut être là, dans le signe qui lui fait face. Il est temps de ne plus chercher la spiritualité à travers notre mental mais de véritablement incarner ces valeurs, de se laisser pénétrer par cette conscience cosmique qui est là pour nous permettre d’atteindre la totalité de nous même.
Un second cerf volant, dans le thème du Ier Novembre, met en scène un grand triangle de Feu (Ascendant Lion, Lune Noire en Bélier, Nœud Nord en Sagittaire) avec comme point de résolution le Nœud Sud en Gémeaux. Cette configuration contient tout le potentiel créatif, qui peut émerger de la confrontation avec nos côtés les plus destructeurs et belliqueux (Lune Noire en Bélier) et de notre capacité à nous défaire de nos anciens schémas de pensée (Nœud Sud en Gémeaux). Ce grand triangle de Feu est porteur d’une grande vitalité, de puissance intérieure. De plus, dans ce thème, la conjonction Venus/Mercure se trouve à la porte du Sagittaire, signe des horizons nouveaux, de la Confiance et de la foi.
Cette dernière semaine d’octobre promet d’être tout à fait singulière avec ce passage qui va d’une Nouvelle Lune « très émotionnelle » dominée par l’élément eau vers cette porte du Ier Novembre qui , bien qu’associé à l’élément Air, est ici porteuse d’un véritable « feu du dedans » .
Elle s’annonce comme une traversée pour laquelle chacun doit choisir en conscience, ce qu’il va laisser et ce qu’il va emporter.
Le voyage auquel nous sommes convié ne possède pas de billet de retour. C’est en quelque sorte un aller simple vers l’inconnu. Il semble que ce soit le moment d’embarquer pour un monde nouveau et de faire confiance dans le fait que l’on a les moyens de faire face à l’immense vague qui se profile à l’horizon. Essayons, au mieux, de surfer et peu importe si nous « buvons la tasse », il faut parfois savoir lâcher prise. Le temps est venu de lever notre pouvoir personnel, de prendre notre destin en main, quels que soient les évènements extérieurs :
« Je rends grâce au Dieu quel qu’il soit, pour mon âme invincible et fière.
Dans de cruelles circonstances, je n’ai ni gémi, ni pleuré.
Meurtri par cette existence, je suis debout bien que blessé.
En ce lieu de colères et de pleurs, se profile l’ombre de la mort.
Je ne sais ce que me réserve le sort, mais je suis et je resterais sans peur.
Aussi étroit soit le chemin, nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » Nelson Mandela.
Pleine Lune du mercredi 12 octobre 2011
4h 05'31'' (Marseille) par Selva et Liria
Cette Pleine Lune d’octobre, en éclairant l’axe Bélier (Lune) – Balance (Soleil), met en lumière les questions relationnelles.
En effet, le Bélier, premier signe du zodiaque, est caractérisé par l’impulsion brute de vie qui pousse vers l’avant - d’où le rôle de pionnier qu’endossent souvent les natifs de ce signe-, et qui tend à s’affirmer sans prendre en compte les autres.Cette prise en compte de l’autre est par contre l’une des principales préoccupations de la Balance, signe relationnel par excellence.
Cette tension entre deux archétypes opposés se produit sur l’axe des maisons II-VIII, maisons en lien avec les possessions (II) et le dépouillement (VIII). Il semble donc que l’une des questions centrales posée par ce thème soit celle de la possessivité relationnelle. Interroger nos modes relationnels semble actuellement un moyen privilégié d’évaluer le chemin intérieur parcouru.
Sommes-nous aussi avides qu’il y a un an, lors de la dernière Pleine Lune d’octobre, de nous attacher l’autre et de le posséder ou avons-nous plus de recul par rapport aux personnes auxquelles nous sommes liés (la Balance est un signe d’Air, qui a des facilités à prendre des distances par rapport à ses émotions) ?
Le Soleil est conjoint à Saturne, exalté en Balance, tandis que la Lune est conjointe à la Lune noire. La conjonction de la Lune noire à la Lune indique que les violentes et brusques (Bélier) montées d’émotions (Lune) suscitées par les questions relationnelles touchent à l’essentiel de notre être (Lune noire) et sont autant de petits cailloux en direction de notre noyau central, qui nous effraie tout autant qu’il nous appelle. En somme, ces puissants accès émotionnels sont des moments pendant lesquels nous pouvons lever le voile sur les motivations, le plus souvent inconscientes, qui sous-tendent l’ensemble nos actes.
Quant à la conjonction de Saturne au Soleil, elle signale que ces accès émotionnels sont générés par un sentiment de frustration et de solitude particulièrement prononcé en cette période.
En somme, cette configuration signe un paradoxe :
en ce moment, c’est essentiellement à travers la relation à l’autre que nous ressentons avec le plus d’acuité notre solitude fondamentale et inversement, c’est ce sentiment de solitude qui nous permet d’accéder à la conscience de nos attentes relationnelles ainsi qu’aux besoins les plus essentiels de notre âme (Lune noire).
Cette conjonction Saturne-Soleil indique également la possibilité d’atteindre un positionnement équilibré par rapport à cette question, positionnement fait de retenue et de mesure, de réalisme dans les attentes, de sérieux dans l’engagement aux autres, mais également d’autonomie fondée sur une structure intérieure solide (Saturne).
L’aspect de trigone – sextile de cette opposition à l’axe des Nœuds souligne à son tour l’importance de cette question pour qui est en quête de lui-même et de son chemin qui a du cœur.
Le fait que le signe de la Balance compte le plus de planètes dans ce thème (Soleil, Saturne et Mercure) réitère l’information déjà mentionnée sur la prépondérance de la question relationnelle pendant cette période. D’autant que Mercure, planète de la communication, est le maître de l’Ascendant, signe qui donne la coloration de fond de la période.
Mercure est en conjonction large avec Vénus, qui gouverne la Balance et donc les trois planètes qui s’y trouvent. Or Vénus, en maison II, est dans le signe intense et volcanique du Scorpion, qui plus est sextile à Pluton (maître du Scorpion) et singleton en signe d’Eau (il n’y a aucune autre planète dans cet élément).
Cette position de singleton renforce l’importance de Vénus en signalant que le monde du sentiment et de l’émotionnel (Eau) constitue un champ problématique, fait d’alternances de manques et d’excès (surtout en Scorpion, signe d’absolu pour qui la modération est un terme incompréhensible).
Ainsi le relationnel, évoqué par la position de la Pleine Lune, interroge nos valeurs tout autant que notre sentiment de notre propre valeur (Vénus mais aussi maison II) et notre autocontemplation (Vénus) en nous confrontant à la puissance de l’énergie émotionnelle tapie dans l’image que nous avons de nous-mêmes et dans les complexes afférents.
Cette insistance du thème sur le relationnel et l’émotionnel nous pointe la direction de Pluton (maître du Scorpion et sextile à Vénus), planète qui nous pousse à une remise en question suivie d’une transformation profonde de nos valeurs et de l’image que nous avons de nous-mêmes (sextile à Vénus). Le grand triangle formé par Pluton, trigone à Jupiter et à l’Ascendant renforce la puissance subversive de Pluton. Il signale que le centrage actuel sur le relationnel et l’émotionnel passe par une remise en question de nos rapports sociaux (Jupiter) voire par une forme de retrait par rapport à la vie mondaine et à ses conventions (Jupiter rétrograde).
Mercure, maître de l’Ascendant, est en Balance, en maison II, et trigone à Neptune et Chiron, tous deux rétrogrades et conjoints en maison VI. Cette figure nous indique que nos capacités (maison II) mentales et perceptuelles (Mercure) sont susceptibles de nous mettre en contact avec notre Double (maison VI) à travers des intuitions et des rêves (Neptune) et ainsi de nous donner des clés nous aidant à guérir notre blessure fondamentale (Chiron), celle-là même qui s’exprime à travers les excès émotionnels que provoquent nos relations.
Cette Pleine Lune d’octobre, en éclairant l’axe Bélier (Lune) – Balance (Soleil), met en lumière les questions relationnelles.
En effet, le Bélier, premier signe du zodiaque, est caractérisé par l’impulsion brute de vie qui pousse vers l’avant - d’où le rôle de pionnier qu’endossent souvent les natifs de ce signe-, et qui tend à s’affirmer sans prendre en compte les autres.Cette prise en compte de l’autre est par contre l’une des principales préoccupations de la Balance, signe relationnel par excellence.
Cette tension entre deux archétypes opposés se produit sur l’axe des maisons II-VIII, maisons en lien avec les possessions (II) et le dépouillement (VIII). Il semble donc que l’une des questions centrales posée par ce thème soit celle de la possessivité relationnelle. Interroger nos modes relationnels semble actuellement un moyen privilégié d’évaluer le chemin intérieur parcouru.
Sommes-nous aussi avides qu’il y a un an, lors de la dernière Pleine Lune d’octobre, de nous attacher l’autre et de le posséder ou avons-nous plus de recul par rapport aux personnes auxquelles nous sommes liés (la Balance est un signe d’Air, qui a des facilités à prendre des distances par rapport à ses émotions) ?
Le Soleil est conjoint à Saturne, exalté en Balance, tandis que la Lune est conjointe à la Lune noire. La conjonction de la Lune noire à la Lune indique que les violentes et brusques (Bélier) montées d’émotions (Lune) suscitées par les questions relationnelles touchent à l’essentiel de notre être (Lune noire) et sont autant de petits cailloux en direction de notre noyau central, qui nous effraie tout autant qu’il nous appelle. En somme, ces puissants accès émotionnels sont des moments pendant lesquels nous pouvons lever le voile sur les motivations, le plus souvent inconscientes, qui sous-tendent l’ensemble nos actes.
Quant à la conjonction de Saturne au Soleil, elle signale que ces accès émotionnels sont générés par un sentiment de frustration et de solitude particulièrement prononcé en cette période.
En somme, cette configuration signe un paradoxe :
en ce moment, c’est essentiellement à travers la relation à l’autre que nous ressentons avec le plus d’acuité notre solitude fondamentale et inversement, c’est ce sentiment de solitude qui nous permet d’accéder à la conscience de nos attentes relationnelles ainsi qu’aux besoins les plus essentiels de notre âme (Lune noire).
Cette conjonction Saturne-Soleil indique également la possibilité d’atteindre un positionnement équilibré par rapport à cette question, positionnement fait de retenue et de mesure, de réalisme dans les attentes, de sérieux dans l’engagement aux autres, mais également d’autonomie fondée sur une structure intérieure solide (Saturne).
L’aspect de trigone – sextile de cette opposition à l’axe des Nœuds souligne à son tour l’importance de cette question pour qui est en quête de lui-même et de son chemin qui a du cœur.
Le fait que le signe de la Balance compte le plus de planètes dans ce thème (Soleil, Saturne et Mercure) réitère l’information déjà mentionnée sur la prépondérance de la question relationnelle pendant cette période. D’autant que Mercure, planète de la communication, est le maître de l’Ascendant, signe qui donne la coloration de fond de la période.
Mercure est en conjonction large avec Vénus, qui gouverne la Balance et donc les trois planètes qui s’y trouvent. Or Vénus, en maison II, est dans le signe intense et volcanique du Scorpion, qui plus est sextile à Pluton (maître du Scorpion) et singleton en signe d’Eau (il n’y a aucune autre planète dans cet élément).
Cette position de singleton renforce l’importance de Vénus en signalant que le monde du sentiment et de l’émotionnel (Eau) constitue un champ problématique, fait d’alternances de manques et d’excès (surtout en Scorpion, signe d’absolu pour qui la modération est un terme incompréhensible).
Ainsi le relationnel, évoqué par la position de la Pleine Lune, interroge nos valeurs tout autant que notre sentiment de notre propre valeur (Vénus mais aussi maison II) et notre autocontemplation (Vénus) en nous confrontant à la puissance de l’énergie émotionnelle tapie dans l’image que nous avons de nous-mêmes et dans les complexes afférents.
Cette insistance du thème sur le relationnel et l’émotionnel nous pointe la direction de Pluton (maître du Scorpion et sextile à Vénus), planète qui nous pousse à une remise en question suivie d’une transformation profonde de nos valeurs et de l’image que nous avons de nous-mêmes (sextile à Vénus). Le grand triangle formé par Pluton, trigone à Jupiter et à l’Ascendant renforce la puissance subversive de Pluton. Il signale que le centrage actuel sur le relationnel et l’émotionnel passe par une remise en question de nos rapports sociaux (Jupiter) voire par une forme de retrait par rapport à la vie mondaine et à ses conventions (Jupiter rétrograde).
Mercure, maître de l’Ascendant, est en Balance, en maison II, et trigone à Neptune et Chiron, tous deux rétrogrades et conjoints en maison VI. Cette figure nous indique que nos capacités (maison II) mentales et perceptuelles (Mercure) sont susceptibles de nous mettre en contact avec notre Double (maison VI) à travers des intuitions et des rêves (Neptune) et ainsi de nous donner des clés nous aidant à guérir notre blessure fondamentale (Chiron), celle-là même qui s’exprime à travers les excès émotionnels que provoquent nos relations.
Equinoxe d'automne et Nouvelle Lune du 23 septembre 2011
Equinoxe le Vendredi 23 Septembre à 11h26’26’’ HL (Marseille)
Nouvelle Lune le Mardi 27 Septembre à 13h08’28’’ HL(Marseille) L’entrée du Soleil dans le signe de la Balance marque ce moment de parfait équilibre entre la durée du jour et celle de la nuit. Les équinoxes sont des périodes particulières de l’année marquées par une égalité des énergies Yin/Yang, deux grandes portes qui symbolisent un passage vers une autre réalité.
C’est un instant privilégié pour saisir l’essence de cet équilibre que nous recherchons tous, un moment ou nous pouvons appréhender l’harmonie résultant du dépassement des dualités. Ici, l’énergie montante Yin croise l’énergie descendante Yang signant l’entrée dans le monde abstrait de la matrice intellectuelle, dans l’univers de la couleur Indigo.
Nouvelle Lune le Mardi 27 Septembre à 13h08’28’’ HL(Marseille) L’entrée du Soleil dans le signe de la Balance marque ce moment de parfait équilibre entre la durée du jour et celle de la nuit. Les équinoxes sont des périodes particulières de l’année marquées par une égalité des énergies Yin/Yang, deux grandes portes qui symbolisent un passage vers une autre réalité.
C’est un instant privilégié pour saisir l’essence de cet équilibre que nous recherchons tous, un moment ou nous pouvons appréhender l’harmonie résultant du dépassement des dualités. Ici, l’énergie montante Yin croise l’énergie descendante Yang signant l’entrée dans le monde abstrait de la matrice intellectuelle, dans l’univers de la couleur Indigo.
Cette dernière porte avant la fin de la Neuvième onde du Calendrier Maya (le 28 Octobre) revêt par le fait une importance tout à fait particulière : c’est un instant où l’on peut appréhender le temps de manière différente pour pénétrer dans l’édifice de l’intention de l’Esprit, un intervalle pour prendre conscience de notre vraie nature. Plus que jamais, passé présent et futur semble se rejoindre et nous offrir les clefs d’une compréhension nouvelle de nos destinées.
Le symbole Sabian associé à cette équinoxe met en scène l’emblème de la connaissance, un papillon, et le potentiel de transformation dont il est porteur : « Soleil 0° Balance : Parmi une collection de spécimens magnifiques, un papillon épinglé étale la beauté de ses ailes. La réalité archétypique et immortelle que révèle une vie irréprochable et passionnée. » |
La couleur Indigo nous relie à d’autres sphères de consciences et nous fait parcourir le chemin de l’infiniment petit à l’infiniment grand et réciproquement. C’est une invitation à pénétrer dans le monde du silence, afin de sortir de la description du monde et d’intégrer toutes les facettes de notre être. Cette couleur indigo contient un tel pouvoir transformateur qu’elle est aussi le siège de toutes nos résistances, la porte d’accès privilégiée de la conscience inorganique, le lieu ou notre suffisance est la plus tenace et notre peur la plus prégnante.
Comme pour souligner cette nécessité de dépasser nos sentiments de dualité, toute les planètes du septénaire, hormis Jupiter qui rétrograde en Taureau, sont réunies par paires (Lune/Mars, Mercure/Soleil et Vénus/Saturne) reflétant nos luttes intérieures.
Equinoxe Nouvelle Lune Le signe de la Balance est porteur de la promesse d’harmonie et de beauté qui résulte de l’accord parfait entre partenaires, un peu comme dans un orchestre, mais , encore faut il que chacun s’occupe de son instrument et de sa partition. L’énergie Balance nous convie donc à prendre conscience du rôle que l’on a à jouer dans le grand échiquier de la vie.
Cependant, c’est là que les choses se gâtent car nous sommes généralement si peu satisfait de nos vies que nous avons toujours l’impression que la partition du voisin est plus sympa que la notre…et de cela découle tout un cortège de comportements, envie, jalousie, rancœurs etc.… La conjonction Lune/Mars en Lion est justement propre à relancer nos comportements egocentrique et à exacerber nos ressentiments. Vénus en domicile va se heurter aux limitations Saturnienne, mettant l’accent sur l’impasse dans laquelle nous mènent les relations basées sur l’intérêt et l’attente d’être comblé par un autre que soi. Il s’agit de changer notre façon de nous relier, de cesser d’agir avec les autres en ne voyant que notre intérêt personnel.
Le signe de la Balance s’il est porteur d’une énergie d’harmonie et toutefois celui ou l’on fait le plus de compromis dans le but de se faire aimer. On peut dire qu’il rivalise avec le signe du Lion en matière d’autocontemplation. Alors avec ce mélange de Vénus en Balance et de Mars en Lion tous les ingrédients sont réunis pour exacerber l’égo. Ne soyons donc pas étonné de voir ressortir certains de nos « mauvais « » coté, il s’agit certainement de cesser de se mentir à soi même, de se voir en vérité dans notre totalité et d’accepter toute les facettes de notre personnalité pour accéder à un état au delà de ces clivages Bien/Mal. La position de cette conjonction Vénus/Saturne en Maison XII peut faire ressortir les « casseroles » du passé, l’évolution de nos consciences nécessitant un réajustement en matière relationnelle : nous ne pouvons avancer en gardant des blessures enfouies et des ressentiments.
Comment trouver un véritable sentiment de paix et d’unité si l’on est inconscient des motifs cachés qui nous animent ?
C’est le sens de l’ascendant Scorpion dont les maitres Mars et Pluton obligent à descendre dans les profondeurs de notre être. Pluton vient de reprendre sa course directe, poursuivant ainsi l’implacable mission de sa traversée du Signe du Capricorne : faire voler en éclat toutes les structures en place non intègres, la crise mondiale que traverse notre planète n’étant que le reflet d’un processus qui se produit en chacun de nous.
Cette équinoxe d’automne peut de ce fait être aussi le moment d’un renforcement de la cuirasse et de l’égo qui s’agitent en tous sens face à la pression de cette énergie de changement. Il est temps de renoncer à notre « moi/je » de façade et la cuirasse n’aime pas ça. Elle a peur de mourir, de lâcher le contrôle.
La planète Jupiter qui rétrograde en Taureau, est justement porteuse d’une énergie de non conformité au monde matériel. Cette rétrogradation de la planète la plus sociale du système solaire est une invitation à s’émanciper du formatage culturel. C’est un encouragement à sortir des sentiers battu, à s’extraire de l’information assénée par les médias pour explorer le monde à notre façon. Dans cette aventure, présence, silence et confiance sont nos alliés les plus précieux.
Cette équinoxe est suivit de la Nouvelle Lune qui vient renforcer cette porte.
Le thème est sensiblement le même. Ce qui diffère c’est bien entendu la Lune qui a rejoint le Soleil dans le signe de la Balance, mais également Mercure qui s’approche de sa conjonction supérieure avec celui ci. Cette triple conjonction en signe d’air s’oppose à Uranus qui rétrograde en Bélier, alors que la conjonction Vénus /Saturne s’oppose à la Lune Noire ravivant les sentiments de manques affectifs. L’ensemble exacerbe les conflits relationnels entretenus par un excédent d’énergie mentale. Trouver le moyen d’occuper son mental durant cette période peut donc s’avérer utile : lire, écrire, méditer, réciter des mantras et si cela est inopérant se concentrer sur des activités plus physiques afin de venir calmer les ruminations mentales propre à cette opposition Uranus/Mercure.
Quoiqu’il en soit il semble de plus en plus nécessaire de cesser de s’identifier à ce que nous raconte notre dialogue intérieur afin d’accéder à une utilisation plus intuitive de notre mental, à une vision et une compréhension élargie des choses, autre versant de cette opposition.
L’Ascendant est ici en Sagittaire, ainsi que le Nœud Nord,
indiquant le chemin de la Connaissance et de la Sagesse.
Il est certainement vital de ne pas se laisser envahir par la peur ambiante
et de nourrir notre « devoir croire » du meilleur .
On peut dire que cette porte d’équinoxe d’Automne 2011 s’étale sur 5 jours, du 23 au 27 Septembre et, si nous voulons capter l’énergie du moment il est nécessaire de vider nos poubelles mentales.
La seule certitude que nous ayons c’est celle d’avancer vers l’inconnu. Si nous nous raccrochons à notre mental nous risquons de devenir fou à force de projections. Il est peut être temps d’accepter le Mystère de la vie et de « se laisser enseigner » par elle et par les Maitres qu’elle place sur notre chemin, ainsi que le souligne le symbole Sabian de la Nouvelle Lune : «Soleil/Lune 4°Balance : Un Maître dispense à ses élèves une connaissance intime, fondement possible d’un nouveau monde. La nécessité pour les jeunes esprits d’assimiler les jugements d’un Maître que sa longue expérience a conduit à certaines vérités consistantes et lumineuses, des idées-semences. »
Comme pour souligner cette nécessité de dépasser nos sentiments de dualité, toute les planètes du septénaire, hormis Jupiter qui rétrograde en Taureau, sont réunies par paires (Lune/Mars, Mercure/Soleil et Vénus/Saturne) reflétant nos luttes intérieures.
Equinoxe Nouvelle Lune Le signe de la Balance est porteur de la promesse d’harmonie et de beauté qui résulte de l’accord parfait entre partenaires, un peu comme dans un orchestre, mais , encore faut il que chacun s’occupe de son instrument et de sa partition. L’énergie Balance nous convie donc à prendre conscience du rôle que l’on a à jouer dans le grand échiquier de la vie.
Cependant, c’est là que les choses se gâtent car nous sommes généralement si peu satisfait de nos vies que nous avons toujours l’impression que la partition du voisin est plus sympa que la notre…et de cela découle tout un cortège de comportements, envie, jalousie, rancœurs etc.… La conjonction Lune/Mars en Lion est justement propre à relancer nos comportements egocentrique et à exacerber nos ressentiments. Vénus en domicile va se heurter aux limitations Saturnienne, mettant l’accent sur l’impasse dans laquelle nous mènent les relations basées sur l’intérêt et l’attente d’être comblé par un autre que soi. Il s’agit de changer notre façon de nous relier, de cesser d’agir avec les autres en ne voyant que notre intérêt personnel.
Le signe de la Balance s’il est porteur d’une énergie d’harmonie et toutefois celui ou l’on fait le plus de compromis dans le but de se faire aimer. On peut dire qu’il rivalise avec le signe du Lion en matière d’autocontemplation. Alors avec ce mélange de Vénus en Balance et de Mars en Lion tous les ingrédients sont réunis pour exacerber l’égo. Ne soyons donc pas étonné de voir ressortir certains de nos « mauvais « » coté, il s’agit certainement de cesser de se mentir à soi même, de se voir en vérité dans notre totalité et d’accepter toute les facettes de notre personnalité pour accéder à un état au delà de ces clivages Bien/Mal. La position de cette conjonction Vénus/Saturne en Maison XII peut faire ressortir les « casseroles » du passé, l’évolution de nos consciences nécessitant un réajustement en matière relationnelle : nous ne pouvons avancer en gardant des blessures enfouies et des ressentiments.
Comment trouver un véritable sentiment de paix et d’unité si l’on est inconscient des motifs cachés qui nous animent ?
C’est le sens de l’ascendant Scorpion dont les maitres Mars et Pluton obligent à descendre dans les profondeurs de notre être. Pluton vient de reprendre sa course directe, poursuivant ainsi l’implacable mission de sa traversée du Signe du Capricorne : faire voler en éclat toutes les structures en place non intègres, la crise mondiale que traverse notre planète n’étant que le reflet d’un processus qui se produit en chacun de nous.
Cette équinoxe d’automne peut de ce fait être aussi le moment d’un renforcement de la cuirasse et de l’égo qui s’agitent en tous sens face à la pression de cette énergie de changement. Il est temps de renoncer à notre « moi/je » de façade et la cuirasse n’aime pas ça. Elle a peur de mourir, de lâcher le contrôle.
La planète Jupiter qui rétrograde en Taureau, est justement porteuse d’une énergie de non conformité au monde matériel. Cette rétrogradation de la planète la plus sociale du système solaire est une invitation à s’émanciper du formatage culturel. C’est un encouragement à sortir des sentiers battu, à s’extraire de l’information assénée par les médias pour explorer le monde à notre façon. Dans cette aventure, présence, silence et confiance sont nos alliés les plus précieux.
Cette équinoxe est suivit de la Nouvelle Lune qui vient renforcer cette porte.
Le thème est sensiblement le même. Ce qui diffère c’est bien entendu la Lune qui a rejoint le Soleil dans le signe de la Balance, mais également Mercure qui s’approche de sa conjonction supérieure avec celui ci. Cette triple conjonction en signe d’air s’oppose à Uranus qui rétrograde en Bélier, alors que la conjonction Vénus /Saturne s’oppose à la Lune Noire ravivant les sentiments de manques affectifs. L’ensemble exacerbe les conflits relationnels entretenus par un excédent d’énergie mentale. Trouver le moyen d’occuper son mental durant cette période peut donc s’avérer utile : lire, écrire, méditer, réciter des mantras et si cela est inopérant se concentrer sur des activités plus physiques afin de venir calmer les ruminations mentales propre à cette opposition Uranus/Mercure.
Quoiqu’il en soit il semble de plus en plus nécessaire de cesser de s’identifier à ce que nous raconte notre dialogue intérieur afin d’accéder à une utilisation plus intuitive de notre mental, à une vision et une compréhension élargie des choses, autre versant de cette opposition.
L’Ascendant est ici en Sagittaire, ainsi que le Nœud Nord,
indiquant le chemin de la Connaissance et de la Sagesse.
Il est certainement vital de ne pas se laisser envahir par la peur ambiante
et de nourrir notre « devoir croire » du meilleur .
On peut dire que cette porte d’équinoxe d’Automne 2011 s’étale sur 5 jours, du 23 au 27 Septembre et, si nous voulons capter l’énergie du moment il est nécessaire de vider nos poubelles mentales.
La seule certitude que nous ayons c’est celle d’avancer vers l’inconnu. Si nous nous raccrochons à notre mental nous risquons de devenir fou à force de projections. Il est peut être temps d’accepter le Mystère de la vie et de « se laisser enseigner » par elle et par les Maitres qu’elle place sur notre chemin, ainsi que le souligne le symbole Sabian de la Nouvelle Lune : «Soleil/Lune 4°Balance : Un Maître dispense à ses élèves une connaissance intime, fondement possible d’un nouveau monde. La nécessité pour les jeunes esprits d’assimiler les jugements d’un Maître que sa longue expérience a conduit à certaines vérités consistantes et lumineuses, des idées-semences. »
Pleine Lune du 12 septembre 2011
11h 26'26'' (Marseille)
Avec cinq planètes en signe de Terre, ce thème nous pointe la nécessité de nous confronter à la matière et à ses contingences.
Trois de ces planètes, dont le Soleil, sont en Vierge et nous invitent à porter notre attention sur les détails du quotidien, à être présent à chacun de nos gestes les plus banals afin que cette confrontation à la matière ne se fasse pas par embourbement dans les contraintes courantes mais bien plutôt par stabilité et ancrage à travers un réinvestissement de la banalité.
La conjonction du Soleil à Vénus nous ouvre la possibilité de percevoir la beauté (Vénus) de cette banalité et de ce qu'on envisage habituellement comme insignifiant. Et c'est le fait de mettre de la présence dans chaque geste quotidien qui peut ouvrir une brèche dans l'emprisonnement des habitudes et des certitudes qui en découlent (Mercure en Vierge) et nous faire accéder à une autre perspective, un autre regard sur le futur et un renouvellement de nos projets (Mercure, le Soleil et Vénus sont en maison XI, maison associée à Uranus et, notamment, au futur, aux projets et à notre rapport aux groupes, aux compagnons de route).
L'opposition de Vénus et du Soleil à la Lune nous rappelle que ce n'est qu'en mettant de la conscience dans nos gestes et nos pensées les plus banals que nous pouvons accéder au rêve et aux perceptions proposés par la Lune en Poissons et en maison V, maison de la créativité et de l'expression personnelle.
Cette configuration planétaire nous rappelle ainsi que l'accès au rêve passe non pas par la fuite du réel mais bien au contraire par la plongée volontaire dans ses aspects à priori les moins attrayants (notamment les corvées quotidiennes).
Cette possibilité d'accéder au rêve par la voie aride de la plongée dans les contraintes matérielles est réaffirmée par le sextile du Soleil et de Vénus à Mars en Cancer et en maison IX, planète dont le positionnement donne des indices quant à la sphère dans laquelle nous investissons notre énergie vitale.
Or le signe du Cancer est maîtrisé par la Lune, planète propice au rêve et aux perceptions tandis que la maison IX est celle de l'ouverture spirituelle, de notre accès au divin. Ainsi, cette ouverture au rêve peut constituer un chemin d'accès à la transcendance : il peut nous permettre une ouverture aux messages de l'Esprit.
