Pleine Lune du 21 décembre 2010 et Sostice d'hiver
mardi 21 Décembre 2010 à 09h 13' 16'' (Pleine Lune) & le 22 à 0h 38' 16'' (Solstice)
C’est lors de cette longue nuit d’hiver que L’énergie Yin atteint son maximum.
Dès demain, elle commencera à décroitre. La lumière elle, commencera son ascension pour atteindre son apogée lors du prochain solstice d’été.
Les solstices sont des moments de très grands potentiels énergétiques, des summums d’intensités dues à un changement de polarité.
L’énergie se déverse tout autour du cocon lumineux, à travers la couleur Magenta et se canalise dans la couleur verte.
Astrologiquement, ce moment est caractérisé par l’entrée du Soleil dans le signe très énigmatique du Capricorne. Comme celui de la Vierge, il n’a pas « bonne presse » !Austérité, solitude, responsabilité, ambition sont les joyeux qualificatifs qui lui sont attribués.
Pourtant, ce qui ce cache dans les profondeurs de ce signe est un véritable trésor, un feu ardent. Il s’agit de la racine de l’énergie Yang, promesse de l’ensemencement du futur cycle de vie contenue en germe sous la glace de cette période hivernale.
Saturne a élu son domicile dans ce signe, nous enseignant que c’est par un effort continu que l’on peut se rapprocher de nos trésors intérieurs.
L’énergie du capricorne nous convie à un recentrage, un retour vers notre essence, en se dépouillant de tout le superflu.
C’est cesser de s’identifier aux apparences, aux émotions (la Lune est en exil dans ce signe), aux pensées. La gageure du Capricorne, c’est d’être totalement dans le monde (c’est l’état, les structures sociales et politique, la carrière professionnelle) tout en étant totalement détaché.
C’est ne rien prendre au sérieux tout en effectuant chaque tache avec le plus grand sérieux.
Il s’agit d’assumer la responsabilité de lever notre pouvoir personnel et de l’asseoir dans le monde ainsi que le suggère le degrés du symbole Sabian du Soleil : « Soleil 0° Capricorne : Un chef indien brigue le pouvoir auprès de sa tribu assemblée. La responsabilité qu’implique toute quête du pouvoir. Autorité ».
C’est, en quelque sorte, accepter son destin.
Cette porte solsticiale est d’autant plus forte qu’elle est précédée quelques heures avant de la Pleine Lune. Ce thème de Pleine Lune est d’ailleurs fortement marqué du sceau de Saturne.
L’Ascendant du thème est en Capricorne, le Soleil est à la porte du signe (positionné à 29° du signe précédent, le Sagittaire) et Saturne se trouve en Balance signe dans lequel il est en exaltation et en maison X, maison associée au signe du Capricorne.
Par ailleurs, Mars est exalté en Capricorne, où se trouvent également Pluton et le Nœud Nord. Tous ces indices attirent l’attention sur la nécessité d’agir (Mars en Capricorne) en vue d’asseoir sa structure intérieure.
Il s’agit donc bien de chercher à atteindre l’ambition que chacun a de lui-même, de mettre à jour le potentiel dont chacun se sait porteur.
Pour cela, il faut s’efforcer de révéler cette ambition dans le monde (maison X) et de se dévoiler dans ce processus. En somme, en se confrontant au concret, en cherchant à modeler les conditions extérieures, c’est soi-même que l’on travaille.
C’est lors de cette longue nuit d’hiver que L’énergie Yin atteint son maximum.
Dès demain, elle commencera à décroitre. La lumière elle, commencera son ascension pour atteindre son apogée lors du prochain solstice d’été.
Les solstices sont des moments de très grands potentiels énergétiques, des summums d’intensités dues à un changement de polarité.
L’énergie se déverse tout autour du cocon lumineux, à travers la couleur Magenta et se canalise dans la couleur verte.
Astrologiquement, ce moment est caractérisé par l’entrée du Soleil dans le signe très énigmatique du Capricorne. Comme celui de la Vierge, il n’a pas « bonne presse » !Austérité, solitude, responsabilité, ambition sont les joyeux qualificatifs qui lui sont attribués.
Pourtant, ce qui ce cache dans les profondeurs de ce signe est un véritable trésor, un feu ardent. Il s’agit de la racine de l’énergie Yang, promesse de l’ensemencement du futur cycle de vie contenue en germe sous la glace de cette période hivernale.
Saturne a élu son domicile dans ce signe, nous enseignant que c’est par un effort continu que l’on peut se rapprocher de nos trésors intérieurs.
L’énergie du capricorne nous convie à un recentrage, un retour vers notre essence, en se dépouillant de tout le superflu.
C’est cesser de s’identifier aux apparences, aux émotions (la Lune est en exil dans ce signe), aux pensées. La gageure du Capricorne, c’est d’être totalement dans le monde (c’est l’état, les structures sociales et politique, la carrière professionnelle) tout en étant totalement détaché.
C’est ne rien prendre au sérieux tout en effectuant chaque tache avec le plus grand sérieux.
Il s’agit d’assumer la responsabilité de lever notre pouvoir personnel et de l’asseoir dans le monde ainsi que le suggère le degrés du symbole Sabian du Soleil : « Soleil 0° Capricorne : Un chef indien brigue le pouvoir auprès de sa tribu assemblée. La responsabilité qu’implique toute quête du pouvoir. Autorité ».
C’est, en quelque sorte, accepter son destin.
Cette porte solsticiale est d’autant plus forte qu’elle est précédée quelques heures avant de la Pleine Lune. Ce thème de Pleine Lune est d’ailleurs fortement marqué du sceau de Saturne.
L’Ascendant du thème est en Capricorne, le Soleil est à la porte du signe (positionné à 29° du signe précédent, le Sagittaire) et Saturne se trouve en Balance signe dans lequel il est en exaltation et en maison X, maison associée au signe du Capricorne.
Par ailleurs, Mars est exalté en Capricorne, où se trouvent également Pluton et le Nœud Nord. Tous ces indices attirent l’attention sur la nécessité d’agir (Mars en Capricorne) en vue d’asseoir sa structure intérieure.
Il s’agit donc bien de chercher à atteindre l’ambition que chacun a de lui-même, de mettre à jour le potentiel dont chacun se sait porteur.
Pour cela, il faut s’efforcer de révéler cette ambition dans le monde (maison X) et de se dévoiler dans ce processus. En somme, en se confrontant au concret, en cherchant à modeler les conditions extérieures, c’est soi-même que l’on travaille.
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Il s’agit donc d’accepter d’escalader ses sommets intérieurs, même si tout en haut, cela peut générer de la solitude, notamment par le positionnement que ça implique : comme le suggère le quinconce de Saturne à Neptune, c’est le rêve de soi-même qu’on réalise et ce faisant, on peut heurter les projets des autres ou les rêves qu’ils projetaient sur nous.
Par ailleurs, le maître de la Balance, où est positionné Saturne, est Vénus, en exil en Scorpion, dans la maison XI, associée notamment aux projets.
Cela exprime sous une autre forme le message déjà développé : se positionner dans le monde peut être subordonné à une exploration et une remise en cause (Scorpion) des projets (maison XI) portés pour nous par nos proches (Vénus) ainsi que des fondements de la valeur que nous nous accordons (Vénus).
L’opposition entre le Soleil et la Lune se produit sur l’axe VI – XII, à la fin de signes mutables (Gémeaux et Sagittaire), qui signalent tous deux la notion de passage.
La maison XII est en effet la dernière du cycle des maisons tandis que les signes mutables sont des signes d’adaptation à une situation de changement, de transition vers une nouvelle étape, celle que marque la porte du Solstice.
Ce message est d’autant plus fort que la Lune est sur le point de rentrer en Cancer, son domicile, qui marque une phase de repos, de « retour au bercail », avec le sentiment de sécurité qui en découle.
Les maisons VI et XII sont liées à la notion de service (oubli de soi), de recherche de pureté et de nettoyage.
Ce qui semble devoir être nettoyé, avant de passer à l’étape ultérieure, ce sont les idées périmées que nous avons de nous-mêmes (Soleil conjoint à Mercure rétrograde et Lune en Gémeaux), idées auxquelles nous nous accrochons par peur de l’inconnu (La Lune symbolise notamment le passé, la sécurité).
Mercure qui rétrograde nous facilite la tache. C’est le moment de faire place nette, de laisser émerger de nouvelles idées. Il s’agit de nettoyer le mental pour pouvoir accueillir de nouveaux savoirs. Nous sommes dans la seconde phase de rétrogradation et le 20 a eu lieu la conjonction inférieure de Mercure avec le Soleil qui est comme une nouvelle Lune de Mercure.
A ce moment Mercure devient visible le matin, nommé Épiméthée « qui réfléchit après coup », il est plus spontané et intuitif et donc porteur de renouveau.
Durant cette période de rétrogradation (jusqu’au 30 Décembre), il s’agit de s’observer soi même, de se traquer pour prendre conscience de la stérilité de certains modes de pensée, de ce qui nous maintient prisonnier de schémas mentaux hérités de notre éducation et qui bloquent notre développement personnel.
Cette période peut être éprouvante, donnant un sentiment de ne pas être à la hauteur intellectuellement, de ne plus parvenir à communiquer.
Si le dialogue intérieur s’emballe, c’est pour mieux nous permettre de l’observer afin de laisser tomber le superflu, notamment nos anciennes croyances, et revoir notre façon de communiquer.
Méditer, récapituler, faire silence, réciter des mantras sont les outils à notre disposition pour que cette période soit fructueuse.
La rétrogradation de Mercure en Sagittaire signe de feu, nous invite à une transformation de notre manière de comprendre et de formuler nos idéaux et à purifier notre lien de communication avec l’Esprit. La conjonction Soleil/ Pluton, en maison XII, suggère quant à elle qu’il faut accepter de mourir à l’image dépassée qu’on a de soi pour pouvoir trouver la structure intérieure permettant d’asseoir un sentiment de sécurité.
L’amas planétaire en XII, maison associée à l’inconscient et au passé collectifs, signale en outre que ces scories mentales qui nous enferment dans des schémas figés et qu’il s’agit de dépasser sont des héritages ancestraux.
La période est à même de faire émerger certains complexes familiaux (Pluton) transmis de génération en génération, ce qui semble nécessaire pour aller de l’avant (Nœud Nord associé à Pluton).
Le thème du Solstice quand a lui est marqué par un ascendant à 0° Balance et de fait les quatre angles, autrement dit les quatre piliers du thème, sont à 0° des signes cardinaux synonymes de nouveaux départs.
En effet, ces quatre signes (Balance, Capricorne, Bélier, Cancer) contiennent un grand potentiel créatif, ils correspondent à l’initiation de nouveaux projets, à la possibilité de se renouveler.
Le Soleil qui se trouvait en Maison XII dans le thème de la pleine Lune est passé a 0° du Capricorne, en conjonction exacte avec le fond du ciel, confirmant le fait que c’est bien en se libérant de notre passé (XII) que l’on peut poser de nouvelle base (IV), restructurer notre foyer intérieur.
Cette notion est d’ailleurs fortement accentuée par la configuration en carré qui relie les quatre angles du thème. C’est une configuration plutôt difficile, qui semble verrouiller le thème et qui précise l’importance du défi de structuration à relever.
Il s’agit d’établir une base solide (carré), un noyau dur en soi capable de résister aux pressions du monde extérieur (Lune en cancer en maison X).
Le principal obstacle est le carré à la conjonction Jupiter/Uranus en Poisson, soit la conformité, l’attachement à des idéaux périmés, notre conditionnement spirituel ou même le désir de « révolutionner » les choses trop vite.
En effet, Saturne est aussi le maitre du temps : dans ce processus de transformation la patience et la persévérance sont nos alliés les plus sûrs.
Prendre le temps de bien faire ce qui doit être fait, agir en dehors de toute attentes et en accord avec notre double.
Carlos Castaneda, dans "le don de l’aigle" résume bien le message de ce Solstice associé à Mercure rétrograde, Mars, Pluton et Nœud Nord en Capricorne:
« J’ai déjà reçu le pouvoir qui gouverne ma destinée,
Je ne m’accroche à rien pour n’avoir rien à défendre,
Je n’ai pas de pensées pour pouvoir voir,
Je ne crains rien pour pouvoir me souvenir de moi même,
L’Aigle me laissera passer serein et détaché jusqu’à la Liberté. »
Par ailleurs, le maître de la Balance, où est positionné Saturne, est Vénus, en exil en Scorpion, dans la maison XI, associée notamment aux projets.
Cela exprime sous une autre forme le message déjà développé : se positionner dans le monde peut être subordonné à une exploration et une remise en cause (Scorpion) des projets (maison XI) portés pour nous par nos proches (Vénus) ainsi que des fondements de la valeur que nous nous accordons (Vénus).
L’opposition entre le Soleil et la Lune se produit sur l’axe VI – XII, à la fin de signes mutables (Gémeaux et Sagittaire), qui signalent tous deux la notion de passage.
La maison XII est en effet la dernière du cycle des maisons tandis que les signes mutables sont des signes d’adaptation à une situation de changement, de transition vers une nouvelle étape, celle que marque la porte du Solstice.
Ce message est d’autant plus fort que la Lune est sur le point de rentrer en Cancer, son domicile, qui marque une phase de repos, de « retour au bercail », avec le sentiment de sécurité qui en découle.
Les maisons VI et XII sont liées à la notion de service (oubli de soi), de recherche de pureté et de nettoyage.
Ce qui semble devoir être nettoyé, avant de passer à l’étape ultérieure, ce sont les idées périmées que nous avons de nous-mêmes (Soleil conjoint à Mercure rétrograde et Lune en Gémeaux), idées auxquelles nous nous accrochons par peur de l’inconnu (La Lune symbolise notamment le passé, la sécurité).
Mercure qui rétrograde nous facilite la tache. C’est le moment de faire place nette, de laisser émerger de nouvelles idées. Il s’agit de nettoyer le mental pour pouvoir accueillir de nouveaux savoirs. Nous sommes dans la seconde phase de rétrogradation et le 20 a eu lieu la conjonction inférieure de Mercure avec le Soleil qui est comme une nouvelle Lune de Mercure.
A ce moment Mercure devient visible le matin, nommé Épiméthée « qui réfléchit après coup », il est plus spontané et intuitif et donc porteur de renouveau.
Durant cette période de rétrogradation (jusqu’au 30 Décembre), il s’agit de s’observer soi même, de se traquer pour prendre conscience de la stérilité de certains modes de pensée, de ce qui nous maintient prisonnier de schémas mentaux hérités de notre éducation et qui bloquent notre développement personnel.
Cette période peut être éprouvante, donnant un sentiment de ne pas être à la hauteur intellectuellement, de ne plus parvenir à communiquer.
Si le dialogue intérieur s’emballe, c’est pour mieux nous permettre de l’observer afin de laisser tomber le superflu, notamment nos anciennes croyances, et revoir notre façon de communiquer.
Méditer, récapituler, faire silence, réciter des mantras sont les outils à notre disposition pour que cette période soit fructueuse.
La rétrogradation de Mercure en Sagittaire signe de feu, nous invite à une transformation de notre manière de comprendre et de formuler nos idéaux et à purifier notre lien de communication avec l’Esprit. La conjonction Soleil/ Pluton, en maison XII, suggère quant à elle qu’il faut accepter de mourir à l’image dépassée qu’on a de soi pour pouvoir trouver la structure intérieure permettant d’asseoir un sentiment de sécurité.
L’amas planétaire en XII, maison associée à l’inconscient et au passé collectifs, signale en outre que ces scories mentales qui nous enferment dans des schémas figés et qu’il s’agit de dépasser sont des héritages ancestraux.
La période est à même de faire émerger certains complexes familiaux (Pluton) transmis de génération en génération, ce qui semble nécessaire pour aller de l’avant (Nœud Nord associé à Pluton).
Le thème du Solstice quand a lui est marqué par un ascendant à 0° Balance et de fait les quatre angles, autrement dit les quatre piliers du thème, sont à 0° des signes cardinaux synonymes de nouveaux départs.
En effet, ces quatre signes (Balance, Capricorne, Bélier, Cancer) contiennent un grand potentiel créatif, ils correspondent à l’initiation de nouveaux projets, à la possibilité de se renouveler.
Le Soleil qui se trouvait en Maison XII dans le thème de la pleine Lune est passé a 0° du Capricorne, en conjonction exacte avec le fond du ciel, confirmant le fait que c’est bien en se libérant de notre passé (XII) que l’on peut poser de nouvelle base (IV), restructurer notre foyer intérieur.
Cette notion est d’ailleurs fortement accentuée par la configuration en carré qui relie les quatre angles du thème. C’est une configuration plutôt difficile, qui semble verrouiller le thème et qui précise l’importance du défi de structuration à relever.
Il s’agit d’établir une base solide (carré), un noyau dur en soi capable de résister aux pressions du monde extérieur (Lune en cancer en maison X).
Le principal obstacle est le carré à la conjonction Jupiter/Uranus en Poisson, soit la conformité, l’attachement à des idéaux périmés, notre conditionnement spirituel ou même le désir de « révolutionner » les choses trop vite.
En effet, Saturne est aussi le maitre du temps : dans ce processus de transformation la patience et la persévérance sont nos alliés les plus sûrs.
Prendre le temps de bien faire ce qui doit être fait, agir en dehors de toute attentes et en accord avec notre double.
Carlos Castaneda, dans "le don de l’aigle" résume bien le message de ce Solstice associé à Mercure rétrograde, Mars, Pluton et Nœud Nord en Capricorne:
« J’ai déjà reçu le pouvoir qui gouverne ma destinée,
Je ne m’accroche à rien pour n’avoir rien à défendre,
Je n’ai pas de pensées pour pouvoir voir,
Je ne crains rien pour pouvoir me souvenir de moi même,
L’Aigle me laissera passer serein et détaché jusqu’à la Liberté. »
Nouvelle Lune du 5 décembre 2010
18h 35' 31''
C’est au treizième degré du Sagittaire, que la Lune a donné rendez-vous au Soleil. Le 13, symbole de transformation, nous rappelle la possibilité, à chacune de ces rencontres, de se renouveller.
Aprés la confrontation à nos démons intérieurs lors de la traversée du Soleil dans le signe du Scorpion, le signe du Sagittaire nous délivre son message d’espoir et vient élargir notre horizon spirituel : « 13° Sagittaire : La grande pyramide et le sphinx. Le pouvoir éternel de la connaissance ésotérique et de ses gardiens quasi divins, les « hommes-Semences » d’un cycle précédent d’existence. Le pouvoir de l’ascendance spirituelle. »
En effet, ce signe est porteur de promesses d’expériences nouvelles propres à générer une expansion de la conscience. Il nous parle d’une quête, celle de la vérité et d’un voyage sans fin vers l’abstrait.
En analogie avec la maison IX et la couleur bleue, il nous met de ce fait en face de notre peur de l'inconnu et la carte de la solitude (tarot zen) qui est y associée nous confirme que c'est armé de notre seule lumière intérieure que nous pouvons avancer sur le chemin de la Connaissance. C'est cependant cette soif d'inconnu qui nous pousse à sortir des sentis battus, à renoncer aux vérités toutes faites, à nous détacher de nos valeurs et de notre culture d'origine
Passer cette barrière de la peur, c’est accéder à cette corne d’abondance que représente Jupiter, maitre du Sagittaire. Rester bloqué par cette peur, c’est continuer à subir le diktat de notre ego qui ne manquera pas d’enfler sous l’influence de cette même planète.
Dans ce thème, toutes les planètes se trouvent à l’Ouest du Zodiaque, entre le Fond et le Milieu du Ciel, signant la nécessitée d’être à l’écoute du monde et d’accepter les leçons que nous donnent les événements et les circonstances extérieures. Ce message est renforcé par l’accent mis sur la Maison VI (5 planètes dont la conjonction Lune-Soleil plus le Nœud Nord) qui nous convie à prendre la vie quotidienne comme guide. Une telle prépondérance de la maison VI fait le lien entre ce thème de Nouvelle Lune et le thème de Pleine Lune précédent, où la maison VI était déjà accentuée.C’est une invitation à poursuivre l’investigation amorcée il y a deux semaines.
La maison VI, associée au signe de la Vierge et à Mercure, est une maison qui régit notamment le travail, la vie quotidienne et le service. Elle est également associée au Double. L’accentuation dont elle fait l’objet est une injonction à plonger dans le quotidien, à s’y soumettre en une servitude volontaire propre à faire émerger des gestes les plus ordinaires et les plus routiniers la spiritualité qui se cache dans l’instant présent, le Double. C’est un rappel à être à l’écoute des signes et au fait qu’il n’y a pas d’instant ordinaire.
Ce signe du Sagittaire en maison VI nous amène à faire un savant mélange entre l’enthousiasme, l’optimisme, l’idéal dont il est porteur et l’humilité et le travail sans relâche dans le creuset du quotidien requis par la Maison VI. Il s’agit de s’inscrire dans la mouvance de la vie, de regarder les choses d’un point de vue différent, d’accepter le changement, la fluidité, de s’ouvrir à de nouvelles expériences afin de transcender ce quotidien.
Dans cette quête de savoir et de sens, l’intuition doit être notre guide et la connaissance s’appuyer sur l’expérience.
Cette conjonction Lune-oleil en Sagittaire est par ailleurs sextile à Saturne, exalté en Balance dans la maison IV, maison qui fait écho à l’Ascendant Cancer du thème. Cette configuration indique notamment que c’est par l’acceptation de cette plongée dans le quotidien le plus banal que pourra s’inscrire en nous une nouvelle structure (Saturne) équilibrée (Balance) à même d’asseoir nos fondations, nos racines (maison IV), celles dont l’Ascendant Cancer marque la quête.
Cet Ascendant doublé du Nœud Sud en XII nous rappelle une fois encore que le principal obstacle à l’exploration de « nouvelles contrées » est le poids du passé, notre besoin de sécurité matérielle et affective. C’est en osant quitter la matrice qui nous a créé que nous pourrons parcourir de nouveaux horizons et connaître l’extase de la découverte.
L’autre amas planétaire positionné en maison VI est constitué de Mercure, Mars, Pluton et du Nœud Nord, conjoint au Descendant, qui est associé à l’Autre.
La conjonction à Mars et au Descendant signale l’importance de prendre conscience des colères réprimées en lien avec la sphère relationnelle.
Avec Mercure en conjonction exacte à Pluton c’est toute notre façon de penser qui peut être remise en question. Son positionnement en Capricorne indique que l’attention portée aux détails du quotidien se doit d’être systématique, rigoureuse et menée avec persévérance afin qu’émerge la structure sous-jacente à nos comportements les plus banals et automatisés en essayant d’éviter le piège du dialogue intérieur répétitif et des préoccupations stériles.
C’est là la condition de l’émergence de cette spiritualité, qui exige que nous cessions d’être aussi mécaniques que des robots en réinjectant de l’attention dans chaque acte.
Quant à la conjonction à Pluton, elle signale que ce processus n’est pas exempt de remous émotionnels remontant inopinément des profondeurs de l’être. L’attention à ces remous est à même de permettre des intuitions fécondes, des prises de conscience subites sur ce qui sourd sous la surface des jours. Ce message est réaffirmé par le sextile que fait cet amas planétaire (Mercure/Pluton/Mars /Nœud Nord) à Vénus en Scorpion (signe régi par Pluton et Mars) en maison IV. Il s’agit à nouveau de plonger dans nos fondations, dans notre antre le plus secret afin d’y débusquer nos valeurs (Vénus), celles qui secrètement motivent et orientent nos actions, celles qui constituent notre moteur.
D’autre part cet amas planétaire est en carré avec la Lune Noire, bien en évidence au Milieu du Ciel.
Elle marque là le foyer de toutes nos résistances, ce sentiment de manque absolu qui nous ronge tous périodiquement et qui nous ramène vers nos comportements les plus infantiles.
Sa position dans le signe du Bélier la rend d’autant plus puissante et passionnelle.
Paradoxalement c’est ce sentiment de manque qui nous pousse à nous transcender afin de retrouver le paradis perdu du temps de notre double : « Lune Noire 6° Bélier : Un homme réussit à s’exprimer simultanément dans deux sphères différentes. Prise de conscience initiale de notre double nature et des possibilités qu’elle implique. » Il s’agit d’avoir l’intention de l’excédent d’énergie que génère cette Nouvelle Lune pour actualiser le meilleur pour nous même et non le pire en utilisant notre devoir croire et la foi sans faille du Sagittaire.
La symbolique plutonienne est également réaffirmée à travers le sextile formé par cette conjonction Mercure/Pluton/Mars/Nœud Nord à Neptune et à Chiron, conjoints en maison VIII, maison associée à Pluton et régissant les profondeurs de l’inconscient. Quant au carré que fait cette conjonction à Jupiter et à Uranus, en Poissons et en maison IX, maison associée à Jupiter, il signale la libération (Uranus) et l’expansion (Jupiter en domicile en Poissons) qui peuvent résulter de cette attention portée au quotidien doublée d’une plongée dans les remous émotionnels.
C’est ce processus qui porte le germe du nouveau départ symbolisé par chaque Nouvelle Lune.
Enfin, les deux derniers aspects évoqués, le sextile à Neptune /Chiron et le carré à Jupiter/ Uranus, mettent en exergue la thématique neptunienne (Jupiter est en domicile en Poissons, signe régi par Neptune).
Ainsi est réaffirmée avec insistance l’importance du rêve et de l’imagination dans le processus de libération intérieure, celui qui en cette période passe paradoxalement par l’exploration méticuleuse de la banalité et du quotidien déjà évoquée.
C’est cette importance du rêve qu’a exprimée J.F. Kennedy en cette phrase :
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques
dont les horizons se limitent aux réalités évidentes.
Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé".
C’est au treizième degré du Sagittaire, que la Lune a donné rendez-vous au Soleil. Le 13, symbole de transformation, nous rappelle la possibilité, à chacune de ces rencontres, de se renouveller.
Aprés la confrontation à nos démons intérieurs lors de la traversée du Soleil dans le signe du Scorpion, le signe du Sagittaire nous délivre son message d’espoir et vient élargir notre horizon spirituel : « 13° Sagittaire : La grande pyramide et le sphinx. Le pouvoir éternel de la connaissance ésotérique et de ses gardiens quasi divins, les « hommes-Semences » d’un cycle précédent d’existence. Le pouvoir de l’ascendance spirituelle. »
En effet, ce signe est porteur de promesses d’expériences nouvelles propres à générer une expansion de la conscience. Il nous parle d’une quête, celle de la vérité et d’un voyage sans fin vers l’abstrait.
En analogie avec la maison IX et la couleur bleue, il nous met de ce fait en face de notre peur de l'inconnu et la carte de la solitude (tarot zen) qui est y associée nous confirme que c'est armé de notre seule lumière intérieure que nous pouvons avancer sur le chemin de la Connaissance. C'est cependant cette soif d'inconnu qui nous pousse à sortir des sentis battus, à renoncer aux vérités toutes faites, à nous détacher de nos valeurs et de notre culture d'origine
Passer cette barrière de la peur, c’est accéder à cette corne d’abondance que représente Jupiter, maitre du Sagittaire. Rester bloqué par cette peur, c’est continuer à subir le diktat de notre ego qui ne manquera pas d’enfler sous l’influence de cette même planète.
Dans ce thème, toutes les planètes se trouvent à l’Ouest du Zodiaque, entre le Fond et le Milieu du Ciel, signant la nécessitée d’être à l’écoute du monde et d’accepter les leçons que nous donnent les événements et les circonstances extérieures. Ce message est renforcé par l’accent mis sur la Maison VI (5 planètes dont la conjonction Lune-Soleil plus le Nœud Nord) qui nous convie à prendre la vie quotidienne comme guide. Une telle prépondérance de la maison VI fait le lien entre ce thème de Nouvelle Lune et le thème de Pleine Lune précédent, où la maison VI était déjà accentuée.C’est une invitation à poursuivre l’investigation amorcée il y a deux semaines.
La maison VI, associée au signe de la Vierge et à Mercure, est une maison qui régit notamment le travail, la vie quotidienne et le service. Elle est également associée au Double. L’accentuation dont elle fait l’objet est une injonction à plonger dans le quotidien, à s’y soumettre en une servitude volontaire propre à faire émerger des gestes les plus ordinaires et les plus routiniers la spiritualité qui se cache dans l’instant présent, le Double. C’est un rappel à être à l’écoute des signes et au fait qu’il n’y a pas d’instant ordinaire.
Ce signe du Sagittaire en maison VI nous amène à faire un savant mélange entre l’enthousiasme, l’optimisme, l’idéal dont il est porteur et l’humilité et le travail sans relâche dans le creuset du quotidien requis par la Maison VI. Il s’agit de s’inscrire dans la mouvance de la vie, de regarder les choses d’un point de vue différent, d’accepter le changement, la fluidité, de s’ouvrir à de nouvelles expériences afin de transcender ce quotidien.
Dans cette quête de savoir et de sens, l’intuition doit être notre guide et la connaissance s’appuyer sur l’expérience.
Cette conjonction Lune-oleil en Sagittaire est par ailleurs sextile à Saturne, exalté en Balance dans la maison IV, maison qui fait écho à l’Ascendant Cancer du thème. Cette configuration indique notamment que c’est par l’acceptation de cette plongée dans le quotidien le plus banal que pourra s’inscrire en nous une nouvelle structure (Saturne) équilibrée (Balance) à même d’asseoir nos fondations, nos racines (maison IV), celles dont l’Ascendant Cancer marque la quête.
Cet Ascendant doublé du Nœud Sud en XII nous rappelle une fois encore que le principal obstacle à l’exploration de « nouvelles contrées » est le poids du passé, notre besoin de sécurité matérielle et affective. C’est en osant quitter la matrice qui nous a créé que nous pourrons parcourir de nouveaux horizons et connaître l’extase de la découverte.
L’autre amas planétaire positionné en maison VI est constitué de Mercure, Mars, Pluton et du Nœud Nord, conjoint au Descendant, qui est associé à l’Autre.
La conjonction à Mars et au Descendant signale l’importance de prendre conscience des colères réprimées en lien avec la sphère relationnelle.
Avec Mercure en conjonction exacte à Pluton c’est toute notre façon de penser qui peut être remise en question. Son positionnement en Capricorne indique que l’attention portée aux détails du quotidien se doit d’être systématique, rigoureuse et menée avec persévérance afin qu’émerge la structure sous-jacente à nos comportements les plus banals et automatisés en essayant d’éviter le piège du dialogue intérieur répétitif et des préoccupations stériles.
C’est là la condition de l’émergence de cette spiritualité, qui exige que nous cessions d’être aussi mécaniques que des robots en réinjectant de l’attention dans chaque acte.
Quant à la conjonction à Pluton, elle signale que ce processus n’est pas exempt de remous émotionnels remontant inopinément des profondeurs de l’être. L’attention à ces remous est à même de permettre des intuitions fécondes, des prises de conscience subites sur ce qui sourd sous la surface des jours. Ce message est réaffirmé par le sextile que fait cet amas planétaire (Mercure/Pluton/Mars /Nœud Nord) à Vénus en Scorpion (signe régi par Pluton et Mars) en maison IV. Il s’agit à nouveau de plonger dans nos fondations, dans notre antre le plus secret afin d’y débusquer nos valeurs (Vénus), celles qui secrètement motivent et orientent nos actions, celles qui constituent notre moteur.
D’autre part cet amas planétaire est en carré avec la Lune Noire, bien en évidence au Milieu du Ciel.
Elle marque là le foyer de toutes nos résistances, ce sentiment de manque absolu qui nous ronge tous périodiquement et qui nous ramène vers nos comportements les plus infantiles.
Sa position dans le signe du Bélier la rend d’autant plus puissante et passionnelle.
Paradoxalement c’est ce sentiment de manque qui nous pousse à nous transcender afin de retrouver le paradis perdu du temps de notre double : « Lune Noire 6° Bélier : Un homme réussit à s’exprimer simultanément dans deux sphères différentes. Prise de conscience initiale de notre double nature et des possibilités qu’elle implique. » Il s’agit d’avoir l’intention de l’excédent d’énergie que génère cette Nouvelle Lune pour actualiser le meilleur pour nous même et non le pire en utilisant notre devoir croire et la foi sans faille du Sagittaire.
La symbolique plutonienne est également réaffirmée à travers le sextile formé par cette conjonction Mercure/Pluton/Mars/Nœud Nord à Neptune et à Chiron, conjoints en maison VIII, maison associée à Pluton et régissant les profondeurs de l’inconscient. Quant au carré que fait cette conjonction à Jupiter et à Uranus, en Poissons et en maison IX, maison associée à Jupiter, il signale la libération (Uranus) et l’expansion (Jupiter en domicile en Poissons) qui peuvent résulter de cette attention portée au quotidien doublée d’une plongée dans les remous émotionnels.
C’est ce processus qui porte le germe du nouveau départ symbolisé par chaque Nouvelle Lune.
Enfin, les deux derniers aspects évoqués, le sextile à Neptune /Chiron et le carré à Jupiter/ Uranus, mettent en exergue la thématique neptunienne (Jupiter est en domicile en Poissons, signe régi par Neptune).
Ainsi est réaffirmée avec insistance l’importance du rêve et de l’imagination dans le processus de libération intérieure, celui qui en cette période passe paradoxalement par l’exploration méticuleuse de la banalité et du quotidien déjà évoquée.
C’est cette importance du rêve qu’a exprimée J.F. Kennedy en cette phrase :
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques
dont les horizons se limitent aux réalités évidentes.
Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé".
Pleine Lune du 23 novembre 2010
18h 27' 09'' (Marseille) par Selva et Liria
Cette Pleine Lune se situe sur le dernier degré des signes du Taureau et du Scorpion, signant là une ultime confrontation à nos attachements et nos démons intérieurs, dans le but d’en récolter les fruits : « Lune 29° Taureau : Un paon fait la roue sur la terrasse d’un vieux château. La manifestation, sur un plan personnel de dons héréditaires.Couronnement d’efforts individuels. »
Ce thème est marqué par un Ascendant Gémeaux, signe aérien et virevoltant, qui contraste avec la fixité des signes (Scorpion et Taureau) dans lesquels sont positionnés le Soleil et la Lune. La position de Mercure, maitre de l’ascendant, en maison VI dans le signe du Sagittaire, est une incitation à s’observer dans la vie quotidienne et à accumuler des informations d’ordre pratique sur son propre fonctionnement afin d’ancrer une vision inspirée du monde à même de faciliter l’émergence du Double (associé à la maison VI).
D’autre part, Mercure est conjoint à Mars : Cela donne l’énergie et l’enthousiasme (Mars en Sagittaire) nécessaires à la poursuite de ce processus.
En même temps, cela peut également permettre de prendre conscience de colères réprimées, dont l’expression non maîtrisée suinte dans la vie quotidienne sous la forme d’impulsions incontrôlées, de petits accidents domestiques mineurs mais répétés ou de petits maux physiques plus ou moins récurrents.