Le carré que fait l'opposition Soleil/ Vénus – Lune à l'axe des nœuds confirme cette interprétation : réussir à s'ouvrir au rêve et ainsi à l'Esprit en passant paradoxalement par une attention totale aux détails du quotidien nous permet de rester – ou de revenir – sur notre axe de vie.
Une autre polarité de ce thème est constituée par l'Ascendant, en Scorpion, signe d'Eau qui perçoit les effluves des sentiments non dits ou réprimés et qui pousse aux remises en question profondes.
Le maître de l'Ascendant, Pluton, est en Capricorne, en maison II et est impliqué dans un grand triangle de Terre avec Mercure, en Vierge et en maison XI, et Jupiter, en Taureau conjoint au Descendant.
Pluton et Jupiter sont tous les deux rétrogrades. La période de rétrogradation d'une planète est propice à l'intériorisation. L'énergie, au lieu de déverser son flux énergétique vers l'extérieur comme elle le fait généralement, se détourne du monde pour s'introvertir.
Jupiter étant la planète sociale par excellence et étant de surcroît conjointe au Descendant, qui symbolise l'Autre (et les projections que nous faisons sur lui), sa rétrogradation nous invite à prendre du recul par rapport aux impératifs sociaux, à avoir de la distance par rapport aux codes sociaux et moraux et à voir le monde comme un théâtre, à percevoir la foire aux vanités qu'il nous propose en spectacle.
Cette prise de distance peut alors se faire retour plus objectif sur soi-même : à travers notre observation de l'Autre, c'est notre propre vanité que nous avons l'occasion d'explorer, c'est notre suffisance sur laquelle nous pouvons lever le voile. La rétrogradation de Pluton nous permet de passer de l'autre côté du miroir en allant au-delà des apparences et en percevant les ressorts profonds de nos comportements. L'occasion nous est donnée d'accéder à une vision claire (Pluton) des mobiles qui structurent notre rapport au monde (le signe du Capricorne est maîtrisé par Saturne, qui est la planète de la structure et des limites). La position de Pluton en maison II nous indique par ailleurs que cette vision épurée de nous-même nous donne la possibilité de refonder les piliers de notre confiance en nous. La maison II, associée au Taureau, correspond en effet à nos possessions, matérielles certes mais surtout intérieures, celles à partir desquelles nous fondons le sentiment de notre valeur, notre confiance en nos capacités.
Dans cette maison, Pluton – Hadès, Dieu des enfers, planète de la mort- renaissance, met à bas nos certitudes pour nous obliger à reconstruire nos fondations intérieures à partir d'une perspective renouvelée. Il s'agit d'une perspective affranchie au maximum des transmissions familiales les plus paralysantes, comme l'indique la position de Saturne (maitre du Capricorne dans lequel se trouve Pluton). Saturne est en effet en maison XII, la maison des fantômes familiaux, des transmissions par des chaînes de générations de toutes les problématiques qu'elles n'ont pas su résoudre et auxquelles nous nous trouvons par conséquent confronté. Le trigone de Pluton à Mercure nous confirme que de ce processus de remise en question peut émerger une nouvelle vision des choses.
Par ailleurs, l'information évoquée plus haut concernant l'opposition Soleil/Vénus en Vierge– Lune en Poissons est réitérée par l'opposition que fait Mercure (en Vierge et en maison XI) à Neptune (en Verseau) et Chiron (en Poissons) en maison IV : l'ancrage dans le « réel » (Vierge) est nécessaire à un accès à l'Esprit (Verseau, régi par Uranus) à travers le rêve (Neptune). Et c'est de l'équilibre entre ces deux polarités (auquel invite l'aspect d'opposition) que peuvent venir la découverte de notre foyer intérieur (maison IV) et la guérison (Chiron) qui en découle
Avec cinq planètes en signe de Terre, ce thème nous pointe la nécessité de nous confronter à la matière et à ses contingences.
Trois de ces planètes, dont le Soleil, sont en Vierge et nous invitent à porter notre attention sur les détails du quotidien, à être présent à chacun de nos gestes les plus banals afin que cette confrontation à la matière ne se fasse pas par embourbement dans les contraintes courantes mais bien plutôt par stabilité et ancrage à travers un réinvestissement de la banalité.
La conjonction du Soleil à Vénus nous ouvre la possibilité de percevoir la beauté (Vénus) de cette banalité et de ce qu'on envisage habituellement comme insignifiant. Et c'est le fait de mettre de la présence dans chaque geste quotidien qui peut ouvrir une brèche dans l'emprisonnement des habitudes et des certitudes qui en découlent (Mercure en Vierge) et nous faire accéder à une autre perspective, un autre regard sur le futur et un renouvellement de nos projets (Mercure, le Soleil et Vénus sont en maison XI, maison associée à Uranus et, notamment, au futur, aux projets et à notre rapport aux groupes, aux compagnons de route).
L'opposition de Vénus et du Soleil à la Lune nous rappelle que ce n'est qu'en mettant de la conscience dans nos gestes et nos pensées les plus banals que nous pouvons accéder au rêve et aux perceptions proposés par la Lune en Poissons et en maison V, maison de la créativité et de l'expression personnelle.
Cette configuration planétaire nous rappelle ainsi que l'accès au rêve passe non pas par la fuite du réel mais bien au contraire par la plongée volontaire dans ses aspects à priori les moins attrayants (notamment les corvées quotidiennes).
Cette possibilité d'accéder au rêve par la voie aride de la plongée dans les contraintes matérielles est réaffirmée par le sextile du Soleil et de Vénus à Mars en Cancer et en maison IX, planète dont le positionnement donne des indices quant à la sphère dans laquelle nous investissons notre énergie vitale.
Or le signe du Cancer est maîtrisé par la Lune, planète propice au rêve et aux perceptions tandis que la maison IX est celle de l'ouverture spirituelle, de notre accès au divin. Ainsi, cette ouverture au rêve peut constituer un chemin d'accès à la transcendance : il peut nous permettre une ouverture aux messages de l'Esprit.
Le carré que fait l'opposition Soleil/ Vénus – Lune à l'axe des nœuds confirme cette interprétation : réussir à s'ouvrir au rêve et ainsi à l'Esprit en passant paradoxalement par une attention totale aux détails du quotidien nous permet de rester – ou de revenir – sur notre axe de vie.
Une autre polarité de ce thème est constituée par l'Ascendant, en Scorpion, signe d'Eau qui perçoit les effluves des sentiments non dits ou réprimés et qui pousse aux remises en question profondes.
Le maître de l'Ascendant, Pluton, est en Capricorne, en maison II et est impliqué dans un grand triangle de Terre avec Mercure, en Vierge et en maison XI, et Jupiter, en Taureau conjoint au Descendant.
Pluton et Jupiter sont tous les deux rétrogrades. La période de rétrogradation d'une planète est propice à l'intériorisation. L'énergie, au lieu de déverser son flux énergétique vers l'extérieur comme elle le fait généralement, se détourne du monde pour s'introvertir.
Jupiter étant la planète sociale par excellence et étant de surcroît conjointe au Descendant, qui symbolise l'Autre (et les projections que nous faisons sur lui), sa rétrogradation nous invite à prendre du recul par rapport aux impératifs sociaux, à avoir de la distance par rapport aux codes sociaux et moraux et à voir le monde comme un théâtre, à percevoir la foire aux vanités qu'il nous propose en spectacle.
Cette prise de distance peut alors se faire retour plus objectif sur soi-même : à travers notre observation de l'Autre, c'est notre propre vanité que nous avons l'occasion d'explorer, c'est notre suffisance sur laquelle nous pouvons lever le voile. La rétrogradation de Pluton nous permet de passer de l'autre côté du miroir en allant au-delà des apparences et en percevant les ressorts profonds de nos comportements. L'occasion nous est donnée d'accéder à une vision claire (Pluton) des mobiles qui structurent notre rapport au monde (le signe du Capricorne est maîtrisé par Saturne, qui est la planète de la structure et des limites). La position de Pluton en maison II nous indique par ailleurs que cette vision épurée de nous-même nous donne la possibilité de refonder les piliers de notre confiance en nous. La maison II, associée au Taureau, correspond en effet à nos possessions, matérielles certes mais surtout intérieures, celles à partir desquelles nous fondons le sentiment de notre valeur, notre confiance en nos capacités.
Dans cette maison, Pluton – Hadès, Dieu des enfers, planète de la mort- renaissance, met à bas nos certitudes pour nous obliger à reconstruire nos fondations intérieures à partir d'une perspective renouvelée. Il s'agit d'une perspective affranchie au maximum des transmissions familiales les plus paralysantes, comme l'indique la position de Saturne (maitre du Capricorne dans lequel se trouve Pluton). Saturne est en effet en maison XII, la maison des fantômes familiaux, des transmissions par des chaînes de générations de toutes les problématiques qu'elles n'ont pas su résoudre et auxquelles nous nous trouvons par conséquent confronté. Le trigone de Pluton à Mercure nous confirme que de ce processus de remise en question peut émerger une nouvelle vision des choses.
Par ailleurs, l'information évoquée plus haut concernant l'opposition Soleil/Vénus en Vierge– Lune en Poissons est réitérée par l'opposition que fait Mercure (en Vierge et en maison XI) à Neptune (en Verseau) et Chiron (en Poissons) en maison IV : l'ancrage dans le « réel » (Vierge) est nécessaire à un accès à l'Esprit (Verseau, régi par Uranus) à travers le rêve (Neptune). Et c'est de l'équilibre entre ces deux polarités (auquel invite l'aspect d'opposition) que peuvent venir la découverte de notre foyer intérieur (maison IV) et la guérison (Chiron) qui en découle
Nouvelle Lune du 29 aoüt 2011
5h03’54’’ (Marseille)
Cette Nouvelle Lune se produit en tout début du signe de la Vierge et s’inscrit dans un grand triangle de Terre.
Fortement représenté dans ce thème, cet élément nous invite à nous recentrer après l’énergie extravertie de l’été. Cette configuration en pyramide, constitué de trois trigones reliant la triple conjonction Lune/Soleil/Vénus en Vierge à Jupiter en Taureau et à Pluton en Capricorne, est synonyme d’un potentiel de concrétisation.
Il s’agit d’utiliser le sens de l’organisation, le savoir faire, l’endurance propre aux signes de terre pour donner une forme concrète aux projets qui nous tiennent à cœur mais que l’on évite soigneusement de mettre en œuvre parce qu’il risque de bouleverser notre petit traintrain quotidien.
Lorsque le Soleil parcourt le signe de la Vierge, le moment est venu de relever ses manches pour se mettre au boulot. Après l’énergie flamboyante du Lion, la Vierge dresse le bilan de ce qui doit être changé, épuré, éliminé pour débarrasser la personnalité des travers qui l’encombrent. Ce signe, mental puisque gouverné par Mercure, possède cependant à la fois les capacités d’analyses et celles de rendre concrets les fruits de ses réflexions.
Cet excédent d’énergie Terre est à même de nous amener une certaine stabilité, un ancrage et d’apaiser l’inquiétude qui peut naitre en chacun de nous face aux nécessités de transformations, individuelles et collectives, qui bouleversent nos vies. La vie sur Terre est en train de se transformer poussée par d’implacables forces issues du fin fond de l’univers et ce thème semble nous dire que si nous nous relions avec un cœur pur et aimant, débarrassé des désirs mesquins de notre égo, l’impulsion de la Terre elle même peut nous guider.
Pour cela faisons taire notre mental, mettons nous à l’écoute des rythmes de la nature, accordons notre musique intérieure au son du chant de la terre ainsi que le suggère Jupiter en Taureau. C’est peut être cela la Présence : se mettre au diapason de l’énergie du moment et ainsi sortir de l’éternel va et vient entre passé et futur, entre regrets et anticipation. Cela peut nous permettre de renouer avec notre énergie vitale ainsi que le suggère le degré du Symbole Sabian de cette nouvelle Lune : « Soleil /Lune 5°Vierge : Un manège. Le premier contact avec l’intensité dynamique des mécanismes vitaux et le plaisir que l’on peut en retirer. Une appréhension objective de la force vitale. »
Après son passage en Lion, Vénus qui transite le signe de la Vierge ouvre une porte pour sortir des aveuglements de l’ego. La Vierge porte en elle la vision de l’être humain accompli, et c’est guidée par cette vision qu’elle traverse l’existence œuvrant avec humilité à la réalisation de sa destinée.
Son humilité ne vient pas d’un sentiment d’infériorité mais du fait qu’elle sait qu’elle doit se mettre au service d’une force qui la dépasse pour accomplir sa mission terrestre.
Plus que tout autre signe elle sait qu’une partie d’elle même, son double, attend quelque part qu’on lui donne sa place et qu’elle ne peut la contacter qu’avec un profond abandon du sentiment de sa propre importance.
On peut noter avec l’Ascendant et la présence de Mercure, maitre de cette nouvelle Lune, que le signe du Lion est encore bien représenté dans ce thème. Mercure étant en aspect de sextile et trigone avec l’axe des Nœuds laisse à penser que quelque chose peut se dénouer, qu’un lâcher prise peut s’opérer dans nos chemins de vie. Ce Mercure redevenu direct, et porteur de l’énergie de l’aube, amène un souffle nouveau et la possibilité de recueillir l’essence même de cette énergie Lion à savoir une certaine noblesse des sentiments, une capacité à rire de soi et à accueillir la vie avec joie et spontanéité. Le degrés du symbole Sabian de l’ascendant résume bien cette alchimie des énergie Lion et Vierge, qui vécu consciemment peut permettre l’émergence de notre double « ASC.13°Lion : Une âme désincarnée cherche à retourner sur terre. L’aspiration à se réaliser. Laisser l’âme s’exprimer. »
Enfin, et pour revenir sur ces forces cosmiques qui poussent l’humanité toute entière et chacun de nous en particulier, à une profonde métamorphose, on peut remarquer, qu’après Pluton et Neptune, Uranus a commencé sa rétrogradation le 10 Juillet dernier.
Cela signifie que jusqu’au 17 Septembre, date à laquelle Pluton redeviendra direct, les trois planètes transaturniennes rétrogradent en même temps comme pour nous laisser le temps d’opérer tous ces changements.
Uranus qui rétrograde est à même de nous amener à prendre conscience de tous nos blocages physiques et psychiques et à nous donner le recul nécessaire pour voir la relativité de tout cela.
Neptune rétrograde nous conduit sur le chemin des « désillusions bénéfiques » puisqu’il s’agit de voir s’effondrer les rêves de grandeurs de la cuirasse. Accepter de perdre ses illusions c’est s’ouvrir la porte du rêve conscient. C’est au delà de l’illusion de la cuirasse que se trouve la véritable vision, et ce retour de Neptune en Verseau ressemble à une ultime préparation avant de pénétrer dans l’univers illimité des Poissons en Février 2012.
Enfin Pluton rétrograde nous amène au plus profond de notre Chaos intérieur et au nécessaire lâcher prise avec nos désirs de tout contrôler, afin d’aller y puiser l’essence même de notre Volonté, de notre Pouvoir. Ici encore il s’agit d’être suffisamment humble pour réajuster notre volonté personnelle à la volonté « cosmique ».
La combinaison de ces trois planètes qui rétrogradent en même temps est un véritable feu purificateur, un autel sur lequel immoler l’ego, et à laquelle il convient d’opposer la moindre résistance.
Deux questions émerge de tout cela:
« Sommes nous capable de dire un « oui inconditionnel » à la dissolution de notre « petit moi » afin de suivre le rêve de notre double ? »
et :
« Sommes nous prêt à révéler l’étendu de notre pouvoir? ».
Pour terminer, cette citation de Marianne Williamson que reprend l’astrologue Eric Berrut en introduction à son livre sur l’axe Lion/Verseau :
« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne sommes pas à la hauteur.
Notre peur fondamentale est que nous sommes puissants.
C’est notre propre lumière, et non pas notre obscurité, qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question :
«Qui suis je moi pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? »
En fait, qui êtes vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieux. Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.
L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.
Elle ne se trouve pas non plus chez quelques élus.
Elle est en chacun de nous.
Et au fur et à mesure que nous laissons brûler notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
Si nous nous libérons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »
Cette Nouvelle Lune se produit en tout début du signe de la Vierge et s’inscrit dans un grand triangle de Terre.
Fortement représenté dans ce thème, cet élément nous invite à nous recentrer après l’énergie extravertie de l’été. Cette configuration en pyramide, constitué de trois trigones reliant la triple conjonction Lune/Soleil/Vénus en Vierge à Jupiter en Taureau et à Pluton en Capricorne, est synonyme d’un potentiel de concrétisation.
Il s’agit d’utiliser le sens de l’organisation, le savoir faire, l’endurance propre aux signes de terre pour donner une forme concrète aux projets qui nous tiennent à cœur mais que l’on évite soigneusement de mettre en œuvre parce qu’il risque de bouleverser notre petit traintrain quotidien.
Lorsque le Soleil parcourt le signe de la Vierge, le moment est venu de relever ses manches pour se mettre au boulot. Après l’énergie flamboyante du Lion, la Vierge dresse le bilan de ce qui doit être changé, épuré, éliminé pour débarrasser la personnalité des travers qui l’encombrent. Ce signe, mental puisque gouverné par Mercure, possède cependant à la fois les capacités d’analyses et celles de rendre concrets les fruits de ses réflexions.
Cet excédent d’énergie Terre est à même de nous amener une certaine stabilité, un ancrage et d’apaiser l’inquiétude qui peut naitre en chacun de nous face aux nécessités de transformations, individuelles et collectives, qui bouleversent nos vies. La vie sur Terre est en train de se transformer poussée par d’implacables forces issues du fin fond de l’univers et ce thème semble nous dire que si nous nous relions avec un cœur pur et aimant, débarrassé des désirs mesquins de notre égo, l’impulsion de la Terre elle même peut nous guider.
Pour cela faisons taire notre mental, mettons nous à l’écoute des rythmes de la nature, accordons notre musique intérieure au son du chant de la terre ainsi que le suggère Jupiter en Taureau. C’est peut être cela la Présence : se mettre au diapason de l’énergie du moment et ainsi sortir de l’éternel va et vient entre passé et futur, entre regrets et anticipation. Cela peut nous permettre de renouer avec notre énergie vitale ainsi que le suggère le degré du Symbole Sabian de cette nouvelle Lune : « Soleil /Lune 5°Vierge : Un manège. Le premier contact avec l’intensité dynamique des mécanismes vitaux et le plaisir que l’on peut en retirer. Une appréhension objective de la force vitale. »
Après son passage en Lion, Vénus qui transite le signe de la Vierge ouvre une porte pour sortir des aveuglements de l’ego. La Vierge porte en elle la vision de l’être humain accompli, et c’est guidée par cette vision qu’elle traverse l’existence œuvrant avec humilité à la réalisation de sa destinée.
Son humilité ne vient pas d’un sentiment d’infériorité mais du fait qu’elle sait qu’elle doit se mettre au service d’une force qui la dépasse pour accomplir sa mission terrestre.
Plus que tout autre signe elle sait qu’une partie d’elle même, son double, attend quelque part qu’on lui donne sa place et qu’elle ne peut la contacter qu’avec un profond abandon du sentiment de sa propre importance.
On peut noter avec l’Ascendant et la présence de Mercure, maitre de cette nouvelle Lune, que le signe du Lion est encore bien représenté dans ce thème. Mercure étant en aspect de sextile et trigone avec l’axe des Nœuds laisse à penser que quelque chose peut se dénouer, qu’un lâcher prise peut s’opérer dans nos chemins de vie. Ce Mercure redevenu direct, et porteur de l’énergie de l’aube, amène un souffle nouveau et la possibilité de recueillir l’essence même de cette énergie Lion à savoir une certaine noblesse des sentiments, une capacité à rire de soi et à accueillir la vie avec joie et spontanéité. Le degrés du symbole Sabian de l’ascendant résume bien cette alchimie des énergie Lion et Vierge, qui vécu consciemment peut permettre l’émergence de notre double « ASC.13°Lion : Une âme désincarnée cherche à retourner sur terre. L’aspiration à se réaliser. Laisser l’âme s’exprimer. »
Enfin, et pour revenir sur ces forces cosmiques qui poussent l’humanité toute entière et chacun de nous en particulier, à une profonde métamorphose, on peut remarquer, qu’après Pluton et Neptune, Uranus a commencé sa rétrogradation le 10 Juillet dernier.
Cela signifie que jusqu’au 17 Septembre, date à laquelle Pluton redeviendra direct, les trois planètes transaturniennes rétrogradent en même temps comme pour nous laisser le temps d’opérer tous ces changements.
Uranus qui rétrograde est à même de nous amener à prendre conscience de tous nos blocages physiques et psychiques et à nous donner le recul nécessaire pour voir la relativité de tout cela.
Neptune rétrograde nous conduit sur le chemin des « désillusions bénéfiques » puisqu’il s’agit de voir s’effondrer les rêves de grandeurs de la cuirasse. Accepter de perdre ses illusions c’est s’ouvrir la porte du rêve conscient. C’est au delà de l’illusion de la cuirasse que se trouve la véritable vision, et ce retour de Neptune en Verseau ressemble à une ultime préparation avant de pénétrer dans l’univers illimité des Poissons en Février 2012.
Enfin Pluton rétrograde nous amène au plus profond de notre Chaos intérieur et au nécessaire lâcher prise avec nos désirs de tout contrôler, afin d’aller y puiser l’essence même de notre Volonté, de notre Pouvoir. Ici encore il s’agit d’être suffisamment humble pour réajuster notre volonté personnelle à la volonté « cosmique ».
La combinaison de ces trois planètes qui rétrogradent en même temps est un véritable feu purificateur, un autel sur lequel immoler l’ego, et à laquelle il convient d’opposer la moindre résistance.
Deux questions émerge de tout cela:
« Sommes nous capable de dire un « oui inconditionnel » à la dissolution de notre « petit moi » afin de suivre le rêve de notre double ? »
et :
« Sommes nous prêt à révéler l’étendu de notre pouvoir? ».
Pour terminer, cette citation de Marianne Williamson que reprend l’astrologue Eric Berrut en introduction à son livre sur l’axe Lion/Verseau :
« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne sommes pas à la hauteur.
Notre peur fondamentale est que nous sommes puissants.
C’est notre propre lumière, et non pas notre obscurité, qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question :
«Qui suis je moi pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? »
En fait, qui êtes vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieux. Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.
L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.
Elle ne se trouve pas non plus chez quelques élus.
Elle est en chacun de nous.
Et au fur et à mesure que nous laissons brûler notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
Si nous nous libérons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »
Pleine Lune du samedi 13 août 2011
20h 57' 17'' (Marseille)
La conjonction de Neptune à l'Ascendant, à 29° Verseau, nous signale dès le premier abord que la période est teintée d'une couleur de rêve qui, si elle est maîtrisée, est propice à l'expansion de conscience ou qui, dans le cas inverse, est susceptible de nous laisser flotter dans de brumeuses rêvasseries. L’alternative à laquelle nous sommes confrontés est posée : les rêvasseries qui nous font perdre notre présence au monde ou le rêve conscient qui nous ouvre sur les prises de conscience nécessaires à l'affranchissement de nos conditionnements les plus prégnants et à notre libération intérieure (Neptune est en Verseau, signe associé à la liberté qui sait s'écarter des traditions et explorer des voies nouvelles).
Opposée à Neptune, la triple conjonction Soleil-Mercure-Vénus est marquée par la concomitance, peu fréquente, des points de retournement du cycle Vénus-Soleil et du cycle Mercure-Soleil.
Concernant le cycle Vénus-Soleil, il est caractérisé par une phase, amorcée le 29 octobre 2010, où Vénus était en conjonction inférieure au Soleil, à 5° Scorpion (c'est-à-dire que Vénus était alors rétrograde). Pendant cette phase, Vénus est visible le matin, c'est Vénus Lucifer (porteur de lumière) qui est porteuse d'une énergie de renouveau. « Vénus 5° Scorpion : La ruée vers l’or et la migration qu’elle entraine. La quête passionnée de nouvelles valeurs, prometteuses d’une vie plus riche sur tous les plans. »
Le 16 août, Vénus fera une conjonction supérieure exacte au Soleil, ce qui marquera un changement de polarité : Vénus Lucifer deviendra Vénus Hesperus, la Vénus occidentale, visible le soir. La phase de recherche, de transformation de nos valeurs et de la valeur qu'on s'attribue (symbolisées par Vénus) laisse la place à une phase qui durera jusqu’au 6 Juin 2012, jour de l’éclipse Vénus/Soleil qui scellera le miroir de l’auto contemplation. Le symbole Sabian de cette nouvelle phase est explicite quant à son orientation : « Vénus 23° Lion : Absorbé par sa recherche intérieure, un homme médite assis sans aucun souci pour son apparence physique et sa propreté. Intériorisation de l’énergie et de la conscience aux dépends de toute forme d’activité et de soins extérieurs. Totale concentration. ».
Le Lion est le signe maîtrisé par le Soleil, astre associé symboliquement à l'or (tandis que la Lune est associée à l'argent). Cette Vénus en Lion signale dès lors deux possibilités.
Si la ruée vers l'or amorcée le 29 octobre dernier a abouti à la découverte de notre or intérieur, c’est-à-dire à la découverte de nouvelles valeurs intérieures plus authentiques, la nouvelle phase est susceptible d'être marquée par un ancrage dans ces valeurs et une conscience plus large et plus profonde.
L'intériorisation annoncée à partir du 16 août a des chances de se faire facilement, dans la continuité de la phase précédente, et de contribuer à une certaine paix intérieure.
Si par contre l'or recherché depuis octobre dernier l'a été à l'extérieur, sous forme notamment de brillance et d'honneurs, la conjonction Vénus/Soleil en Lion marque alors le point culminant de notre suffisance.
La métaphore proposée - méditer assis sans aucun souci pour son apparence physique et sa propreté - indique que le moyen de surmonter cette suffisance exacerbée se doit d'être radical, à la mesure du dévoiement de l'énergie. Là aussi, pour ceux qui se sont égarés dans une auto-contemplation tournée vers le besoin de briller en société, deux possibilités sont offertes : accepter de bonne grâce cette phase d'intériorisation de l'énergie et de la conscience ou se voir imposer un tel processus par les événements extérieurs, sous la forme de projets qui n'aboutissent pas ou de situations paralysantes qui obligent à tourner son regard vers l'intérieur.
Le 16 août, alors que Vénus Lucifer devient Vénus Hespérus, Mercure fait une conjonction inférieure avec le Soleil : Mercure Epiméthée devient Mercure Prométhée. Cette conjonction inférieure, qui se produit dans la phase de rétrogradation de Mercure, marque le début du cycle : on parle de "nouveau Mercure" comme on parle de Nouvelle Lune. Mercure se lève alors avant le Soleil (dans le sens "horaire"). Pendant cette phase montante, qui va de la conjonction inférieure à la conjonction supérieure, Mercure est dit Prométhée : ce Mercure du matin est intrépide et progressiste. Contrairement à Mercure Epiméthée qui est conservateur, il cherche à découvrir de nouveaux horizons. Ce changement de direction de Mercure, concomitant de celui de Vénus et se produisant en sens inverse, soutient la nécessité vénusienne de s’ancrer dans de nouvelles valeurs intérieures et d’approfondir sa conscience pour déjouer le piège de l’auto-contemplation. Ce soutien est amené par le renouveau de perception du monde que permet alors Mercure. Rétrograde, Mercure facilite l’introversion exigée par la période qui s’amorce le 16 août. Il facilite la prise de distance par rapport au dialogue intérieur incessant qui nous assomme. Mercure Prométhée nous donne la possibilité de nous poser les bonnes questions par rapport à l’auto-contemplation, de prendre conscience des croyances qui la nourrissent et amène ainsi la possibilité d’un renouveau.
Ainsi, Vénus et Mercure sont-ils actuellement étroitement imbriqués dans leurs cycles et ont vocation à s’épauler dans le défi qu’annonce le changement de polarité du 16 août.
Un autre élément significatif de ce thème est le grand trigone formé par la triple conjonction Soleil- Vénus - Mercure (en maison VI) avec le Noeud Nord (en Sagittaire et en maison X) et la Lune noire (en Bélier et en maison II) La position de la triple conjonction en maison VI indique que le processus décrit (intériorisation de l'énergie Vénus/ Soleil et Mercure/ Soleil afin de déjouer le piège de l’auto-contemplation) nécessite un ancrage à travers une discipline quotidienne (maison VI). Quant au grand trigone, figure caractérisée par une grande fluidité de circulation de l'énergie entre les différents pôles qui la constituent, il signale que le processus décrit bénéficie de l'enthousiasme et de la vigueur des signes de Feu. Ce combat contre l’auto-contemplation est une étape incontournable vers notre direction de vie (Nœud Nord) tout autant que vers notre être essentiel (Lune noire).
Pour autant, la position difficile de Mars, en chute en Cancer, carré à Saturne en Balance, carré à Uranus en Bélier et opposé à Pluton en Capricorne, signale certains freins au mouvement décrit plus haut. Mars en Cancer peut signaler une volonté difficile à mobiliser, l'énergie se laissant captiver par un fort attachement au passé sous la forme de rêveries nostalgiques (Cancer). L'opposition à Pluton, qui signe un aspect très tendu, peut indiquer des colères très profondes, enfouies parfois depuis des décennies voire des générations (d'autant que Mars est en Cancer, signe de la famille). Ces colères risquent d'être surcontrôlées (Capricorne) au point de rester inconscientes (Cancer) et de totalement imprégner notre filtre de perception. Ce besoin de surcontrôle est d'autant plus probable que Mars est également carré à Saturne, planète des limites, de contrôle. Et il n'est pas exclu que ces montées de colères échappent par moments à la main de fer de la censure et explosent sporadiquement de façon aussi brutale qu'inattendue (carré à Uranus).