Ces colères réprimées peuvent notamment toucher la sphère relationnelle (Mercure et Mars en conjonction au Descendant par la maison VI), leur expression voilée étant alors déplacée dans la maison VI, maison qui régit la vie quotidienne, le travail mais aussi la santé.
Uranus et Jupiter en conjonction au Milieu du ciel rappellent la nécessité, pour se libérer des conditionnements familiaux et sociaux (Uranus), de prendre sa place dans le monde en assumant les responsabilités qui nous échoient (maison X) et ce, non pas à partir de l’étiquette immuable qui nous a été accolée par notre entourage plus ou moins proche, mais à partir d’un regard inspiré et élargi sur nous-mêmes (Poissons).
En somme, ce n’est qu’en nous rêvant nous-mêmes tels que nous pouvons être que nous pourrons rompre nos chaînes et prendre notre envergure.
Le carré entre la conjonction Mercure/ Mars en maison VI et la conjonction Uranus /Jupiter, en maison X, montre les tiraillements et tensions existant entre ces deux nécessités en partie contradictoires : s’affirmer dans le monde sur une base renouvelée (maison X) tout en investissant son énergie (Mars) dans une observation soignée de ses comportements dans la vie quotidienne et domestique (maison VI). Mais c’est cette tension qui est créatrice, jouant un rôle de moteur pour l’action.
Avec l’ascendant et quatre planètes en signe d’Air, dont Vénus en domicile en Balance, ce thème met l’accent sur l’élément Air .
La prééminence de cet élément marque l’importance toute particulière, en cette période, de la prise de recul, de la distanciation et de l’objectivation des situations afin de ne pas se laisser engluer dans les mélodrames, les débordements émotionnels épuisants et stériles qu’est susceptible de générer la présence de Pluton, planète très passionnelle et intense, en maison VII, la maison associée à l’Autre.
Ce message réitère l’information donnée par Vénus en Balance, en maison V, d’autant qu’elle vient de reprendre son cours direct. Par son placement en maison et en signe, Vénus nous appelle en effet à une recherche de mesure et d’équilibre (Balance) dans la sphère relationnelle, et notamment dans les relations intimes (la maison V est associée aux enfants, à la création, aux amours). Et pour être entendu, ce message est encore réaffirmé par la répartition équilibrée des planètes au dessus et en dessous de l’horizon (cinq planètes en dessous de l’axe Ascendant/Descendant, six au-dessus) ainsi que par la répartition assez équilibrée des planètes dans les éléments : l’élément Air est accentué (quatre planètes) mais aucun élément n’est sous-représenté (trois planètes en Eau, deux en Terre et deux en Feu). C’est comme si le thème était organisé en un effort pour contrebalancer, à travers une attitude mesurée et juste visant à l’harmonie, l’importance de Pluton, en maison cardinale (la maison VII) mais surtout exactement conjointe au Nœud Nord.
Pendant la Pleine Lune, notre part émotionnelle souvent inconsciente, la Lune, est pleinement éclairée par le Soleil, ce qui en marque l’importance, déjà affirmée par sa position en Taureau, où elle est exaltée. Mais le paradoxe est pourtant qu’elle est placée en maison XII, maison secrète, associée aux Poissons et à Neptune, qui a tendance à « noyer » ses occupants dans un halo de confusion, par la dissolution qu’elle opère. Cette impression de confusion des émotions est d’ailleurs renforcée par le carré de la Lune à Neptune.
Cependant, le fait que le maître de la Lune, Vénus, soit non seulement en domicile mais également en trigone à Neptune met en avant la thématique neptunienne d’accès à la part de rêve par dissolution de nos frontières égotiques.
Cette configuration montre également que l’accès à notre part féminine (l’intuition, le sentiment, l’intériorité, le rêve, etc.) est en ce moment facilitée. Et ce thème de Pleine Lune nous montre que l’accès à ce côté dévalorisé par l’esprit cartésien passe paradoxalement par un détour par l’objectivité, la prise de distance, voire même la connaissance et l’accumulation d’informations évoquées à propos de la prédominance de l’élément Air et de l’Ascendant Gémeaux.
En somme, pour lâcher notre part rationnelle, il faut paradoxalement lui donner de l’importance, en acceptant de l’occuper, notamment par l’observation de la vie quotidienne et de la sphère relationnelle évoquée plus haut.
C’est là ce qui peut permettre de suffisamment saturer le tonal pour basculer dans l’univers neptunien du Rêve, du lâcher-prise, à travers une dissolution des barrières rationnelles et égotiques qui nous enferment.
On a là une voie d’accès à l’Esprit, à la Transcendance (Neptune en maison IX, qui est la maison de la divinité que nous portons en nous). Et la conjonction de Neptune à Chiron, symbole de notre blessure la plus fondamentale mais aussi de la guérison, montre que ce processus de dissolution peut être source de régénération.
Pour finir, on peut noter le fait que Jupiter(maitre de la VI) et Vénus sont redevenus directs le même jour (le 19 Novembre) amenant un élan de créativité et d’expension.Tout deux en domicile (Jupiter en Poissons et Vénus en Balance) offrent leur plein potentiel :Jupiter en nous reliant à l’océan des possible, à la transcendance contenue dans l’univers sans limite des Poissons et Vénus ,en créant un refuge, une base stable de paix et d’harmonie dans notre foyer intérieur,base indispensable pour se relier aux autres sur un plan plus subtil .
Un nouveau « code spirituel » peut émerger, fondé sur de nouvelles valeurs.
C’est sur cette base que pourra démarrer le nouveau cycle de Jupiter, lorsque celui ci rentrera en Bélier (en Janvier).
Cette Pleine Lune se situe sur le dernier degré des signes du Taureau et du Scorpion, signant là une ultime confrontation à nos attachements et nos démons intérieurs, dans le but d’en récolter les fruits : « Lune 29° Taureau : Un paon fait la roue sur la terrasse d’un vieux château. La manifestation, sur un plan personnel de dons héréditaires.Couronnement d’efforts individuels. »
Ce thème est marqué par un Ascendant Gémeaux, signe aérien et virevoltant, qui contraste avec la fixité des signes (Scorpion et Taureau) dans lesquels sont positionnés le Soleil et la Lune. La position de Mercure, maitre de l’ascendant, en maison VI dans le signe du Sagittaire, est une incitation à s’observer dans la vie quotidienne et à accumuler des informations d’ordre pratique sur son propre fonctionnement afin d’ancrer une vision inspirée du monde à même de faciliter l’émergence du Double (associé à la maison VI).
D’autre part, Mercure est conjoint à Mars : Cela donne l’énergie et l’enthousiasme (Mars en Sagittaire) nécessaires à la poursuite de ce processus.
En même temps, cela peut également permettre de prendre conscience de colères réprimées, dont l’expression non maîtrisée suinte dans la vie quotidienne sous la forme d’impulsions incontrôlées, de petits accidents domestiques mineurs mais répétés ou de petits maux physiques plus ou moins récurrents.
Ces colères réprimées peuvent notamment toucher la sphère relationnelle (Mercure et Mars en conjonction au Descendant par la maison VI), leur expression voilée étant alors déplacée dans la maison VI, maison qui régit la vie quotidienne, le travail mais aussi la santé.
Uranus et Jupiter en conjonction au Milieu du ciel rappellent la nécessité, pour se libérer des conditionnements familiaux et sociaux (Uranus), de prendre sa place dans le monde en assumant les responsabilités qui nous échoient (maison X) et ce, non pas à partir de l’étiquette immuable qui nous a été accolée par notre entourage plus ou moins proche, mais à partir d’un regard inspiré et élargi sur nous-mêmes (Poissons).
En somme, ce n’est qu’en nous rêvant nous-mêmes tels que nous pouvons être que nous pourrons rompre nos chaînes et prendre notre envergure.
Le carré entre la conjonction Mercure/ Mars en maison VI et la conjonction Uranus /Jupiter, en maison X, montre les tiraillements et tensions existant entre ces deux nécessités en partie contradictoires : s’affirmer dans le monde sur une base renouvelée (maison X) tout en investissant son énergie (Mars) dans une observation soignée de ses comportements dans la vie quotidienne et domestique (maison VI). Mais c’est cette tension qui est créatrice, jouant un rôle de moteur pour l’action.
Avec l’ascendant et quatre planètes en signe d’Air, dont Vénus en domicile en Balance, ce thème met l’accent sur l’élément Air .
La prééminence de cet élément marque l’importance toute particulière, en cette période, de la prise de recul, de la distanciation et de l’objectivation des situations afin de ne pas se laisser engluer dans les mélodrames, les débordements émotionnels épuisants et stériles qu’est susceptible de générer la présence de Pluton, planète très passionnelle et intense, en maison VII, la maison associée à l’Autre.
Ce message réitère l’information donnée par Vénus en Balance, en maison V, d’autant qu’elle vient de reprendre son cours direct. Par son placement en maison et en signe, Vénus nous appelle en effet à une recherche de mesure et d’équilibre (Balance) dans la sphère relationnelle, et notamment dans les relations intimes (la maison V est associée aux enfants, à la création, aux amours). Et pour être entendu, ce message est encore réaffirmé par la répartition équilibrée des planètes au dessus et en dessous de l’horizon (cinq planètes en dessous de l’axe Ascendant/Descendant, six au-dessus) ainsi que par la répartition assez équilibrée des planètes dans les éléments : l’élément Air est accentué (quatre planètes) mais aucun élément n’est sous-représenté (trois planètes en Eau, deux en Terre et deux en Feu). C’est comme si le thème était organisé en un effort pour contrebalancer, à travers une attitude mesurée et juste visant à l’harmonie, l’importance de Pluton, en maison cardinale (la maison VII) mais surtout exactement conjointe au Nœud Nord.
Pendant la Pleine Lune, notre part émotionnelle souvent inconsciente, la Lune, est pleinement éclairée par le Soleil, ce qui en marque l’importance, déjà affirmée par sa position en Taureau, où elle est exaltée. Mais le paradoxe est pourtant qu’elle est placée en maison XII, maison secrète, associée aux Poissons et à Neptune, qui a tendance à « noyer » ses occupants dans un halo de confusion, par la dissolution qu’elle opère. Cette impression de confusion des émotions est d’ailleurs renforcée par le carré de la Lune à Neptune.
Cependant, le fait que le maître de la Lune, Vénus, soit non seulement en domicile mais également en trigone à Neptune met en avant la thématique neptunienne d’accès à la part de rêve par dissolution de nos frontières égotiques.
Cette configuration montre également que l’accès à notre part féminine (l’intuition, le sentiment, l’intériorité, le rêve, etc.) est en ce moment facilitée. Et ce thème de Pleine Lune nous montre que l’accès à ce côté dévalorisé par l’esprit cartésien passe paradoxalement par un détour par l’objectivité, la prise de distance, voire même la connaissance et l’accumulation d’informations évoquées à propos de la prédominance de l’élément Air et de l’Ascendant Gémeaux.
En somme, pour lâcher notre part rationnelle, il faut paradoxalement lui donner de l’importance, en acceptant de l’occuper, notamment par l’observation de la vie quotidienne et de la sphère relationnelle évoquée plus haut.
C’est là ce qui peut permettre de suffisamment saturer le tonal pour basculer dans l’univers neptunien du Rêve, du lâcher-prise, à travers une dissolution des barrières rationnelles et égotiques qui nous enferment.
On a là une voie d’accès à l’Esprit, à la Transcendance (Neptune en maison IX, qui est la maison de la divinité que nous portons en nous). Et la conjonction de Neptune à Chiron, symbole de notre blessure la plus fondamentale mais aussi de la guérison, montre que ce processus de dissolution peut être source de régénération.
Pour finir, on peut noter le fait que Jupiter(maitre de la VI) et Vénus sont redevenus directs le même jour (le 19 Novembre) amenant un élan de créativité et d’expension.Tout deux en domicile (Jupiter en Poissons et Vénus en Balance) offrent leur plein potentiel :Jupiter en nous reliant à l’océan des possible, à la transcendance contenue dans l’univers sans limite des Poissons et Vénus ,en créant un refuge, une base stable de paix et d’harmonie dans notre foyer intérieur,base indispensable pour se relier aux autres sur un plan plus subtil .
Un nouveau « code spirituel » peut émerger, fondé sur de nouvelles valeurs.
C’est sur cette base que pourra démarrer le nouveau cycle de Jupiter, lorsque celui ci rentrera en Bélier (en Janvier).
Nouvelle Lune du 6 novembre 2010
05h 51' 35'' (Marseille) par Selva et Liria
Ce thème de Nouvelle Lune frappe, dès le premier abord, par la concentration de planètes sous l’horizon.
Seul Saturne est visible au-dessus de l’axe Ascendant – Descendant. Mais son positionnement en maison XII, maison cachée, parmi les plus secrètes et mystérieuses, renforce finalement le message des autres planètes, qui invitent à l’introversion.
D’ailleurs, l’isolement de Saturne est renforcé par le fait qu’il ne tisse quasiment pas d’aspects avec le reste du thème : un seul petit sextile le lie à Mars.
Pourtant cette position particulière de Saturne lui donne paradoxalement de l’importance.
L’ensemble du thème sert finalement la fonction saturnienne de structuration, dans le monde de l’inconscient, du Nagual, du Rêve (maison XII).
L’élément Eau est particulièrement mis en exergue dans ce thème, avec six planètes concentrées dans les signes du Scorpion et des Poissons, ainsi qu’un grand triangle d’Eau impliquant Mercure en Scorpion, Jupiter et Uranus en Poissons et le Milieu du Ciel en Cancer.
Tous ces éléments renforcent finalement l’importance de la maison XII – une maison d’Eau dans laquelle est positionné Saturne.
Le Cancer, signe le plus intimiste, est positionné au Milieu-du-Ciel, partie la plus publique d’un thème.
Cette position paradoxale signale que tout ce qui se rattache à la sphère intime a en ce moment une importante toute particulière.
Le Cancer est un signe tourné vers le passé, en particulier vers l’enfance.
Il est possible que les situations à vivre actuellement relancent particulièrement des éléments du passé familial et de la petite enfance. Le Grand Trigone que forme le Milieu-du-Ciel avec Mercure en Scorpion et Jupiter – Uranus en Poissons peut signaler que cette résurgence d’éléments enfouis gagnera à être observée voire analysée (Mercure) avec acuité et profondeur (Scorpion) et que cette démarche peut servir une libération (Uranus) de schémas jusque-là inconscients et insaisissables (en Poissons), avec pour résultat une sensation d’optimisme et d’expansion (Jupiter).
L’Ascendant Balance donne une note aérienne à ce thème :
il incite à une recherche de l’harmonie et de la paix relationnelle à travers une capacité à prendre du recul.
La position de Vénus, maître de la Balance, en conjonction avec l’Ascendant semble renforcer la touche épicurienne de cet Ascendant.
Néanmoins, le fait que Vénus – qui plus est rétrograde – soit à 0° du Scorpion et sextile à Pluton (le maître du Scorpion) ajoute une forte intensité au message de l’Ascendant.
Et à nouveau, comme depuis plusieurs mois, est réaffirmé le message de Pluton, Maître des profondeurs, en conjonction exacte au Nœud Nord.
Cette conjonction exacte semble indiquer que c’est maintenant que la lente descente amorcée ces derniers mois atteint son point bas.
C’est maintenant que le fruit de cette longue plongée dans nos abysses intérieurs est à même de porter ses fruits.
C’est maintenant que certaines prises de conscience peuvent se réaliser, que la lucidité sur certains schémas compulsifs peut être atteinte.
Et ces prises de conscience sont à même de permettre le nouveau départ que porte en germe toute Nouvelle Lune, la conjonction de la Lune et du Soleil, de la part de Lumière et de la part d’Ombre, se produisant ici en Scorpion :
« 13° Scorpion : Des employés du téléphone installent de nouvelles lignes. Le besoin d’établir de nouveaux canaux de communication. La volonté d’association ou de compréhension. »
La thématique plutonienne reste –encore cette fois-ci – essentielle.
Mais elle est en quelque sorte subordonnée à la thématique neptunienne de dissolution des frontières de l’ego, d’exploration du Monde du Rêve, de connexion au Divin.
En effet, Pluton est dans le signe du Capricorne, dont le maître, Saturne, est en maison XII (maison en correspondance avec les Poissons).
L’impératif de ce thème semble certes être de poursuivre la plongée dans les profondeurs. Mais la clé du thème est Neptune, qui non seulement est mis en exergue à travers la maison XII et la présence de plusieurs planètes en Poissons, mais qui en outre fait un trigone quasi exact à l’Ascendant et qui est conjoint à Chiron, dont le symbole représente une clé.
Chiron est un astéroïde qui symbolise tout à la fois notre blessure la plus profonde et le potentiel d’une guérison sur un certain plan :
l’acquisition de la sagesse après avoir traversé la souffrance.
Ainsi, Neptune semble nous signifier qu’en ayant le courage de nous affronter avec lucidité (thématique associée à Pluton et au Scorpion), nous avons la possibilité d’accéder à d’autres plans de conscience (Neptune) nous permettant de dépasser les problématiques étriquées que nous dicte notre ego et ainsi de guérir de notre blessure la plus profonde.
C’est ce cheminement qui nous rend alors apte à nous construire une structure intérieure (Saturne) suffisamment solide pour nous permettre d’aller plus avant dans l’exploration du Rêve (maison XII), nous donnant l’énergie nécessaire (Saturne sextile à Mars) à la découverte de ces nouveaux horizons (en Sagittaire, signe gouverné par Jupiter).
Ce thème de Nouvelle Lune frappe, dès le premier abord, par la concentration de planètes sous l’horizon.
Seul Saturne est visible au-dessus de l’axe Ascendant – Descendant. Mais son positionnement en maison XII, maison cachée, parmi les plus secrètes et mystérieuses, renforce finalement le message des autres planètes, qui invitent à l’introversion.
D’ailleurs, l’isolement de Saturne est renforcé par le fait qu’il ne tisse quasiment pas d’aspects avec le reste du thème : un seul petit sextile le lie à Mars.
Pourtant cette position particulière de Saturne lui donne paradoxalement de l’importance.
L’ensemble du thème sert finalement la fonction saturnienne de structuration, dans le monde de l’inconscient, du Nagual, du Rêve (maison XII).
L’élément Eau est particulièrement mis en exergue dans ce thème, avec six planètes concentrées dans les signes du Scorpion et des Poissons, ainsi qu’un grand triangle d’Eau impliquant Mercure en Scorpion, Jupiter et Uranus en Poissons et le Milieu du Ciel en Cancer.
Tous ces éléments renforcent finalement l’importance de la maison XII – une maison d’Eau dans laquelle est positionné Saturne.
Le Cancer, signe le plus intimiste, est positionné au Milieu-du-Ciel, partie la plus publique d’un thème.
Cette position paradoxale signale que tout ce qui se rattache à la sphère intime a en ce moment une importante toute particulière.
Le Cancer est un signe tourné vers le passé, en particulier vers l’enfance.
Il est possible que les situations à vivre actuellement relancent particulièrement des éléments du passé familial et de la petite enfance. Le Grand Trigone que forme le Milieu-du-Ciel avec Mercure en Scorpion et Jupiter – Uranus en Poissons peut signaler que cette résurgence d’éléments enfouis gagnera à être observée voire analysée (Mercure) avec acuité et profondeur (Scorpion) et que cette démarche peut servir une libération (Uranus) de schémas jusque-là inconscients et insaisissables (en Poissons), avec pour résultat une sensation d’optimisme et d’expansion (Jupiter).
L’Ascendant Balance donne une note aérienne à ce thème :
il incite à une recherche de l’harmonie et de la paix relationnelle à travers une capacité à prendre du recul.
La position de Vénus, maître de la Balance, en conjonction avec l’Ascendant semble renforcer la touche épicurienne de cet Ascendant.
Néanmoins, le fait que Vénus – qui plus est rétrograde – soit à 0° du Scorpion et sextile à Pluton (le maître du Scorpion) ajoute une forte intensité au message de l’Ascendant.
Et à nouveau, comme depuis plusieurs mois, est réaffirmé le message de Pluton, Maître des profondeurs, en conjonction exacte au Nœud Nord.
Cette conjonction exacte semble indiquer que c’est maintenant que la lente descente amorcée ces derniers mois atteint son point bas.
C’est maintenant que le fruit de cette longue plongée dans nos abysses intérieurs est à même de porter ses fruits.
C’est maintenant que certaines prises de conscience peuvent se réaliser, que la lucidité sur certains schémas compulsifs peut être atteinte.
Et ces prises de conscience sont à même de permettre le nouveau départ que porte en germe toute Nouvelle Lune, la conjonction de la Lune et du Soleil, de la part de Lumière et de la part d’Ombre, se produisant ici en Scorpion :
« 13° Scorpion : Des employés du téléphone installent de nouvelles lignes. Le besoin d’établir de nouveaux canaux de communication. La volonté d’association ou de compréhension. »
La thématique plutonienne reste –encore cette fois-ci – essentielle.
Mais elle est en quelque sorte subordonnée à la thématique neptunienne de dissolution des frontières de l’ego, d’exploration du Monde du Rêve, de connexion au Divin.
En effet, Pluton est dans le signe du Capricorne, dont le maître, Saturne, est en maison XII (maison en correspondance avec les Poissons).
L’impératif de ce thème semble certes être de poursuivre la plongée dans les profondeurs. Mais la clé du thème est Neptune, qui non seulement est mis en exergue à travers la maison XII et la présence de plusieurs planètes en Poissons, mais qui en outre fait un trigone quasi exact à l’Ascendant et qui est conjoint à Chiron, dont le symbole représente une clé.
Chiron est un astéroïde qui symbolise tout à la fois notre blessure la plus profonde et le potentiel d’une guérison sur un certain plan :
l’acquisition de la sagesse après avoir traversé la souffrance.
Ainsi, Neptune semble nous signifier qu’en ayant le courage de nous affronter avec lucidité (thématique associée à Pluton et au Scorpion), nous avons la possibilité d’accéder à d’autres plans de conscience (Neptune) nous permettant de dépasser les problématiques étriquées que nous dicte notre ego et ainsi de guérir de notre blessure la plus profonde.
C’est ce cheminement qui nous rend alors apte à nous construire une structure intérieure (Saturne) suffisamment solide pour nous permettre d’aller plus avant dans l’exploration du Rêve (maison XII), nous donnant l’énergie nécessaire (Saturne sextile à Mars) à la découverte de ces nouveaux horizons (en Sagittaire, signe gouverné par Jupiter).
Pleine Lune du 23 octobre 2010
03h 36' 20'' (Marseille) par Selva & Liria
Avec le Soleil et la Lune situés respectivement sur les derniers degrés de la Balance et du Bélier, cette pleine Lune marque un passage que vient mettre en lumière le couple Vénus et Mars, maitres de ces signes. Elle met à notre disposition l’énergie guerrière d’un Mars en domicile, pour descendre dans les profondeurs de notre être, à la rencontre d’une Vénus qui rétrograde dans son signe d’exil.
C’est toujours de la recherche de cet équilibre Yin/Yang dont il est question, et cela passe dans ce thème par la nécessité (du fait que cela se situe sur l’axe des maisons II et VIII) de revoir nos échelles de valeurs, le rapport à nos possessions. Il s’agit en quelque sorte d’aller libérer cette part d’énergie féminine trop souvent inconsciente et que l’on utilise à maintenir le miroir de notre auto contemplation.
La rétrogradation de Vénus est un moment tout à fait propice à cela. Vénus rétrograde tous les 19 mois pour une période de 42 jours et sa rétrogradation se reproduit dans le même signe tous les huit ans.
Il se rejoue donc en ce moment des choses qui se sont produites il y a 8 ans en terme de valeurs, de vie amoureuse, de relations affectives en général.
Il s’agit de faire un bilan de l’ensemble de nos attachements (qu’ils ce soient matériel, émotionnel ou spirituel) afin de faire le trie et de cesser de valider les comportements qui en découlent et qui nous maintiennent dans certaines ornières.
Nous sommes ici (du 9 au 28 Octobre) dans la première période de la rétrogradation qui facilite cette introspection afin de mettre en place de nouvelles valeurs lors de la prochaine conjonction Vénus/Soleil (le 29 Octobre) et durant la seconde partie de la rétrogradation (jusqu’au 19 Novembre).
Lors de cette Ier partie, Vénus est du soir,c’est Vénus Héspérus, une Vénus très conformiste et conservatrice, elle deviendra Lucifer, étoile du matin, disposée au changement et au renouveau à partir de sa conjonction avec le Soleil.
Cette Pleine lune s’inscrit donc dans une période ou l’intériorisation, qui bien que facilité, peut être éprouvante car nous confrontant à une certaine nostalgie, même si l’on est conscient de la nécessité d’abandonner certains comportements relationnels devenus obsolètes. Il s’agit de s’éloigner des schémas affectifs traditionnels qui limitent et sclérosent l’expression de nos véritables sentiments.
Il peut en découler un sentiment de solitude affective mais aussi, un sentiment de libération si l’on accepte de jouer le jeu, en offrant la moindre résistance au processus en cours.
Il est nécessaire pour cela, d’accepter que s’effondrent certaines parties de nous, en se regardant en vérité dans tous nos faux semblant, en se posant vraiment la question de ce que l’on aime ou croyons aimer ou de ce que l’on continue à faire dans le but de se faire aimer.
Cette Vénus rétrograde nous confronte à nos insatisfactions et à la nécessité de ne plus attendre des autres, réparation.
Mars en domicile nous facilite le passage à l’action pour que nos vies ne soient plus un chemin de douleur mais un chemin de plaisir et de beauté. Et le feu vert pour entrer dans l’expérience c’est la déesse de l’amour qui peut nous le donner. C’est de ce bilan que pourra émerger une Vénus libre, pleine d’une douceur tout à fait particulière, celle des retrouvailles avec notre double.
En effet, au cour de son cycle de huit ans, Vénus dessine dans le cercle zodiacal une étoile à cinq branches, symbole magique par excellence, porteur de créativité et de renouveau.
Chaque rétrogradation de la planète de l’amour nous permet donc de faire un pas de plus vers nous même, vers notre côté magique à condition d’accepter de sortir de l’image, de revoir nos principes, de sortir de la morale.
D’autre part, force est de constater que, de Pleine Lune en Nouvelle Lune, de Nouvelle Lune en Pleine Lune, les mêmes thèmes sont martelés avec insistance depuis des mois. Cette Pleine Lune ne fait pas exception, avec son accent marqué sur le Signe du Scorpion, sur Pluton (qui en est le maitre) ainsi que sur la maison VIII (maison en analogie avec le Scorpion) par la présence de la Lune.
L’injonction est celle de la transformation à travers une exploration de nos sentiments les plus enfouis.
Le Soleil, à 29°de la Balance est aux portes du Scorpion, où sont positionnées trois planètes, les trois planètes personnelles. C’est donc à nouveau sur la traversée des profondeurs qu’est mis l’accent.
Le symbole sabian du Soleil, symbole entre autre de notre conscience, parle de : « Trois bosses du savoir sur le crâne d’un philosophe. La réalisation de notre pouvoir de compréhension quel que soit le niveau auquel on se situe. Conception holistique du savoir. »
On peut interpréter ces trois bosses du savoir comme étant les trois planètes personnelles en Scorpion (Vénus, Mercure et Mars) vers lesquelles se dirige le Soleil. La conception holiste du savoir dont il est question repose sur une connaissance intellectuelle (Mercure) certes, mais aussi, comme nous l’avons vu précedemment, sur une connaissance de nos propres valeurs à travers les interactions (Vénus) et surtout sur une connaissance du corps, une connaissance fondée sur l’action (Mars).
Et d’après les indications données par le thème, la réalisation de notre pouvoir de compréhension nécessite que ces trois modes d’approche de la connaissance (Vénus, Mercure et Mars) soient purgées de leurs scories émotionnelles.
Une telle nécessité est confirmée par l’aspect de sextile/ trigone que fait l’opposition Soleil-Lune à Pluton, en maison IV, maison la plus basse du zodiaque, qui correspond à nos fondations, à notre conditionnement le plus profond.
Elle est également confirmée par la position de la Lune en maison VIII, considérée par les Anciens comme la porte d’accès vers le vaste et incontrôlable domaine de l’inconscient, de nos enfers intérieurs.
Il y a un écho symbolique entre la position de Pluton en maison IV (maison analogique de la Lune) et celle de la Lune en maison VIII (maison analogique de Pluton) qui marque bien la nécessité d’une exploration de notre émotionnel le plus profondément ancré en nous car conditionné par une longue transmission familiale tissée par des générations avant nous.
Cette exploration plutonienne semble être facilitée par les aspects harmonieux (trigone et sextile) que fait Pluton à l’opposition Soleil-Lune, mais aussi par le trigone de Pluton à l’Ascendant, à 7° de la Vierge.
La Vierge est un signe tendu vers un inlassable perfectionnement de soi à travers une auto-analyse impitoyable.
C’est au terme de ce processus qu’elle peut servir le monde en lui offrant le fruit de son travail intérieur.
Le message délivré par cette position semble indiquer que c’est en effectuant ce travail que nous apporterons notre contribution fondamentale au monde : être nous-mêmes, débarrassés des conditionnements familiaux et sociaux et l’exprimer.
C’est ce qui peut nous permettre de retrouver la fraîcheur de l’enfance ainsi que l’indique le symbole Sabian associé à l’Ascendant : « Un enfant de cinq ans prend sa première leçon de danse. Apprendre à recourir à son aptitude à exprimer ses sentiments, conformément aux normes culturelles ».
Le travail d’exploration intérieure mis en évidence dans le thème est réitéré par la présence de Mercure en Scorpion, maître de l’Ascendant, en sextile à Pluton. L’importance de Pluton est également mise en exergue par sa conjonction avec le Nœud Nord, qui nous indique la direction à suivre.
On le voit, les fils de la toile plutonienne semblent ici être tissés de façon tellement dense qu’il serait insensé de vouloir ignorer son message !
Les aspects harmonieux que fait Pluton à plusieurs points du thème montrent que la période est propice à l’émergence spontanée de matériaux enfouis en nous depuis parfois des décennies. Il « suffit » donc d’accompagner le mouvement.
Cependant, le carré de Saturne à la fois à l’axe des Nœuds et à Pluton semble indiquer que ce processus ne va pas sans heurts, du fait de nos peurs et de la résistance concomitante de nos structures intérieures cristallisées. Face à ces blocages éventuels, le thème montre une précieuse voie de secours à travers l’aspect de trigone et de sextile que fait la conjonction Neptune/Chiron à l’opposition Soleil/Lune.
Neptune est en quelque sorte l’octave supérieur de Vénus, il nous donne l’accés à tous les possibles, à tous les sentiments:
Le rêve diurne ou nocturne, peut être un moyen efficace de contourner nos inévitables résistances et de nous diriger vers la guérison intérieure dont Chiron est porteur.
Avec le Soleil et la Lune situés respectivement sur les derniers degrés de la Balance et du Bélier, cette pleine Lune marque un passage que vient mettre en lumière le couple Vénus et Mars, maitres de ces signes. Elle met à notre disposition l’énergie guerrière d’un Mars en domicile, pour descendre dans les profondeurs de notre être, à la rencontre d’une Vénus qui rétrograde dans son signe d’exil.
C’est toujours de la recherche de cet équilibre Yin/Yang dont il est question, et cela passe dans ce thème par la nécessité (du fait que cela se situe sur l’axe des maisons II et VIII) de revoir nos échelles de valeurs, le rapport à nos possessions. Il s’agit en quelque sorte d’aller libérer cette part d’énergie féminine trop souvent inconsciente et que l’on utilise à maintenir le miroir de notre auto contemplation.
La rétrogradation de Vénus est un moment tout à fait propice à cela. Vénus rétrograde tous les 19 mois pour une période de 42 jours et sa rétrogradation se reproduit dans le même signe tous les huit ans.
Il se rejoue donc en ce moment des choses qui se sont produites il y a 8 ans en terme de valeurs, de vie amoureuse, de relations affectives en général.
Il s’agit de faire un bilan de l’ensemble de nos attachements (qu’ils ce soient matériel, émotionnel ou spirituel) afin de faire le trie et de cesser de valider les comportements qui en découlent et qui nous maintiennent dans certaines ornières.
Nous sommes ici (du 9 au 28 Octobre) dans la première période de la rétrogradation qui facilite cette introspection afin de mettre en place de nouvelles valeurs lors de la prochaine conjonction Vénus/Soleil (le 29 Octobre) et durant la seconde partie de la rétrogradation (jusqu’au 19 Novembre).
Lors de cette Ier partie, Vénus est du soir,c’est Vénus Héspérus, une Vénus très conformiste et conservatrice, elle deviendra Lucifer, étoile du matin, disposée au changement et au renouveau à partir de sa conjonction avec le Soleil.
Cette Pleine lune s’inscrit donc dans une période ou l’intériorisation, qui bien que facilité, peut être éprouvante car nous confrontant à une certaine nostalgie, même si l’on est conscient de la nécessité d’abandonner certains comportements relationnels devenus obsolètes. Il s’agit de s’éloigner des schémas affectifs traditionnels qui limitent et sclérosent l’expression de nos véritables sentiments.
Il peut en découler un sentiment de solitude affective mais aussi, un sentiment de libération si l’on accepte de jouer le jeu, en offrant la moindre résistance au processus en cours.
Il est nécessaire pour cela, d’accepter que s’effondrent certaines parties de nous, en se regardant en vérité dans tous nos faux semblant, en se posant vraiment la question de ce que l’on aime ou croyons aimer ou de ce que l’on continue à faire dans le but de se faire aimer.
Cette Vénus rétrograde nous confronte à nos insatisfactions et à la nécessité de ne plus attendre des autres, réparation.
Mars en domicile nous facilite le passage à l’action pour que nos vies ne soient plus un chemin de douleur mais un chemin de plaisir et de beauté. Et le feu vert pour entrer dans l’expérience c’est la déesse de l’amour qui peut nous le donner. C’est de ce bilan que pourra émerger une Vénus libre, pleine d’une douceur tout à fait particulière, celle des retrouvailles avec notre double.
En effet, au cour de son cycle de huit ans, Vénus dessine dans le cercle zodiacal une étoile à cinq branches, symbole magique par excellence, porteur de créativité et de renouveau.
Chaque rétrogradation de la planète de l’amour nous permet donc de faire un pas de plus vers nous même, vers notre côté magique à condition d’accepter de sortir de l’image, de revoir nos principes, de sortir de la morale.
D’autre part, force est de constater que, de Pleine Lune en Nouvelle Lune, de Nouvelle Lune en Pleine Lune, les mêmes thèmes sont martelés avec insistance depuis des mois. Cette Pleine Lune ne fait pas exception, avec son accent marqué sur le Signe du Scorpion, sur Pluton (qui en est le maitre) ainsi que sur la maison VIII (maison en analogie avec le Scorpion) par la présence de la Lune.
L’injonction est celle de la transformation à travers une exploration de nos sentiments les plus enfouis.
Le Soleil, à 29°de la Balance est aux portes du Scorpion, où sont positionnées trois planètes, les trois planètes personnelles. C’est donc à nouveau sur la traversée des profondeurs qu’est mis l’accent.