En somme, l'énergie de Mars est difficile à mobiliser en cette période. Mais son placement en Cancer, tout autant qu'une difficulté à poser des actes délibérés et à agir avec efficacité, indique également que l'énergie martienne est disponible pour l'intériorisation exigée par Vénus Hesperus et Mercure Prométhée. Ainsi, elle peut, si elle est utilisée judicieusement, apporter sa contribution au rêve conscient auquel invite Neptune, conjoint à l'Ascendant.
Au final, il semble que l’opposition de Neptune à la triple conjonction Soleil (20° Lion), Vénus (19° Lion) et Mercure (19° Lion) nous éclaire sur les enjeux fondamentaux de la période : le combat contre l’auto-contemplation, dont Mercure Prométhée et Vénus Hespérus sont les fers de lance, est une condition à l’ouverture de conscience promise par la présence de Neptune sur l’Ascendant. Inversement, l’ouverture de conscience neptunienne peut nous donner des armes fort utiles dans notre combat contre l’auto-contemplation.
La conjonction de Neptune à l'Ascendant, à 29° Verseau, nous signale dès le premier abord que la période est teintée d'une couleur de rêve qui, si elle est maîtrisée, est propice à l'expansion de conscience ou qui, dans le cas inverse, est susceptible de nous laisser flotter dans de brumeuses rêvasseries. L’alternative à laquelle nous sommes confrontés est posée : les rêvasseries qui nous font perdre notre présence au monde ou le rêve conscient qui nous ouvre sur les prises de conscience nécessaires à l'affranchissement de nos conditionnements les plus prégnants et à notre libération intérieure (Neptune est en Verseau, signe associé à la liberté qui sait s'écarter des traditions et explorer des voies nouvelles).
Opposée à Neptune, la triple conjonction Soleil-Mercure-Vénus est marquée par la concomitance, peu fréquente, des points de retournement du cycle Vénus-Soleil et du cycle Mercure-Soleil.
Concernant le cycle Vénus-Soleil, il est caractérisé par une phase, amorcée le 29 octobre 2010, où Vénus était en conjonction inférieure au Soleil, à 5° Scorpion (c'est-à-dire que Vénus était alors rétrograde). Pendant cette phase, Vénus est visible le matin, c'est Vénus Lucifer (porteur de lumière) qui est porteuse d'une énergie de renouveau. « Vénus 5° Scorpion : La ruée vers l’or et la migration qu’elle entraine. La quête passionnée de nouvelles valeurs, prometteuses d’une vie plus riche sur tous les plans. »
Le 16 août, Vénus fera une conjonction supérieure exacte au Soleil, ce qui marquera un changement de polarité : Vénus Lucifer deviendra Vénus Hesperus, la Vénus occidentale, visible le soir. La phase de recherche, de transformation de nos valeurs et de la valeur qu'on s'attribue (symbolisées par Vénus) laisse la place à une phase qui durera jusqu’au 6 Juin 2012, jour de l’éclipse Vénus/Soleil qui scellera le miroir de l’auto contemplation. Le symbole Sabian de cette nouvelle phase est explicite quant à son orientation : « Vénus 23° Lion : Absorbé par sa recherche intérieure, un homme médite assis sans aucun souci pour son apparence physique et sa propreté. Intériorisation de l’énergie et de la conscience aux dépends de toute forme d’activité et de soins extérieurs. Totale concentration. ».
Le Lion est le signe maîtrisé par le Soleil, astre associé symboliquement à l'or (tandis que la Lune est associée à l'argent). Cette Vénus en Lion signale dès lors deux possibilités.
Si la ruée vers l'or amorcée le 29 octobre dernier a abouti à la découverte de notre or intérieur, c’est-à-dire à la découverte de nouvelles valeurs intérieures plus authentiques, la nouvelle phase est susceptible d'être marquée par un ancrage dans ces valeurs et une conscience plus large et plus profonde.
L'intériorisation annoncée à partir du 16 août a des chances de se faire facilement, dans la continuité de la phase précédente, et de contribuer à une certaine paix intérieure.
Si par contre l'or recherché depuis octobre dernier l'a été à l'extérieur, sous forme notamment de brillance et d'honneurs, la conjonction Vénus/Soleil en Lion marque alors le point culminant de notre suffisance.
La métaphore proposée - méditer assis sans aucun souci pour son apparence physique et sa propreté - indique que le moyen de surmonter cette suffisance exacerbée se doit d'être radical, à la mesure du dévoiement de l'énergie. Là aussi, pour ceux qui se sont égarés dans une auto-contemplation tournée vers le besoin de briller en société, deux possibilités sont offertes : accepter de bonne grâce cette phase d'intériorisation de l'énergie et de la conscience ou se voir imposer un tel processus par les événements extérieurs, sous la forme de projets qui n'aboutissent pas ou de situations paralysantes qui obligent à tourner son regard vers l'intérieur.
Le 16 août, alors que Vénus Lucifer devient Vénus Hespérus, Mercure fait une conjonction inférieure avec le Soleil : Mercure Epiméthée devient Mercure Prométhée. Cette conjonction inférieure, qui se produit dans la phase de rétrogradation de Mercure, marque le début du cycle : on parle de "nouveau Mercure" comme on parle de Nouvelle Lune. Mercure se lève alors avant le Soleil (dans le sens "horaire"). Pendant cette phase montante, qui va de la conjonction inférieure à la conjonction supérieure, Mercure est dit Prométhée : ce Mercure du matin est intrépide et progressiste. Contrairement à Mercure Epiméthée qui est conservateur, il cherche à découvrir de nouveaux horizons. Ce changement de direction de Mercure, concomitant de celui de Vénus et se produisant en sens inverse, soutient la nécessité vénusienne de s’ancrer dans de nouvelles valeurs intérieures et d’approfondir sa conscience pour déjouer le piège de l’auto-contemplation. Ce soutien est amené par le renouveau de perception du monde que permet alors Mercure. Rétrograde, Mercure facilite l’introversion exigée par la période qui s’amorce le 16 août. Il facilite la prise de distance par rapport au dialogue intérieur incessant qui nous assomme. Mercure Prométhée nous donne la possibilité de nous poser les bonnes questions par rapport à l’auto-contemplation, de prendre conscience des croyances qui la nourrissent et amène ainsi la possibilité d’un renouveau.
Ainsi, Vénus et Mercure sont-ils actuellement étroitement imbriqués dans leurs cycles et ont vocation à s’épauler dans le défi qu’annonce le changement de polarité du 16 août.
Un autre élément significatif de ce thème est le grand trigone formé par la triple conjonction Soleil- Vénus - Mercure (en maison VI) avec le Noeud Nord (en Sagittaire et en maison X) et la Lune noire (en Bélier et en maison II) La position de la triple conjonction en maison VI indique que le processus décrit (intériorisation de l'énergie Vénus/ Soleil et Mercure/ Soleil afin de déjouer le piège de l’auto-contemplation) nécessite un ancrage à travers une discipline quotidienne (maison VI). Quant au grand trigone, figure caractérisée par une grande fluidité de circulation de l'énergie entre les différents pôles qui la constituent, il signale que le processus décrit bénéficie de l'enthousiasme et de la vigueur des signes de Feu. Ce combat contre l’auto-contemplation est une étape incontournable vers notre direction de vie (Nœud Nord) tout autant que vers notre être essentiel (Lune noire).
Pour autant, la position difficile de Mars, en chute en Cancer, carré à Saturne en Balance, carré à Uranus en Bélier et opposé à Pluton en Capricorne, signale certains freins au mouvement décrit plus haut. Mars en Cancer peut signaler une volonté difficile à mobiliser, l'énergie se laissant captiver par un fort attachement au passé sous la forme de rêveries nostalgiques (Cancer). L'opposition à Pluton, qui signe un aspect très tendu, peut indiquer des colères très profondes, enfouies parfois depuis des décennies voire des générations (d'autant que Mars est en Cancer, signe de la famille). Ces colères risquent d'être surcontrôlées (Capricorne) au point de rester inconscientes (Cancer) et de totalement imprégner notre filtre de perception. Ce besoin de surcontrôle est d'autant plus probable que Mars est également carré à Saturne, planète des limites, de contrôle. Et il n'est pas exclu que ces montées de colères échappent par moments à la main de fer de la censure et explosent sporadiquement de façon aussi brutale qu'inattendue (carré à Uranus).
En somme, l'énergie de Mars est difficile à mobiliser en cette période. Mais son placement en Cancer, tout autant qu'une difficulté à poser des actes délibérés et à agir avec efficacité, indique également que l'énergie martienne est disponible pour l'intériorisation exigée par Vénus Hesperus et Mercure Prométhée. Ainsi, elle peut, si elle est utilisée judicieusement, apporter sa contribution au rêve conscient auquel invite Neptune, conjoint à l'Ascendant.
Au final, il semble que l’opposition de Neptune à la triple conjonction Soleil (20° Lion), Vénus (19° Lion) et Mercure (19° Lion) nous éclaire sur les enjeux fondamentaux de la période : le combat contre l’auto-contemplation, dont Mercure Prométhée et Vénus Hespérus sont les fers de lance, est une condition à l’ouverture de conscience promise par la présence de Neptune sur l’Ascendant. Inversement, l’ouverture de conscience neptunienne peut nous donner des armes fort utiles dans notre combat contre l’auto-contemplation.
Nouvelle Lune du 30 juillet 201 et 1er août 2011
Nouvelle Lune le 30 Juillet à 20h 39' 36''(Marseille), le 1er Aout à 0h 00'
Au 1er Aout l’été commence à frissonner sous l’impulsion de l’énergie de l’Automne.
S’il est parfois difficile de sentir cette bascule sous la canicule estivale, cette année le ciel s’est mis au diapason de la Porte de l’Eau. L’Esprit semble insister sur la nécessité de tourner notre regard vers l’Ouest afin de capter le sentiment de cette direction. Cette énergie du Soleil couchant nous ramène à notre condition de simple mortel, à la seule certitude que nous ayons en arrivant sur cette terre, celle de notre mort. Alors que le Soleil symbole même de l’énergie vitale entre dans son royaume dans le signe du Lion, cette énergie, au premier abord pleine de tristesse et de mélancolie, semble venir gâcher la fête.
Comme toujours sur la voie de la Connaissance, la vérité résulte du paradoxe faisant ici se côtoyer le Feu et l’eau, la Vie et la Mort.
Au 1er Aout l’été commence à frissonner sous l’impulsion de l’énergie de l’Automne.
S’il est parfois difficile de sentir cette bascule sous la canicule estivale, cette année le ciel s’est mis au diapason de la Porte de l’Eau. L’Esprit semble insister sur la nécessité de tourner notre regard vers l’Ouest afin de capter le sentiment de cette direction. Cette énergie du Soleil couchant nous ramène à notre condition de simple mortel, à la seule certitude que nous ayons en arrivant sur cette terre, celle de notre mort. Alors que le Soleil symbole même de l’énergie vitale entre dans son royaume dans le signe du Lion, cette énergie, au premier abord pleine de tristesse et de mélancolie, semble venir gâcher la fête.
Comme toujours sur la voie de la Connaissance, la vérité résulte du paradoxe faisant ici se côtoyer le Feu et l’eau, la Vie et la Mort.
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Cette direction de L’Ouest est en analogie avec la couleur bleue qui trouve sa place dans la Maison IX. C’est la maison qui nous pousse à dépasser les frontières du connu et par la même à affronter nos peurs. Dans ce thème du Ier Aout, Pluton séjourne dans cette maison, amenant son implacable plongée vers l’intégrité, faisant tomber toute nos tentatives pour nous raccrocher à ce qui nous rassure. Or, notre sentiment de sécurité est lié à ce que l’on connaît, à savoir les deux piliers qui ont bercé notre enfance, quelle que soit la nature de notre expérience avec eux : maman et papa.
Nouvelle Lune 30 Juillet 1er Aout Chaque été, le Soleil parcourt le signe du Cancer puis celui du Lion, tour à tour dans le domicile de la Lune puis dans sa propre maison. C’est donc une période ou nous sommes confrontés aux deux tuteurs de la famille, successivement la mère et le père. Ces deux mois de l’année viennent donner un rappel du conditionnement familial et pose la question de notre autonomie.
La nouvelle Lune qui précède le thème du Ier Aout donne encore plus de puissance à cette porte et à la question principale commune aux deux thèmes : avec la présence de Vénus, du Soleil et de la Lune en Lion, il s’agit de savoir quelle image de nous même nous continuons à valider pour nous faire reconnaître.
Dans le thème de Nouvelle Lune, la triple conjonction Vénus/Soleil/ Lune est conjointe au descendant en Maison VII, dans la maison de « l’autre ». Dans le thème du Ier Aout Vénus, le Soleil et la Lune se trouve dans la Maison IV, symbole de l’injonction familiale.
La façon dont nous nous relions aux autres (Maison VII) dépend de la façon dont nous nous sommes relié à notre famille (maison IV). Cette Vénus en Lion renforce le sentiment de notre propre importance, la lutte que mène notre égo pour se sentir unique au monde, ce que nous aurions aimé voir dans le regard de nos parents. Il s’agit de prendre conscience que nous sommes toujours en train, d’une manière ou d’une autre, de faire des compromis avec nous même pour essayer de trouver dans le regard de l’autre le sentiment de notre propre valeur, sentiment que l’on a perdu où que l’on a jamais trouvé auprès de ceux qui nous ont élevé.
Avec le Soleil en Lion il s’agit de se poser la question de qui était le personnage central de la famille, le roi auquel nous avons prêté allégeance et que nous craignons de trahir en rapatriant notre propre Soleil.
Dans notre société la fonction Solaire est dévoyé : alors qu’il s’agit de faire grandir la conscience, d’être notre propre flambeau, de trouver notre propre énergie vitale, nous la réduisons au fait de briller au yeux des autres.
La solution se trouve peut être dans le signe qui s’oppose au Lion, le signe du Verseau qui se trouve à l’ascendant dans le thème de la Nouvelle Lune : « ASC 1°Verseau : Un orage soudain. Le besoin d‘acquérir une assurance intérieure qui nous permettra de faire face à des crises inattendues. » C’est en se reliant à Saturne et à Uranus les deux maitres du Verseau, la structure intérieure et la force de l’individualité, que nous pouvons faire face aux orages de la vie. Uranus joue ici le rôle de « fou du Roi », le seul capable de dire sa vérité, quitte à passer pour un demeuré, face à un souverain (notre égo) dépendant du regard de ses sujets. Le fou c’est celui qui se permet de ne pas marcher dans les normes de la société bien pensante, qui trace son propre chemin et reste fidèle à ses engagements envers lui même. Il est le nomade qui suit sa propre étoile en dehors des sentiers battus. Il est de ce fait mis en marge de la société, mais c’est le prix à payer pour ouvrir de nouvelles voies et donner corps à ses rêves.
Les trois planètes trans personnelles, Uranus, Neptune et Pluton, se trouvent toutes dans le premier décan de leur signe, indiquant par là même la véritable révolution de conscience qui est en train de s’opérer. Cette porte de l’eau est à même de nous donner la fluidité nécessaire pour recevoir cette énergie de transformation à condition d’être capable de laisser nos buts névrotiques de côté. Alors nous pourrons nous relier au côté le plus pur de l’énergie Lion, devenir le souverain de notre propre royaume et Co créateur de notre vie : « Soleil 8° Lion : Des souffleurs de verre, créateurs de vases magnifiques. La nécessité d’investir ses énergies les plus spirituelles et les plus profondes en l’acte créateur pour produire de nouvelles formes intelligentes et belle. Intensité créatrice. »
Emprunter le chemin qui mène vers l’Ouest, c’est pénétrer dans le vaste domaine du sentiment, dans le royaume infini du rêve.
Cette Porte de l’Eau nous demande de plonger notre regard vers les profondeurs de notre être pour en finir avec l’illusion de la brillance, ainsi que le précise le degré du Symbole Sabian de la Lune dans le thème de ce Ier Aout : « Lune 23° Lion : Absorbé par sa recherche intérieure, un homme médite assis sans aucun souci pour son apparence physique et sa propreté. Intériorisation de l’énergie et de la conscience aux dépend de toute forme d’activité et de soins extérieurs. Totale concentration. »
Nouvelle Lune 30 Juillet 1er Aout Chaque été, le Soleil parcourt le signe du Cancer puis celui du Lion, tour à tour dans le domicile de la Lune puis dans sa propre maison. C’est donc une période ou nous sommes confrontés aux deux tuteurs de la famille, successivement la mère et le père. Ces deux mois de l’année viennent donner un rappel du conditionnement familial et pose la question de notre autonomie.
La nouvelle Lune qui précède le thème du Ier Aout donne encore plus de puissance à cette porte et à la question principale commune aux deux thèmes : avec la présence de Vénus, du Soleil et de la Lune en Lion, il s’agit de savoir quelle image de nous même nous continuons à valider pour nous faire reconnaître.
Dans le thème de Nouvelle Lune, la triple conjonction Vénus/Soleil/ Lune est conjointe au descendant en Maison VII, dans la maison de « l’autre ». Dans le thème du Ier Aout Vénus, le Soleil et la Lune se trouve dans la Maison IV, symbole de l’injonction familiale.
La façon dont nous nous relions aux autres (Maison VII) dépend de la façon dont nous nous sommes relié à notre famille (maison IV). Cette Vénus en Lion renforce le sentiment de notre propre importance, la lutte que mène notre égo pour se sentir unique au monde, ce que nous aurions aimé voir dans le regard de nos parents. Il s’agit de prendre conscience que nous sommes toujours en train, d’une manière ou d’une autre, de faire des compromis avec nous même pour essayer de trouver dans le regard de l’autre le sentiment de notre propre valeur, sentiment que l’on a perdu où que l’on a jamais trouvé auprès de ceux qui nous ont élevé.
Avec le Soleil en Lion il s’agit de se poser la question de qui était le personnage central de la famille, le roi auquel nous avons prêté allégeance et que nous craignons de trahir en rapatriant notre propre Soleil.
Dans notre société la fonction Solaire est dévoyé : alors qu’il s’agit de faire grandir la conscience, d’être notre propre flambeau, de trouver notre propre énergie vitale, nous la réduisons au fait de briller au yeux des autres.
La solution se trouve peut être dans le signe qui s’oppose au Lion, le signe du Verseau qui se trouve à l’ascendant dans le thème de la Nouvelle Lune : « ASC 1°Verseau : Un orage soudain. Le besoin d‘acquérir une assurance intérieure qui nous permettra de faire face à des crises inattendues. » C’est en se reliant à Saturne et à Uranus les deux maitres du Verseau, la structure intérieure et la force de l’individualité, que nous pouvons faire face aux orages de la vie. Uranus joue ici le rôle de « fou du Roi », le seul capable de dire sa vérité, quitte à passer pour un demeuré, face à un souverain (notre égo) dépendant du regard de ses sujets. Le fou c’est celui qui se permet de ne pas marcher dans les normes de la société bien pensante, qui trace son propre chemin et reste fidèle à ses engagements envers lui même. Il est le nomade qui suit sa propre étoile en dehors des sentiers battus. Il est de ce fait mis en marge de la société, mais c’est le prix à payer pour ouvrir de nouvelles voies et donner corps à ses rêves.
Les trois planètes trans personnelles, Uranus, Neptune et Pluton, se trouvent toutes dans le premier décan de leur signe, indiquant par là même la véritable révolution de conscience qui est en train de s’opérer. Cette porte de l’eau est à même de nous donner la fluidité nécessaire pour recevoir cette énergie de transformation à condition d’être capable de laisser nos buts névrotiques de côté. Alors nous pourrons nous relier au côté le plus pur de l’énergie Lion, devenir le souverain de notre propre royaume et Co créateur de notre vie : « Soleil 8° Lion : Des souffleurs de verre, créateurs de vases magnifiques. La nécessité d’investir ses énergies les plus spirituelles et les plus profondes en l’acte créateur pour produire de nouvelles formes intelligentes et belle. Intensité créatrice. »
Emprunter le chemin qui mène vers l’Ouest, c’est pénétrer dans le vaste domaine du sentiment, dans le royaume infini du rêve.
Cette Porte de l’Eau nous demande de plonger notre regard vers les profondeurs de notre être pour en finir avec l’illusion de la brillance, ainsi que le précise le degré du Symbole Sabian de la Lune dans le thème de ce Ier Aout : « Lune 23° Lion : Absorbé par sa recherche intérieure, un homme médite assis sans aucun souci pour son apparence physique et sa propreté. Intériorisation de l’énergie et de la conscience aux dépend de toute forme d’activité et de soins extérieurs. Totale concentration. »
Pleine Lune du vendredi 15 juillet 2011
08h 39' 23'' (Marseille)
Après une série de puissantes éclipses, ce thème de Pleine Lune porte la marque d'une certaine accalmie.
La plupart des aspects entre les planètes sont des aspects souples : trigones et sextiles. Pour autant, cette accalmie est au service d'une réelle exigence, comme le signale le double carré de la Lune noire à l'opposition Soleil-Lune, seule planète avec Saturne à être en aspect de double carré (Saturne l’étant à Vénus et Pluton).
Cette accalmie semble confirmée par la répartition assez équilibrée des planètes dans les quatre éléments ainsi que dans les hémisphères Est (cinq planètes) et Ouest (cinq planètes). Même la répartition des planètes au-dessus et en-dessous de l'horizon est équilibrée, avec une légère prééminence de la zone supérieure du thème, marquée par l'extraversion, ce qui est en congruence avec la période de l'année caractérisée par l'apogée du yang.
La conjonction de Mercure à l'Ascendant Lion donne une coloration mentale à ce thème. La flamboyance et l'extraversion du Lion permettent à Mercure de déployer aisément ses atouts que sont la vivacité d'esprit, la facilité de contact et le foisonnement des idées. Cette aisance est en outre soutenue par le sextile que fait Mercure à Mars, en Gémeaux, signe gouverné par Mercure.
Cette figure indique que pendant la période, une puissante réserve d'énergie (Mars) est au service du mental (sextile à Mercure et positionnement en Gémeaux) pour relever le défi du moment. La position de Mars à la fin de la maison X, maison la plus visible du thème, indique en outre que cette énergie est facilement accessible et donc mobilisable.
La conjonction de Mars au Noeud Sud, qui correspond aux "vies antérieures", signale que cette énergie mentale (Mars en Gémeaux) doit permettre de mettre à jour les modes de pensée qui sont tellement intégrés et tissés dans notre trame la plus profonde que d'habitude, nous ne les voyons même pas.
Ici, l'alliance du Feu et de l'Air (Mercure en Lion associé par sextile à Mars en Gémeaux) nous donne tout à la fois le recul et l'objectivité de l'Air et le dynamisme, l'optimisme et l'intuition du Feu afin de nous permettre de nous extraire de ces automatismes mentaux.
Ce processus nous donne la possibilité de nous rapprocher de notre réelle nature, celle que symbolise la Lune noire.
C'est là ce que montre le sextile du Nœud Sud (conjoint à Mars) à la Lune noire, elle aussi en signe de Feu, en Bélier, que gouverne Mars. Et cet ensemble d'aspects de détente, les sextiles qui lient Mars à la fois à Mercure et à la Lune noire, (par l’intermédiaire du Nœud Sud) indique que pendant la période, cette dynamique est facilitée.
Dans ce thème, la Lune noire est un point focal, dans la mesure où elle porte le plus d'aspects et où elle est liée aux luminaires : sextile à la Lune noire et au Noeud Sud, elle est également carré au Soleil et à la Lune.
L'ensemble du thème est donc tourné vers ce point fictif, partie essentielle de notre être caractérisée par une exigence d'absolu et une impérieuse nécessité de s'actualiser. La position de la Lune noire en maison IX, maison associée à l'image de Dieu dont nous sommes porteurs, indique que la période est propice au dévoilement de la parcelle divine dont nous sommes tous les dépositaires. Le moment est favorable à un rapport renouvelé à la transcendance. C'est bien ce que semble confirmer la position de la Lune noire en Bélier, premier signe du zodiaque qui annonce une impulsion vers un nouveau cycle de croissance.
Le premier outil au service de cette exigence d'absolu, on l'a vu, est la mise à nu des automatismes mentaux dans lesquels nous sommes embourbés et qui nous coupent de notre essentiel.
L'autre chemin est fléché par le double carré de la Lune noire au Soleil et à la Lune.
Le Soleil est en Cancer, signe très introverti gouverné par la Lune.
Celle-ci, opposée au Soleil, est en exil en Capricorne. Cette position dans le signe gouverné par Saturne est inconfortable pour la Lune. Alors qu'elle recherche la sécurité et le réconfort émotionnel à travers une quête fusionnelle, elle est frustrée dans ses besoins par le rigorisme, la froideur et les limites de Saturne.
Par ailleurs, cette Lune est en carré à la Lune noire, qui peut être envisagée comme une anti-Lune dans la mesure où la Lune noire ne recherche pas la sécurité mais la vérité, aussi perturbante puisse-t-elle être.
Elle ne recherche pas la fusion mais l'individualité dans son inaltérable unicité, ce qui exige de se démarquer des autres et de couper les cordons ombilicaux qui nous maintiennent sous perfusion tout en nous tenant en laisse.
Et la Lune est également opposée à Vénus. Vénus est l'autre versant de la polarité yin, marqué non pas par le maternage, la fusion et la quête de sécurité mais par le besoin de découvrir ses propres valeurs à travers ses relations aux autres et l'affirmation de ses goûts et inclinaisons. Cette opposition Vénus-Lune montre là aussi que le besoin fusionnel de la Lune est difficilement conciliable avec l'affirmation de son individualité (Vénus est une planète personnelle qui cherche à exprimer ce qu'elle est, notamment à travers ses relations et ses choix esthétiques voire éthiques).
Ainsi la Lune est-elle malmenée dans ce thème. Et c'est cette position délicate de la Lune qu'éclaire pleinement le Soleil, dont le Feu est d'autant plus ardent que le Soleil est ici maître de l'Ascendant Lion. Ainsi, cette Plein Lune est une période de mise en lumière des frustrations affectives qui nous labourent et dont l'emprise peut faire obstacle au voyage vers notre Essentiel, la Lune noire, auquel la Vie nous invite.
Cette mise en lumière doit nous inciter à trouver un modus vivendi par rapport à cette question : il ne s'agit pas de complètement refouler nos besoins affectifs mais de les équilibrer avec la nécessité d'affirmer notre individualité, déjà sous une forme ordinaire (Vénus).
C'est cet équilibre entre les deux polarités yin en nous qui est une condition permissive de l'étape suivante, l'accès au yin extrême, la quintessence de notre être que symbolise la Lune noire.
Et comme on l'a vu au sujet de Mercure, la prise de conscience de nos automatismes mentaux, et donc aussi de nos croyances concernant notre émotionnel et ses exigences, est une aide décisive pour la réalisation d'un tel équilibre, tremplin vers l'accès à cette Lune noire qui paraît tellement inaccessible à force d'être absolue.
Après une série de puissantes éclipses, ce thème de Pleine Lune porte la marque d'une certaine accalmie.
La plupart des aspects entre les planètes sont des aspects souples : trigones et sextiles. Pour autant, cette accalmie est au service d'une réelle exigence, comme le signale le double carré de la Lune noire à l'opposition Soleil-Lune, seule planète avec Saturne à être en aspect de double carré (Saturne l’étant à Vénus et Pluton).
Cette accalmie semble confirmée par la répartition assez équilibrée des planètes dans les quatre éléments ainsi que dans les hémisphères Est (cinq planètes) et Ouest (cinq planètes). Même la répartition des planètes au-dessus et en-dessous de l'horizon est équilibrée, avec une légère prééminence de la zone supérieure du thème, marquée par l'extraversion, ce qui est en congruence avec la période de l'année caractérisée par l'apogée du yang.
La conjonction de Mercure à l'Ascendant Lion donne une coloration mentale à ce thème. La flamboyance et l'extraversion du Lion permettent à Mercure de déployer aisément ses atouts que sont la vivacité d'esprit, la facilité de contact et le foisonnement des idées. Cette aisance est en outre soutenue par le sextile que fait Mercure à Mars, en Gémeaux, signe gouverné par Mercure.
Cette figure indique que pendant la période, une puissante réserve d'énergie (Mars) est au service du mental (sextile à Mercure et positionnement en Gémeaux) pour relever le défi du moment. La position de Mars à la fin de la maison X, maison la plus visible du thème, indique en outre que cette énergie est facilement accessible et donc mobilisable.
La conjonction de Mars au Noeud Sud, qui correspond aux "vies antérieures", signale que cette énergie mentale (Mars en Gémeaux) doit permettre de mettre à jour les modes de pensée qui sont tellement intégrés et tissés dans notre trame la plus profonde que d'habitude, nous ne les voyons même pas.
Ici, l'alliance du Feu et de l'Air (Mercure en Lion associé par sextile à Mars en Gémeaux) nous donne tout à la fois le recul et l'objectivité de l'Air et le dynamisme, l'optimisme et l'intuition du Feu afin de nous permettre de nous extraire de ces automatismes mentaux.
Ce processus nous donne la possibilité de nous rapprocher de notre réelle nature, celle que symbolise la Lune noire.
C'est là ce que montre le sextile du Nœud Sud (conjoint à Mars) à la Lune noire, elle aussi en signe de Feu, en Bélier, que gouverne Mars. Et cet ensemble d'aspects de détente, les sextiles qui lient Mars à la fois à Mercure et à la Lune noire, (par l’intermédiaire du Nœud Sud) indique que pendant la période, cette dynamique est facilitée.
Dans ce thème, la Lune noire est un point focal, dans la mesure où elle porte le plus d'aspects et où elle est liée aux luminaires : sextile à la Lune noire et au Noeud Sud, elle est également carré au Soleil et à la Lune.