Le symbole sabian du Soleil, symbole entre autre de notre conscience, parle de : « Trois bosses du savoir sur le crâne d’un philosophe. La réalisation de notre pouvoir de compréhension quel que soit le niveau auquel on se situe. Conception holistique du savoir. »
On peut interpréter ces trois bosses du savoir comme étant les trois planètes personnelles en Scorpion (Vénus, Mercure et Mars) vers lesquelles se dirige le Soleil. La conception holiste du savoir dont il est question repose sur une connaissance intellectuelle (Mercure) certes, mais aussi, comme nous l’avons vu précedemment, sur une connaissance de nos propres valeurs à travers les interactions (Vénus) et surtout sur une connaissance du corps, une connaissance fondée sur l’action (Mars).
Et d’après les indications données par le thème, la réalisation de notre pouvoir de compréhension nécessite que ces trois modes d’approche de la connaissance (Vénus, Mercure et Mars) soient purgées de leurs scories émotionnelles.
Une telle nécessité est confirmée par l’aspect de sextile/ trigone que fait l’opposition Soleil-Lune à Pluton, en maison IV, maison la plus basse du zodiaque, qui correspond à nos fondations, à notre conditionnement le plus profond.
Elle est également confirmée par la position de la Lune en maison VIII, considérée par les Anciens comme la porte d’accès vers le vaste et incontrôlable domaine de l’inconscient, de nos enfers intérieurs.
Il y a un écho symbolique entre la position de Pluton en maison IV (maison analogique de la Lune) et celle de la Lune en maison VIII (maison analogique de Pluton) qui marque bien la nécessité d’une exploration de notre émotionnel le plus profondément ancré en nous car conditionné par une longue transmission familiale tissée par des générations avant nous.
Cette exploration plutonienne semble être facilitée par les aspects harmonieux (trigone et sextile) que fait Pluton à l’opposition Soleil-Lune, mais aussi par le trigone de Pluton à l’Ascendant, à 7° de la Vierge.
La Vierge est un signe tendu vers un inlassable perfectionnement de soi à travers une auto-analyse impitoyable.
C’est au terme de ce processus qu’elle peut servir le monde en lui offrant le fruit de son travail intérieur.
Le message délivré par cette position semble indiquer que c’est en effectuant ce travail que nous apporterons notre contribution fondamentale au monde : être nous-mêmes, débarrassés des conditionnements familiaux et sociaux et l’exprimer.
C’est ce qui peut nous permettre de retrouver la fraîcheur de l’enfance ainsi que l’indique le symbole Sabian associé à l’Ascendant : « Un enfant de cinq ans prend sa première leçon de danse. Apprendre à recourir à son aptitude à exprimer ses sentiments, conformément aux normes culturelles ».
Le travail d’exploration intérieure mis en évidence dans le thème est réitéré par la présence de Mercure en Scorpion, maître de l’Ascendant, en sextile à Pluton. L’importance de Pluton est également mise en exergue par sa conjonction avec le Nœud Nord, qui nous indique la direction à suivre.
On le voit, les fils de la toile plutonienne semblent ici être tissés de façon tellement dense qu’il serait insensé de vouloir ignorer son message !
Les aspects harmonieux que fait Pluton à plusieurs points du thème montrent que la période est propice à l’émergence spontanée de matériaux enfouis en nous depuis parfois des décennies. Il « suffit » donc d’accompagner le mouvement.
Cependant, le carré de Saturne à la fois à l’axe des Nœuds et à Pluton semble indiquer que ce processus ne va pas sans heurts, du fait de nos peurs et de la résistance concomitante de nos structures intérieures cristallisées. Face à ces blocages éventuels, le thème montre une précieuse voie de secours à travers l’aspect de trigone et de sextile que fait la conjonction Neptune/Chiron à l’opposition Soleil/Lune.
Neptune est en quelque sorte l’octave supérieur de Vénus, il nous donne l’accés à tous les possibles, à tous les sentiments:
Le rêve diurne ou nocturne, peut être un moyen efficace de contourner nos inévitables résistances et de nous diriger vers la guérison intérieure dont Chiron est porteur.
Nouvelle Lune du 7 octobre 2010
20h 44' 17'' par Selva & Liria
Cette nouvelle Lune se produit en plein cœur du signe de la Balance. Après le passage de l’équinoxe, elle vient nous donner les clés du travail à accomplir pour accompagner cette montée de l’énergie yin. Or l’accent est justement mis sur Vénus, archétype de l’énergie féminine, reine de ce thème, maitre de cette Nouvelle Lune et de la conjonction Mercure/Saturne qui l’accompagne, mais aussi maitre de l’Ascendant qui se trouve dans le signe du Taureau. Cependant, avec sa position en Scorpion, il s’agit d’une reine en exil.
Comment rapatrier cette énergie que l’on dilapide à essayer d’obtenir encore et encore la validation de notre propre importance dans le regard de l’autre, à chercher notre sentiment de complétude à l’extérieur de nous même ?
Comment ne pas tourner en rond dans le miroir de notre auto contemplation ?
Ce sont les questions posée dans l’ombre de cette Nouvelle Lune, dont le symbole sabian délimite le cadre : « 14° Balance : Des chemins circulaires. Composer avec l’instauration inévitable de rythmes stables d’activité sociale. Ennui ou paix transpersonnelle. »
La conjonction de Vénus à Mars, en contrepoint à la conjonction Lune – Soleil (les deux autres symboles des polarités masculines et féminines dans un thème), donne une réponse à ces questions. A nouveau, comme dans les thèmes précédents, il s’agit d’unir nos parts féminine et masculine en nous, dans notre vie quotidienne la plus triviale (maison VI). Le fait que Mars soit en domicile en Scorpion nous donne l’énergie nécessaire pour affronter ce défi, qui encore et toujours, passe par le regard intérieur, l’exploration des fondements profonds de nos comportements et de nos compulsions (Scorpion) tels qu’ils se révèlent dans nos activités et contraintes quotidiennes (maison VI). Cette tâche est d’autant plus impérative que la conjonction Vénus – Mars ne fait aucun aspect avec d’autres planètes du thème. Sinon, livrée à elle-même, sans autres attaches extérieures, elle est susceptible d’éruptions violentes (Scorpion) et incontrôlées.
Le carré à Pluton de la conjonction Lune-Soleil fait écho au positionnement de la conjonction Vénus – Mars en Scorpion (signe régi par Pluton).
Il confirme cette nécessité, sans cesse réitérée depuis plusieurs cycles de Nouvelle et Pleine Lune, d’explorer nos profondeurs pour mettre à jour les attentes projetées dans la relation à l’autre (Lune – Soleil en Balance) et pour se positionner clairement, sur une base équilibrée (Balance).
Cette injonction, martelée depuis des mois, devient d’autant désormais incontournable :
Pluton est conjoint au Nœud Nord et la Nouvelle Lune est donc en carré à cet axe des Nœuds, axe correspondant à la matérialisation concrète des impulsions les plus impératives de l’Esprit.
L’Ascendant Taureau, régi lui aussi par Vénus, donne une autre clé.
Il nous met en garde contre l’auto contemplation et l’autosatisfaction qui génère l’immobilisme (le Taureau est non seulement un signe fixe mais il est en outre le signe opposé au Scorpion, signe de la transformation).
Cet Ascendant Taureau nous ramène aussi vers la simplicité que peut incarner Vénus, grâce au regard intérieur (analogie tarot Zen).
C’est la voix de la beauté, pas celle fabriquée par les diktats de notre société mais celle issus d’un regard nouveau capable de capter la splendeur du monde. Asc 24° Taureau : Un grand jardin public .La mise en valeur des énergies naturelles au profil et pour la joie de tous. Joie commune.
Par ailleurs, la Nouvelle Lune (Soleil – Lune) est conjointe à la conjonction Mercure/Saturne, ce qui nous donne, encore, une clé supplémentaire.
Il s’agit de faire un choix conscient, d’amener de la structure dans notre mental afin de cesser de nous aligner sur les valeurs consensuelles, ce qui correspond à une des problématiques de la Balance.
Ce signe, en analogie avec la maison VII, symbolise la rencontre avec l’autre, avec la société.
Si au travers des six premières maisons l’être est parvenu à relier son double, alors la traversée de la deuxième moitié du zodiaque, qui s’étend du signe de la Balance au signe des Poissons, se fait sous le sceau de la spirale de la Conscience (Le VII, tarot Zen) et de l’évolution. Dans le cas contraire, il s’agit effectivement de chemins circulaires, avec le sentiment de revenir sans cesse au même point : l’être, empli de ses manques, parcourt le monde à la recherche de ce qui pourrait bien le combler et forcement ne le trouve jamais.
La conjonction Vénus/Mars en Scorpion se trouve justement en maison VI, la maison reliée au double, et comme nous l’avons vu, ne reçoit aucun aspect, ce qui implique de trouver cette complétude en nous-mêmes, dans la profondeur de notre être. C’est ce qui nous permettra de trouver une autre manière de faire, de se relier, comme le souligne le degré du symbole Sabian de Vénus : « 13° Scorpion : Des employés du téléphone installent de nouvelles lignes. Le besoin d’établir de nouveaux canaux de communication. La volonté d’association ou de compréhension. »
Enfin , le Milieu-du-Ciel est marqué par la présence de la conjonction Neptune-Chiron en Verseau .
Cette Nouvelle Lune met en lumière une blessure dont souffre notre monde, l’absence d’idéal abstrait, la perte de notre côté magique.
C’est peut-être ce que souligne aussi la rétrogradation de la conjonction Uranus/Jupiter en Poissons balayée en outre par la Lune noire.
C’est la perte d’illusion concernant nos projections spirituelles : il s’agit de trouver le divin dans chacune de nos cellules, et ce Chiron conjoint à Neptune au Milieu-du -Ciel nous invite à guérir, à embrasser tout les possibles, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.
Cette nouvelle Lune se produit en plein cœur du signe de la Balance. Après le passage de l’équinoxe, elle vient nous donner les clés du travail à accomplir pour accompagner cette montée de l’énergie yin. Or l’accent est justement mis sur Vénus, archétype de l’énergie féminine, reine de ce thème, maitre de cette Nouvelle Lune et de la conjonction Mercure/Saturne qui l’accompagne, mais aussi maitre de l’Ascendant qui se trouve dans le signe du Taureau. Cependant, avec sa position en Scorpion, il s’agit d’une reine en exil.
Comment rapatrier cette énergie que l’on dilapide à essayer d’obtenir encore et encore la validation de notre propre importance dans le regard de l’autre, à chercher notre sentiment de complétude à l’extérieur de nous même ?
Comment ne pas tourner en rond dans le miroir de notre auto contemplation ?
Ce sont les questions posée dans l’ombre de cette Nouvelle Lune, dont le symbole sabian délimite le cadre : « 14° Balance : Des chemins circulaires. Composer avec l’instauration inévitable de rythmes stables d’activité sociale. Ennui ou paix transpersonnelle. »
La conjonction de Vénus à Mars, en contrepoint à la conjonction Lune – Soleil (les deux autres symboles des polarités masculines et féminines dans un thème), donne une réponse à ces questions. A nouveau, comme dans les thèmes précédents, il s’agit d’unir nos parts féminine et masculine en nous, dans notre vie quotidienne la plus triviale (maison VI). Le fait que Mars soit en domicile en Scorpion nous donne l’énergie nécessaire pour affronter ce défi, qui encore et toujours, passe par le regard intérieur, l’exploration des fondements profonds de nos comportements et de nos compulsions (Scorpion) tels qu’ils se révèlent dans nos activités et contraintes quotidiennes (maison VI). Cette tâche est d’autant plus impérative que la conjonction Vénus – Mars ne fait aucun aspect avec d’autres planètes du thème. Sinon, livrée à elle-même, sans autres attaches extérieures, elle est susceptible d’éruptions violentes (Scorpion) et incontrôlées.
Le carré à Pluton de la conjonction Lune-Soleil fait écho au positionnement de la conjonction Vénus – Mars en Scorpion (signe régi par Pluton).
Il confirme cette nécessité, sans cesse réitérée depuis plusieurs cycles de Nouvelle et Pleine Lune, d’explorer nos profondeurs pour mettre à jour les attentes projetées dans la relation à l’autre (Lune – Soleil en Balance) et pour se positionner clairement, sur une base équilibrée (Balance).
Cette injonction, martelée depuis des mois, devient d’autant désormais incontournable :
Pluton est conjoint au Nœud Nord et la Nouvelle Lune est donc en carré à cet axe des Nœuds, axe correspondant à la matérialisation concrète des impulsions les plus impératives de l’Esprit.
L’Ascendant Taureau, régi lui aussi par Vénus, donne une autre clé.
Il nous met en garde contre l’auto contemplation et l’autosatisfaction qui génère l’immobilisme (le Taureau est non seulement un signe fixe mais il est en outre le signe opposé au Scorpion, signe de la transformation).
Cet Ascendant Taureau nous ramène aussi vers la simplicité que peut incarner Vénus, grâce au regard intérieur (analogie tarot Zen).
C’est la voix de la beauté, pas celle fabriquée par les diktats de notre société mais celle issus d’un regard nouveau capable de capter la splendeur du monde. Asc 24° Taureau : Un grand jardin public .La mise en valeur des énergies naturelles au profil et pour la joie de tous. Joie commune.
Par ailleurs, la Nouvelle Lune (Soleil – Lune) est conjointe à la conjonction Mercure/Saturne, ce qui nous donne, encore, une clé supplémentaire.
Il s’agit de faire un choix conscient, d’amener de la structure dans notre mental afin de cesser de nous aligner sur les valeurs consensuelles, ce qui correspond à une des problématiques de la Balance.
Ce signe, en analogie avec la maison VII, symbolise la rencontre avec l’autre, avec la société.
Si au travers des six premières maisons l’être est parvenu à relier son double, alors la traversée de la deuxième moitié du zodiaque, qui s’étend du signe de la Balance au signe des Poissons, se fait sous le sceau de la spirale de la Conscience (Le VII, tarot Zen) et de l’évolution. Dans le cas contraire, il s’agit effectivement de chemins circulaires, avec le sentiment de revenir sans cesse au même point : l’être, empli de ses manques, parcourt le monde à la recherche de ce qui pourrait bien le combler et forcement ne le trouve jamais.
La conjonction Vénus/Mars en Scorpion se trouve justement en maison VI, la maison reliée au double, et comme nous l’avons vu, ne reçoit aucun aspect, ce qui implique de trouver cette complétude en nous-mêmes, dans la profondeur de notre être. C’est ce qui nous permettra de trouver une autre manière de faire, de se relier, comme le souligne le degré du symbole Sabian de Vénus : « 13° Scorpion : Des employés du téléphone installent de nouvelles lignes. Le besoin d’établir de nouveaux canaux de communication. La volonté d’association ou de compréhension. »
Enfin , le Milieu-du-Ciel est marqué par la présence de la conjonction Neptune-Chiron en Verseau .
Cette Nouvelle Lune met en lumière une blessure dont souffre notre monde, l’absence d’idéal abstrait, la perte de notre côté magique.
C’est peut-être ce que souligne aussi la rétrogradation de la conjonction Uranus/Jupiter en Poissons balayée en outre par la Lune noire.
C’est la perte d’illusion concernant nos projections spirituelles : il s’agit de trouver le divin dans chacune de nos cellules, et ce Chiron conjoint à Neptune au Milieu-du -Ciel nous invite à guérir, à embrasser tout les possibles, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.
Pleine Lune du 23 septembre 2010 et Equinoxe d'automne
05h 09' 00'' (Equinoxe) & 11h 17' 01'' (Pleine Lune)
par Selva & Liria
Le Soleil vient d’entrer dans le signe de la Balance, marquant l’équilibre exact entre la durée du jour et celle de la nuit. Cette journée fait écho à celle du 20 mars. Mais ici, ce sont les forces de la nuit qui rattrapent celles du jour, reflétant la montée de l’énergie passive Yin et signant le début d’un temps d’intériorisation. Les équinoxes sont toujours des moments particuliers de l’année, deux grandes portes, deux piliers qui symbolisent le passage d’un état a un autre, une bascule des énergies Yin/Yang.
C’est un moment de respiration dans le cycle du temps, un espace en suspend dans lequel cet équilibre jour/nuit nous invite à nous poser, à réconcilier les contraires en nous et à nous imprégner de cette « harmonie ». [Equinoxe dessous]
C’est un instant privilégié où l’on peut appréhender le temps de manière différente pour pénétrer dans l’édifice de l’intention de l’Esprit, un intervalle pour prendre conscience de notre vrai nature. Alors que l’équinoxe du printemps correspondait à la porte de la femme nous voici maintenant à la porte de l’homme.
Cette porte nous indique la direction du Nord/Ouest, le lieu où la connaissance se mêle au rêve.
C’est la porte de la connaissance silencieuse, en analogie avec la couleur Indigo qui prend sa place dans Ajna, le « troisième œil », dans la matrice intellectuelle.
Il est intéressant de noter la position particulière qu’occupe Mercure dans ce thème :
Première planète après l’Ascendant, dont il est le maitre, il est également maitre du milieu du ciel. Il a fini son cycle de rétrogadation.
par Selva & Liria
Le Soleil vient d’entrer dans le signe de la Balance, marquant l’équilibre exact entre la durée du jour et celle de la nuit. Cette journée fait écho à celle du 20 mars. Mais ici, ce sont les forces de la nuit qui rattrapent celles du jour, reflétant la montée de l’énergie passive Yin et signant le début d’un temps d’intériorisation. Les équinoxes sont toujours des moments particuliers de l’année, deux grandes portes, deux piliers qui symbolisent le passage d’un état a un autre, une bascule des énergies Yin/Yang.