L'ensemble du thème est donc tourné vers ce point fictif, partie essentielle de notre être caractérisée par une exigence d'absolu et une impérieuse nécessité de s'actualiser. La position de la Lune noire en maison IX, maison associée à l'image de Dieu dont nous sommes porteurs, indique que la période est propice au dévoilement de la parcelle divine dont nous sommes tous les dépositaires. Le moment est favorable à un rapport renouvelé à la transcendance. C'est bien ce que semble confirmer la position de la Lune noire en Bélier, premier signe du zodiaque qui annonce une impulsion vers un nouveau cycle de croissance.
Le premier outil au service de cette exigence d'absolu, on l'a vu, est la mise à nu des automatismes mentaux dans lesquels nous sommes embourbés et qui nous coupent de notre essentiel.
L'autre chemin est fléché par le double carré de la Lune noire au Soleil et à la Lune.
Le Soleil est en Cancer, signe très introverti gouverné par la Lune.
Celle-ci, opposée au Soleil, est en exil en Capricorne. Cette position dans le signe gouverné par Saturne est inconfortable pour la Lune. Alors qu'elle recherche la sécurité et le réconfort émotionnel à travers une quête fusionnelle, elle est frustrée dans ses besoins par le rigorisme, la froideur et les limites de Saturne.
Par ailleurs, cette Lune est en carré à la Lune noire, qui peut être envisagée comme une anti-Lune dans la mesure où la Lune noire ne recherche pas la sécurité mais la vérité, aussi perturbante puisse-t-elle être.
Elle ne recherche pas la fusion mais l'individualité dans son inaltérable unicité, ce qui exige de se démarquer des autres et de couper les cordons ombilicaux qui nous maintiennent sous perfusion tout en nous tenant en laisse.
Et la Lune est également opposée à Vénus. Vénus est l'autre versant de la polarité yin, marqué non pas par le maternage, la fusion et la quête de sécurité mais par le besoin de découvrir ses propres valeurs à travers ses relations aux autres et l'affirmation de ses goûts et inclinaisons. Cette opposition Vénus-Lune montre là aussi que le besoin fusionnel de la Lune est difficilement conciliable avec l'affirmation de son individualité (Vénus est une planète personnelle qui cherche à exprimer ce qu'elle est, notamment à travers ses relations et ses choix esthétiques voire éthiques).
Ainsi la Lune est-elle malmenée dans ce thème. Et c'est cette position délicate de la Lune qu'éclaire pleinement le Soleil, dont le Feu est d'autant plus ardent que le Soleil est ici maître de l'Ascendant Lion. Ainsi, cette Plein Lune est une période de mise en lumière des frustrations affectives qui nous labourent et dont l'emprise peut faire obstacle au voyage vers notre Essentiel, la Lune noire, auquel la Vie nous invite.
Cette mise en lumière doit nous inciter à trouver un modus vivendi par rapport à cette question : il ne s'agit pas de complètement refouler nos besoins affectifs mais de les équilibrer avec la nécessité d'affirmer notre individualité, déjà sous une forme ordinaire (Vénus).
C'est cet équilibre entre les deux polarités yin en nous qui est une condition permissive de l'étape suivante, l'accès au yin extrême, la quintessence de notre être que symbolise la Lune noire.
Et comme on l'a vu au sujet de Mercure, la prise de conscience de nos automatismes mentaux, et donc aussi de nos croyances concernant notre émotionnel et ses exigences, est une aide décisive pour la réalisation d'un tel équilibre, tremplin vers l'accès à cette Lune noire qui paraît tellement inaccessible à force d'être absolue.
Noucelle Lune du 1er juillet 2011
10h 53' 45''(Marseille)
Comme celle du 1er Juin, cette Nouvelle Lune est doublée d’une éclipse solaire partielle (visible dans le Sud de l’océan indien).
L’éclipse solaire du 1er juin dans le signe des Gémeaux a ouvert la porte de la perception et de la compréhension des signes et messages de l’Esprit. L’éclipse Lunaire de la Pleine Lune nous a mis face à notre dialogue intérieur et à la manière dont il nous maintient, à travers nos émotions, accroché à notre passé. Cette dernière éclipse dans le signe du Cancer devrait nous permettre d’aller encore plus en profondeur dans nos investigations émotionnelles afin d’ancrer cette compréhension dans le corps, au cœur même de nos cellules.
L’intensité de l’énergie déployée par ces trois éclipses devrait rayonner bien au delà de ce mois de Juin.
Cette série d’éclipses conjointes au Nœud Sud en nous confrontant à la résurgence d’éléments de notre passé, à la conscience de nos limitations personnelles et à l’inadaptation de nos réponses automatiques et étouffantes à la vie, est susceptible de nous rendre plus fort. Elle nous donne le courage de liquider le passif, de mettre nos compteurs émotionnels a zéro afin de laisser émerger de nouveaux éléments dans nos vies.
Nous sommes au milieu de l’année, dans une période « pivot » et l’énergie présente est une énergie de nettoyage global, de guérison émotionnelle. Il s’agit maintenant d’intégrer, d’incarner les changements qui ont émergés dans nos consciences lors des 6 premiers mois de l’année et d’agir en conséquence.
Ce 1er Juillet, le Soleil a rendez vous avec la Lune et bien souvent ces deux là se font la guerre. Dans ce monde qui vénère le Dieu Raison c’est le Soleil qui généralement gagne la bataille. Parfois la Lune parvient à prendre le dessus mais dans ce cas là sa victoire repose sur une débauche hystérico/dramatico /émotionnelle.
Mais ce jour est particulier puisque la Lune se trouve dans le signe du Cancer sur son propre territoire et que le Nœud Nord en maison IV, maison en analogie avec elle, accentue cette position. Et madame La Lune se permet de plus d’éclipser le Dieu Soleil. Elle bénéficie de la puissante énergie du Solstice encore proche pour tenter de prendre la place qui lui revient dans nos vies.
Chaque Nouvelle Lune est l’occasion d’un nouveau départ, l’occasion d’ajuster notre raison, notre idéal, notre nature Solaire avec nos besoins profonds, notre côté magique, notre nature Lunaire. Le monde dans lequel nous vivons a séparé ces deux côtés en nous, nous laissant un sentiment permanent d’insatisfaction, de dilemme. Nous passons notre temps a lutter contre cette partie inconsciente de nous même afin qu’elle ne vienne pas perturber notre rationalité.
La présence de Vénus en maison X, au coté du Nœud Sud et qui s’oppose à la direction que nous indique le Nœud Nord en Maison IV met en relief la lutte qu’entretient notre cuirasse avec notre essence : aujourd’hui, la Lune nous somme d’aller voir tout ce qu’on laisse sous le couvercle, au fond de la cave ou dans les oubliettes afin de ne pas venir troubler l’image que l’on se fait de nous même et que l’on veut offrir au monde.
Cette conjonction de Vénus au Nœud Sud est le reflet de ces valeurs du passé que nous devons transcender pour qu’émerge de nouvelles valeurs, une nouvelle façon d’être. Cette démarche est soutenue par Mars, la planète de l’action, conjoint au Milieu du ciel et en aspect de sextile à Uranus qui nous pousse à trouver et à exprimer (Mars en Gémeaux) notre spécificité. C’est d’ailleurs le message que contient la présence en maison XI de la conjonction Lune/Soleil et du symbole Sabian qui lui est associé : «Lune/Soleil 9°Cancer: Un gros diamant aux premiers stades de sa taille. Le pénible entrainement à la perfection en vue d’exprimer pleinement un idéal. ». La maison XI est en effet en analogie avec le signe du Verseau dont le Maitre est justement Uranus. L’idéal dont il est question ici, n’est pas ce truc tellement top, qu’il est inatteignable, ce n’est pas un idéal fabriqué par les normes esthétiques et morales du monde dans lequel nous sommes.
L’idéal c’est juste Etre.
Et encore une fois, c’est tellement simple que c’est pas facile…
Nous retrouvons dans ce thème « la grande croix glorieuse » en signes cardinaux qui forme un carré dont les quatre angles sont constitués par la conjonction Lune/Soleil en Cancer, Saturne en Balance, Pluton en Capricorne, Uranus en Bélier et qui s’était déjà présentée en Aout 2010 . Cette croix représente une nouvelle façon d’être qui a commencé à émerger dans nos consciences à ce moment là. Ce carré fermé représente un « passage obligé », c’est une configuration très tendu mais porteuse d’un énorme potentiel de transformation.
Nous sommes désormais forcé d’accepter le fait que ce qui fonctionnait par le passé ne fonctionne plus !
Il faut cesser de s’accrocher aux branches de nos souvenirs pour s’ouvrir à du neuf et ancrer ces changements dans de nouveaux espaces de réalités.
Avec Saturne, qui a repris sa course directe, en Balance il s’agit de mettre en place un nouvel équilibre relationnel, un nouvel équilibre entre le Masculin et le Féminin (Bélier/Balance) et cela passe par la maitrise des nos pulsions, de nos émotions (Cancer/Capricorne). Les affaires de harcèlement sexuel dont le monde se repait actuellement ne sont que le reflet névrotique de ce qui cherche à s’incarner à l’intérieur de nous. Il ne s’agit pas de revendication féministe primaire, mais bien de laisser la place chacun en nous même, à cette équité des parties droite et gauche de notre cerveau. Le temps d’évolution qui se profile dans ces années de changement est le temps de la reconnaissance de cette autre partie de nous même, notre partie féminine qui a été véritablement mise au cachot par des milliers d’années de société patriarcale.
Il est temps de tenir compte de nos intuitions pour guider nos choix de vie.
Il est intéressant de noter que le « cerf volant »présent dans le thème du Solstice d’été (cf. thème correspondant) a opéré une bascule et se retrouve sur l’axe humain avec le sommet conjoint à l’Ascendant, comme si l’énergie déployée lors de ce Solstice pouvait désormais s’incarner dans nos vies. Avec Neptune et Chiron en Poisson conjoint au Descendant et l’Ascendant dans le signe de la Vierge, il s’agit d’un grand nettoyage des consciences. Ce qui polluait notre psyché peut être dévoilé dans le but d’être purifié et de trouver la guérison et l’accès à l’essence de notre énergie vitale : « ASC 5° Vierge : Un manège. Le premier contact avec l’intensité dynamique des mécanismes vitaux et le plaisir qu’on peut en retirer. Appréhension objective de la force vitale. »
Enfin, Mercure, maitre de l’Ascendant, se trouvant dans le même signe que la conjonction Lune/Soleil nous donne les moyens de rendre conscient le processus d’intégration des fonctions spécifiques des deux Luminaires en nous. Ainsi que le précise le symbole Sabian associé au messager des Dieux : « Mercure 28° Cancer : Une muse grecque pèse deux jumeaux nouveau-nés nés sur une balance en or. Choix intuitif entre deux possibilités. Au seuil même d’un nouveau cycle un choix intérieur se présente. ».
Nous avons la possibilité en nous reliant à notre intuition de choisir à chaque instant ce que nous voulons vivre, où du moins l’état d’esprit dans lequel nous vivons les expériences qui nous échoient. Et plus nous nous détendrons plus les évènements que nous rencontrerons auront des chances d’être souples eux aussi.
Nous pouvons faire le choix d’être heureux.
Comme celle du 1er Juin, cette Nouvelle Lune est doublée d’une éclipse solaire partielle (visible dans le Sud de l’océan indien).
L’éclipse solaire du 1er juin dans le signe des Gémeaux a ouvert la porte de la perception et de la compréhension des signes et messages de l’Esprit. L’éclipse Lunaire de la Pleine Lune nous a mis face à notre dialogue intérieur et à la manière dont il nous maintient, à travers nos émotions, accroché à notre passé. Cette dernière éclipse dans le signe du Cancer devrait nous permettre d’aller encore plus en profondeur dans nos investigations émotionnelles afin d’ancrer cette compréhension dans le corps, au cœur même de nos cellules.
L’intensité de l’énergie déployée par ces trois éclipses devrait rayonner bien au delà de ce mois de Juin.
Cette série d’éclipses conjointes au Nœud Sud en nous confrontant à la résurgence d’éléments de notre passé, à la conscience de nos limitations personnelles et à l’inadaptation de nos réponses automatiques et étouffantes à la vie, est susceptible de nous rendre plus fort. Elle nous donne le courage de liquider le passif, de mettre nos compteurs émotionnels a zéro afin de laisser émerger de nouveaux éléments dans nos vies.
Nous sommes au milieu de l’année, dans une période « pivot » et l’énergie présente est une énergie de nettoyage global, de guérison émotionnelle. Il s’agit maintenant d’intégrer, d’incarner les changements qui ont émergés dans nos consciences lors des 6 premiers mois de l’année et d’agir en conséquence.
Ce 1er Juillet, le Soleil a rendez vous avec la Lune et bien souvent ces deux là se font la guerre. Dans ce monde qui vénère le Dieu Raison c’est le Soleil qui généralement gagne la bataille. Parfois la Lune parvient à prendre le dessus mais dans ce cas là sa victoire repose sur une débauche hystérico/dramatico /émotionnelle.
Mais ce jour est particulier puisque la Lune se trouve dans le signe du Cancer sur son propre territoire et que le Nœud Nord en maison IV, maison en analogie avec elle, accentue cette position. Et madame La Lune se permet de plus d’éclipser le Dieu Soleil. Elle bénéficie de la puissante énergie du Solstice encore proche pour tenter de prendre la place qui lui revient dans nos vies.
Chaque Nouvelle Lune est l’occasion d’un nouveau départ, l’occasion d’ajuster notre raison, notre idéal, notre nature Solaire avec nos besoins profonds, notre côté magique, notre nature Lunaire. Le monde dans lequel nous vivons a séparé ces deux côtés en nous, nous laissant un sentiment permanent d’insatisfaction, de dilemme. Nous passons notre temps a lutter contre cette partie inconsciente de nous même afin qu’elle ne vienne pas perturber notre rationalité.
La présence de Vénus en maison X, au coté du Nœud Sud et qui s’oppose à la direction que nous indique le Nœud Nord en Maison IV met en relief la lutte qu’entretient notre cuirasse avec notre essence : aujourd’hui, la Lune nous somme d’aller voir tout ce qu’on laisse sous le couvercle, au fond de la cave ou dans les oubliettes afin de ne pas venir troubler l’image que l’on se fait de nous même et que l’on veut offrir au monde.
Cette conjonction de Vénus au Nœud Sud est le reflet de ces valeurs du passé que nous devons transcender pour qu’émerge de nouvelles valeurs, une nouvelle façon d’être. Cette démarche est soutenue par Mars, la planète de l’action, conjoint au Milieu du ciel et en aspect de sextile à Uranus qui nous pousse à trouver et à exprimer (Mars en Gémeaux) notre spécificité. C’est d’ailleurs le message que contient la présence en maison XI de la conjonction Lune/Soleil et du symbole Sabian qui lui est associé : «Lune/Soleil 9°Cancer: Un gros diamant aux premiers stades de sa taille. Le pénible entrainement à la perfection en vue d’exprimer pleinement un idéal. ». La maison XI est en effet en analogie avec le signe du Verseau dont le Maitre est justement Uranus. L’idéal dont il est question ici, n’est pas ce truc tellement top, qu’il est inatteignable, ce n’est pas un idéal fabriqué par les normes esthétiques et morales du monde dans lequel nous sommes.
L’idéal c’est juste Etre.
Et encore une fois, c’est tellement simple que c’est pas facile…
Nous retrouvons dans ce thème « la grande croix glorieuse » en signes cardinaux qui forme un carré dont les quatre angles sont constitués par la conjonction Lune/Soleil en Cancer, Saturne en Balance, Pluton en Capricorne, Uranus en Bélier et qui s’était déjà présentée en Aout 2010 . Cette croix représente une nouvelle façon d’être qui a commencé à émerger dans nos consciences à ce moment là. Ce carré fermé représente un « passage obligé », c’est une configuration très tendu mais porteuse d’un énorme potentiel de transformation.
Nous sommes désormais forcé d’accepter le fait que ce qui fonctionnait par le passé ne fonctionne plus !
Il faut cesser de s’accrocher aux branches de nos souvenirs pour s’ouvrir à du neuf et ancrer ces changements dans de nouveaux espaces de réalités.
Avec Saturne, qui a repris sa course directe, en Balance il s’agit de mettre en place un nouvel équilibre relationnel, un nouvel équilibre entre le Masculin et le Féminin (Bélier/Balance) et cela passe par la maitrise des nos pulsions, de nos émotions (Cancer/Capricorne). Les affaires de harcèlement sexuel dont le monde se repait actuellement ne sont que le reflet névrotique de ce qui cherche à s’incarner à l’intérieur de nous. Il ne s’agit pas de revendication féministe primaire, mais bien de laisser la place chacun en nous même, à cette équité des parties droite et gauche de notre cerveau. Le temps d’évolution qui se profile dans ces années de changement est le temps de la reconnaissance de cette autre partie de nous même, notre partie féminine qui a été véritablement mise au cachot par des milliers d’années de société patriarcale.
Il est temps de tenir compte de nos intuitions pour guider nos choix de vie.
Il est intéressant de noter que le « cerf volant »présent dans le thème du Solstice d’été (cf. thème correspondant) a opéré une bascule et se retrouve sur l’axe humain avec le sommet conjoint à l’Ascendant, comme si l’énergie déployée lors de ce Solstice pouvait désormais s’incarner dans nos vies. Avec Neptune et Chiron en Poisson conjoint au Descendant et l’Ascendant dans le signe de la Vierge, il s’agit d’un grand nettoyage des consciences. Ce qui polluait notre psyché peut être dévoilé dans le but d’être purifié et de trouver la guérison et l’accès à l’essence de notre énergie vitale : « ASC 5° Vierge : Un manège. Le premier contact avec l’intensité dynamique des mécanismes vitaux et le plaisir qu’on peut en retirer. Appréhension objective de la force vitale. »
Enfin, Mercure, maitre de l’Ascendant, se trouvant dans le même signe que la conjonction Lune/Soleil nous donne les moyens de rendre conscient le processus d’intégration des fonctions spécifiques des deux Luminaires en nous. Ainsi que le précise le symbole Sabian associé au messager des Dieux : « Mercure 28° Cancer : Une muse grecque pèse deux jumeaux nouveau-nés nés sur une balance en or. Choix intuitif entre deux possibilités. Au seuil même d’un nouveau cycle un choix intérieur se présente. ».
Nous avons la possibilité en nous reliant à notre intuition de choisir à chaque instant ce que nous voulons vivre, où du moins l’état d’esprit dans lequel nous vivons les expériences qui nous échoient. Et plus nous nous détendrons plus les évènements que nous rencontrerons auront des chances d’être souples eux aussi.
Nous pouvons faire le choix d’être heureux.
Pleine Lune du mercredi 15 juin 2011
22h 13' 22'' (HL - Marseille) Ce thème de Pleine Lune semble construit dans un balancement entre deux pôles de significations bien distincts : l'ensemble constitué par l'opposition Lune-Soleil et les planètes qui lui sont liées, et l'ensemble constitué par le carré en T entre Saturne, Pluton et Uranus.
La Pleine Lune, ce mois-ci, est conjointe à l'axe des nœuds. Cette Pleine Lune, moment d'éclairement maximum de la Lune par le Soleil, est donc également une éclipse. Cette configuration, qui se produit rarement plus de deux fois par an, est porteuse d'une énergie particulièrement intense, qui exacerbe les comportements, fait éclore et révèle au plein jour les phénomènes qui mûrissaient en silence. C'est un moment de dévoilement (la Lune est pleinement éclairée) qui paradoxalement peut passer par une occultation (éclipse), comme si des éléments qui jusque-là allaient de soi émergeaient à la conscience par leur absence provisoire, absence qui occasionne un vide bien perceptible.
La planète la plus étroitement impliquée dans cette éclipse est Mercure, conjoint au Nœud Sud et en domicile en Gémeaux. Le Nœud Sud symbolise le passé, les « vies antérieures », tous ces fonctionnements qui semblent tissés dans notre ADN à force d'être habituels et automatiques.
Ainsi, pendant cette période d'éclipse, notre mental semble nous échapper. La volatilité, l'agilité et la rapidité voire la virtuosité des Gémeaux nous donnent une sensation d'impuissance face au fonctionnement du mental qui semble s'autonomiser.
C'est comme si nous n'avions plus de prise sur lui, qu'il était une entité étrangère. Alors le fonctionnement du mental, exacerbé, est particulièrement visible : il s'emballe, nourrissant des pensées tout à la fois désordonnées et récurrentes.
L'objet de ses préoccupations est suggéré par la maison VI, dans laquelle est situé Mercure.
La maison VI, maison du service, du quotidien, du travail, est en analogie avec la Vierge, signe mental maîtrisé par Mercure.Ainsi, Mercure est en domicile tant en signe (Gémeaux) qu'en maison puisqu'il est le maître de chacun d'entre eux.
Son emballement voire sa surchauffe ne sont donc pas freinés mais au contraire alimentés. Il en résulte que le mental est susceptible de tourner en rond sur des questions triviales relatives aux détails du travail et de la vie quotidienne. Nous sommes alors emprisonnés dans ses préoccupations ordinaires. Et c'est ce rideau de pensées redondantes, encombrantes et closes sur elles-mêmes qui, ce mois-ci plus encore que d'ordinaire, nous isole de notre double (maison VI).
Le paradoxe est que l'emballement du mental nous donne l'occasion de nous rendre compte à quel point, selon l'expression des Chinois, il est un cheval fou, un cheval indompté, qui même dans les périodes plus tranquilles échappe à notre contrôle.
Mais d'un autre côté, la difficulté à se dégager de ce nuage de préoccupations du mental et à y voir clair est amplifiée par le trigone de Mercure à Neptune, en Poissons. Mercure et Neptune sont deux opposés archétypiques, associés respectivement à la pensée rationnelle et analytique (Mercure) et à l'intuition et l'inspiration (Neptune). Dans le présent thème, Neptune, très puissant dans son signe (Poissons), enrobe Mercure d'un halo de fantasmes, de perceptions plus ou moins distordues et de confusion.
L'axe de maisons impliqué dans cette opposition entre la Lune et Soleil-Mercure est l'axe VI-XII, axe lié au service, à la purification et au lâcher-prise qui sont associés à toute fin de cycle (les maisons VI et XII sont les dernières de leur hémisphère). Qui plus est, cette opposition est positionnée en signes mutables (Gémeaux et Sagittaire), signes d'adaptation, de passage vers le nouveau départ que représentent les signes cardinaux.
Ainsi, cet ensemble de planètes nous invite à prendre conscience de nos pensées récurrentes, stériles et confuses (Neptune) pour mieux nous en détacher. C'est nos pensées, nos certitudes, notre vision du monde qui nous entoure (Gémeaux) et notre philosophie de vie (Sagittaire) qu'il nous faut accepter de lâcher pour pouvoir tout à la fois nous rapprocher de notre double (maison VI) et prendre un nouveau départ.
Cette signification de nouveau départ nécessaire est renforcée par le deuxième réseau de significations tissées à partir de l'Ascendant, en Capricorne, auquel est conjoint Pluton, la planète associée au processus de transformation.
Pluton, ici, nous invite à muter dans notre structure (Capricorne).
D'autant qu'en outre, il est carré au maître du Capricorne, Saturne, conjoint au Milieu-du-Ciel.
Ce carré signale les résistances que nous opposons tous à ce processus inéluctable auquel nous pousse la période. A l'Ascendant, c'est notre personnalité, l'image que nous donnons à voir aux autres mais aussi à nous-mêmes qui est en cause.
Si, comme Mercure nous y pousse, nous nous défaisons de nos certitudes mentales et si nous acceptons, encore et encore, de plonger en nous-mêmes pour nous voir tels que nous sommes (Pluton), notre structure et notre rapport au monde en seront transformés. Si nous nous y refusons, ces transformations, plutôt que d'émerger depuis l'intérieur, nous viendront de l'extérieur.
Saturne au Milieu-du-Ciel, exalté en Balance, tout à la fois nous indique la nécessité de prendre ses responsabilités dans le monde et nous donne le sentiment d'être étriqué, enfermé dans ces responsabilités ressenties comme écrasantes.
Le carré de Saturne à Pluton, en I, indique la friction entre cette sensation d'enfermement, de poids des responsabilités tonales et sociales et la nécessité de sonder les grandes profondeurs de notre être (Pluton) pour nous transformer.
Saturne est en outre en opposition à Uranus, en Bélier, conjoint au Fond-du-Ciel, qui lui aussi ébranle nos fondations en dynamitant nos certitudes concernant nos racines (l'enfance, le rapport aux parents et à la famille, etc.).
En somme, Saturne, planète des limites qui peut être posé comme symbole de notre cuirasse, est en lien étroit avec deux planètes trans-saturniennes dont l'énergie, justement, pulvérise les limites de notre personnalité. Que cette figure très tendue, par aspects et par planètes, soit conjointe aux axes de matérialisation du thème (Fond-du-Ciel - Milieu-du-Ciel et Ascendant-Descendant) en renforce la puissance et le potentiel de manifestation concrète. Seule la nature des signes impliqués, cardinale, en assouplit l'expression, dans la mesure où elle signale que cette figure préfigure un nouveau départ.
Or c'est précisément de cette tension entre des principes opposés que peut émerger une mutation, la pression étant tellement intense qu'elle oblige à passer à un niveau supérieur de la spirale d'évolution.
Et le trigone de Pluton à Jupiter et à Lune noire indique que ce processus difficile peut être une occasion d'accéder à notre vérité essentielle (Lune noire) et de vivre un moment d'expansion de conscience (Jupiter).
La Pleine Lune, ce mois-ci, est conjointe à l'axe des nœuds. Cette Pleine Lune, moment d'éclairement maximum de la Lune par le Soleil, est donc également une éclipse. Cette configuration, qui se produit rarement plus de deux fois par an, est porteuse d'une énergie particulièrement intense, qui exacerbe les comportements, fait éclore et révèle au plein jour les phénomènes qui mûrissaient en silence. C'est un moment de dévoilement (la Lune est pleinement éclairée) qui paradoxalement peut passer par une occultation (éclipse), comme si des éléments qui jusque-là allaient de soi émergeaient à la conscience par leur absence provisoire, absence qui occasionne un vide bien perceptible.
La planète la plus étroitement impliquée dans cette éclipse est Mercure, conjoint au Nœud Sud et en domicile en Gémeaux. Le Nœud Sud symbolise le passé, les « vies antérieures », tous ces fonctionnements qui semblent tissés dans notre ADN à force d'être habituels et automatiques.
Ainsi, pendant cette période d'éclipse, notre mental semble nous échapper. La volatilité, l'agilité et la rapidité voire la virtuosité des Gémeaux nous donnent une sensation d'impuissance face au fonctionnement du mental qui semble s'autonomiser.
C'est comme si nous n'avions plus de prise sur lui, qu'il était une entité étrangère. Alors le fonctionnement du mental, exacerbé, est particulièrement visible : il s'emballe, nourrissant des pensées tout à la fois désordonnées et récurrentes.
L'objet de ses préoccupations est suggéré par la maison VI, dans laquelle est situé Mercure.
La maison VI, maison du service, du quotidien, du travail, est en analogie avec la Vierge, signe mental maîtrisé par Mercure.Ainsi, Mercure est en domicile tant en signe (Gémeaux) qu'en maison puisqu'il est le maître de chacun d'entre eux.
Son emballement voire sa surchauffe ne sont donc pas freinés mais au contraire alimentés. Il en résulte que le mental est susceptible de tourner en rond sur des questions triviales relatives aux détails du travail et de la vie quotidienne. Nous sommes alors emprisonnés dans ses préoccupations ordinaires. Et c'est ce rideau de pensées redondantes, encombrantes et closes sur elles-mêmes qui, ce mois-ci plus encore que d'ordinaire, nous isole de notre double (maison VI).
Le paradoxe est que l'emballement du mental nous donne l'occasion de nous rendre compte à quel point, selon l'expression des Chinois, il est un cheval fou, un cheval indompté, qui même dans les périodes plus tranquilles échappe à notre contrôle.
Mais d'un autre côté, la difficulté à se dégager de ce nuage de préoccupations du mental et à y voir clair est amplifiée par le trigone de Mercure à Neptune, en Poissons. Mercure et Neptune sont deux opposés archétypiques, associés respectivement à la pensée rationnelle et analytique (Mercure) et à l'intuition et l'inspiration (Neptune). Dans le présent thème, Neptune, très puissant dans son signe (Poissons), enrobe Mercure d'un halo de fantasmes, de perceptions plus ou moins distordues et de confusion.
L'axe de maisons impliqué dans cette opposition entre la Lune et Soleil-Mercure est l'axe VI-XII, axe lié au service, à la purification et au lâcher-prise qui sont associés à toute fin de cycle (les maisons VI et XII sont les dernières de leur hémisphère). Qui plus est, cette opposition est positionnée en signes mutables (Gémeaux et Sagittaire), signes d'adaptation, de passage vers le nouveau départ que représentent les signes cardinaux.
Ainsi, cet ensemble de planètes nous invite à prendre conscience de nos pensées récurrentes, stériles et confuses (Neptune) pour mieux nous en détacher. C'est nos pensées, nos certitudes, notre vision du monde qui nous entoure (Gémeaux) et notre philosophie de vie (Sagittaire) qu'il nous faut accepter de lâcher pour pouvoir tout à la fois nous rapprocher de notre double (maison VI) et prendre un nouveau départ.
Cette signification de nouveau départ nécessaire est renforcée par le deuxième réseau de significations tissées à partir de l'Ascendant, en Capricorne, auquel est conjoint Pluton, la planète associée au processus de transformation.
Pluton, ici, nous invite à muter dans notre structure (Capricorne).
D'autant qu'en outre, il est carré au maître du Capricorne, Saturne, conjoint au Milieu-du-Ciel.
Ce carré signale les résistances que nous opposons tous à ce processus inéluctable auquel nous pousse la période. A l'Ascendant, c'est notre personnalité, l'image que nous donnons à voir aux autres mais aussi à nous-mêmes qui est en cause.
Si, comme Mercure nous y pousse, nous nous défaisons de nos certitudes mentales et si nous acceptons, encore et encore, de plonger en nous-mêmes pour nous voir tels que nous sommes (Pluton), notre structure et notre rapport au monde en seront transformés. Si nous nous y refusons, ces transformations, plutôt que d'émerger depuis l'intérieur, nous viendront de l'extérieur.
Saturne au Milieu-du-Ciel, exalté en Balance, tout à la fois nous indique la nécessité de prendre ses responsabilités dans le monde et nous donne le sentiment d'être étriqué, enfermé dans ces responsabilités ressenties comme écrasantes.
Le carré de Saturne à Pluton, en I, indique la friction entre cette sensation d'enfermement, de poids des responsabilités tonales et sociales et la nécessité de sonder les grandes profondeurs de notre être (Pluton) pour nous transformer.
Saturne est en outre en opposition à Uranus, en Bélier, conjoint au Fond-du-Ciel, qui lui aussi ébranle nos fondations en dynamitant nos certitudes concernant nos racines (l'enfance, le rapport aux parents et à la famille, etc.).
En somme, Saturne, planète des limites qui peut être posé comme symbole de notre cuirasse, est en lien étroit avec deux planètes trans-saturniennes dont l'énergie, justement, pulvérise les limites de notre personnalité. Que cette figure très tendue, par aspects et par planètes, soit conjointe aux axes de matérialisation du thème (Fond-du-Ciel - Milieu-du-Ciel et Ascendant-Descendant) en renforce la puissance et le potentiel de manifestation concrète. Seule la nature des signes impliqués, cardinale, en assouplit l'expression, dans la mesure où elle signale que cette figure préfigure un nouveau départ.
Or c'est précisément de cette tension entre des principes opposés que peut émerger une mutation, la pression étant tellement intense qu'elle oblige à passer à un niveau supérieur de la spirale d'évolution.
Et le trigone de Pluton à Jupiter et à Lune noire indique que ce processus difficile peut être une occasion d'accéder à notre vérité essentielle (Lune noire) et de vivre un moment d'expansion de conscience (Jupiter).
Nouvelle Lune du 1er juin 2011
22h 02' 23''(Marseille)
Cette Nouvelle Lune est doublée d’une éclipse solaire partielle qui sera visible dans le grand Nord (Groenland, Islande, Est Asie). Cette éclipse conjointe au Nœud Sud est la première d’un série de trois : Elle sera suivit d’une éclipse totale Lunaire (visible chez nous) lors de la prochaine Pleine Lune, puis à nouveau d’une éclipse partielle Solaire pour la Nouvelle Lune de Juillet.
Cinq mois se sont écoulés depuis l’éclipse Solaire du 4 janvier qui a ouvert un temps de profondes remises en questions : il s’agissait de mettre en place une nouvelle façon de s’adapter au monde afin que puissent émerger de nouveaux pouvoirs, de nouvelles facultés lunaires de perceptions et d’imaginations.
Cette nouvelle série d’éclipses, renforçant l’impact des portes Lunaires, vient en quelque sorte « mettre la seconde couche ».
Les éclipses se produisant lorsque la Lune et le soleil croisent l’axe des nœuds lunaires on peut dire qu’elles nous confrontent à l’axe de notre destinée, au dessein de notre double, au dessein de l’Esprit et font ressortir tout ce qui dans nos vies n’est pas en adéquation avec cela.
Elles mettent en relief la lutte qu’entretient l’ego avec le Double, la cuirasse avec l’essence.
Bien que non visible sous nos contrées, cette éclipse n’en demeure pas moins agissante sur nous, certainement sur notre côté invisible, notre côté gauche.
Pendant un temps, la Lune recouvre une partie du disque Solaire, occultant le pouvoir de la raison, ouvrant ainsi une brèche dans la description consensuelle du monde.
Le fait qu’elle soit conjointe au Nœud Sud est susceptible de nous mettre en face de ce qui nous retient encore dans le passé et bloque notre évolution ainsi que le précise le symbole Sabian de la conjonction Lune/soleil :
« 11°Gémeaux : Une jeune noire milite pour ses droits civiques. Se libérer des fantômes du passé. Une liquidation totale du passé s’avère nécessaire : un esprit vierge pour un terrain vierge. »
Cette éclipse ayant lieu dans le signe des Gémeaux renforce le message dont est porteur ce signe.
Il s’agit justement de nous mettre à l’écoute des signes de l’Esprit, de traverser le miroir de notre conditionnement afin d’accéder à une nouvelle représentation du monde.
Après l’émergence de l’énergie Feu du Bélier, puis l’ancrage de cette énergie dans la Terre du Taureau, le premier signe d’air nous met « en mouvement ». Ce signe Yang qui vient dynamiser le mental a pour objectif de « mettre en relation » : En effet il s’agit d’un signe double symbolisé par deux traits verticaux représentant l’énergie Martienne du Bélier reliés entre eux par deux traits horizontaux symbolisant l’énergie Vénusienne du Taureau. On peut dire que le signe des Gémeaux nous convie à la magie de percevoir l’instant présent afin de réunir les projections dans le futur propre au Bélier et l’instinct de conservation attaché au passé du Taureau.
Ce signe des Gémeaux nous parle de l’union des contraires en nous, de la quête de notre « jumeaux », notre double. Et l’outil qu’il nous donne c’est l’observation, la perception de notre environnement immédiat : contrairement au signe du Sagittaire qui lui fait face et nous parle de Philosophie et de contrées lointaines, les Gémeaux font du « reportage », ils observent, mettent en relation les faits des situations du quotidien.
Ils témoignent ici et maintenant. Il s’agit de s’ouvrir, de porter un regard neuf sur ce qui nous entoure, de redécouvrir le monde avec un regard d’adolescent, sans jugement, de devenir voyant, mais aussi, de s’observer soi même, de trouver le recul nécessaire pour être de simple témoin de nos états émotionnels. Cela s’appelle la présence: être suffisamment attentif pour avoir une pleine conscience de nos états émotionnels et des état émotionnels des autres sans se laisser submerger par eux.
C’est cela la magie, car ce processus est à même de nous amener à percevoir le sentiment et la beauté de toute choses.
On peut remarquer qu’avec Mercure (maitre des Gémeaux), Vénus et Mars dans le signe du Taureau le travail de distanciation émotionnelle peut s’avérer difficile. Cependant, Mercure et Vénus sont toujours du matin donc enclin à un processus de renouvellement. Mercure en Taureau nous relie à la pensée profonde, au silence intérieur, à une certaine stabilité mentale et Vénus en domicile à la capacité à percevoir la splendeur du monde.
L’énergie Martienne est en exil dans ce signe et si elle a perdu l’ardeur de son passage en Bélier elle est ici en mesure de nous enseigner la patience et la persévérance, l’amour du travail bien fait, l’action que l’on mène à son terme. Leurs présences en maison V, maison de créativité et d’expression de soi, nous donne la possibilité de remodeler les trois planètes qui nous fondent, de véritablement changer de forme en nous reliant à l’énergie de la Terre.
Avec Mercure, Mars et Vénus en conjonction dans le signe relié à la couleur Ecarlate, il s’agit d‘unir en nous les deux principes mâle et femelle, d’aller chercher cette énergie de la Kundalini, dans le chakra racine, symbolisée par deux serpents qui s’entrelacent : Cette image du Caducée c’est le symbole d’un Mercure guérisseur, le messager des Dieu qui nous donne l’accès à la totalité de nous même.
C’est ce à quoi nous convie cette Nouvelle Lune doublée d’une éclipse : soyons là, totalement présent à l’instant que l’on vit, soyons de véritables témoins de la splendeur du monde. C’est cela la créativité liée au troisième signe: la présence nous donne la possibilité de percevoir le monde différemment, de capter les signes que le ciel nous envoie.
D’ailleurs, la conjonction Uranus/Lune noire en Maison III, maison de la communication, en analogie avec le signe des Gémeaux, apporte à l ‘ensemble du thème une énergie « sans compromis » quand à notre lien de communication avec l’Esprit. Uranus symbolise l’énergie qui nous pousse au delà des limitations de Saturne, au delà des limitation de notre mental. D’une manière radicale, il rompt avec le passé, change la direction de notre regard pour nous ouvrir sur des horizons nouveaux.
Comme dans le thème de la dernière Nouvelle Lune, Pluton en Maison I réitère son message de profond nettoyage : «Pluton rétrograde nous fait remonter la piste du temps, obligeant nos corps jusqu’au plus profond de nos cellules à se débarrasser de ce qui les encombre, de ce qui les pollue, des scories du passé », Il est ici en conjonction exacte avec l’Ascendant et le symbole Sabian qui lui est associé renforce le message de cette Nouvelle Lune: « ASC 6°Capricorne : Inspiré par le divin, un prophète voilé délivre son message. Agir en porte parole de la révélation d’une volonté et d’une vérité transcendantes déterminant une action future. A ce stade, l’avenir interagit avec le présent pour l’affranchir de l’inertie du passé. »
La conjonction Neptune/Chiron en Poissons, en Sextile à Pluton d’un coté et à Jupiter de l’autre, continue d’éveiller nos consciences. Ce mois de Juin s’annonce riche en possibilités d’évolution : Le plus difficile est de se convaincre que c’est effectivement nous qui créons notre monde mais la curiosité et l’optimisme des Gémeaux devrait nous aider à voir le côté amusant du monde et à percevoir directement l’Energie, débarrassé du filtre de notre autocomtemplation, alors, comme le dit si bien Cabrel dans l’une de ses chansons :
« L’amour est partout ou tu regardes, dans les moindres recoins de l’espace… »
Cette Nouvelle Lune est doublée d’une éclipse solaire partielle qui sera visible dans le grand Nord (Groenland, Islande, Est Asie). Cette éclipse conjointe au Nœud Sud est la première d’un série de trois : Elle sera suivit d’une éclipse totale Lunaire (visible chez nous) lors de la prochaine Pleine Lune, puis à nouveau d’une éclipse partielle Solaire pour la Nouvelle Lune de Juillet.
Cinq mois se sont écoulés depuis l’éclipse Solaire du 4 janvier qui a ouvert un temps de profondes remises en questions : il s’agissait de mettre en place une nouvelle façon de s’adapter au monde afin que puissent émerger de nouveaux pouvoirs, de nouvelles facultés lunaires de perceptions et d’imaginations.
Cette nouvelle série d’éclipses, renforçant l’impact des portes Lunaires, vient en quelque sorte « mettre la seconde couche ».
Les éclipses se produisant lorsque la Lune et le soleil croisent l’axe des nœuds lunaires on peut dire qu’elles nous confrontent à l’axe de notre destinée, au dessein de notre double, au dessein de l’Esprit et font ressortir tout ce qui dans nos vies n’est pas en adéquation avec cela.
Elles mettent en relief la lutte qu’entretient l’ego avec le Double, la cuirasse avec l’essence.
Bien que non visible sous nos contrées, cette éclipse n’en demeure pas moins agissante sur nous, certainement sur notre côté invisible, notre côté gauche.
Pendant un temps, la Lune recouvre une partie du disque Solaire, occultant le pouvoir de la raison, ouvrant ainsi une brèche dans la description consensuelle du monde.
Le fait qu’elle soit conjointe au Nœud Sud est susceptible de nous mettre en face de ce qui nous retient encore dans le passé et bloque notre évolution ainsi que le précise le symbole Sabian de la conjonction Lune/soleil :
« 11°Gémeaux : Une jeune noire milite pour ses droits civiques. Se libérer des fantômes du passé. Une liquidation totale du passé s’avère nécessaire : un esprit vierge pour un terrain vierge. »
Cette éclipse ayant lieu dans le signe des Gémeaux renforce le message dont est porteur ce signe.
Il s’agit justement de nous mettre à l’écoute des signes de l’Esprit, de traverser le miroir de notre conditionnement afin d’accéder à une nouvelle représentation du monde.
Après l’émergence de l’énergie Feu du Bélier, puis l’ancrage de cette énergie dans la Terre du Taureau, le premier signe d’air nous met « en mouvement ». Ce signe Yang qui vient dynamiser le mental a pour objectif de « mettre en relation » : En effet il s’agit d’un signe double symbolisé par deux traits verticaux représentant l’énergie Martienne du Bélier reliés entre eux par deux traits horizontaux symbolisant l’énergie Vénusienne du Taureau. On peut dire que le signe des Gémeaux nous convie à la magie de percevoir l’instant présent afin de réunir les projections dans le futur propre au Bélier et l’instinct de conservation attaché au passé du Taureau.
Ce signe des Gémeaux nous parle de l’union des contraires en nous, de la quête de notre « jumeaux », notre double. Et l’outil qu’il nous donne c’est l’observation, la perception de notre environnement immédiat : contrairement au signe du Sagittaire qui lui fait face et nous parle de Philosophie et de contrées lointaines, les Gémeaux font du « reportage », ils observent, mettent en relation les faits des situations du quotidien.
Ils témoignent ici et maintenant. Il s’agit de s’ouvrir, de porter un regard neuf sur ce qui nous entoure, de redécouvrir le monde avec un regard d’adolescent, sans jugement, de devenir voyant, mais aussi, de s’observer soi même, de trouver le recul nécessaire pour être de simple témoin de nos états émotionnels. Cela s’appelle la présence: être suffisamment attentif pour avoir une pleine conscience de nos états émotionnels et des état émotionnels des autres sans se laisser submerger par eux.
C’est cela la magie, car ce processus est à même de nous amener à percevoir le sentiment et la beauté de toute choses.
On peut remarquer qu’avec Mercure (maitre des Gémeaux), Vénus et Mars dans le signe du Taureau le travail de distanciation émotionnelle peut s’avérer difficile. Cependant, Mercure et Vénus sont toujours du matin donc enclin à un processus de renouvellement. Mercure en Taureau nous relie à la pensée profonde, au silence intérieur, à une certaine stabilité mentale et Vénus en domicile à la capacité à percevoir la splendeur du monde.
L’énergie Martienne est en exil dans ce signe et si elle a perdu l’ardeur de son passage en Bélier elle est ici en mesure de nous enseigner la patience et la persévérance, l’amour du travail bien fait, l’action que l’on mène à son terme. Leurs présences en maison V, maison de créativité et d’expression de soi, nous donne la possibilité de remodeler les trois planètes qui nous fondent, de véritablement changer de forme en nous reliant à l’énergie de la Terre.
Avec Mercure, Mars et Vénus en conjonction dans le signe relié à la couleur Ecarlate, il s’agit d‘unir en nous les deux principes mâle et femelle, d’aller chercher cette énergie de la Kundalini, dans le chakra racine, symbolisée par deux serpents qui s’entrelacent : Cette image du Caducée c’est le symbole d’un Mercure guérisseur, le messager des Dieu qui nous donne l’accès à la totalité de nous même.
C’est ce à quoi nous convie cette Nouvelle Lune doublée d’une éclipse : soyons là, totalement présent à l’instant que l’on vit, soyons de véritables témoins de la splendeur du monde. C’est cela la créativité liée au troisième signe: la présence nous donne la possibilité de percevoir le monde différemment, de capter les signes que le ciel nous envoie.
D’ailleurs, la conjonction Uranus/Lune noire en Maison III, maison de la communication, en analogie avec le signe des Gémeaux, apporte à l ‘ensemble du thème une énergie « sans compromis » quand à notre lien de communication avec l’Esprit. Uranus symbolise l’énergie qui nous pousse au delà des limitations de Saturne, au delà des limitation de notre mental. D’une manière radicale, il rompt avec le passé, change la direction de notre regard pour nous ouvrir sur des horizons nouveaux.
Comme dans le thème de la dernière Nouvelle Lune, Pluton en Maison I réitère son message de profond nettoyage : «Pluton rétrograde nous fait remonter la piste du temps, obligeant nos corps jusqu’au plus profond de nos cellules à se débarrasser de ce qui les encombre, de ce qui les pollue, des scories du passé », Il est ici en conjonction exacte avec l’Ascendant et le symbole Sabian qui lui est associé renforce le message de cette Nouvelle Lune: « ASC 6°Capricorne : Inspiré par le divin, un prophète voilé délivre son message. Agir en porte parole de la révélation d’une volonté et d’une vérité transcendantes déterminant une action future. A ce stade, l’avenir interagit avec le présent pour l’affranchir de l’inertie du passé. »
La conjonction Neptune/Chiron en Poissons, en Sextile à Pluton d’un coté et à Jupiter de l’autre, continue d’éveiller nos consciences. Ce mois de Juin s’annonce riche en possibilités d’évolution : Le plus difficile est de se convaincre que c’est effectivement nous qui créons notre monde mais la curiosité et l’optimisme des Gémeaux devrait nous aider à voir le côté amusant du monde et à percevoir directement l’Energie, débarrassé du filtre de notre autocomtemplation, alors, comme le dit si bien Cabrel dans l’une de ses chansons :
« L’amour est partout ou tu regardes, dans les moindres recoins de l’espace… »
Pleine Lune du 17 mai 2011
12h 08' 27'' (HL - Marseille) La Pleine Lune du 17 mai se produit à la fin de signes fixes, la Lune à 26° du Scorpion étant éclairée par le Soleil, à 26° du Taureau.
Par ce positionnement en signes fixes, signes de matérialisation des énergies activées dans les signes cardinaux, elle nous signale d'emblée sa portée concrète. Cela est d'autant plus vrai qu'un trait saillant de cette Pleine Lune est son étroite conjonction à l'axe Fond-du-Ciel / Milieu-du-Ciel qui, avec l'axe Ascendant- Descendant, est un axe de concrétisation sur le plan terrestre des énergies se déversant de l'univers.
L'axe Milieu-du-Ciel / Fond-du-Ciel, point de départ des maisons IV et X, marque la confrontation et la tentative d'équilibre entre la sphère intime (maison IV, en analogie avec le Cancer) et l'arène sociale (maison X en analogie avec le Capricorne). Cet axe de maisons est également associé au couple parental, la maison IV étant généralement associée au père et la maison X à la mère.
Cette position nous indique que pour réussir à concilier et équilibrer la sphère intime et la sphère publique, il faut avoir surmonté en nous l'antagonisme entre les images paternelle et maternelle.
Il est donc nécessaire d'explorer cette dimension de la conscience : comment sont équilibrées en nous les deux polarités parentales ?
L'une est-elle idéalisée aux dépends de l'autre ? Coopèrent-elles ou sont-elles au contraire en lutte permanente ? Quel est l'héritage parental dont nous restons les dépositaires passifs ?
La Pleine Lune, qui correspond à la phase de mise en lumière de la Lune (polarité féminine) par le Soleil (polarité masculine), nous invite à revenir sur ces problématiques pour en mettre à jour les aspects restés occultés.
Le Soleil a par ailleurs une importante prédominante du fait qu'il est le maître de l'Ascendant, en Lion. Étant à son apogée, puisque le Milieu-du-Ciel est le point culminant du thème, il nous invite à nous exposer, à extérioriser notre énergie vitale (Soleil) en acceptant de révéler au grand jour notre individualité dans son unicité.
Ainsi, la conquête de notre sécurité intérieure (Lune en IV) à travers, notamment, l'exploration de notre entité parentale intérieure nous donne la possibilité d'exprimer notre unicité, l'enfant divin dont nous sommes porteurs (Soleil) et d'équilibrer les sphères intime et sociale.
C'est alors que nous pouvons nous dresser entre Ciel et Terre
et canaliser les messages de l'Esprit pour les matérialiser dans le quotidien.
A ce nécessaire nettoyage familial s'ajoute l'indispensable prise de conscience des projections que le rapport aux parents génère. C'est là ce qu'indique le carré en T que fait Neptune, à 0° du Poissons et conjoint au Descendant, à l'opposition Lune-Soleil.
La représentation de l'Autre idéal dont nous sommes porteurs est nourrie de notre rapport à chacun de nos deux parents ainsi que de leurs rêves (Lune) et idéaux (Soleil). Ceux-ci sont projetés sur les personnes avec qui nous partageons une intimité et nous poussent à rejouer sans cesse des variations du scénario d'origine.
La présence de Neptune dans le signe qu'il gouverne, en Poissons, en déploie toutes les caractéristiques de rêve, d'idéalisation, de quête d'une fusion originelle perdue. La puissance de ce positionnement et sa conjonction avec le Descendant, porte d'entrée de la maison VII (la maison de l'Autre, des projections) nous indique que la période est propice à la résurgence de ces projections, qui d'ordinaire restent souvent sous le seuil de la conscience.
Le moment est propice à des prises de conscience concernant les fils invisibles qui tissent nos relations affectives ainsi que leurs points de connexion précis avec la trame énergétique de nos rapports avec nos parents et les rêves et idéaux dont ils étaient eux-mêmes porteurs.
Ces prises de conscience, bien loin d'être mentales, sont plutôt susceptibles d'être des instants de clairvoyance, voire d'illumination. Elles peuvent émerger dans les rêves, pendant la méditation ou de façon inopinée, lors d'une situation du quotidien. Se dévoile alors l'empreinte énergétique parentale qui sous-tend nos aspirations et comportements.
Le deuxième axe du thème est constitué par l'opposition entre Saturne, en Balance et en maison II, et Uranus, en Bélier et en maison VIII. Cette tension entre la force de cristallisation de Saturne et l'énergie de rébellion et de transformation radicale d'Uranus laboure nos consciences depuis déjà quelques années. Pendant cette période, l'opposition entre les deux planètes a été exacte à plusieurs reprises. Aujourd'hui, sans être aussi tendue qu'à ces moments-là, l'opposition Saturne - Uranus pointe l'axe II-VIII des possessions, matérielles ou intérieures, et nous invite à trouver un équilibre entre l'attitude de table rase (Uranus) et la crispation défensive sur nos héritages et accumulations (Saturne).
Cette attitude de conciliation des opposés ne peut être atteinte qu'au terme d'un inventaire lucide portant notamment sur nos « possessions relationnelles et affectives ». Or cet inventaire relatif à la sphère relationnelle est facilité par le carré en T entre Lune-Soleil et Neptune en maison VII exploré plus haut.
Le troisième point de focalisation du thème est l'amas planétaire à la fin du Bélier (Jupiter et Lune noire) et en Taureau (Mars, Mercure, Vénus). Cet amas planétaire, situé pour l'essentiel en maison IX, est sextile à Neptune en maison VII.
Vénus est en domicile en Taureau, ce qui exalte sa quête d'harmonie, d'équilibre et de paix ainsi que ses efforts de stabilité et d'ancrage à travers, notamment, une ritualisation du quotidien ou un contact étroit avec la nature. Cette orientation vénusienne vers l'harmonie et la paix facilite les états de conscience modifiés propices aux prises de conscience et aux intuitions de Neptune tandis que Mars en Taureau et Jupiter en Bélier apportent l'enthousiasme et l'énergie indispensables à une telle dynamique. Quant à Mercure, qui symbolise entre autres notre mental et nos préoccupations, il acquiert l'assise et la stabilité que lui apportent le Taureau et a tendance à s'orienter vers les faits concrets (le Taureau est un signe de Terre, de matérialité). Ce faisant, il fournit les matériaux concrets (tels qu'analyses factuelles et souvenirs de la vie quotidienne d'enfance) propices aux intuitions et prises de conscience de Neptune dans la sphère relationnelle.
Enfin, le positionnement de cet amas planétaire à l'orée ou dans la maison IX (maison en rapport avec la transcendance, la philosophe, les voyages) signale que la recherche de paix intérieure (Vénus), conjuguée à l'enthousiasme de Jupiter et de Mars et à l'orientation des préoccupations (Mercure) vers le concret et le quotidien (Taureau) facilitent non seulement l'émergence des intuitions neptuniennes mais élargit notre connexion à l'Esprit (maison IX), celle-ci se faisant ressentir dans les actes les plus banals du quotidien (Taureau).
Par ce positionnement en signes fixes, signes de matérialisation des énergies activées dans les signes cardinaux, elle nous signale d'emblée sa portée concrète. Cela est d'autant plus vrai qu'un trait saillant de cette Pleine Lune est son étroite conjonction à l'axe Fond-du-Ciel / Milieu-du-Ciel qui, avec l'axe Ascendant- Descendant, est un axe de concrétisation sur le plan terrestre des énergies se déversant de l'univers.
L'axe Milieu-du-Ciel / Fond-du-Ciel, point de départ des maisons IV et X, marque la confrontation et la tentative d'équilibre entre la sphère intime (maison IV, en analogie avec le Cancer) et l'arène sociale (maison X en analogie avec le Capricorne). Cet axe de maisons est également associé au couple parental, la maison IV étant généralement associée au père et la maison X à la mère.
Cette position nous indique que pour réussir à concilier et équilibrer la sphère intime et la sphère publique, il faut avoir surmonté en nous l'antagonisme entre les images paternelle et maternelle.
Il est donc nécessaire d'explorer cette dimension de la conscience : comment sont équilibrées en nous les deux polarités parentales ?
L'une est-elle idéalisée aux dépends de l'autre ? Coopèrent-elles ou sont-elles au contraire en lutte permanente ? Quel est l'héritage parental dont nous restons les dépositaires passifs ?
La Pleine Lune, qui correspond à la phase de mise en lumière de la Lune (polarité féminine) par le Soleil (polarité masculine), nous invite à revenir sur ces problématiques pour en mettre à jour les aspects restés occultés.
Le Soleil a par ailleurs une importante prédominante du fait qu'il est le maître de l'Ascendant, en Lion. Étant à son apogée, puisque le Milieu-du-Ciel est le point culminant du thème, il nous invite à nous exposer, à extérioriser notre énergie vitale (Soleil) en acceptant de révéler au grand jour notre individualité dans son unicité.
Ainsi, la conquête de notre sécurité intérieure (Lune en IV) à travers, notamment, l'exploration de notre entité parentale intérieure nous donne la possibilité d'exprimer notre unicité, l'enfant divin dont nous sommes porteurs (Soleil) et d'équilibrer les sphères intime et sociale.
C'est alors que nous pouvons nous dresser entre Ciel et Terre
et canaliser les messages de l'Esprit pour les matérialiser dans le quotidien.
A ce nécessaire nettoyage familial s'ajoute l'indispensable prise de conscience des projections que le rapport aux parents génère. C'est là ce qu'indique le carré en T que fait Neptune, à 0° du Poissons et conjoint au Descendant, à l'opposition Lune-Soleil.
La représentation de l'Autre idéal dont nous sommes porteurs est nourrie de notre rapport à chacun de nos deux parents ainsi que de leurs rêves (Lune) et idéaux (Soleil). Ceux-ci sont projetés sur les personnes avec qui nous partageons une intimité et nous poussent à rejouer sans cesse des variations du scénario d'origine.
La présence de Neptune dans le signe qu'il gouverne, en Poissons, en déploie toutes les caractéristiques de rêve, d'idéalisation, de quête d'une fusion originelle perdue. La puissance de ce positionnement et sa conjonction avec le Descendant, porte d'entrée de la maison VII (la maison de l'Autre, des projections) nous indique que la période est propice à la résurgence de ces projections, qui d'ordinaire restent souvent sous le seuil de la conscience.
Le moment est propice à des prises de conscience concernant les fils invisibles qui tissent nos relations affectives ainsi que leurs points de connexion précis avec la trame énergétique de nos rapports avec nos parents et les rêves et idéaux dont ils étaient eux-mêmes porteurs.
Ces prises de conscience, bien loin d'être mentales, sont plutôt susceptibles d'être des instants de clairvoyance, voire d'illumination. Elles peuvent émerger dans les rêves, pendant la méditation ou de façon inopinée, lors d'une situation du quotidien. Se dévoile alors l'empreinte énergétique parentale qui sous-tend nos aspirations et comportements.
Le deuxième axe du thème est constitué par l'opposition entre Saturne, en Balance et en maison II, et Uranus, en Bélier et en maison VIII. Cette tension entre la force de cristallisation de Saturne et l'énergie de rébellion et de transformation radicale d'Uranus laboure nos consciences depuis déjà quelques années. Pendant cette période, l'opposition entre les deux planètes a été exacte à plusieurs reprises. Aujourd'hui, sans être aussi tendue qu'à ces moments-là, l'opposition Saturne - Uranus pointe l'axe II-VIII des possessions, matérielles ou intérieures, et nous invite à trouver un équilibre entre l'attitude de table rase (Uranus) et la crispation défensive sur nos héritages et accumulations (Saturne).
Cette attitude de conciliation des opposés ne peut être atteinte qu'au terme d'un inventaire lucide portant notamment sur nos « possessions relationnelles et affectives ». Or cet inventaire relatif à la sphère relationnelle est facilité par le carré en T entre Lune-Soleil et Neptune en maison VII exploré plus haut.
Le troisième point de focalisation du thème est l'amas planétaire à la fin du Bélier (Jupiter et Lune noire) et en Taureau (Mars, Mercure, Vénus). Cet amas planétaire, situé pour l'essentiel en maison IX, est sextile à Neptune en maison VII.
Vénus est en domicile en Taureau, ce qui exalte sa quête d'harmonie, d'équilibre et de paix ainsi que ses efforts de stabilité et d'ancrage à travers, notamment, une ritualisation du quotidien ou un contact étroit avec la nature. Cette orientation vénusienne vers l'harmonie et la paix facilite les états de conscience modifiés propices aux prises de conscience et aux intuitions de Neptune tandis que Mars en Taureau et Jupiter en Bélier apportent l'enthousiasme et l'énergie indispensables à une telle dynamique. Quant à Mercure, qui symbolise entre autres notre mental et nos préoccupations, il acquiert l'assise et la stabilité que lui apportent le Taureau et a tendance à s'orienter vers les faits concrets (le Taureau est un signe de Terre, de matérialité). Ce faisant, il fournit les matériaux concrets (tels qu'analyses factuelles et souvenirs de la vie quotidienne d'enfance) propices aux intuitions et prises de conscience de Neptune dans la sphère relationnelle.