C’est un moment de respiration dans le cycle du temps, un espace en suspend dans lequel cet équilibre jour/nuit nous invite à nous poser, à réconcilier les contraires en nous et à nous imprégner de cette « harmonie ». [Equinoxe dessous]
C’est un instant privilégié où l’on peut appréhender le temps de manière différente pour pénétrer dans l’édifice de l’intention de l’Esprit, un intervalle pour prendre conscience de notre vrai nature. Alors que l’équinoxe du printemps correspondait à la porte de la femme nous voici maintenant à la porte de l’homme.
Cette porte nous indique la direction du Nord/Ouest, le lieu où la connaissance se mêle au rêve.
C’est la porte de la connaissance silencieuse, en analogie avec la couleur Indigo qui prend sa place dans Ajna, le « troisième œil », dans la matrice intellectuelle.
Il est intéressant de noter la position particulière qu’occupe Mercure dans ce thème :
Première planète après l’Ascendant, dont il est le maitre, il est également maitre du milieu du ciel. Il a fini son cycle de rétrogadation.
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C’est donc un Mercure nouveau, étoile du matin, qui vient soutenir cette équinoxe de toute l’énergie de transformation, en matière de connaissance, dont il est porteur (accentuée par un trigone a la conjonction Pluton/Nœud Nord). C’est bien à cela que nous convie la porte de l’homme : l’accès a la connaissance silencieuse.
Et, cela ne peut se faire qu’à travers une métamorphose totale de notre façon de penser.
Il s’agit justement de se relier de manière non mentale, d’appréhender le vide, de percevoir sans filtre pour que s’effondrent nos representations, pour cesser de cautionner l’accord général en matière de perceptions.
La porte de l’homme nous ouvre un accès à la créavité, à la diversité des formes pensées, à la fluidité intellectuelle.
Cette porte a lieu au moment où le soleil entre en Balance, signe d’air, relié au système nerveux :
Il s’agit de trouver la sérénité que procure un mental apaisé, l’état de paix résultant de l’acceptation des contraires, la fin de la lutte perpétuelle pour la suprématie d’un des cotés en nous.
Le signe de la Balance nous convie à vivre pleinement le paradoxe ayant émergé lors du passage du Soleil en Vierge, il nous invite à créer « ce troisième être » issu du dépassement des dualités.
On peut d’ailleurs noter le paradoxe qui existe entre le signe du Bélier, porte de la femme dans lequel le masculin (Mars) est en domicile alors que le féminin (Vénus) est en exil et inversement le signe de la Balance, porte de l’homme et de l’action où le féminin(Venus) est en domicile et le masculin (Mars) en exil. Tout est donc question d’équilibre entre ces forces masculine et féminine : toujours le paradoxe et au final, l’équilibre des contraires en perpétuel mouvement. Car au bout du compte, la perfection c’est la mort, comme nous l’indique le degré du symbole Sabian de cette équinoxe : « Soleil 0° Balance : Parmi une collection de spécimens magnifiques, un papillon épinglé étale la beauté de ses ailes. La réalité archétypique et immortelle que révèle une vie irréprochable et passionnée.» Nous pouvons garder l’archétype de notre métamorphose (le papillon) comme modèle tout en acceptant d’être toujours en mouvement.
Le signe de la balance étant en analogie avec la maison VII, très chargée dans ce thème, cet équilibre Yin/Yang nous amène à nous interroger a nouveau sur nos relations et nos projections sur « l’autre ». Comment nous relions-nous aux autres, quelles attentes, quels fantasmes (le fantasme est lié a l’indigo) entretenons-nous, et qui nous maintient à l’extérieur de nous-mêmes, dans la dualité ?
Avec la lune Noire et la triple conjonction Lune/Jupiter/Uranus en Maison VII, cette période peut voir la résurgence, dans les rêves ou autre visions, d’anciennes relations encore présente dans notre énergie, ou de relations non clarifiées et dont le fantasme mobilise une énergie considérable.
C’est à ce bilan que nous sommes conviés, sachant que pour élargir notre perception de monde, nous avons besoin d’un excédent d’énergie .
Or de la manière dont on se relie aux autres, dépend le montant de la facture énergétique et Jupiter qui rétrograde( se trouvant au plus prés de la terre dans son opposition au soleil ) accentue les états émotionnels (conjonction a la Lune et Uranus) .
Si l’équinoxe de printemps correspond à une naissance, on peut dire que l’équinoxe d’automne correspond à une mort, celle de la forme humaine. Il s’agit peut être d’essayer d’atteindre l’essence de Vénus, le pur sentiment, débarassé des miroirs de l’autocontemplation. Vénus apporte ses qualitées de beauté, d’harmonie et de créativité au guerrier intérieur, ce Mars qui bien que représentant la planète d’exil de la Balance se trouve dans ce thème en domicile en Scorpion conjoint a Vénus qui elle, pour le coup s’y trouve en exil. Cette conjonction en Scorpion en III accentue la nécessité de la remise en question de nos relations, de notre sexualité, de nos fantasmes.
Il ne s’agit pas de poser un jugement moral sur tout cela mais plutôt d’essayer d’évaluer leur part, leur importance dans nos préoccupations.
Or, ce sont ces préoccupations qui nous maintiennent rivé à une description ordinaire du monde, obscurcissant notre lien de communication avec l’Esprit (maison III)
L’accent est mis, lors de cette équinoxe, sur la nécessité de reconnaître en nous tous nos paradoxes, nos extrêmes, nos contradictions les plus profondes et de se mettre en paix avec cela, d’arrêter de se battre contre des moulins à vent .
Car c’est bien la quête de la Balance : trouver l’harmonie au milieu du chaos en intégrant le tout. Cette Equinoxe d’automne s’annonce particulièrement puissante du fait qu’elle est doublée de la pleine lune qui vient accentuer certains points, et amène une lucididité renforcée sur son symbolisme.
Cette pleine lune se produit quelques heures après, sur le degré 0 de l’axe Bélier – Balance, degré d’une puissance toute particulière, tout comme les degrés zéros des deux autres signes cardinaux, Capricorne et Cancer. Ainsi est-elle porteuse d’un élan nouveau (le Bélier, premier signe du zodiaque, est lié à la notion d’impulsion vers un nouveau cycle).
L’opposition Soleil / Lune est conjointe à l’opposition entre Jupiter/Uranus et Saturne, en Balance.
Le renouveau est inscrit dans la lutte de longue durée entre les anciennes structures (Saturne) et le besoin de liberté (Uranus) et d’expansion (Jupiter). Il est d’ailleurs à nouveau paradoxal de remarquer que Saturne, à 6° Balance, est en avant de l’axe de la Pleine Lune, alors que les planètes liées au futur (Uranus et Jupiter) sont toutes les deux rétrogrades en Poissons, en arrière de cet axe.
Ce paradoxe pourrait indiquer que même si nous n’en sommes pas conscients, notre structure intérieure a déjà accepté le défi de la transformation et acquis une certaine adaptabilité (Saturne en Balance) : elle s’est tournée vers le futur, comme le signale sa position en maison XI, maison régie par Uranus et liée notamment aux projets.
Par contre, Uranus et Jupiter, qui incarnent l’élan optimiste vers de nouveaux possibles, ont besoin, pour réaliser leur œuvre, de faire un retour de quelques mois dans le passé, dans les marécages du cycle qui s’achève, d’en éclairer certains points obscurs pour pouvoir s’en affranchir une bonne fois pour toutes.
Le renouveau annoncé par cette Pleine Lune n’en reste pas moins dans le prolongement de la dernière Nouvelle Lune, comme en témoigne l’Ascendant, qui à nouveau est situé en Scorpion. Cette position indique que ce renouveau est lié à un processus de profonde transformation intérieure fondée sur l’exploration de ses parties les plus enfouies et les plus obscures.
L’importance de ce processus de transformation intérieure est confirmée par la position focale de Pluton dans le thème de la dernière Nouvelle Lune, dans celui de L’équinoxe et dans celui de cette Pleine Lune.
En effet, à l’exception de Neptune et de Chiron, il est en aspect à tous les éléments du thème (y compris l’axe des nœuds et la Lune noire). Ce dense réseau d’interrelations semble indiquer que la transformation intérieure, qui passe par une remise en cause de nos valeurs personnelles et des fondements de notre valeur (maison II) implique toutes les facettes de notre être, de notre façon de communiquer et de penser (Mercure) à notre façon de nous affirmer (Mars) en passant notamment par notre émotionnel (Lune) ou les fondements de notre foi (Jupiter).Avec cette implication de Pluton, nous vivons une période tout a fait particulière ou les défis de transformations sont de taille.
Cependant , cette équinoxe, doublée de la Pleine Lune est soutenue par une configuration très positive, un cerf volant ,dont le point focal est justement Pluton, mettant en évidence un grand triangle en signe d’eau(Lune Noire en Poisson,Noeud Sud en Cancer et Mars/Vénus en Scorpion) .Il s’agit d’un grand potentiel de créativité, d’intuition, d’inspiration, de réceptivité.
Cette figure vient renforcer la sensibilité aux états intérieur et amène une énergie de guérison.
Et, cela ne peut se faire qu’à travers une métamorphose totale de notre façon de penser.
Il s’agit justement de se relier de manière non mentale, d’appréhender le vide, de percevoir sans filtre pour que s’effondrent nos representations, pour cesser de cautionner l’accord général en matière de perceptions.
La porte de l’homme nous ouvre un accès à la créavité, à la diversité des formes pensées, à la fluidité intellectuelle.
Cette porte a lieu au moment où le soleil entre en Balance, signe d’air, relié au système nerveux :
Il s’agit de trouver la sérénité que procure un mental apaisé, l’état de paix résultant de l’acceptation des contraires, la fin de la lutte perpétuelle pour la suprématie d’un des cotés en nous.
Le signe de la Balance nous convie à vivre pleinement le paradoxe ayant émergé lors du passage du Soleil en Vierge, il nous invite à créer « ce troisième être » issu du dépassement des dualités.
On peut d’ailleurs noter le paradoxe qui existe entre le signe du Bélier, porte de la femme dans lequel le masculin (Mars) est en domicile alors que le féminin (Vénus) est en exil et inversement le signe de la Balance, porte de l’homme et de l’action où le féminin(Venus) est en domicile et le masculin (Mars) en exil. Tout est donc question d’équilibre entre ces forces masculine et féminine : toujours le paradoxe et au final, l’équilibre des contraires en perpétuel mouvement. Car au bout du compte, la perfection c’est la mort, comme nous l’indique le degré du symbole Sabian de cette équinoxe : « Soleil 0° Balance : Parmi une collection de spécimens magnifiques, un papillon épinglé étale la beauté de ses ailes. La réalité archétypique et immortelle que révèle une vie irréprochable et passionnée.» Nous pouvons garder l’archétype de notre métamorphose (le papillon) comme modèle tout en acceptant d’être toujours en mouvement.
Le signe de la balance étant en analogie avec la maison VII, très chargée dans ce thème, cet équilibre Yin/Yang nous amène à nous interroger a nouveau sur nos relations et nos projections sur « l’autre ». Comment nous relions-nous aux autres, quelles attentes, quels fantasmes (le fantasme est lié a l’indigo) entretenons-nous, et qui nous maintient à l’extérieur de nous-mêmes, dans la dualité ?
Avec la lune Noire et la triple conjonction Lune/Jupiter/Uranus en Maison VII, cette période peut voir la résurgence, dans les rêves ou autre visions, d’anciennes relations encore présente dans notre énergie, ou de relations non clarifiées et dont le fantasme mobilise une énergie considérable.
C’est à ce bilan que nous sommes conviés, sachant que pour élargir notre perception de monde, nous avons besoin d’un excédent d’énergie .
Or de la manière dont on se relie aux autres, dépend le montant de la facture énergétique et Jupiter qui rétrograde( se trouvant au plus prés de la terre dans son opposition au soleil ) accentue les états émotionnels (conjonction a la Lune et Uranus) .
Si l’équinoxe de printemps correspond à une naissance, on peut dire que l’équinoxe d’automne correspond à une mort, celle de la forme humaine. Il s’agit peut être d’essayer d’atteindre l’essence de Vénus, le pur sentiment, débarassé des miroirs de l’autocontemplation. Vénus apporte ses qualitées de beauté, d’harmonie et de créativité au guerrier intérieur, ce Mars qui bien que représentant la planète d’exil de la Balance se trouve dans ce thème en domicile en Scorpion conjoint a Vénus qui elle, pour le coup s’y trouve en exil. Cette conjonction en Scorpion en III accentue la nécessité de la remise en question de nos relations, de notre sexualité, de nos fantasmes.
Il ne s’agit pas de poser un jugement moral sur tout cela mais plutôt d’essayer d’évaluer leur part, leur importance dans nos préoccupations.
Or, ce sont ces préoccupations qui nous maintiennent rivé à une description ordinaire du monde, obscurcissant notre lien de communication avec l’Esprit (maison III)
L’accent est mis, lors de cette équinoxe, sur la nécessité de reconnaître en nous tous nos paradoxes, nos extrêmes, nos contradictions les plus profondes et de se mettre en paix avec cela, d’arrêter de se battre contre des moulins à vent .
Car c’est bien la quête de la Balance : trouver l’harmonie au milieu du chaos en intégrant le tout. Cette Equinoxe d’automne s’annonce particulièrement puissante du fait qu’elle est doublée de la pleine lune qui vient accentuer certains points, et amène une lucididité renforcée sur son symbolisme.
Cette pleine lune se produit quelques heures après, sur le degré 0 de l’axe Bélier – Balance, degré d’une puissance toute particulière, tout comme les degrés zéros des deux autres signes cardinaux, Capricorne et Cancer. Ainsi est-elle porteuse d’un élan nouveau (le Bélier, premier signe du zodiaque, est lié à la notion d’impulsion vers un nouveau cycle).
L’opposition Soleil / Lune est conjointe à l’opposition entre Jupiter/Uranus et Saturne, en Balance.
Le renouveau est inscrit dans la lutte de longue durée entre les anciennes structures (Saturne) et le besoin de liberté (Uranus) et d’expansion (Jupiter). Il est d’ailleurs à nouveau paradoxal de remarquer que Saturne, à 6° Balance, est en avant de l’axe de la Pleine Lune, alors que les planètes liées au futur (Uranus et Jupiter) sont toutes les deux rétrogrades en Poissons, en arrière de cet axe.
Ce paradoxe pourrait indiquer que même si nous n’en sommes pas conscients, notre structure intérieure a déjà accepté le défi de la transformation et acquis une certaine adaptabilité (Saturne en Balance) : elle s’est tournée vers le futur, comme le signale sa position en maison XI, maison régie par Uranus et liée notamment aux projets.
Par contre, Uranus et Jupiter, qui incarnent l’élan optimiste vers de nouveaux possibles, ont besoin, pour réaliser leur œuvre, de faire un retour de quelques mois dans le passé, dans les marécages du cycle qui s’achève, d’en éclairer certains points obscurs pour pouvoir s’en affranchir une bonne fois pour toutes.
Le renouveau annoncé par cette Pleine Lune n’en reste pas moins dans le prolongement de la dernière Nouvelle Lune, comme en témoigne l’Ascendant, qui à nouveau est situé en Scorpion. Cette position indique que ce renouveau est lié à un processus de profonde transformation intérieure fondée sur l’exploration de ses parties les plus enfouies et les plus obscures.
L’importance de ce processus de transformation intérieure est confirmée par la position focale de Pluton dans le thème de la dernière Nouvelle Lune, dans celui de L’équinoxe et dans celui de cette Pleine Lune.
En effet, à l’exception de Neptune et de Chiron, il est en aspect à tous les éléments du thème (y compris l’axe des nœuds et la Lune noire). Ce dense réseau d’interrelations semble indiquer que la transformation intérieure, qui passe par une remise en cause de nos valeurs personnelles et des fondements de notre valeur (maison II) implique toutes les facettes de notre être, de notre façon de communiquer et de penser (Mercure) à notre façon de nous affirmer (Mars) en passant notamment par notre émotionnel (Lune) ou les fondements de notre foi (Jupiter).Avec cette implication de Pluton, nous vivons une période tout a fait particulière ou les défis de transformations sont de taille.
Cependant , cette équinoxe, doublée de la Pleine Lune est soutenue par une configuration très positive, un cerf volant ,dont le point focal est justement Pluton, mettant en évidence un grand triangle en signe d’eau(Lune Noire en Poisson,Noeud Sud en Cancer et Mars/Vénus en Scorpion) .Il s’agit d’un grand potentiel de créativité, d’intuition, d’inspiration, de réceptivité.
Cette figure vient renforcer la sensibilité aux états intérieur et amène une énergie de guérison.
Nouvelle Lune du 8 septembre 2010
12h 29' 37'' par Selva & Liria
Cette nouvelle Lune se produit exactement sur le point médian du signe de la Vierge.
Ce signe, mis en évidence dans ce thème, est certainement l’un des plus difficiles à cerner car il est l’un des plus paradoxaux.
Souvent associé à une certaine rigidité, à un perfectionnisme exacerbé et à un sens du détail névrotique, il représente pourtant la porte de la liberté.
Il incarne l’image de pureté liée au double.
Avec le signe du Lion la personnalité a atteint une sorte de summun, l’égo est construit et l’être doit sortir de son aveuglement pour lui-même afin d’aller à la rencontre de l’Autre.
C’est porté par cet idéal de soi (le double) et hyper consciente de l’étroitesse de sa cuirasse que la Vierge entame son chemin vers la liberté.