Enfin, le positionnement de cet amas planétaire à l'orée ou dans la maison IX (maison en rapport avec la transcendance, la philosophe, les voyages) signale que la recherche de paix intérieure (Vénus), conjuguée à l'enthousiasme de Jupiter et de Mars et à l'orientation des préoccupations (Mercure) vers le concret et le quotidien (Taureau) facilitent non seulement l'émergence des intuitions neptuniennes mais élargit notre connexion à l'Esprit (maison IX), celle-ci se faisant ressentir dans les actes les plus banals du quotidien (Taureau).
Pleine Lune du 18 avril 2011
03h 43' 48'' (Marseille)
La position la plus marquante de ce thème est Neptune, qui vient de rentrer dans son signe, les Poissons, et dont la puissance est démultipliée par sa conjonction étroite à l’Ascendant, à 29° Verseau.
Cette position est paradoxale, dans la mesure où l’Ascendant est dans un signe différent de la planète avec laquelle il est en étroite conjonction.
Elle signale dès le premier abord la nécessité de concilier deux énergies très différentes : l’énergie Uranienne (Uranus est le maître de l’Ascendant Verseau) et l’énergie Neptunienne.
L’énergie Uranienne est une énergie yang, qui se manifeste souvent de façon abrupte et qui pousse à des changements parfois radicaux.
Uranus est une planète qui ne favorise pas les compromis mais plutôt l’expression de sa vérité originale quoi qu’il en coûte.
Placé à 2° Bélier en maison II, Uranus est trigone au Milieu du Ciel et en conjonction large à Vénus.
Ainsi, Uranus est nourri par l’énergie de feu du Bélier, qui accroît sa tendance à s’extérioriser de façon spectaculaire.
Cette impétuosité est encore renforcée par le fait que le feu du Bélier est en plus alimenté par un important amas planétaire :
Mars, Mercure, Jupiter, Soleil et Lune noire en Bélier.
En maison II, cet Uranus particulièrement éruptif se manifeste dans la sphère des possessions, tant matérielles que physique et psychiques (dont les talents et dons) qui sont au fondement de notre sentiment de sécurité.
Il nous oblige ici à remettre en cause nos valeurs (conjonction à Vénus) et routines (la maison II est en analogie avec le signe du Taureau), ressources que nous mobilisons habituellement pour défendre la citadelle de notre cuirasse et pour perpétuer notre impression de contrôler notre monde.
En somme, un Uranus aussi intense en maison II nous oblige à une remise en cause radicale de la façon dont nous utilisons notre vivacité intellectuelle (Mercure en II), notre courage et notre besoin de nous affirmer (Mars), notre enthousiasme (Jupiter), notre vitalité et notre rayonnement (Soleil).
Il s’agit non plus de les utiliser pour nous rassurer dans le périmètre du connu mais pour oser affronter notre vérité intérieure la plus crue et intransigeante (Lune noire) qui ne demande qu’à s’exprimer (Bélier).
Le trigone d’Uranus au Milieu-du-Ciel signale que cette bascule est à même de favoriser un autre positionnement dans le monde, qui soit plus vrai et plus en connexion avec la parcelle de divin dont nous sommes porteurs (Milieu-du- Ciel en Sagittaire).
La deuxième énergie qui occupe le devant de la scène, conjointement à Uranus, est Neptune, planète associée notamment au rêve, au besoin de fusionner avec la source de Vie, le Double, en dissolvant les frontières du mental et de l’ego, que ce soit par exemple par la méditation ou bien par la drogue ou l’alcool.
Placé à l’Ascendant et dans son signe, à 0° des Poissons, ce Neptune nous signale que la période est propice à des ouvertures de conscience vers des plans d’ordinaire inaccessibles.
Il est actuellement plus facile de voir la splendeur du monde, de lâcher prise par rapport à nos préoccupations égotiques et de ressentir tant l’âme du monde que notre Double.
Neptune fait par ailleurs un trigone avec la Lune, en Balance et en maison VIII.
La maison VIII est la voie d’accès vers le monde souterrain (en analogie avec le Scorpion, régi par Pluton – Hadès, dieu des enfers), le monde des ténèbres et des ombres, celles qui sont tapies dans le fonds de la psyché et qui nous agissent souvent à notre insu.
C’est dans la maison VIII que sont cachées nos compulsions.
La Lune dans cette maison nous invite à accepter de ressentir cet univers fait d’irrationnel qui vit en nous.
Elle nous invite à descendre dans nos caves intérieures, d’expérimenter dans notre corps (Lune), dans nos entrailles (VIII) la puissance de ces courants psychiques souterrains que nous préférons généralement ne pas voir parce que leur puissance nous effraie.
Pourtant, ce thème nous rappelle que seule une plongée dans cet univers peut nous permettre de prendre du recul, de nous distancer par rapport à nos émotions (Lune en Balance) les plus puissantes, compulsives et inconscientes (maison VIII).
C’est au terme de ce processus qu’il devient possible de nouer un rapport équilibré avec elles (Lune en Balance).
Une telle plongée est difficile car visiter la maison VIII revient à accepter de perdre le contrôle.
Un tel processus se heurte à de fortes peurs et résistances, symbolisées par Saturne en Balance et en maison VIII.
Pourtant l’exaltation de Saturne en Balance ouvre la possibilité que ces peurs et inhibitions ne constituent pas un verrou mais plutôt une invitation à la prudence, ce qui est nécessaire pour éviter que la descente dans nos profondeurs ne se transforme en chute dans un précipice hanté par nos démons les plus inexpugnables.
Alors, grâce à cette descente prudente et mesurée, couplée à la remise en cause Uranienne de nos modes de sécurisations habituels, une nouvelle porte sur le chemin du rêve et des perceptions peut s’ouvrir (Lune trigone à Neptune).
C’est l’univers de tous les possibles qui s’offre alors à nous.
Plutôt que de subir le rêve du monde, le monde du rêve qui nous accueille nous offre la possibilité de nous rêver nous-mêmes ... et d’accéder à d’infinis possibles !
La position la plus marquante de ce thème est Neptune, qui vient de rentrer dans son signe, les Poissons, et dont la puissance est démultipliée par sa conjonction étroite à l’Ascendant, à 29° Verseau.
Cette position est paradoxale, dans la mesure où l’Ascendant est dans un signe différent de la planète avec laquelle il est en étroite conjonction.
Elle signale dès le premier abord la nécessité de concilier deux énergies très différentes : l’énergie Uranienne (Uranus est le maître de l’Ascendant Verseau) et l’énergie Neptunienne.
L’énergie Uranienne est une énergie yang, qui se manifeste souvent de façon abrupte et qui pousse à des changements parfois radicaux.
Uranus est une planète qui ne favorise pas les compromis mais plutôt l’expression de sa vérité originale quoi qu’il en coûte.
Placé à 2° Bélier en maison II, Uranus est trigone au Milieu du Ciel et en conjonction large à Vénus.
Ainsi, Uranus est nourri par l’énergie de feu du Bélier, qui accroît sa tendance à s’extérioriser de façon spectaculaire.
Cette impétuosité est encore renforcée par le fait que le feu du Bélier est en plus alimenté par un important amas planétaire :
Mars, Mercure, Jupiter, Soleil et Lune noire en Bélier.
En maison II, cet Uranus particulièrement éruptif se manifeste dans la sphère des possessions, tant matérielles que physique et psychiques (dont les talents et dons) qui sont au fondement de notre sentiment de sécurité.
Il nous oblige ici à remettre en cause nos valeurs (conjonction à Vénus) et routines (la maison II est en analogie avec le signe du Taureau), ressources que nous mobilisons habituellement pour défendre la citadelle de notre cuirasse et pour perpétuer notre impression de contrôler notre monde.
En somme, un Uranus aussi intense en maison II nous oblige à une remise en cause radicale de la façon dont nous utilisons notre vivacité intellectuelle (Mercure en II), notre courage et notre besoin de nous affirmer (Mars), notre enthousiasme (Jupiter), notre vitalité et notre rayonnement (Soleil).
Il s’agit non plus de les utiliser pour nous rassurer dans le périmètre du connu mais pour oser affronter notre vérité intérieure la plus crue et intransigeante (Lune noire) qui ne demande qu’à s’exprimer (Bélier).
Le trigone d’Uranus au Milieu-du-Ciel signale que cette bascule est à même de favoriser un autre positionnement dans le monde, qui soit plus vrai et plus en connexion avec la parcelle de divin dont nous sommes porteurs (Milieu-du- Ciel en Sagittaire).
La deuxième énergie qui occupe le devant de la scène, conjointement à Uranus, est Neptune, planète associée notamment au rêve, au besoin de fusionner avec la source de Vie, le Double, en dissolvant les frontières du mental et de l’ego, que ce soit par exemple par la méditation ou bien par la drogue ou l’alcool.
Placé à l’Ascendant et dans son signe, à 0° des Poissons, ce Neptune nous signale que la période est propice à des ouvertures de conscience vers des plans d’ordinaire inaccessibles.
Il est actuellement plus facile de voir la splendeur du monde, de lâcher prise par rapport à nos préoccupations égotiques et de ressentir tant l’âme du monde que notre Double.
Neptune fait par ailleurs un trigone avec la Lune, en Balance et en maison VIII.
La maison VIII est la voie d’accès vers le monde souterrain (en analogie avec le Scorpion, régi par Pluton – Hadès, dieu des enfers), le monde des ténèbres et des ombres, celles qui sont tapies dans le fonds de la psyché et qui nous agissent souvent à notre insu.
C’est dans la maison VIII que sont cachées nos compulsions.
La Lune dans cette maison nous invite à accepter de ressentir cet univers fait d’irrationnel qui vit en nous.
Elle nous invite à descendre dans nos caves intérieures, d’expérimenter dans notre corps (Lune), dans nos entrailles (VIII) la puissance de ces courants psychiques souterrains que nous préférons généralement ne pas voir parce que leur puissance nous effraie.
Pourtant, ce thème nous rappelle que seule une plongée dans cet univers peut nous permettre de prendre du recul, de nous distancer par rapport à nos émotions (Lune en Balance) les plus puissantes, compulsives et inconscientes (maison VIII).
C’est au terme de ce processus qu’il devient possible de nouer un rapport équilibré avec elles (Lune en Balance).
Une telle plongée est difficile car visiter la maison VIII revient à accepter de perdre le contrôle.
Un tel processus se heurte à de fortes peurs et résistances, symbolisées par Saturne en Balance et en maison VIII.
Pourtant l’exaltation de Saturne en Balance ouvre la possibilité que ces peurs et inhibitions ne constituent pas un verrou mais plutôt une invitation à la prudence, ce qui est nécessaire pour éviter que la descente dans nos profondeurs ne se transforme en chute dans un précipice hanté par nos démons les plus inexpugnables.
Alors, grâce à cette descente prudente et mesurée, couplée à la remise en cause Uranienne de nos modes de sécurisations habituels, une nouvelle porte sur le chemin du rêve et des perceptions peut s’ouvrir (Lune trigone à Neptune).
C’est l’univers de tous les possibles qui s’offre alors à nous.
Plutôt que de subir le rêve du monde, le monde du rêve qui nous accueille nous offre la possibilité de nous rêver nous-mêmes ... et d’accéder à d’infinis possibles !
Nouvelle Lune du 3 avril 2011
15h 32' 07''(Marseille)
Avec la présence des deux Luminaires, de quatre planètes et de la Lune Noire dans le signe du Bélier, cette Nouvelle Lune printanière est porteuse de mille feux.
Après avoir baigné dans les eaux matricielles de l’énergie indifférenciée des Poissons, l’énergie du Bélier nous pousse à renaitre.
En tant que Ier signe du zodiaque, ce signe contient en germe le potentiel de tous les autres signes, c’est une page blanche sur laquelle tout peut être écrit.
Le glyphe du Bélier est comme un entonnoir dans lequel se déverse l’énergie cosmique pour être manifestée.
Et cette énergie promet d’être dense avec la triple conjonction Lune/ Soleil /Jupiter en Bélier et en Maison VIII et l’opposition exacte de ce trio avec Saturne en Balance et en Maison II. La configuration particulière de cette Nouvelle Lune qui se retrouve en alignement avec l’opposition de Jupiter et de Saturne décuple l’impact de celle-ci.
En effet, de récentes études ont permis d’émettre l’hypothèse que les deux plus grandes planètes de notre système solaire, Jupiter et Saturne, lorsqu’elles se trouvent en opposition produisent, à l’instar des marées sur la terre, un effet de marée sur le Soleil provoquant un accroissement de l’activité de celui-ci.
Les informations susceptibles d’émerger de cette activité solaire accrue concernent donc l’axe Bélier/Balance d’une part, axe relationnel ou « comment je m’inscris en tant qu’être spécificique dans la relation à l’autre ?» ainsi que le précise le symbole Sabian de La Lune et du Soleil : « Soleil/Lune 13° Bélier : Un serpent lové près d’un couple. Identification au sein d’une relation bipolaire avec le rythme impersonnel de l’énergie de la nature. Ritualisation de toute relation. »
Et d’autre part, l’axe des Maisons II/VIII, L’axe de nos possessions ou « à quelle fin j’utilise les outils physiques et psychiques dont je dispose, pour me détruire (et détruire les autres) ou pour me construire ?».
En effet, cet amas planétaire en Maison VIII nous ramène à nos compulsions, aux mélodrames, liés à nos comportements autodestructeurs, qui se jouent dans nos vies.
Les expériences Maison VIII nous confrontent à notre relation à la sexualité, à l’occulte et à la Mort.
Elles nous confrontent aux puissants courants d’énergies invisibles qui nous traversent et qu’il est nécessaire de rendre conscient afin de pouvoir en tirer le meilleur.
Cette Maison nous met en face de notre part d’ombre et de l’injonction du monde judéo chrétien dans lequel nous baignons malgré nous : « il faut porter notre croix sur cette terre pour mériter un hypothétique paradis ».
Cette rencontre du signe du Bélier symbole même de l’élan de Vie et de la Maison VIII nous demande de prendre la mort pour conseiller : cependant, prendre la Mort pour conseiller ce n’est pas la provoquer par des actes d’autodestructions, ce n’est pas flirter avec elle, au contraire, c’est prendre conscience du fait que la vie est précieuse afin de savourer chaque seconde de notre passage sur terre.
Cette association Bélier/Maison VIII semble contenir un autre message :
Acceptons pleinement ce que nous sommes, même (surtout !) nos côtés les plus sombres.
Se regarder en vérité une bonne fois pour toute c’est se donner moins d’importance, porter un regard neutre sur toutes les facettes de notre personnalité, c’est trouver l’équanimité qui mène à la détente et à la liberté.
Depuis le mois de Novembre dernier, la conjonction Lune/Soleil se produit au 13 éme degrés du signe dans lequel elle se trouve, réitérant la possibilité qui nous est donnée de nous transformer et d’accéder à notre coté magique à chacune de ces portes. Ici ce 13ème degrés prend tout son sens, c’est Douze, les douze signes du zodiaque, plus Un, le début d’un nouveau cycle symbolisé par le signe des Bélier. Le Un, dans les cartes du Tarot Zen, est la carte de l’Existence sur laquelle est représenté un personnage féminin en train de contempler la voute céleste. Cela peut sembler paradoxal, mais cette figure statique associée à cette énergie débordante du Bélier nous indique qu’il convient juste de se détendre afin d’être traversé par cette puissante énergie, il s’agit de recevoir et non de prendre.
Cette attitude contemplative est à même de nous amener à reconnaître la valeur et la légitimité de notre existence, d’éprouver en profondeur la plénitude que procure le sentiment d’être Vivant et relié à un Tout. L’énergie du Bélier nous invite à nous incarner, à occuper pleinement la place qui nous revient dans ce vaste univers. Notre sentiment de solitude provient du fait que nous n’avons pas conscience du rôle spécifique que nous avons à jouer dans le grand jeu de la vie.
La conjonction exacte de Mars et d’Uranus qui viennent d’entrer dans le signe du Bélier est à même de révéler cette spécificité.
La planète du guerrier est dans son domicile et s’allie à l’énergie d’Uranus dont le rôle est justement de nous pousser à être authentique, à révéler notre « originalité ».
La Lune noire se joint à ce duo amenant son énergie « sans compromis » à cette recherche de vérité envers nous même.
Le carré que forme ce trio à Pluton en Capricorne est le reflet de nos résistances, il s’agit de notre persistance à s’accrocher aux anciennes structures, à la lourdeur et à la nocivité (Pluton est lié à la radioactivité) de notre relation au passé.
Alors que cette même énergie Plutonienne de par le sextile à la triple conjonction Neptune /Chiron/Vénus nous permet d’envisager les choses d’un point de vue différent : cette énergie là peut aussi nous conduire à une expansion de conscience, à la guérison de notre âme.
A nous de choisir : continuer à valider notre peur du changement, notre désir de tout contrôler ou nous détendre, accepter les bouleversement de la période dans laquelle nous vivons et faire confiance aux desseins de l’Esprit .
Enfin, Mercure qui rétrograde en Bélier, maitre de l’Ascendant en Vierge, nous donne ici l’opportunité de « changer de disque ».
Ce Mercure dans le Ier signe de Feu est porteur d’instinct et favorise les saisies intuitives, les perceptions et la formulation d’un nouvel idéal.
Il est ici dans sa première période de rétrogradation nous invitant à tourner notre regard vers l’intérieur.
Ces périodes de rétrogradation de la planète associée au mental sont l’occasion de faire un bilan sur nos schémas de pensées. Dans un premier temps, il s’agit par le biais de la méditation et de la récapitulation de balayer tout ce qui nous maintient dans des processus mentaux répétitifs et qui fait que l’on se raconte toujours la même histoire à notre propre sujet (et au sujet des autres). Alors nous revivons sans cesse le même scenario. La conjonction inférieure de Mercure avec le Soleil, qui aura lieu le 9 Avril prochain, signera l’occasion de modifier nos « connections internes », elle se produira au 19ème degrés du signe du Bélier et le Symbole Sabian qui lui est associé nous donne la direction à suivre pour ce nouveau cycle de Mercure durant les quatre mois à venir : «19° Bélier : Une jeune fille nourrissant des oiseaux pendant l’hivers. Surmonter nos crises grâce à la compassion. Transmutation de la vie en amour. »
Voilà un thème de Nouvelle Lune qui nous confirme que la saison des amours est bien là.
Vénus en Poissons, en Maison VII, conjointe à Chiron et Neptune et en sextile à Pluton nous valide l’opportunité de nous relier à de nouvelles valeurs et de suivre « notre chemin qui a du cœur ».
Nous avons la possibilité de nous « éveiller » et il appartient à chacun d’écrire une nouvelle histoire sur la page qui vient de s’ouvrir.
Avec la présence des deux Luminaires, de quatre planètes et de la Lune Noire dans le signe du Bélier, cette Nouvelle Lune printanière est porteuse de mille feux.
Après avoir baigné dans les eaux matricielles de l’énergie indifférenciée des Poissons, l’énergie du Bélier nous pousse à renaitre.
En tant que Ier signe du zodiaque, ce signe contient en germe le potentiel de tous les autres signes, c’est une page blanche sur laquelle tout peut être écrit.
Le glyphe du Bélier est comme un entonnoir dans lequel se déverse l’énergie cosmique pour être manifestée.
Et cette énergie promet d’être dense avec la triple conjonction Lune/ Soleil /Jupiter en Bélier et en Maison VIII et l’opposition exacte de ce trio avec Saturne en Balance et en Maison II. La configuration particulière de cette Nouvelle Lune qui se retrouve en alignement avec l’opposition de Jupiter et de Saturne décuple l’impact de celle-ci.
En effet, de récentes études ont permis d’émettre l’hypothèse que les deux plus grandes planètes de notre système solaire, Jupiter et Saturne, lorsqu’elles se trouvent en opposition produisent, à l’instar des marées sur la terre, un effet de marée sur le Soleil provoquant un accroissement de l’activité de celui-ci.
Les informations susceptibles d’émerger de cette activité solaire accrue concernent donc l’axe Bélier/Balance d’une part, axe relationnel ou « comment je m’inscris en tant qu’être spécificique dans la relation à l’autre ?» ainsi que le précise le symbole Sabian de La Lune et du Soleil : « Soleil/Lune 13° Bélier : Un serpent lové près d’un couple. Identification au sein d’une relation bipolaire avec le rythme impersonnel de l’énergie de la nature. Ritualisation de toute relation. »
Et d’autre part, l’axe des Maisons II/VIII, L’axe de nos possessions ou « à quelle fin j’utilise les outils physiques et psychiques dont je dispose, pour me détruire (et détruire les autres) ou pour me construire ?».
En effet, cet amas planétaire en Maison VIII nous ramène à nos compulsions, aux mélodrames, liés à nos comportements autodestructeurs, qui se jouent dans nos vies.
Les expériences Maison VIII nous confrontent à notre relation à la sexualité, à l’occulte et à la Mort.
Elles nous confrontent aux puissants courants d’énergies invisibles qui nous traversent et qu’il est nécessaire de rendre conscient afin de pouvoir en tirer le meilleur.
Cette Maison nous met en face de notre part d’ombre et de l’injonction du monde judéo chrétien dans lequel nous baignons malgré nous : « il faut porter notre croix sur cette terre pour mériter un hypothétique paradis ».
Cette rencontre du signe du Bélier symbole même de l’élan de Vie et de la Maison VIII nous demande de prendre la mort pour conseiller : cependant, prendre la Mort pour conseiller ce n’est pas la provoquer par des actes d’autodestructions, ce n’est pas flirter avec elle, au contraire, c’est prendre conscience du fait que la vie est précieuse afin de savourer chaque seconde de notre passage sur terre.
Cette association Bélier/Maison VIII semble contenir un autre message :
Acceptons pleinement ce que nous sommes, même (surtout !) nos côtés les plus sombres.
Se regarder en vérité une bonne fois pour toute c’est se donner moins d’importance, porter un regard neutre sur toutes les facettes de notre personnalité, c’est trouver l’équanimité qui mène à la détente et à la liberté.
Depuis le mois de Novembre dernier, la conjonction Lune/Soleil se produit au 13 éme degrés du signe dans lequel elle se trouve, réitérant la possibilité qui nous est donnée de nous transformer et d’accéder à notre coté magique à chacune de ces portes. Ici ce 13ème degrés prend tout son sens, c’est Douze, les douze signes du zodiaque, plus Un, le début d’un nouveau cycle symbolisé par le signe des Bélier. Le Un, dans les cartes du Tarot Zen, est la carte de l’Existence sur laquelle est représenté un personnage féminin en train de contempler la voute céleste. Cela peut sembler paradoxal, mais cette figure statique associée à cette énergie débordante du Bélier nous indique qu’il convient juste de se détendre afin d’être traversé par cette puissante énergie, il s’agit de recevoir et non de prendre.
Cette attitude contemplative est à même de nous amener à reconnaître la valeur et la légitimité de notre existence, d’éprouver en profondeur la plénitude que procure le sentiment d’être Vivant et relié à un Tout. L’énergie du Bélier nous invite à nous incarner, à occuper pleinement la place qui nous revient dans ce vaste univers. Notre sentiment de solitude provient du fait que nous n’avons pas conscience du rôle spécifique que nous avons à jouer dans le grand jeu de la vie.
La conjonction exacte de Mars et d’Uranus qui viennent d’entrer dans le signe du Bélier est à même de révéler cette spécificité.
La planète du guerrier est dans son domicile et s’allie à l’énergie d’Uranus dont le rôle est justement de nous pousser à être authentique, à révéler notre « originalité ».
La Lune noire se joint à ce duo amenant son énergie « sans compromis » à cette recherche de vérité envers nous même.
Le carré que forme ce trio à Pluton en Capricorne est le reflet de nos résistances, il s’agit de notre persistance à s’accrocher aux anciennes structures, à la lourdeur et à la nocivité (Pluton est lié à la radioactivité) de notre relation au passé.
Alors que cette même énergie Plutonienne de par le sextile à la triple conjonction Neptune /Chiron/Vénus nous permet d’envisager les choses d’un point de vue différent : cette énergie là peut aussi nous conduire à une expansion de conscience, à la guérison de notre âme.
A nous de choisir : continuer à valider notre peur du changement, notre désir de tout contrôler ou nous détendre, accepter les bouleversement de la période dans laquelle nous vivons et faire confiance aux desseins de l’Esprit .
Enfin, Mercure qui rétrograde en Bélier, maitre de l’Ascendant en Vierge, nous donne ici l’opportunité de « changer de disque ».
Ce Mercure dans le Ier signe de Feu est porteur d’instinct et favorise les saisies intuitives, les perceptions et la formulation d’un nouvel idéal.
Il est ici dans sa première période de rétrogradation nous invitant à tourner notre regard vers l’intérieur.
Ces périodes de rétrogradation de la planète associée au mental sont l’occasion de faire un bilan sur nos schémas de pensées. Dans un premier temps, il s’agit par le biais de la méditation et de la récapitulation de balayer tout ce qui nous maintient dans des processus mentaux répétitifs et qui fait que l’on se raconte toujours la même histoire à notre propre sujet (et au sujet des autres). Alors nous revivons sans cesse le même scenario. La conjonction inférieure de Mercure avec le Soleil, qui aura lieu le 9 Avril prochain, signera l’occasion de modifier nos « connections internes », elle se produira au 19ème degrés du signe du Bélier et le Symbole Sabian qui lui est associé nous donne la direction à suivre pour ce nouveau cycle de Mercure durant les quatre mois à venir : «19° Bélier : Une jeune fille nourrissant des oiseaux pendant l’hivers. Surmonter nos crises grâce à la compassion. Transmutation de la vie en amour. »
Voilà un thème de Nouvelle Lune qui nous confirme que la saison des amours est bien là.
Vénus en Poissons, en Maison VII, conjointe à Chiron et Neptune et en sextile à Pluton nous valide l’opportunité de nous relier à de nouvelles valeurs et de suivre « notre chemin qui a du cœur ».
Nous avons la possibilité de nous « éveiller » et il appartient à chacun d’écrire une nouvelle histoire sur la page qui vient de s’ouvrir.
Nouvelle Lune du samedi 19 mars 2011
19h 09' 52'' (Marseille)
Ce thème de Pleine Lune frappe d’emblée par la concentration de planètes autour des axes. Seuls Vénus, Neptune et Chiron, en maison V, sont éloignés des axes Ascendant- Descendant et Milieu-du-Ciel / Fond-du-Ciel. La présence de la Lune et du Soleil, en conjonction respectivement à l’Ascendant et au Descendant, en carré à l’axe des Nœud et en lien avec la Lune noire et Uranus (conjoints au Soleil) signale que cette Pleine Lune est particulièrement puissante.
C’est là ce que confirment d’une part sa proximité temporelle avec l’équinoxe et d’autre part le fait qu’il s’agisse d’une Super Moon.
En effet, l’Equinoxe, qui se produit le surlendemain de cette Pleine Lune, est une porte particulièrement importante.
Elle correspond au moment de l’année où le soleil entre en Bélier.
Les durées du jour et de la nuit sont alors parfaitement égales.
Les forces du jour, marquées par l’expansion et l’extériorisation équilibrent les forces de la nuit, caractérisées au contraire par l’intériorisation, le silence. Cette porte, la porte de la femme, s’ouvre à ce moment-là pour qu’émerge le guerrier en nous.
Quant à la Super Moon, il s’agit d’une Pleine Lune à 90% ou plus de son périgée, le périgée étant la position la plus proche de l’orbite de la lune autour de la terre. Or le 19 mars, la Pleine Lune, comme celle qui vient de la précéder et celle qui va lui succéder, est à 100% du périgée.La Lune vient ainsi d’atteindre sa position la plus proche de la terre depuis 18 ans.Il s’agit là d’une Super Moon extrême, dont le pouvoir est décuplé. Il est alors particulièrement manifeste sur les marées, aux fluctuations exacerbées mais aussi - l’actualité japonaise le confirme - sur les événements climatiques ou sismiques, qui prennent une tournure extrême.
Un tel impact sur les phénomènes physiques ne peut que nous alerter sur les profonds effets que la Pleine Lune a actuellement sur notre climat et notre terre intérieures, profondément ébranlés.
Le Soleil est conjoint à Uranus, à 0° du Bélier, un des points les plus puissants du zodiaque avec les autres degrés 0 des signes cardinaux (Cancer, Balance, Capricorne).
Uranus est une planète collective particulièrement incontrôlable, associée aux transformations brutales, inattendues et de grande ampleur.
Il symbolise sans peine le séisme qui vient de se produire au pays du Soleil levant.
Ces éléments peuvent être interprétés comme le signal d’une transformation radicale (Uranus) de nos idéaux et de notre conscience (Soleil), transformation nous confrontant à notre absolu intérieur le plus inaltérable (conjonction du Soleil et d’Uranus à la Lune noire).
Cette transformation radicale déploie ses effets dans notre rapport au monde quotidien (maison VI) et marque la possibilité de démarrer un nouveau cycle de développement de la conscience (le Bélier est le premier signe du cycle du zodiaque). Mais cette possibilité de croissance et de nouveau départ peut, dans un premier temps, prendre un tour destructeur si nous refusons les transformations qu’exige la puissante énergie de cette période.
Dans ce thème, la Lune est en Vierge (signe en analogie avec la maison VI), en maison XII (maison qui lui est opposée). Ce seul paradoxe (la Lune dans la maison en analogie avec le signe opposé de celui dans lequel elle se trouve) suffit à réaffirmer la nécessité de se transformer intérieurement tout juste évoquée.
Toute Pleine Lune est caractérisée par l’opposition entre le Soleil et la Lune, celle-ci étant pleinement éclairée par le Soleil.
Ainsi, les transformations évoquées portent la nécessité d’une mise en lumière de nos recoins intérieurs (Lune) les plus inaccessibles et inconscients (maison XII) car encore mêlés aux représentations et instincts collectifs (maison XII) et tenus à distance par une volonté de mise en ordre et de contrôle (Lune en Vierge). En tant qu’apothéose des énergies en germe lors de la Nouvelle Lune, cette période nous exhorte de nous immerger dans le vaste océan de la conscience et de lâcher-prise (maison XII, en analogie avec les Poissons) par rapport à l’enfermement et aux diktats du mental (Vierge). Et le carré que fait l’opposition Soleil-Lune à l’axe de Nœuds, lui-même conjoint à l’axe MC-FC, nous signale que cette transformation intérieure peut nous permettre de nous verticaliser dans un nouvel enracinement (FC-MC) nous mettant en cohérence avec notre direction de vie (axe des Nœuds).
Mais comme l’avait déjà signalé la conjonction Soleil-Uranus, ce carré à l’axe des Nœuds signale que le processus est difficile.
Et la conjonction de Pluton, en Capricorne, à la fois au Nœud Nord et au Fond-du-Ciel réitère l’information selon laquelle une telle transformation prend un tour radical (Pluton), en remettant fondamentalement en cause toute la structure (Capricorne) intérieure (maison IV) qui nous sert de centre de gravité. C’est le fameux séisme intérieur nécessaire à toute nouvelle construction sur des bases plus solides et plus vraies (le Capricorne est un signe de grande intégrité).
L’opposition entre Saturne, en exaltation en Balance et en maison I, et d’autre part, Mercure et Jupiter en Bélier et en maison VII, montre que le passage crucial qui s’impose à nous est marqué par une lutte entre d’un côté la peur du changement et la volonté de contrôle (Saturne) et, de l’autre côté, la possibilité d’une expansion de nos représentations du monde (Jupiter conjoint à Mercure) et de notre rapport aux autres (maison VII), en fait d’un rapport au monde guerrier marqué par la vitalité et l’audace de défricher des terres inconnues (Bélier).
Enfin, les trigone et sextile à l’axe des Nœuds, que fait la conjonction Chiron – Neptune en maison V, signale que l’audace de se transformer dont il est question dans ce thème est porteuse de la possibilité de Se Rêver (Neptune) et ainsi de se recréer soi-même (maison V), ce qui est la clé d’une profonde guérison (Chiron, en Poissons, signe associé notamment à la guérison). Alors, le séisme intérieur, que les événements extérieurs reflètent de façon tragique, de destructeur devient créateur.
Or c’est bien là l’un des pouvoirs du guerrier que de pouvoir créer son monde.
Nouvelle Lune du 4 mars 2011
21h 45' 40''(Marseille)
Le Soleil parcourt le signe des Poissons, le voici arrivé dans la dernière portion du zodiaque, avant de démarrer un nouveau cycle en Bélier.
Ce 12ème et dernier signe du zodiaque signe d’eau, yin, très réceptif nous ramène au « tout indifférencié», mais aussi à nos enfermements, à tout ce qui dans nos vies nous donne le sentiment d’être séparé, d’être « déconnecté ».
C’est à la fois une période de bilan et une période de lâcher prise, une immersion dans le vaste océan de la conscience au terme de laquelle jaillira le nouveau cycle de vie.
Ce thème de Nouvelle Lune offre une configuration tout à fait particulière, avec une succession de planètes en conjonction dans le signe du Poisson - Chiron, Mars, Lune, Soleil, Mercure, Lune Noire, Uranus - révélatrice d’une forte concentration énergétique dans ce secteur du thème.
Cette focalisation, réunissant les potentiels d’énergies vitale et de guérison, d’instinct et d’action, de perception et de rêve, assortie d’une énergie d’individuation nous indique les nombreux outils à notre disposition concernant la porte à franchir : il s’agit de pénétrer dans le royaume de la conscience, de prêter attention à ce qui n’est pas encore manifesté en s’harmonisant avec l’énergie cosmique.
La conjonction Lune /Soleil qui se produit au 13ème degrés du signe, degré de transformation profonde, et le Symbole Sabian qui lui est associé - « 13°Poissons : Une grande dame drapée dans son renard. Le recours à l’intelligence et à la finesse d’esprit comme protection contre les orages et les épreuves de la vie. Bouclier protecteur. » - nous donnent une clef quand à la manière d’aborder cette mutation.
En effet, il s’agit de pénétrer dans ce vaste réservoir d’énergie en guerrier ainsi qu’en témoigne la conjonction de Mars au Soleil et à le Lune: le renard c’est l’art du camouflage, l’art du traqueur. Car cet excédent d’énergie dans le signe de la conscience et du rêve n’est pas démuni de pièges, comme celui du laisser aller, du renforcement de nos dépendances, de la fuite de la réalité, susceptibles d’ouvrir la porte dans un second temps à nombres de désillusions.
Ce sont nos propres comportements qu’il s’agit de traquer, ceux qui nous maintiennent dans un sentiment de dualité et d’isolement, de limitation et de peur.
Le bouclier protecteur dont nous avons besoin est celui à même de nous protéger contre notre propre stupidité.
Accéder à l’univers des Poissons c’est faire l’expérience de l’illimité, élargir nos perceptions,
assembler de nouveaux mondes et ce qui nous maintient dans une perception réduite du monde c’est notre mental.
Ici, Mercure, également en conjonction avec le Soleil et la Lune, se trouve à la fois en exil et en chute :
En exil par rapport au côté très rationnel de la Vierge et à son obsession pour les détails, en chute par rapport au signe des Gémeaux et son besoin de tout expliquer, de tout comprendre. L’univers dans lequel nous convie les Poissons est celui de la fusion avec un plus grand tout, l’acceptation d’un mystère dont nous faisons partie mais qui nous dépasse et dans lequel les mots ne sont d’aucune utilité. La planète du mental vient d’effectuer sa conjonction supérieure avec le Soleil, elle est de nouveau visible le soir et porteuse de plus d’attachement au passé. Cette conjonction de Mercure à la Lune et au Soleil souligne l’importance de se relier au vide en nous, car tant que nos esprits sont encombrés de définitions réductrices, de préoccupations diverses, rien de nouveau ne peut pénétrer dans nos consciences.
Avec l’Ascendant et Saturne - seule planète située au dessus de l’horizon et en maison XII - en Balance on retrouve la même configuration que lors de la porte du Ier février. Si la présence de Saturne en maison XII, en analogie avec le signe des Poissons, souligne la nécessité d’aborder ce monde de l’inconnu avec discipline et méthode, le ciel semble cependant insister sur la nécessité de s’interroger sur l’origine de nos structures relationnelles.
Cela est accentué par la présence de l’ensemble des autres planètes (hormis Pluton) dans la zone du thème qui s’étend de la Maison IV à la Maison VI et qui correspond à la zone du sentiment ainsi que par la présence de l’amas planétaire en maison V, maison de créativité, d’expression de soi et en relation avec notre vie amoureuse. Et, pour couronner le tout, c’est Vénus, déesse de l’amour qui préside à l’entrée de cette zone des sentiments.
Cette Vénus, maitresse de l’ascendant, qui ne reçoit aucun aspect c’est de l’énergie en liberté, incontrôlable, propre à renforcer notre autocontemplation : à chacun de faire le bilan énergétique de ses attentes émotionnelles.
Cette Vénus « sans liens » nous montre peut –être le chemin qui mène à la réduction de notre suffisance et par la même à notre guérison: celui de « l’autosuffisance affective ».
Cela ne veut pas dire ne plus aimer personne mais sortir de nos dépendances relationnelles, cesser de se servir de nos relations comme d’un « faire valoir » : nous sommes si souvent en attente que l’on nous considère comme quelqu’un d’exceptionnel. Il s’agit de grandir, d’acquérir la maturité émotionnelle à laquelle nous convie l’énergie des Poissons à savoir une façon d’aimer beaucoup plus inconditionnelle.
Vénus semble donc être une clef du thème pour se connecter à ce réservoir de potentiels spirituels contenu dans le signe des Poissons, ainsi que le souligne le symbole Sabian correspondant : « Vénus 3°Verseau : Un yogi hindou exerce son pouvoir de guérison. La discipline des énergies spirituelles permet de restituer l’harmonie naturelle brisée par la raison dans son effort pour transcender la nature. Concentration de l’énergie spirituelle. » Cette Vénus qui vient d’entrer dans le signe des Verseau est à même de nous apporter une libération ou du moins, une distanciation émotionnelle et de nous relier aux énergies spirituelles de transformation véhiculées par ce signe. C’est à chacun de devenir conscient de sa propre valeur et de prendre la place qui lui revient dans le grand mystère de la vie.
La présence de la conjonction Uranus/Lune Noire en maison VI (ainsi que de Jupiter) met en valeur le fait que c’est dans les actes du quotidien, au prix de long effort répétés que l’on peut petit à petit changer les habitudes qui nous définissent.
Cette traque de nos routines est à même de nous redonner notre énergie originelle que caractérise Uranus et de nous rapprocher de cet absolue symbolisé par la Lune noire. Le carré que cette conjonction forme à l’axe des Nœuds souligne que ce processus contient la possibilité de changer l’axe de nos destiné et témoigne des résistances qu’y oppose notre cuirasse. Il est d’ailleurs intéressant de noter que les Nœuds Lunaires viennent de passer de l’axe Cancer/ Capricorne à l’axe Gémeaux/Sagittaire accentuant la nécessité d’élargir nos horizons.
Cependant, on peut voir en Neptune - maitre des Poissons et maitre incontesté de ce thème du fait du nombre de planètes qui se trouve dans son signe - et dans l’aspect de trigone et sextile qu’il fait à ce même axe, le point de résolution de cette résistance ainsi que le confirme le degrés du Symbole Sabian qui l’accompagne :
« Neptune 28°Verseau : Un papillon s’extrayant de sa chrysalide.
La capacité de transformer totalement notre conscience en modifiant radicalement le visage de notre vie quotidienne et de nos relations. Métamorphose. »
Le Soleil parcourt le signe des Poissons, le voici arrivé dans la dernière portion du zodiaque, avant de démarrer un nouveau cycle en Bélier.
Ce 12ème et dernier signe du zodiaque signe d’eau, yin, très réceptif nous ramène au « tout indifférencié», mais aussi à nos enfermements, à tout ce qui dans nos vies nous donne le sentiment d’être séparé, d’être « déconnecté ».
C’est à la fois une période de bilan et une période de lâcher prise, une immersion dans le vaste océan de la conscience au terme de laquelle jaillira le nouveau cycle de vie.
Ce thème de Nouvelle Lune offre une configuration tout à fait particulière, avec une succession de planètes en conjonction dans le signe du Poisson - Chiron, Mars, Lune, Soleil, Mercure, Lune Noire, Uranus - révélatrice d’une forte concentration énergétique dans ce secteur du thème.
Cette focalisation, réunissant les potentiels d’énergies vitale et de guérison, d’instinct et d’action, de perception et de rêve, assortie d’une énergie d’individuation nous indique les nombreux outils à notre disposition concernant la porte à franchir : il s’agit de pénétrer dans le royaume de la conscience, de prêter attention à ce qui n’est pas encore manifesté en s’harmonisant avec l’énergie cosmique.
La conjonction Lune /Soleil qui se produit au 13ème degrés du signe, degré de transformation profonde, et le Symbole Sabian qui lui est associé - « 13°Poissons : Une grande dame drapée dans son renard. Le recours à l’intelligence et à la finesse d’esprit comme protection contre les orages et les épreuves de la vie. Bouclier protecteur. » - nous donnent une clef quand à la manière d’aborder cette mutation.
En effet, il s’agit de pénétrer dans ce vaste réservoir d’énergie en guerrier ainsi qu’en témoigne la conjonction de Mars au Soleil et à le Lune: le renard c’est l’art du camouflage, l’art du traqueur. Car cet excédent d’énergie dans le signe de la conscience et du rêve n’est pas démuni de pièges, comme celui du laisser aller, du renforcement de nos dépendances, de la fuite de la réalité, susceptibles d’ouvrir la porte dans un second temps à nombres de désillusions.
Ce sont nos propres comportements qu’il s’agit de traquer, ceux qui nous maintiennent dans un sentiment de dualité et d’isolement, de limitation et de peur.
Le bouclier protecteur dont nous avons besoin est celui à même de nous protéger contre notre propre stupidité.
Accéder à l’univers des Poissons c’est faire l’expérience de l’illimité, élargir nos perceptions,
assembler de nouveaux mondes et ce qui nous maintient dans une perception réduite du monde c’est notre mental.
Ici, Mercure, également en conjonction avec le Soleil et la Lune, se trouve à la fois en exil et en chute :
En exil par rapport au côté très rationnel de la Vierge et à son obsession pour les détails, en chute par rapport au signe des Gémeaux et son besoin de tout expliquer, de tout comprendre. L’univers dans lequel nous convie les Poissons est celui de la fusion avec un plus grand tout, l’acceptation d’un mystère dont nous faisons partie mais qui nous dépasse et dans lequel les mots ne sont d’aucune utilité. La planète du mental vient d’effectuer sa conjonction supérieure avec le Soleil, elle est de nouveau visible le soir et porteuse de plus d’attachement au passé. Cette conjonction de Mercure à la Lune et au Soleil souligne l’importance de se relier au vide en nous, car tant que nos esprits sont encombrés de définitions réductrices, de préoccupations diverses, rien de nouveau ne peut pénétrer dans nos consciences.
Avec l’Ascendant et Saturne - seule planète située au dessus de l’horizon et en maison XII - en Balance on retrouve la même configuration que lors de la porte du Ier février. Si la présence de Saturne en maison XII, en analogie avec le signe des Poissons, souligne la nécessité d’aborder ce monde de l’inconnu avec discipline et méthode, le ciel semble cependant insister sur la nécessité de s’interroger sur l’origine de nos structures relationnelles.
Cela est accentué par la présence de l’ensemble des autres planètes (hormis Pluton) dans la zone du thème qui s’étend de la Maison IV à la Maison VI et qui correspond à la zone du sentiment ainsi que par la présence de l’amas planétaire en maison V, maison de créativité, d’expression de soi et en relation avec notre vie amoureuse. Et, pour couronner le tout, c’est Vénus, déesse de l’amour qui préside à l’entrée de cette zone des sentiments.
Cette Vénus, maitresse de l’ascendant, qui ne reçoit aucun aspect c’est de l’énergie en liberté, incontrôlable, propre à renforcer notre autocontemplation : à chacun de faire le bilan énergétique de ses attentes émotionnelles.
Cette Vénus « sans liens » nous montre peut –être le chemin qui mène à la réduction de notre suffisance et par la même à notre guérison: celui de « l’autosuffisance affective ».
Cela ne veut pas dire ne plus aimer personne mais sortir de nos dépendances relationnelles, cesser de se servir de nos relations comme d’un « faire valoir » : nous sommes si souvent en attente que l’on nous considère comme quelqu’un d’exceptionnel. Il s’agit de grandir, d’acquérir la maturité émotionnelle à laquelle nous convie l’énergie des Poissons à savoir une façon d’aimer beaucoup plus inconditionnelle.
Vénus semble donc être une clef du thème pour se connecter à ce réservoir de potentiels spirituels contenu dans le signe des Poissons, ainsi que le souligne le symbole Sabian correspondant : « Vénus 3°Verseau : Un yogi hindou exerce son pouvoir de guérison. La discipline des énergies spirituelles permet de restituer l’harmonie naturelle brisée par la raison dans son effort pour transcender la nature. Concentration de l’énergie spirituelle. » Cette Vénus qui vient d’entrer dans le signe des Verseau est à même de nous apporter une libération ou du moins, une distanciation émotionnelle et de nous relier aux énergies spirituelles de transformation véhiculées par ce signe. C’est à chacun de devenir conscient de sa propre valeur et de prendre la place qui lui revient dans le grand mystère de la vie.
La présence de la conjonction Uranus/Lune Noire en maison VI (ainsi que de Jupiter) met en valeur le fait que c’est dans les actes du quotidien, au prix de long effort répétés que l’on peut petit à petit changer les habitudes qui nous définissent.
Cette traque de nos routines est à même de nous redonner notre énergie originelle que caractérise Uranus et de nous rapprocher de cet absolue symbolisé par la Lune noire. Le carré que cette conjonction forme à l’axe des Nœuds souligne que ce processus contient la possibilité de changer l’axe de nos destiné et témoigne des résistances qu’y oppose notre cuirasse. Il est d’ailleurs intéressant de noter que les Nœuds Lunaires viennent de passer de l’axe Cancer/ Capricorne à l’axe Gémeaux/Sagittaire accentuant la nécessité d’élargir nos horizons.
Cependant, on peut voir en Neptune - maitre des Poissons et maitre incontesté de ce thème du fait du nombre de planètes qui se trouve dans son signe - et dans l’aspect de trigone et sextile qu’il fait à ce même axe, le point de résolution de cette résistance ainsi que le confirme le degrés du Symbole Sabian qui l’accompagne :
« Neptune 28°Verseau : Un papillon s’extrayant de sa chrysalide.
La capacité de transformer totalement notre conscience en modifiant radicalement le visage de notre vie quotidienne et de nos relations. Métamorphose. »
Pleine Lune du 18 février 2011
09h 35' 40'' (Marseille)
L’énergie de cette période est marquée par l’ardeur, la fougue et l’audace de l’Ascendant Bélier.
Le symbole sabian de l’Ascendant, à 23° Bélier, suggère dans quelle direction cette énergie gagne à être canalisée : « Sur les rideaux d’une fenêtre ouverte, le vent dessine une corne d’abondance. »
Ecouter et se laisser inspirer par les énergies plus subtiles.
Les énergies subtiles dont il est question sont mentales et spirituelles, comme l’indique le placement du maître de l’Ascendant, Mars, en maison XI et en Verseau, signe d’Air particulièrement mental.
Il s’agit de s’ouvrir aux perceptions d’un ordre supérieur et aux informations du futur que nous délivre l’univers, comme le suggère la double association de Mars aux énergies uraniennes : à travers son placement en signe (Uranus est le maître du Verseau) mais aussi en maison (Uranus, et le Verseau, sont en analogie avec la maison XI, associée aux communautés d’aspiration mais aussi au futur).
En suivant le fil d’Ariane que nous tend Mars, on découvre qu’Uranus, auquel - on l’a vu - conduit Mars, est en relation étroite avec Neptune, dans la mesure où Neptune est en Verseau, dans le signe (et d’ailleurs également la maison) associé à Uranus tandis qu’inversement, Uranus est en Poissons (et en maison XII), signe (et maison) associés à Neptune.
Uranus est associé aux grands idéaux progressistes, aux idées originales, anticonformistes et novatrices mais aussi à la liberté, tandis que Neptune symbolise notamment les aspirations et rêves collectifs de l’humanité, dont le besoin de fusionner avec un tout plus grand pour apaiser la souffrance de se sentir isolé.
Or le positionnement de chaque planète dans le signe gouverné par l’autre signe génère un lien particulièrement étroit entre ces deux planètes collectives.
Le symbole sabian correspondant à Uranus, à 28° Poissons indique : « La lumière est réfractée en de multiples couleurs. Elle est déviée par un prisme. »
Compréhension morale et analyse de la différence du bien et du mal.
Quant au symbole sabian correspondant à Neptune, à 28° Verseau : « Un papillon s’extrait de sa chrysalide. »
Transformer quelque chose en modifiant radicalement son apparence. Métamorphose.
Voilà qui nous indique que la possibilité de se connecter avec le grand Tout (Neptune) passe par une métamorphose, laquelle nécessite une libération (Uranus) par rapport aux schémas moraux hérités du christianisme, religion en analogie avec le signe des Poissons. Cette libération passe par l’analyse de la différence entre le bien et le mal, qui doit permettre de dépasser (Uranus) le dualisme inscrit dans notre culture. Ainsi, la métamorphose promise par le degré de Neptune se produit actuellement dans la sphère des valeurs, des idées et ouvre l’accès à des énergies subtiles, aux flashs de conscience uraniens tout comme à l’intuition et la perception neptuniennes.
Le fil que déroule Mars fait des boucles, tissant ainsi une trame particulièrement dense.
En effet, Neptune et Mars, les deux planètes en forte connexion avec Uranus, sont toutes deux conjointes en maison XI, maison associée à Uranus. Et cette conjonction est d’autant plus puissante que s’y associent en outre Chiron, Mercure (autre planète associée à l’élément Air), et le Soleil, qui est opposé à la Lune.
Un tel amas planétaire suggère un défi à relever.
Ici, ce qui est en jeu est le courage (Mars) de laisser se dissoudre (Neptune) certains schémas de défense associés à une blessure intime (Chiron), certains modes de communication et croyances (Mercure) qui sont au fondement de notre identité (Soleil) et de notre manière de nous connecter à nos groupes d’amis ou d’idéaux (maison XI).
C’est ce qui nous permet de nous affirmer (Mars) sur de nouvelles bases dans nos associations (maison XI) afin de jeter de nouveaux ponts vers l’avenir, à travers de nouveaux idéaux voire de nouvelles associations (maison XI).
Il peut s’agir, par exemple, de l’affiliation à de nouveaux collectifs ou de la création de nouveaux liens amicaux, suite aux désillusions (Neptune) concernant les compagnons de cordée actuels.
Quoi qu’il en soit, ces changements sont au service d’une ouverture à ces énergies mentales subtiles évoquées plus haut. Il s’agit en somme de se donner les moyens concrets, à travers l’affiliation à des collectifs qui partagent nos conceptions et idéaux, d’ancrer dans une organisation et une pratique les informations de l’univers auxquelles la période actuelle nous donne un accès privilégié.
Dans ce processus de remise en cause de nos certitudes intellectuelles et de nos représentations auquel nous pousse Uranus, Saturne, en Balance et en maison VI, peut constituer un frein puissant. D’autant qu’il est en carré à Vénus - ce qui signale une difficulté, mais qu’en outre, chacune des deux planètes sont positionnées dans le signe que maîtrise l’autre (Saturne en Balance, gouvernée par Vénus et Vénus en Capricorne, gouverné par Saturne). Or cette configuration renforce la puissance de leur lien et donc la difficulté du carré par lequel ils sont liés.
La position de Vénus en Capricorne peut être interprétée comme un ancrage dans des valeurs (Vénus) traditionnelles voire conservatrices (Capricorne) qui freinent tout désir d’ouverture aux nouvelles idées qu’appelle la forte coloration uranienne du thème. Saturne, maître du Capricorne et Uranus, maître du Verseau, sont deux ennemis archétypiques. Dans la mythologie grecque, Saturne émascule Uranus, son père, pour régner à sa place.
Et la portée de cette entrave saturnienne est d’autant plus forte que Vénus, comme Saturne, sont tous deux en conjonction avec les axes du thème, respectivement avec le Milieu-du-Ciel et le Descendant, deux lignes de matérialisation des énergies particulièrement puissantes.
Si cette entrave n’est pas à négliger, il faut néanmoins souligner que Saturne, exalté en Balance, peut, dans un même mouvement, nous donner l’assise solide dont nous avons besoin pour aborder le défi de la maison XI.
En nous freinant, il nous oblige en effet à une attitude équilibrée (Balance) et nous préserve des décisions précipitées auxquelles nous pousse parfois l’énergie martienne. Rétrograde, il nous oblige par ailleurs à nous tourner vers l’intérieur pour explorer nos motivations, nos schémas de défense sclérosants ou notre rapport à l’autorité inhibant, nous donnant ainsi la conscience nécessaire pour les contourner voire les dépasser.
Ainsi, Saturne peut, tout autant qu’il nous entrave, nous donner une assise, particulièrement manifeste dans la vie quotidienne (VI).
L’ordre qu’y instaure Saturne peut alors être utilisé comme tremplin pour accéder à l’exploration de ces énergies subtiles et de ces idéaux collectifs auxquels renvoie l’ensemble du thème.
L’énergie de cette période est marquée par l’ardeur, la fougue et l’audace de l’Ascendant Bélier.
Le symbole sabian de l’Ascendant, à 23° Bélier, suggère dans quelle direction cette énergie gagne à être canalisée : « Sur les rideaux d’une fenêtre ouverte, le vent dessine une corne d’abondance. »
Ecouter et se laisser inspirer par les énergies plus subtiles.
Les énergies subtiles dont il est question sont mentales et spirituelles, comme l’indique le placement du maître de l’Ascendant, Mars, en maison XI et en Verseau, signe d’Air particulièrement mental.
Il s’agit de s’ouvrir aux perceptions d’un ordre supérieur et aux informations du futur que nous délivre l’univers, comme le suggère la double association de Mars aux énergies uraniennes : à travers son placement en signe (Uranus est le maître du Verseau) mais aussi en maison (Uranus, et le Verseau, sont en analogie avec la maison XI, associée aux communautés d’aspiration mais aussi au futur).
En suivant le fil d’Ariane que nous tend Mars, on découvre qu’Uranus, auquel - on l’a vu - conduit Mars, est en relation étroite avec Neptune, dans la mesure où Neptune est en Verseau, dans le signe (et d’ailleurs également la maison) associé à Uranus tandis qu’inversement, Uranus est en Poissons (et en maison XII), signe (et maison) associés à Neptune.
Uranus est associé aux grands idéaux progressistes, aux idées originales, anticonformistes et novatrices mais aussi à la liberté, tandis que Neptune symbolise notamment les aspirations et rêves collectifs de l’humanité, dont le besoin de fusionner avec un tout plus grand pour apaiser la souffrance de se sentir isolé.
Or le positionnement de chaque planète dans le signe gouverné par l’autre signe génère un lien particulièrement étroit entre ces deux planètes collectives.
Le symbole sabian correspondant à Uranus, à 28° Poissons indique : « La lumière est réfractée en de multiples couleurs. Elle est déviée par un prisme. »
Compréhension morale et analyse de la différence du bien et du mal.
Quant au symbole sabian correspondant à Neptune, à 28° Verseau : « Un papillon s’extrait de sa chrysalide. »
Transformer quelque chose en modifiant radicalement son apparence. Métamorphose.
Voilà qui nous indique que la possibilité de se connecter avec le grand Tout (Neptune) passe par une métamorphose, laquelle nécessite une libération (Uranus) par rapport aux schémas moraux hérités du christianisme, religion en analogie avec le signe des Poissons. Cette libération passe par l’analyse de la différence entre le bien et le mal, qui doit permettre de dépasser (Uranus) le dualisme inscrit dans notre culture. Ainsi, la métamorphose promise par le degré de Neptune se produit actuellement dans la sphère des valeurs, des idées et ouvre l’accès à des énergies subtiles, aux flashs de conscience uraniens tout comme à l’intuition et la perception neptuniennes.
Le fil que déroule Mars fait des boucles, tissant ainsi une trame particulièrement dense.
En effet, Neptune et Mars, les deux planètes en forte connexion avec Uranus, sont toutes deux conjointes en maison XI, maison associée à Uranus. Et cette conjonction est d’autant plus puissante que s’y associent en outre Chiron, Mercure (autre planète associée à l’élément Air), et le Soleil, qui est opposé à la Lune.
Un tel amas planétaire suggère un défi à relever.
Ici, ce qui est en jeu est le courage (Mars) de laisser se dissoudre (Neptune) certains schémas de défense associés à une blessure intime (Chiron), certains modes de communication et croyances (Mercure) qui sont au fondement de notre identité (Soleil) et de notre manière de nous connecter à nos groupes d’amis ou d’idéaux (maison XI).
C’est ce qui nous permet de nous affirmer (Mars) sur de nouvelles bases dans nos associations (maison XI) afin de jeter de nouveaux ponts vers l’avenir, à travers de nouveaux idéaux voire de nouvelles associations (maison XI).
Il peut s’agir, par exemple, de l’affiliation à de nouveaux collectifs ou de la création de nouveaux liens amicaux, suite aux désillusions (Neptune) concernant les compagnons de cordée actuels.
Quoi qu’il en soit, ces changements sont au service d’une ouverture à ces énergies mentales subtiles évoquées plus haut. Il s’agit en somme de se donner les moyens concrets, à travers l’affiliation à des collectifs qui partagent nos conceptions et idéaux, d’ancrer dans une organisation et une pratique les informations de l’univers auxquelles la période actuelle nous donne un accès privilégié.
Dans ce processus de remise en cause de nos certitudes intellectuelles et de nos représentations auquel nous pousse Uranus, Saturne, en Balance et en maison VI, peut constituer un frein puissant. D’autant qu’il est en carré à Vénus - ce qui signale une difficulté, mais qu’en outre, chacune des deux planètes sont positionnées dans le signe que maîtrise l’autre (Saturne en Balance, gouvernée par Vénus et Vénus en Capricorne, gouverné par Saturne). Or cette configuration renforce la puissance de leur lien et donc la difficulté du carré par lequel ils sont liés.
La position de Vénus en Capricorne peut être interprétée comme un ancrage dans des valeurs (Vénus) traditionnelles voire conservatrices (Capricorne) qui freinent tout désir d’ouverture aux nouvelles idées qu’appelle la forte coloration uranienne du thème. Saturne, maître du Capricorne et Uranus, maître du Verseau, sont deux ennemis archétypiques. Dans la mythologie grecque, Saturne émascule Uranus, son père, pour régner à sa place.
Et la portée de cette entrave saturnienne est d’autant plus forte que Vénus, comme Saturne, sont tous deux en conjonction avec les axes du thème, respectivement avec le Milieu-du-Ciel et le Descendant, deux lignes de matérialisation des énergies particulièrement puissantes.