Si le recentrage demandé par le passage du Soleil en Lion n’a pas été effectué, que l’égo a continué à dicter sa loi, éparpillant l’être dans tous les sens, alors, la Vierge devient synonyme de rigueur et d’austérité. Elle exige l’abandon de l’autocomtemplation, un retour à l’humilité, a la notion de service.Mais si ce travail a été intégré, alors le passage du Soleil dans le signe de la Vierge est le moment de récolter les fruits, c’est le moment de la vendange.
L’énergie du signe de la Vierge nous donne accès a une double visions des choses :
Un regard sans concession sur notre état de personne cuirassée, se voir tel que l’on est, empêtrée dans nos comportements, avec une acuité hors du commun, et d’un autre coté, prendre conscience de l’étendue de nos potentiels : La Vierge est humble car consciente de sa petitesse, de sa noirceur face a son idéal de pureté. Et c’est ce qui la pousse à se dépasser. Ce thème frappe de prime abord par le caractère harmonieux des aspects qui le composent. Hormis le carré en T très tendu impliquant Saturne, Uranus, Jupiter et Pluton, configuration présente depuis plusieurs mois, la plupart des autres aspects sont des trigones ou des sextiles.
Cela semble indiquer que la lourde tension qui a prédominé durant tout l’été, peut actuellement s’épanouir dans un climat plus souple. Une porte de sortie se dessine.
Cette porte pourrait être Mercure (maitre du Soleil et de la Lune) qui rétrograde dans son propre signe.
Ce Mercure en Vierge c’est le rayon laser passé sur nos comportements. La Vierge est certainement le signe le moins complaisant avec lui-même, et c’est cette implacabilité et cette précision - se voir en vérité - qui permet de se dépasser et d’offrir au monde (cette nouvelle lune a lieu à la fin de la maison X, maison reliée à la position sociale) le meilleur de soi.
Cependant, cette autocritique impitoyable, le besoin irrépressible de se perfectionner sans cesse est aussi le piège que nous signale ce thème.
La lucidité sur nos fonctionnements mentaux ne doit pas tomber dans une autocritique destructrice.
Si autocritique il y a, c’est justement le moment d’en décortiquer les mécanismes, afin de pouvoir les mettre sous contrôle.
Si Mercure en Gémeaux traque l’info dans tous les secteurs possibles, incarnant un coté solaire, très tonal, Mercure lié au signe de la Vierge appartient à la nuit, au Nagual, c’est le Mercure des alchimistes, capable de transformer le plomb en or.
La conjonction inférieure de Mercure avec le soleil a eu lieu il y a quelques jours, marquant le point médian de sa rétrogradation : De Mercure du soir, attaché au passé, il est redevenu Mercure du matin, porteur de renouveau.
C’est le début d’un nouveau cycle de Mercure, donc l’occasion d’incarner dans nos vies toute les valeurs liées à la Vierge .
Il s’agit d’utiliser nos savoirs faire avec précision et humilité.
Finalement et c’est le paradoxe, pour se relier a l’infinie des possibles (c’est Mercure, le mental, qui perçois tout ce qui nous entoure, ce dont on est conscient et le reste) il est nécessaire d’être précis, rationnel, de développer le sens de l’analyse, de se concentrer sur notre objectif.
Et l’outil principal que nous offre la Vierge c’est l’arrêt du dialogue intérieur, la focalisation de la pensée.
Le degré du symbole Sabian sur lequel se construit ce nouveau cycle indique le sens dans lequel doivent se porter nos efforts pour les 4 mois à venir :
« Mercure 10°Vierge : Une mère voit en sont enfant la réponse à une longue attente. La réponse qu’adresse l’esprit aux besoins vitaux de tout élément issu de son océan infini de potentialités. Il est nécessaire de cultiver notre faculté d’échafauder avec lucidité les plus grands rêves auquel nous porte notre imagination.»
Si l’on considère que c’est notre mental qui maintient notre vision du monde en place, alors on comprend l’importance des cycles de rétrogradation de Mercure. Ils ont lieu trois fois par an (la créativité), dessinant un grand triangle dans le zodiaque et ouvrant chaque fois une porte pour se « reprogrammer ».
C’est l’opportunité qui nous est donné de faire le trie dans nos schémas de pensée en vue d’élargir nos états de consciences, d’arrêter de brider notre imagination. Mercure, messager des Dieu peut alors accomplir son œuvre et devenir notre serviteur.
En effet, la notion de service liée au signe de la Vierge, c’est aussi mettre notre mental au service du double.
Le signe de la Vierge nous demande de faire un choix (analogie avec la carte des amoureux du tarot Zen), elle nous demande de choisir notre maitre, l’ego ou le double.
Pour cela nous devons faire face a ce qu’il y a de plus viscéral en nous (le signe de la Vierge est relié aux intestins, à l’assimilation), à notre sentiment d’exister qui est lié a notre cuirasse.
Le degré du symbole Sabian de cette nouvelle Lune confirme cela : « 15° Vierge : Dans un zoo, des enfants se retrouvent nez à nez avec un orang-outang. Confrontation directe à la force sauvage de la nature présente au sein de nous. Confrontation karmique. »
La Vierge nous dévoile alors son autre coté, le coté « Vierge folle », elle est libre de tout attachements et se situe en dehors des histoires de ce monde. Ici elle est portée par Mercure rétrograde qui nous ouvre l’accès à la vision de tous nos potentiels, au pouvoir qui gouverne notre destinée.
D’autre part, L’Ascendant Scorpion de ce thème de Nouvelle Lune revient sur la question de l’exploration des profondeurs et de la transformation intérieure. Cette thématique est confirmée par la place proéminente de Pluton (maître du Scorpion), dans le thème : Pluton est conjoint au Nœud Nord (qui indique la direction vers laquelle on tend) et est en aspect à six autres planètes. C’est la planète qui fait le plus d’aspects dans le thème. L’aspect au Nœud nord ainsi que certains aspects impliquant des planètes lentes vont perdurer des mois, ce qui montre le caractère central de la problématique plutonienne :
la transformation intérieure qu’il exige de nous est une transformation en profondeur, qui concerne notre structure intérieure (Pluton en Capricorne mais aussi Pluton carré à Saturne, qui symbolise entre autres la structure, les limites).
Pluton nous pousse à détruire les limites que nous impose notre structure sclérosée pour pouvoir renaître, s’incarner sur de nouvelles bases et vivre des expériences nouvelles, des expériences inédites pour notre cohérence actuelle.Il s’agit en quelque sorte du processus de mort- renaissance cher à Pluton, processus qui nous oblige à revoir les fondements de notre sécurité intérieure (Pluton en maison II) et qui, ce faisant, nous oriente vers notre essentiel (Pluton en sextile à la Lune noire).
Ce processus de destruction créatrice implique la reprogrammation de nos pensées, de nos circuits neuronaux, comme l’indique le trigone de Pluton à Mercure. La période est particulièrement propice à l’examen de nos automatismes de pensée, dans la mesure où Pluton est lui aussi rétrograde, soutenant Mercure dans sa phase d’intériorisation. Il est donc plus facile que d’ordinaire d’accéder à ce type de mécanismes, d’autant que cela est soutenu par la rigueur, la minutie et le désir de perfectionnement de la Vierge.
Cependant, l’estime de soi, est à conquérir car le risque de la Vierge c’est de se dénigrer en permanence face a cet idéal de soi qu’elle ne peut atteindre.
Il est important de sortir de la culpabilité liée à notre sentiment « d’imperfection », d’apprendre à se faire confiance, ainsi que le souligne le symbole Sabian de l’Ascendant «16° Scorpion : une femme fécondée par l’esprit divin qui l’anime. Confiance totale en la voix du Dieu intérieur ».
Cette nouvelle Lune se produit exactement sur le point médian du signe de la Vierge.
Ce signe, mis en évidence dans ce thème, est certainement l’un des plus difficiles à cerner car il est l’un des plus paradoxaux.
Souvent associé à une certaine rigidité, à un perfectionnisme exacerbé et à un sens du détail névrotique, il représente pourtant la porte de la liberté.
Il incarne l’image de pureté liée au double.
Avec le signe du Lion la personnalité a atteint une sorte de summun, l’égo est construit et l’être doit sortir de son aveuglement pour lui-même afin d’aller à la rencontre de l’Autre.
C’est porté par cet idéal de soi (le double) et hyper consciente de l’étroitesse de sa cuirasse que la Vierge entame son chemin vers la liberté.
Si le recentrage demandé par le passage du Soleil en Lion n’a pas été effectué, que l’égo a continué à dicter sa loi, éparpillant l’être dans tous les sens, alors, la Vierge devient synonyme de rigueur et d’austérité. Elle exige l’abandon de l’autocomtemplation, un retour à l’humilité, a la notion de service.Mais si ce travail a été intégré, alors le passage du Soleil dans le signe de la Vierge est le moment de récolter les fruits, c’est le moment de la vendange.
L’énergie du signe de la Vierge nous donne accès a une double visions des choses :
Un regard sans concession sur notre état de personne cuirassée, se voir tel que l’on est, empêtrée dans nos comportements, avec une acuité hors du commun, et d’un autre coté, prendre conscience de l’étendue de nos potentiels : La Vierge est humble car consciente de sa petitesse, de sa noirceur face a son idéal de pureté. Et c’est ce qui la pousse à se dépasser. Ce thème frappe de prime abord par le caractère harmonieux des aspects qui le composent. Hormis le carré en T très tendu impliquant Saturne, Uranus, Jupiter et Pluton, configuration présente depuis plusieurs mois, la plupart des autres aspects sont des trigones ou des sextiles.
Cela semble indiquer que la lourde tension qui a prédominé durant tout l’été, peut actuellement s’épanouir dans un climat plus souple. Une porte de sortie se dessine.
Cette porte pourrait être Mercure (maitre du Soleil et de la Lune) qui rétrograde dans son propre signe.
Ce Mercure en Vierge c’est le rayon laser passé sur nos comportements. La Vierge est certainement le signe le moins complaisant avec lui-même, et c’est cette implacabilité et cette précision - se voir en vérité - qui permet de se dépasser et d’offrir au monde (cette nouvelle lune a lieu à la fin de la maison X, maison reliée à la position sociale) le meilleur de soi.
Cependant, cette autocritique impitoyable, le besoin irrépressible de se perfectionner sans cesse est aussi le piège que nous signale ce thème.
La lucidité sur nos fonctionnements mentaux ne doit pas tomber dans une autocritique destructrice.
Si autocritique il y a, c’est justement le moment d’en décortiquer les mécanismes, afin de pouvoir les mettre sous contrôle.
Si Mercure en Gémeaux traque l’info dans tous les secteurs possibles, incarnant un coté solaire, très tonal, Mercure lié au signe de la Vierge appartient à la nuit, au Nagual, c’est le Mercure des alchimistes, capable de transformer le plomb en or.
La conjonction inférieure de Mercure avec le soleil a eu lieu il y a quelques jours, marquant le point médian de sa rétrogradation : De Mercure du soir, attaché au passé, il est redevenu Mercure du matin, porteur de renouveau.
C’est le début d’un nouveau cycle de Mercure, donc l’occasion d’incarner dans nos vies toute les valeurs liées à la Vierge .
Il s’agit d’utiliser nos savoirs faire avec précision et humilité.
Finalement et c’est le paradoxe, pour se relier a l’infinie des possibles (c’est Mercure, le mental, qui perçois tout ce qui nous entoure, ce dont on est conscient et le reste) il est nécessaire d’être précis, rationnel, de développer le sens de l’analyse, de se concentrer sur notre objectif.
Et l’outil principal que nous offre la Vierge c’est l’arrêt du dialogue intérieur, la focalisation de la pensée.
Le degré du symbole Sabian sur lequel se construit ce nouveau cycle indique le sens dans lequel doivent se porter nos efforts pour les 4 mois à venir :
« Mercure 10°Vierge : Une mère voit en sont enfant la réponse à une longue attente. La réponse qu’adresse l’esprit aux besoins vitaux de tout élément issu de son océan infini de potentialités. Il est nécessaire de cultiver notre faculté d’échafauder avec lucidité les plus grands rêves auquel nous porte notre imagination.»
Si l’on considère que c’est notre mental qui maintient notre vision du monde en place, alors on comprend l’importance des cycles de rétrogradation de Mercure. Ils ont lieu trois fois par an (la créativité), dessinant un grand triangle dans le zodiaque et ouvrant chaque fois une porte pour se « reprogrammer ».
C’est l’opportunité qui nous est donné de faire le trie dans nos schémas de pensée en vue d’élargir nos états de consciences, d’arrêter de brider notre imagination. Mercure, messager des Dieu peut alors accomplir son œuvre et devenir notre serviteur.
En effet, la notion de service liée au signe de la Vierge, c’est aussi mettre notre mental au service du double.
Le signe de la Vierge nous demande de faire un choix (analogie avec la carte des amoureux du tarot Zen), elle nous demande de choisir notre maitre, l’ego ou le double.
Pour cela nous devons faire face a ce qu’il y a de plus viscéral en nous (le signe de la Vierge est relié aux intestins, à l’assimilation), à notre sentiment d’exister qui est lié a notre cuirasse.
Le degré du symbole Sabian de cette nouvelle Lune confirme cela : « 15° Vierge : Dans un zoo, des enfants se retrouvent nez à nez avec un orang-outang. Confrontation directe à la force sauvage de la nature présente au sein de nous. Confrontation karmique. »
La Vierge nous dévoile alors son autre coté, le coté « Vierge folle », elle est libre de tout attachements et se situe en dehors des histoires de ce monde. Ici elle est portée par Mercure rétrograde qui nous ouvre l’accès à la vision de tous nos potentiels, au pouvoir qui gouverne notre destinée.
D’autre part, L’Ascendant Scorpion de ce thème de Nouvelle Lune revient sur la question de l’exploration des profondeurs et de la transformation intérieure. Cette thématique est confirmée par la place proéminente de Pluton (maître du Scorpion), dans le thème : Pluton est conjoint au Nœud Nord (qui indique la direction vers laquelle on tend) et est en aspect à six autres planètes. C’est la planète qui fait le plus d’aspects dans le thème. L’aspect au Nœud nord ainsi que certains aspects impliquant des planètes lentes vont perdurer des mois, ce qui montre le caractère central de la problématique plutonienne :
la transformation intérieure qu’il exige de nous est une transformation en profondeur, qui concerne notre structure intérieure (Pluton en Capricorne mais aussi Pluton carré à Saturne, qui symbolise entre autres la structure, les limites).
Pluton nous pousse à détruire les limites que nous impose notre structure sclérosée pour pouvoir renaître, s’incarner sur de nouvelles bases et vivre des expériences nouvelles, des expériences inédites pour notre cohérence actuelle.Il s’agit en quelque sorte du processus de mort- renaissance cher à Pluton, processus qui nous oblige à revoir les fondements de notre sécurité intérieure (Pluton en maison II) et qui, ce faisant, nous oriente vers notre essentiel (Pluton en sextile à la Lune noire).
Ce processus de destruction créatrice implique la reprogrammation de nos pensées, de nos circuits neuronaux, comme l’indique le trigone de Pluton à Mercure. La période est particulièrement propice à l’examen de nos automatismes de pensée, dans la mesure où Pluton est lui aussi rétrograde, soutenant Mercure dans sa phase d’intériorisation. Il est donc plus facile que d’ordinaire d’accéder à ce type de mécanismes, d’autant que cela est soutenu par la rigueur, la minutie et le désir de perfectionnement de la Vierge.
Cependant, l’estime de soi, est à conquérir car le risque de la Vierge c’est de se dénigrer en permanence face a cet idéal de soi qu’elle ne peut atteindre.
Il est important de sortir de la culpabilité liée à notre sentiment « d’imperfection », d’apprendre à se faire confiance, ainsi que le souligne le symbole Sabian de l’Ascendant «16° Scorpion : une femme fécondée par l’esprit divin qui l’anime. Confiance totale en la voix du Dieu intérieur ».
Pleine Lune du 24 août 2010
19 h 04 min. 23 sec par Selva & Liria
L’Ascendant de ce thème de Pleine Lune est à 2° du Verseau : «Un yogi hindou exerce son pouvoir de guérison. »
La discipline des énergies spirituelles permet de restituer l’harmonie naturelle brisée par la raison dans son effort pour transcender la nature.
Sont requis : autodiscipline, pureté d’intention, compassion, foi en l’ordre divin et la CONCENTRATION de l’ENERGIE SPIRITUELLE.
L’accent mis sur l’autodiscipline et la concentration (thèmes saturniens) de l’énergie spirituelle (thème uranien) fait écho aux maîtres du Verseau, Uranus et Saturne, qui dans ce thème sont en opposition, impliqués dans un carré en T incluant également Pluton (en carré) et Jupiter (conjoint à Uranus).
Une opposition porte la marque de la dualité voire du duel, mais aussi du duo, c’est-à-dire de la possibilité d’équilibrer et d’unir les contraires.
Cette thématique d’union des contraires semble être une des thématiques saillantes de ce thème, à travers l’importance des oppositions qui l’animent ainsi qu’à travers l’accent porté par le signe de la Balance, symbole de l’équilibre.
La Pleine Lune, caractérisée par l’opposition Lune- Soleil, se place sur la fin des maisons I et VII : c’est une période de mise en lumière et éventuellement de prise de conscience de nos schémas relationnels, à travers la polarisation et donc la prise de distance qu’elle autorise. Et cette prise de conscience constitue un outil privilégié pour approfondir notre capacité à nous relier à nous-mêmes, à notre double. Cette opposition se produit dans les signes Vierge (lié au double) et Poissons, deux signes reliés au service et à une notion de sacrifice. Il s’agit de sacrifier notre glorification personnelle égotique (stade du Lion, qui vient d’être dépassé) et de se mettre au service de cette quête intérieure d’unification avec notre double. C’est le moment de vivre la plénitude et la liberté que procure le fait de s’être rapproché de son double, de se laisser guider par lui et non plus par l’égo.