Si cette entrave n’est pas à négliger, il faut néanmoins souligner que Saturne, exalté en Balance, peut, dans un même mouvement, nous donner l’assise solide dont nous avons besoin pour aborder le défi de la maison XI.
En nous freinant, il nous oblige en effet à une attitude équilibrée (Balance) et nous préserve des décisions précipitées auxquelles nous pousse parfois l’énergie martienne. Rétrograde, il nous oblige par ailleurs à nous tourner vers l’intérieur pour explorer nos motivations, nos schémas de défense sclérosants ou notre rapport à l’autorité inhibant, nous donnant ainsi la conscience nécessaire pour les contourner voire les dépasser.
Ainsi, Saturne peut, tout autant qu’il nous entrave, nous donner une assise, particulièrement manifeste dans la vie quotidienne (VI).
L’ordre qu’y instaure Saturne peut alors être utilisé comme tremplin pour accéder à l’exploration de ces énergies subtiles et de ces idéaux collectifs auxquels renvoie l’ensemble du thème.
Pleine Lune du 19 janvier 2011
22h 21' 12'' (Marseille)
Avec son Ascendant Vierge, ce thème de Pleine Lune attire notre attention sur la nécessité de chercher à nous améliorer à travers une attention rigoureuse portée à nos comportements et à notre fonctionnement quotidien.
Le symbole Sabian de l’Ascendant précise : « Lors d’une réception à la cour, les dames de l’aristocratie se font la révérence. » Poursuivre une tradition révérée en vue de perpétuer certains canons d’éminence culturelle. Peut-être faut-il apprendre le raffinement ?
L’accent est mis ici sur la tradition. Pourtant si Mercure maître de l’Ascendant et du milieu du ciel, est bien en Capricorne, signe qui régit la tradition, et en maison IV, maison qui gouverne nos racines donc notre rapport au passé et aux traditions familiales, il est également conjoint à Pluton. Or Pluton, associée à Hadès le Dieu des morts, évoque le processus de mort/renaissance auquel on peut associer toute remise en cause radicale.
Ce paradoxe renvoie à la nécessité, pour mener cette œuvre de perfectionnement et donc de dépassement de soi, d’accepter de poursuivre la tradition familiale tant révérée pour mieux la mettre à jour et la transformer.
C’est par là, par l’identification puis la déconstruction de nos représentations mentales héritées de nos parents, que passe la renaissance de nos fondations intérieures.
Et c’est par là que nous pouvons accéder au raffinement intérieur, c’est-à-dire à la quintessence de notre être. La nécessité de cette œuvre est rappelée par la conjonction que font Mercure et Pluton au Nœud Nord, qui symbolise l’horizon vers lequel nous tendons. En Capricorne, Mercure nous invite à une distanciation émotionnelle afin d’aller chercher le sens profond des choses et décoder les messages de l’invisible : « Mercure 8° Capricorne : Un ange portant une harpe. La révélation de la signification et de l’intention spirituelles présentes au cœur de toute situation. Harmonisation. »
Le maître de la maison IV, qui gouverne donc les planètes Mercure et Pluton qui s’y trouvent, est Jupiter, conjoint à Uranus et au Descendant en maison VII et… carré à ces deux planètes.
Cette configuration marque tout d’abord la possibilité d’expansion et de libération pouvant résulter du processus de subversion de la tradition familiale évoqué plus haut. Cette expansion et cette libération semblent promettre un accès élargi à l’inconscient collectif, au monde du rêve, au Nagual (Uranus et Jupiter en Poissons). La conjonction de ces planètes au Descendant montre également que le sentiment de libération dont il est question est susceptible de se manifester de façon concrète. En effet, les axes Ascendant/Descendant et Fond du Ciel /Milieu du Ciel renvoient à la croix de la matière. Ils constituent des lieux de manifestation tangible des énergies qui leur sont associées par conjonction.
La relation de carré que ces deux planètes font avec Mercure et Pluton signale que ce sentiment de libération peut résulter des frictions générées par la relation aux autres, les rencontres ou d’interactions jouant un rôle de catalyseur ou de révélateur. Il peut s’agir par exemple de personnes ayant des comportements ou des valeurs en conflit avec celles qui nous ont été léguées. A moins au contraire que ces personnes, par la similitude de leurs valeurs avec celles qui nous ont été inculquées, nous obligent à nous positionner par rapport à elles et donc à notre passé.
Le Soleil et la Lune, sont positionnés respectivement en Capricorne et en Cancer (signe de la Lune), au tout début des maisons V (maison en analogie avec le Soleil) et XI. Les signes du Cancer et du Capricorne sont associés à la tradition, ce qui met à nouveau en lumière la thématique précédente.
Cette opposition entre le Soleil et la Lune a pour autre caractéristique d’être en position de sextile et trigone par rapport à la conjonction Jupiter /Uranus, dont on a vu qu’elle jouait un rôle prééminent du fait de sa conjonction à un axe de la croix. Cela signale que l’énergie de la Pleine Lune coule assez facilement pour alimenter l’œuvre d’expansion et de libération symbolisée par Jupiter et Uranus.
Or la conjonction que fait par ailleurs le Soleil avec Mars (en Verseau) montre que l’énergie de cette Pleine Lune est faite d’enthousiasme, d’ardeur et d’envie d’aller de l’avant avec audace.
On peut noter cependant que Mars est en chute dans le signe du Verseau. La caractéristique d’une planète en chute est que l’énergie de cette planète est retenue, presque inaccessible et qu’elle ne se révèle qu’en situation d’urgence. Ce Mars en Verseau nous indique donc la nécessité de mettre à jour un des comportements essentiels pour un guerrier à savoir que nous ne sommes pas immortels et qu’il n’y a pas de temps pour les futilités liées à notre cuirasses. Nous devons nous placer volontairement en situation d’urgence, resserrer nos vies afin de nous donner les moyens d’accéder à d’autres états de conscience.
Le symbole Sabian du Soleil, à 29° Capricorne, évoque « Un enfant de la guerre civile ou de la révolution américaine. » L’orgueil socioculturel d’une tradition vis-à-vis de son héritage On peut aboutir par cela même à un éloge du passé.
Une fois encore est mise en avant la relation au passé, à notre héritage.
La référence à la révolution américaine peut être envisagée comme une confirmation de l’importance de se construire sur une terre nouvelle, de défricher une « Nouvelle Frontière ». Pour cela, il faut accepter de mobiliser l’ardeur de Mars dans ce qui est le combat du guerrier : la lutte contre les limitations résultant de nos conditionnements. C’est de cette guerre civile intérieure que peut s’ouvrir cette Nouvelle Frontière, symboliquement associée au signe du Verseau. Or le Verseau est gouverné par Uranus et c’est dans ce signe qu’est positionné Mars, planète associée au conquérant, au pionnier. On le voit, le réseau de résonances symboliques est particulièrement dense et cohérent dans ce thème.
C’est manifeste, la thématique qui imprègne tout le thème est celle du rapport au passé, aux racines et aux traditions. Cela est confirmé par l’emplacement du Nœud Sud et de la Lune qui encadre le signe du Cancer à cheval sur les maisons X et XI, mettant ainsi en pleine lumière le carcan du passé, le paradis perdu de notre enfance.
La Lune est la seule planète du thème à être située au-dessus de l’horizon, ce qui en marque l’importance.
Et le fait qu’elle soit tout à la fin du signe du Cancer, sur le point de basculer dans celui du Lion, régi par le Soleil auquel elle est opposée, confirme bien le message de cette Pleine Lune : il s’agit de prendre un nouveau départ, de s’élancer vers de nouveaux projets (Lune en maison XI, maison en analogie avec Uranus et qui est associée au futur, aux projets). Cette conquête d’horizons inconnus (notre Amérique intérieure ?) est fondée sur un rapport au passé distancé, indépendant (Lune en trigone à Uranus).
Enfin, avec cinq planètes sur dix en maison angulaire (I, IV, VII et X) on a bien là, la possibilité d’une nouvelle étape.
Et l’opposition de la Lune à Mars suggère que, pour franchir cette nouvelle porte, il s’avère nécessaire d’effacer les rancœurs qui jalonnent le parcours de nos vies afin de se mettre en paix avec notre histoire personnelle.
Avec son Ascendant Vierge, ce thème de Pleine Lune attire notre attention sur la nécessité de chercher à nous améliorer à travers une attention rigoureuse portée à nos comportements et à notre fonctionnement quotidien.
Le symbole Sabian de l’Ascendant précise : « Lors d’une réception à la cour, les dames de l’aristocratie se font la révérence. » Poursuivre une tradition révérée en vue de perpétuer certains canons d’éminence culturelle. Peut-être faut-il apprendre le raffinement ?
L’accent est mis ici sur la tradition. Pourtant si Mercure maître de l’Ascendant et du milieu du ciel, est bien en Capricorne, signe qui régit la tradition, et en maison IV, maison qui gouverne nos racines donc notre rapport au passé et aux traditions familiales, il est également conjoint à Pluton. Or Pluton, associée à Hadès le Dieu des morts, évoque le processus de mort/renaissance auquel on peut associer toute remise en cause radicale.
Ce paradoxe renvoie à la nécessité, pour mener cette œuvre de perfectionnement et donc de dépassement de soi, d’accepter de poursuivre la tradition familiale tant révérée pour mieux la mettre à jour et la transformer.
C’est par là, par l’identification puis la déconstruction de nos représentations mentales héritées de nos parents, que passe la renaissance de nos fondations intérieures.
Et c’est par là que nous pouvons accéder au raffinement intérieur, c’est-à-dire à la quintessence de notre être. La nécessité de cette œuvre est rappelée par la conjonction que font Mercure et Pluton au Nœud Nord, qui symbolise l’horizon vers lequel nous tendons. En Capricorne, Mercure nous invite à une distanciation émotionnelle afin d’aller chercher le sens profond des choses et décoder les messages de l’invisible : « Mercure 8° Capricorne : Un ange portant une harpe. La révélation de la signification et de l’intention spirituelles présentes au cœur de toute situation. Harmonisation. »
Le maître de la maison IV, qui gouverne donc les planètes Mercure et Pluton qui s’y trouvent, est Jupiter, conjoint à Uranus et au Descendant en maison VII et… carré à ces deux planètes.
Cette configuration marque tout d’abord la possibilité d’expansion et de libération pouvant résulter du processus de subversion de la tradition familiale évoqué plus haut. Cette expansion et cette libération semblent promettre un accès élargi à l’inconscient collectif, au monde du rêve, au Nagual (Uranus et Jupiter en Poissons). La conjonction de ces planètes au Descendant montre également que le sentiment de libération dont il est question est susceptible de se manifester de façon concrète. En effet, les axes Ascendant/Descendant et Fond du Ciel /Milieu du Ciel renvoient à la croix de la matière. Ils constituent des lieux de manifestation tangible des énergies qui leur sont associées par conjonction.
La relation de carré que ces deux planètes font avec Mercure et Pluton signale que ce sentiment de libération peut résulter des frictions générées par la relation aux autres, les rencontres ou d’interactions jouant un rôle de catalyseur ou de révélateur. Il peut s’agir par exemple de personnes ayant des comportements ou des valeurs en conflit avec celles qui nous ont été léguées. A moins au contraire que ces personnes, par la similitude de leurs valeurs avec celles qui nous ont été inculquées, nous obligent à nous positionner par rapport à elles et donc à notre passé.
Le Soleil et la Lune, sont positionnés respectivement en Capricorne et en Cancer (signe de la Lune), au tout début des maisons V (maison en analogie avec le Soleil) et XI. Les signes du Cancer et du Capricorne sont associés à la tradition, ce qui met à nouveau en lumière la thématique précédente.
Cette opposition entre le Soleil et la Lune a pour autre caractéristique d’être en position de sextile et trigone par rapport à la conjonction Jupiter /Uranus, dont on a vu qu’elle jouait un rôle prééminent du fait de sa conjonction à un axe de la croix. Cela signale que l’énergie de la Pleine Lune coule assez facilement pour alimenter l’œuvre d’expansion et de libération symbolisée par Jupiter et Uranus.
Or la conjonction que fait par ailleurs le Soleil avec Mars (en Verseau) montre que l’énergie de cette Pleine Lune est faite d’enthousiasme, d’ardeur et d’envie d’aller de l’avant avec audace.
On peut noter cependant que Mars est en chute dans le signe du Verseau. La caractéristique d’une planète en chute est que l’énergie de cette planète est retenue, presque inaccessible et qu’elle ne se révèle qu’en situation d’urgence. Ce Mars en Verseau nous indique donc la nécessité de mettre à jour un des comportements essentiels pour un guerrier à savoir que nous ne sommes pas immortels et qu’il n’y a pas de temps pour les futilités liées à notre cuirasses. Nous devons nous placer volontairement en situation d’urgence, resserrer nos vies afin de nous donner les moyens d’accéder à d’autres états de conscience.
Le symbole Sabian du Soleil, à 29° Capricorne, évoque « Un enfant de la guerre civile ou de la révolution américaine. » L’orgueil socioculturel d’une tradition vis-à-vis de son héritage On peut aboutir par cela même à un éloge du passé.
Une fois encore est mise en avant la relation au passé, à notre héritage.
La référence à la révolution américaine peut être envisagée comme une confirmation de l’importance de se construire sur une terre nouvelle, de défricher une « Nouvelle Frontière ». Pour cela, il faut accepter de mobiliser l’ardeur de Mars dans ce qui est le combat du guerrier : la lutte contre les limitations résultant de nos conditionnements. C’est de cette guerre civile intérieure que peut s’ouvrir cette Nouvelle Frontière, symboliquement associée au signe du Verseau. Or le Verseau est gouverné par Uranus et c’est dans ce signe qu’est positionné Mars, planète associée au conquérant, au pionnier. On le voit, le réseau de résonances symboliques est particulièrement dense et cohérent dans ce thème.
C’est manifeste, la thématique qui imprègne tout le thème est celle du rapport au passé, aux racines et aux traditions. Cela est confirmé par l’emplacement du Nœud Sud et de la Lune qui encadre le signe du Cancer à cheval sur les maisons X et XI, mettant ainsi en pleine lumière le carcan du passé, le paradis perdu de notre enfance.
La Lune est la seule planète du thème à être située au-dessus de l’horizon, ce qui en marque l’importance.
Et le fait qu’elle soit tout à la fin du signe du Cancer, sur le point de basculer dans celui du Lion, régi par le Soleil auquel elle est opposée, confirme bien le message de cette Pleine Lune : il s’agit de prendre un nouveau départ, de s’élancer vers de nouveaux projets (Lune en maison XI, maison en analogie avec Uranus et qui est associée au futur, aux projets). Cette conquête d’horizons inconnus (notre Amérique intérieure ?) est fondée sur un rapport au passé distancé, indépendant (Lune en trigone à Uranus).
Enfin, avec cinq planètes sur dix en maison angulaire (I, IV, VII et X) on a bien là, la possibilité d’une nouvelle étape.
Et l’opposition de la Lune à Mars suggère que, pour franchir cette nouvelle porte, il s’avère nécessaire d’effacer les rancœurs qui jalonnent le parcours de nos vies afin de se mettre en paix avec notre histoire personnelle.
Nouvelle Lune du mardi 4 janvier 2011
10h 02' 25'' (Marseille)
C’est par une Nouvelle Lune doublée d’une éclipse partielle de Soleil que débute la nouvelle année.
Une année qui sera particulièrement marquée par ce phénomène, puisqu’il y aura en tout, en 2011, quatre éclipses solaires partielles et deux éclipses lunaires totales, combinaison rare qui ne se produira que six fois durant l’ensemble du 21ème siècle.
Ce 4 janvier, la Lune recouvrira donc en partie l’Astre Solaire, prenant ainsi l’ascendant sur celui-ci.
C’est un moment où la Lune déploie l’étendue de son pouvoir.
On peut dire qu’elle domine le Soleil : Le facteur lunaire prenant ainsi le pas sur la Conscience Solaire accentue nos besoins émotionnels, nos attachements.
C’est comme si le passé venait obscurcir le présent, faisant planer l’ombre de nos blessures affectives, de nos besoins inassouvis, de nos insécurités profondes.
Les éclipses nous mettent toujours au défi de changer en nous confrontant à nos propres limitations.
Elles apportent un éclairage particulier sur nos comportements, nos sentiments, notre façon de penser et s’accompagnent généralement de bouleversements émotionnels. Pendant un temps, la Lune absorbe l’énergie solaire et cet excédent d’énergie vient exacerber notre nature instinctive.
Cependant, si une certaine distanciation émotionnelle a été accomplie entre les deux éclipses, lunaire (qui a eu lieu lors de la dernière Pleine Lune) et solaire, alors cette exacerbation lunaire peut devenir une porte ouvrant sur l’inconnu, un moment ou l’on peut entrevoir l’autre coté du miroir, se relier à notre coté magique.
Il s’agit d’une éclipse conjointe au Nœud Nord, qui initie de ce fait quelque chose qui arrivera à terme lors de la prochaine éclipse conjointe au Nœud Sud (le 1er Juin prochain) : il s’agit de mettre en place une nouvelle façon de s’adapter au monde afin que puissent émerger de nouveaux pouvoirs, de nouvelles facultés lunaires de perceptions et d’imaginations.
Cette Nouvelle Lune se situe au 13ème degré du signe du Capricorne faisant écho à la dernière Nouvelle Lune (13° Sagittaire) et renouvelant son message de transformation.
En Capricorne, il s’agit de s’alléger des fardeaux qui encombrent notre vie et qui bloquent en nous toute réponse spontanée à celle ci, de se dépouiller du superflu pour ne garder que l’essentiel, ainsi que le précise le degré du symbole Sabian du Soleil et de la Lune : « 13° Capricorne: Un bas-relief antique gravé dans le granit témoigne d’une culture depuis longtemps oubliée. La volonté d’exhumer, dans notre culture comme dans toute autre culture, ce qui détient une valeur permanente et d’abandonner ce qui n’est pas essentiel. »
Avec L’Ascendant situé dans le signe du Verseau, doublé d’un amas planétaire (Mercure, Lune/ Soleil encadré par Pluton/Nœud Nord et Mars) en maison XI (maison en analogie avec le Verseau) cette Nouvelle Lune nous met cependant en garde contre les cristallisations qui peuvent résulter d’une volonté trop rigide à vouloir tout structurer et par là même à tout contrôler, propre au signe du Capricorne.
Alors que le Soleil n’est qu’à mi-parcours de ce signe pointe déjà l’énergie révolutionnaire véhiculée par le suivant, le signe du Verseau. La révolution à laquelle il nous convie est une révolution intérieure, celle qui consiste justement à oser dépasser les limites imposées par notre cuirasse, notre conditionnement qui est symbolisé par Saturne (1er maitre du Verseau), afin d’accéder à l’inconnu de nous-mêmes, à notre spécificité, à ce qui fait de nous un être unique et qui est symbolisé par Uranus (2ème maitre de ce signe).
La conjonction Neptune/Chiron en Verseau également et de plus en maison I renforce ce message. En effet, Chiron « le guérisseur » est un petit astéroïde situé justement entre Saturne et Uranus, qui sert en quelque sorte de lien entre le visible et l’invisible, entre le connu et l’inconnu.
Mais cela marche dans les deux sens : il permet d’amener la structure de Saturne étayant ainsi notre avancée dans l’inconnu, calmant les ardeurs révolutionnaires d’Uranus et inversement il permet de repousser les limites imposées par un Saturne trop conservateur. Il est guérisseur dans le sens où il est la clef qui nous ouvre la porte vers la Liberté, réparant en cela la blessure initiale, celle infligée par le fait même de notre naissance et par l’enfermement dans notre cuirasse qui en découle.
Chiron induit un dialogue permanent entre la sagesse issue de notre expérience et nos capacités inventives, entre nos responsabilités, nos engagements et nos exigences de liberté. Dans la mythologie, Chiron est un centaure, symbole du mariage (ou de la division) entre notre nature instinctive et notre nature divine. Il est en quelque sorte la clef qui peut faire de nous de véritables êtres humains.
Sa conjonction avec Neptune nous convie à nous relier au monde du rêve, de l’intuition, de l’illimité tout en y amenant la rigueur de Saturne, afin que cette quête ne devienne pas une fuite de la réalité.
On peut noter que les trois acteur de ce passage, Saturne, Chiron, Uranus sont tous dans un aspect de carré avec les planètes les plus personnelles ou les Luminaires : Saturne en carré avec Lune/Soleil, Chiron avec Vénus et Uranus avec Mercure. Ils nous indiquent ainsi à quel point notre cuirasse fait obstacle à notre évolution.
Obstacle que représentent notre identification à notre image, notre quête perpétuelle d’amour, de reconnaissance et de validation de notre valeur par le monde, nos préoccupations mentales qui font que l’on reste centré sur notre petit nombril maintenant notre point d’assemblage sur la seule position de notre conditionnement .
Il s’agit de profiter du nouveau cycle de Mercure, redevenu direct en ce début d’année, pour s’autoriser une nouvelle vision de nous-mêmes.
C’est dans le silence, donc en résistant à la suggestion du mental, que l’on peut se relier au vide neptunien, au sein duquel toutes les possibilités sont offertes, et où chacun peut trouver sa place, incarner son destin.
On peut noter que le degré de l’Ascendant est le 17, nombre du Nagual et qu’il y a donc bien là une invitation à pénétrer notre coté gauche, cet inconnu.
Le degré du symbole Sabian correspondant nous donne une précieuse indication quant à ce qui nous empêche d ‘accéder à cela, il s’agit de cette habitude de se raconter sans cesse (que ce soit à d’autres ou à soi-même), ce qui a pour effet de reconstruire sans cesse les mêmes murs que l’on essaie d’abattre et qui maintiennent notre image et notre monde bien en place, nous coupant ainsi de toute possibilité de se percevoir et d’agir différemment : « ASC 17° Verseau: Les motivations secrètes d’une personne sont dévoilées publiquement. La difficulté pour l’homme moderne de garder secrètes son histoire personnelle et ses motivations profondes. »
Enfin, on peut voir, dans le fait que Mars et Pluton encadre la conjonction Lune/Soleil en Capricorne, les deux piliers qui soutiennent le passage de cette nouvelle porte. Autrement dit, il s’agit d’agir en guerrier, en prenant la mort pour conseiller, en accomplissant chaque acte comme s’il s’agissait de notre dernier acte sur terre, rendant ainsi toute sa dimension magique à notre passage sur terre :
« Un guerrier doit assumer la responsabilité d’être là,
Dans ce monde merveilleux,
En cet instant magique ».
C.Castaneda.
C’est par une Nouvelle Lune doublée d’une éclipse partielle de Soleil que débute la nouvelle année.
Une année qui sera particulièrement marquée par ce phénomène, puisqu’il y aura en tout, en 2011, quatre éclipses solaires partielles et deux éclipses lunaires totales, combinaison rare qui ne se produira que six fois durant l’ensemble du 21ème siècle.
Ce 4 janvier, la Lune recouvrira donc en partie l’Astre Solaire, prenant ainsi l’ascendant sur celui-ci.
C’est un moment où la Lune déploie l’étendue de son pouvoir.
On peut dire qu’elle domine le Soleil : Le facteur lunaire prenant ainsi le pas sur la Conscience Solaire accentue nos besoins émotionnels, nos attachements.
C’est comme si le passé venait obscurcir le présent, faisant planer l’ombre de nos blessures affectives, de nos besoins inassouvis, de nos insécurités profondes.
Les éclipses nous mettent toujours au défi de changer en nous confrontant à nos propres limitations.
Elles apportent un éclairage particulier sur nos comportements, nos sentiments, notre façon de penser et s’accompagnent généralement de bouleversements émotionnels. Pendant un temps, la Lune absorbe l’énergie solaire et cet excédent d’énergie vient exacerber notre nature instinctive.
Cependant, si une certaine distanciation émotionnelle a été accomplie entre les deux éclipses, lunaire (qui a eu lieu lors de la dernière Pleine Lune) et solaire, alors cette exacerbation lunaire peut devenir une porte ouvrant sur l’inconnu, un moment ou l’on peut entrevoir l’autre coté du miroir, se relier à notre coté magique.
Il s’agit d’une éclipse conjointe au Nœud Nord, qui initie de ce fait quelque chose qui arrivera à terme lors de la prochaine éclipse conjointe au Nœud Sud (le 1er Juin prochain) : il s’agit de mettre en place une nouvelle façon de s’adapter au monde afin que puissent émerger de nouveaux pouvoirs, de nouvelles facultés lunaires de perceptions et d’imaginations.
Cette Nouvelle Lune se situe au 13ème degré du signe du Capricorne faisant écho à la dernière Nouvelle Lune (13° Sagittaire) et renouvelant son message de transformation.
En Capricorne, il s’agit de s’alléger des fardeaux qui encombrent notre vie et qui bloquent en nous toute réponse spontanée à celle ci, de se dépouiller du superflu pour ne garder que l’essentiel, ainsi que le précise le degré du symbole Sabian du Soleil et de la Lune : « 13° Capricorne: Un bas-relief antique gravé dans le granit témoigne d’une culture depuis longtemps oubliée. La volonté d’exhumer, dans notre culture comme dans toute autre culture, ce qui détient une valeur permanente et d’abandonner ce qui n’est pas essentiel. »
Avec L’Ascendant situé dans le signe du Verseau, doublé d’un amas planétaire (Mercure, Lune/ Soleil encadré par Pluton/Nœud Nord et Mars) en maison XI (maison en analogie avec le Verseau) cette Nouvelle Lune nous met cependant en garde contre les cristallisations qui peuvent résulter d’une volonté trop rigide à vouloir tout structurer et par là même à tout contrôler, propre au signe du Capricorne.
Alors que le Soleil n’est qu’à mi-parcours de ce signe pointe déjà l’énergie révolutionnaire véhiculée par le suivant, le signe du Verseau. La révolution à laquelle il nous convie est une révolution intérieure, celle qui consiste justement à oser dépasser les limites imposées par notre cuirasse, notre conditionnement qui est symbolisé par Saturne (1er maitre du Verseau), afin d’accéder à l’inconnu de nous-mêmes, à notre spécificité, à ce qui fait de nous un être unique et qui est symbolisé par Uranus (2ème maitre de ce signe).
La conjonction Neptune/Chiron en Verseau également et de plus en maison I renforce ce message. En effet, Chiron « le guérisseur » est un petit astéroïde situé justement entre Saturne et Uranus, qui sert en quelque sorte de lien entre le visible et l’invisible, entre le connu et l’inconnu.
Mais cela marche dans les deux sens : il permet d’amener la structure de Saturne étayant ainsi notre avancée dans l’inconnu, calmant les ardeurs révolutionnaires d’Uranus et inversement il permet de repousser les limites imposées par un Saturne trop conservateur. Il est guérisseur dans le sens où il est la clef qui nous ouvre la porte vers la Liberté, réparant en cela la blessure initiale, celle infligée par le fait même de notre naissance et par l’enfermement dans notre cuirasse qui en découle.
Chiron induit un dialogue permanent entre la sagesse issue de notre expérience et nos capacités inventives, entre nos responsabilités, nos engagements et nos exigences de liberté. Dans la mythologie, Chiron est un centaure, symbole du mariage (ou de la division) entre notre nature instinctive et notre nature divine. Il est en quelque sorte la clef qui peut faire de nous de véritables êtres humains.
Sa conjonction avec Neptune nous convie à nous relier au monde du rêve, de l’intuition, de l’illimité tout en y amenant la rigueur de Saturne, afin que cette quête ne devienne pas une fuite de la réalité.
On peut noter que les trois acteur de ce passage, Saturne, Chiron, Uranus sont tous dans un aspect de carré avec les planètes les plus personnelles ou les Luminaires : Saturne en carré avec Lune/Soleil, Chiron avec Vénus et Uranus avec Mercure. Ils nous indiquent ainsi à quel point notre cuirasse fait obstacle à notre évolution.
Obstacle que représentent notre identification à notre image, notre quête perpétuelle d’amour, de reconnaissance et de validation de notre valeur par le monde, nos préoccupations mentales qui font que l’on reste centré sur notre petit nombril maintenant notre point d’assemblage sur la seule position de notre conditionnement .
Il s’agit de profiter du nouveau cycle de Mercure, redevenu direct en ce début d’année, pour s’autoriser une nouvelle vision de nous-mêmes.
C’est dans le silence, donc en résistant à la suggestion du mental, que l’on peut se relier au vide neptunien, au sein duquel toutes les possibilités sont offertes, et où chacun peut trouver sa place, incarner son destin.
On peut noter que le degré de l’Ascendant est le 17, nombre du Nagual et qu’il y a donc bien là une invitation à pénétrer notre coté gauche, cet inconnu.
Le degré du symbole Sabian correspondant nous donne une précieuse indication quant à ce qui nous empêche d ‘accéder à cela, il s’agit de cette habitude de se raconter sans cesse (que ce soit à d’autres ou à soi-même), ce qui a pour effet de reconstruire sans cesse les mêmes murs que l’on essaie d’abattre et qui maintiennent notre image et notre monde bien en place, nous coupant ainsi de toute possibilité de se percevoir et d’agir différemment : « ASC 17° Verseau: Les motivations secrètes d’une personne sont dévoilées publiquement. La difficulté pour l’homme moderne de garder secrètes son histoire personnelle et ses motivations profondes. »
Enfin, on peut voir, dans le fait que Mars et Pluton encadre la conjonction Lune/Soleil en Capricorne, les deux piliers qui soutiennent le passage de cette nouvelle porte. Autrement dit, il s’agit d’agir en guerrier, en prenant la mort pour conseiller, en accomplissant chaque acte comme s’il s’agissait de notre dernier acte sur terre, rendant ainsi toute sa dimension magique à notre passage sur terre :
« Un guerrier doit assumer la responsabilité d’être là,
Dans ce monde merveilleux,
En cet instant magique ».
C.Castaneda.