Ce sacrifice peut passer par une étape d’isolement, comme – non sans paradoxe- l’indique le symbole sabian du Soleil à 1° de la Vierge, en maison VII (maison de relation) : «Une grande croix blanche dressée sur une colline. »
La sagesse et la compassion que seule peut apporter l’expérience de la souffrance et de l’isolement. Une épreuve libératrice.
L’épreuve peut effectivement être libératrice, comme l’indique la conjonction Lune Chiron, Chiron signalant une épreuve, une blessure originelle mais aussi l’opportunité d’une guérison à travers l’épreuve, au sens non pas d’une disparition de la blessure mais au sens d’une prise de recul, d’une mise en perspective et d’un apaisement.
Cette affirmation est précisée par la conjonction Lune – Neptune, qui vient réitérer l’information donnée par la position de la Lune en Poissons, et qui parle de dissolution des émotions au service d’un tout plus grand (le nagual).
La profondeur des couches touchées dans ce processus est signalée par le sextil exact de la Lune à Pluton.
En même temps, le symbole sabian de la Lune pointe l’importance de mener ce processus en veillant à prendre en compte notre sécurité, ce qui renforce le symbolisme de la Lune, associé notamment aux réflexes instinctifs de sécurité mis en place par la psyché. Lune : 1° Poissons : « Un écureuil fuyant les chasseurs. » Obligation nous est faite d’assurer notre subsistance future et de nous protéger d’éléments sociaux agressifs. Besoin de se protéger et de faire attention.
L’importance du relationnel est également rappelée par la position de Vénus (planète maîtresse de la maison VII), et Mars (planète maîtresse de la maison I) en Balance (signe en analogie avec la maison VII).
Mars et Vénus sont en conjonction exacte en Balance, une telle conjonction ayant lieu tous les deux ans environ et permettant d’initier un nouveau type de relations entre les deux planètes, un nouvel équilibre entre nos désirs et notre volonté d’agir. Il s’agit de redéfinir ce qui est prioritaire en terme de valeur afin d’y ajuster notre façon d’agir.
Pour cela, nous devons mettre en place une nouvelle façon de fonctionner dans nos relations et dans la relation à nous même (équilibre Yin/Yang). Cependant, Vénus en domicile et Mars en exil comporte le risque de mettre le guerrier au service de notre auto contemplation
Par ailleurs, cette conjonction Vénus – Mars est en carré aux Nœuds.
Les Nœuds sont des points fictifs, lieux d’intersection entre les orbites de la Lune et du Soleil.
Ils constituent la porte par laquelle on accède à l’incarnation, le point de rencontre entre le principe solaire de conscience et de signification et le principe lunaire d’incarnation (la Lune correspond à la substance dont on est fait).
Ainsi, toute planète en aspect aux Nœuds constitue un point de concrétisation d’énergies intérieures.
En l’occurrence, le carré de Mars (associé au désir et au besoin d’affirmation de soi) et Vénus (associée au rapport à l’autre, aux valeurs) aux Nœuds peut indiquer des relations ou rencontres décisives pour activer le processus de mise à jour de nos schémas relationnels décrit par l’opposition Lune- Soleil et pour se connecter au divin en soi (Maison IX)
Enfin, l’opposition entre Uranus – Jupiter et Saturne (carrés à Pluton), active depuis plusieurs mois, se produit à cheval sur les maison II- III et VIII– IX.
Cette opposition Uranus – Jupiter à Saturne intervient dans les signes Bélier – Balance, ce qui est la réitération de l’information donnée par la Pleine Lune, puisque celle-ci se produit, rappelons-nous, dans les maisons I et VII, en analogie avec les signes du Bélier et de la Balance.
Cette opposition indique le passage de maisons liées aux possessions (II) et héritages (VIII), qu’il s’agisse de « biens » physiques ou psychiques, à des maisons liées à la quête de la connaissance (III) et du sens (IX).
Peut-être cela signale-t-il que le travail intérieur d’inventaire de nos processus relationnels, hérités et acquis, se doit de déboucher sur une démarche plus vaste, la poursuite de la connaissance silencieuse.
L’Ascendant de ce thème de Pleine Lune est à 2° du Verseau : «Un yogi hindou exerce son pouvoir de guérison. »
La discipline des énergies spirituelles permet de restituer l’harmonie naturelle brisée par la raison dans son effort pour transcender la nature.
Sont requis : autodiscipline, pureté d’intention, compassion, foi en l’ordre divin et la CONCENTRATION de l’ENERGIE SPIRITUELLE.
L’accent mis sur l’autodiscipline et la concentration (thèmes saturniens) de l’énergie spirituelle (thème uranien) fait écho aux maîtres du Verseau, Uranus et Saturne, qui dans ce thème sont en opposition, impliqués dans un carré en T incluant également Pluton (en carré) et Jupiter (conjoint à Uranus).
Une opposition porte la marque de la dualité voire du duel, mais aussi du duo, c’est-à-dire de la possibilité d’équilibrer et d’unir les contraires.
Cette thématique d’union des contraires semble être une des thématiques saillantes de ce thème, à travers l’importance des oppositions qui l’animent ainsi qu’à travers l’accent porté par le signe de la Balance, symbole de l’équilibre.
La Pleine Lune, caractérisée par l’opposition Lune- Soleil, se place sur la fin des maisons I et VII : c’est une période de mise en lumière et éventuellement de prise de conscience de nos schémas relationnels, à travers la polarisation et donc la prise de distance qu’elle autorise. Et cette prise de conscience constitue un outil privilégié pour approfondir notre capacité à nous relier à nous-mêmes, à notre double. Cette opposition se produit dans les signes Vierge (lié au double) et Poissons, deux signes reliés au service et à une notion de sacrifice. Il s’agit de sacrifier notre glorification personnelle égotique (stade du Lion, qui vient d’être dépassé) et de se mettre au service de cette quête intérieure d’unification avec notre double. C’est le moment de vivre la plénitude et la liberté que procure le fait de s’être rapproché de son double, de se laisser guider par lui et non plus par l’égo.
Ce sacrifice peut passer par une étape d’isolement, comme – non sans paradoxe- l’indique le symbole sabian du Soleil à 1° de la Vierge, en maison VII (maison de relation) : «Une grande croix blanche dressée sur une colline. »
La sagesse et la compassion que seule peut apporter l’expérience de la souffrance et de l’isolement. Une épreuve libératrice.
L’épreuve peut effectivement être libératrice, comme l’indique la conjonction Lune Chiron, Chiron signalant une épreuve, une blessure originelle mais aussi l’opportunité d’une guérison à travers l’épreuve, au sens non pas d’une disparition de la blessure mais au sens d’une prise de recul, d’une mise en perspective et d’un apaisement.
Cette affirmation est précisée par la conjonction Lune – Neptune, qui vient réitérer l’information donnée par la position de la Lune en Poissons, et qui parle de dissolution des émotions au service d’un tout plus grand (le nagual).
La profondeur des couches touchées dans ce processus est signalée par le sextil exact de la Lune à Pluton.
En même temps, le symbole sabian de la Lune pointe l’importance de mener ce processus en veillant à prendre en compte notre sécurité, ce qui renforce le symbolisme de la Lune, associé notamment aux réflexes instinctifs de sécurité mis en place par la psyché. Lune : 1° Poissons : « Un écureuil fuyant les chasseurs. » Obligation nous est faite d’assurer notre subsistance future et de nous protéger d’éléments sociaux agressifs. Besoin de se protéger et de faire attention.
L’importance du relationnel est également rappelée par la position de Vénus (planète maîtresse de la maison VII), et Mars (planète maîtresse de la maison I) en Balance (signe en analogie avec la maison VII).
Mars et Vénus sont en conjonction exacte en Balance, une telle conjonction ayant lieu tous les deux ans environ et permettant d’initier un nouveau type de relations entre les deux planètes, un nouvel équilibre entre nos désirs et notre volonté d’agir. Il s’agit de redéfinir ce qui est prioritaire en terme de valeur afin d’y ajuster notre façon d’agir.
Pour cela, nous devons mettre en place une nouvelle façon de fonctionner dans nos relations et dans la relation à nous même (équilibre Yin/Yang). Cependant, Vénus en domicile et Mars en exil comporte le risque de mettre le guerrier au service de notre auto contemplation
Par ailleurs, cette conjonction Vénus – Mars est en carré aux Nœuds.
Les Nœuds sont des points fictifs, lieux d’intersection entre les orbites de la Lune et du Soleil.
Ils constituent la porte par laquelle on accède à l’incarnation, le point de rencontre entre le principe solaire de conscience et de signification et le principe lunaire d’incarnation (la Lune correspond à la substance dont on est fait).
Ainsi, toute planète en aspect aux Nœuds constitue un point de concrétisation d’énergies intérieures.
En l’occurrence, le carré de Mars (associé au désir et au besoin d’affirmation de soi) et Vénus (associée au rapport à l’autre, aux valeurs) aux Nœuds peut indiquer des relations ou rencontres décisives pour activer le processus de mise à jour de nos schémas relationnels décrit par l’opposition Lune- Soleil et pour se connecter au divin en soi (Maison IX)
Enfin, l’opposition entre Uranus – Jupiter et Saturne (carrés à Pluton), active depuis plusieurs mois, se produit à cheval sur les maison II- III et VIII– IX.
Cette opposition Uranus – Jupiter à Saturne intervient dans les signes Bélier – Balance, ce qui est la réitération de l’information donnée par la Pleine Lune, puisque celle-ci se produit, rappelons-nous, dans les maisons I et VII, en analogie avec les signes du Bélier et de la Balance.
Cette opposition indique le passage de maisons liées aux possessions (II) et héritages (VIII), qu’il s’agisse de « biens » physiques ou psychiques, à des maisons liées à la quête de la connaissance (III) et du sens (IX).
Peut-être cela signale-t-il que le travail intérieur d’inventaire de nos processus relationnels, hérités et acquis, se doit de déboucher sur une démarche plus vaste, la poursuite de la connaissance silencieuse.
Nouvelle Lune du 10 août 2010
05h 07' 57'' par Selva & Liria
Ce qui frappe en tout premier lieu dans ce thème de nouvelle Lune c’est la présence de la conjonction Lune/Soleil en maison I, accentuant la notion de nouveau cycle inhérent à chaque nouvelle Lune.
C’est aussi le fait que cette conjonction ne fasse aucun aspect au reste du thème et qu’elle se trouve exactement au 17 eme degré, 17 étant le nombre du Nagual, du signe du Lion.
Ainsi, ce thème s’inscrit parfaitement dans la lignée des thèmes précédents, insistant sur la nécessité de trouver un équilibre entre énergies Lunaire et Solaire. L'Ascendant à la fin du Cancer revient à nouveau sur la problématique évoquée dans le thème du 1er août, liée à la symbolique de la Lune(les substituts maternels entre autres).
Il nous met en garde, avec de plus, la présence du Nœud Sud en Cancer en maison XII, contre la glorification du passé : « Ascendant 29° Cancer : Un enfant de la révolution Américaine. Le prestige et l’effet conservateur d’un héritage longuement préservé. Glorification du passé. »
Et il marque la nécessité de prendre du recul vis à vis de cette thématique, pour passer dans la lumière du Lion, où se produit la Nouvelle Lune.
Cependant, ce thème semble signaler une transition assez souple entre l'énergie lunaire (la Lune est maître de l'Ascendant) et l'énergie solaire (la Lune est conjointe au Soleil, dans son signe, en Lion).
C’est en quelque sorte le moment pour en finir avec un passé émotionnel trop contraignant et les comportements infantiles qui en découlent.
Cette Nouvelle Lune en Lion parle d'expression, d'extériorisation, de consécration de ses potentiels, qui sont passés par le stade précédent du Cancer, la gestation. Cependant, le fait que la conjonction Soleil /Lune n'ait aucun aspect avec le reste du thème, peut correspondre à une mise en garde contre une extériorisation de soi trop impulsive, égocentrée et ne visant qu'à récolter les honneurs.
En effet cette conjonction n'est pas canalisée par les autres planètes du thème, elle est comme « dans le vide » et cela correspond bien à la carte de la Vacuité du tarot Zen, en analogie avec le signe du Lion (5eme signe).
Par contre, l'expression de cette énergie Lune /Soleil en Lion (domicile du Soleil) est plus "pure", par le fait même qu’elle ne soit pas colorée par l'énergie des autres planètes.
Elle permet donc de se voir en vérité, sans fard, pour observer où on en est réellement.
Ce qui est favorisé ici c’est l’initiation de ce nouveau rapport entre les luminaires dans le côté Nagual ,comme si cette conjonction n’avait rien à voir avec le reste du monde, laissant le reste des planètes se débattre avec les conflits de tout ordre, tellement présents durant cet été 2010 . En effet, le 7 Aout a eut lieu une configuration cosmique des plus particulière, une grande croix alignée sur les axe du thème et impliquant la lune qui, conjointe à l’ascendant venait fermer le grand carré présent depuis le début de l’été (Pluton carré Uranus/Jupiter carré Saturne).
Cette configuration très tendue ,dans les quatre signes cardinaux, a mis en évidence deux grands domaines de difficultés auquel se heurte l’humanité en ce moment et sur lesquels il convient de s’interroger chacun, individuellement afin d’y accompagner le renouveau inhérent à la cardinalité.
Il s’agit d’une part de l’axe Cancer- Capricorne qui est en quelque sorte le reflet de notre attachement au passé (attachement familial et social)
et l’axe Bélier- Balance qui est l’axe relationnel par excellence et qui de ce fait concerne l’auto contemplation.
Ce qui distingue cette période est le fait que cette figure est renforcée par deux planètes supplémentaires : Vénus et Mars, conjoints à Saturne en Balance.
Ce renfort des deux planètes personnelles insiste sur la thématique de la relation à l'Autre et au Double, et se retrouve ici dans ce thème de nouvelle Lune.
Nos relations aux autres et au monde demandent à être tempérée, cadrée, au moyen d'une communication contrôlée afin de clarifier notre lien de communication avec l’esprit (conjonction à Saturne, exalté en Balance dans la maison de la communication).
D’autant que si Vénus est en domicile en Balance, cherchant l’harmonie avec son entourage, Mars lui se trouve en exil ce qui ne facilite pas l’expression des émotions qui du coup prennent un chemin plus souterrain, donnant lieu à toutes sorte de rancœurs non exprimées.
La position de Mercure qui se trouve en domicile en Vierge, en maison II met l’accent sur la nécessité de contrôler la communication et le mental dans notre manière d’agir.
Si d’ordinaire, l’énergie de l’été nous porte à l’extériorisation, il semble que cet été 2010 nous pousse à l’inverse à un retour vers nous même. La méditation, afin de trouver le chemin vers un équilibre intérieur, peut être le garant d’une bonne traversée du climat chaotique qui se joue actuellement dans l’Univers.
C’est à un lâcher prise que nous convie cette nouvelle Lune :
lâcher le passé, lâcher notre identification au monde, lâcher nos projections émotionnelles sur les autres, lâcher nos peurs. Cette période est aussi marquée par le fait que Jupiter et les trois planètes transsaturniennes rétrogradent en même temps.
La rétrogradation d’une planète est un moment privilégié pour réorienter de manière consciente notre manière d’utiliser la planète concernée.
La rétrogradation des planètes lentes en particulier est l’occasion de mettre en lumière les résistances de l’homme et des communautés à accepter les changements, les métamorphoses que proposent ces planètes.
Il nous est en quelque sorte donné le temps (jusqu'à mi septembre ou Pluton redeviendra direct) d’intégrer les changements demandés, de finir ou de réajuster ce qui a besoin de l’être.
Uranus rétrograde nous permet de « Voir » et de mettre de la distance entre nous et une vision ordinaire du monde. Il permet aussi de « se voir », de prendre ainsi du recul par rapport à la manière dont on se perçoit, de relativiser nos états physique et psychique, et, par un « contrôle/lâcher prise » du mental d’avoir accès à toutes sortes de saisies intuitives de « ce qui est juste »pour nous.
Uranus permet le détachement.
Neptune rétrograde nous plonge dans l’océan de nos illusions et idéaux afin de dissoudre les tensions psychiques et émotionnelles. Il nous propose une sorte de grand nettoyage afin de se connecter au monde avec un cœur pur, débarrassé d’attente égotique, acceptant ce qui est en sortant du fantasme.
Neptune permet l’émergence du « Visionnaire » qui sommeille en nous.
Pluton rétrograde, quand à lui, nous confronte au chaos initial, à la fin inéluctable de toutes choses. Il nous permet au terme de ce qui peut (en fonction de nos résistances) ressembler à une descente en enfer, de ressortir avec l’intime expérience du « Vivant ».
Pluton c’est l’avènement du pouvoir de la « Volonté » et de la possibilité d’explorer tous les possibles.
Les planètes lentes lorsqu’elles rétrogradent nous demande d’explorer « la nuit »,
le coté non visible des choses, le coté magique de la vie. C’est ce qui est à l’œuvre durant ces mois d’été, avec de plus l’appuie de Jupiter rétrograde qui nous aide à nous détourner du monde ordinaire et de ses valeurs, afin de partir explorer « l’autre coté » du miroir.
Paradoxalement c’est de cette manière que nous pourrons être le plus efficace et amener notre contribution au monde ! ...
Ce n’est pas se mettre en marge du monde mais se relier à lui à partir de notre vision intérieure. Il est nécessaire de construire en nous un noyau inébranlable (Lune/Soleil) si l’on ne veut plus être comme des girouettes à la merci du vent.
Ainsi c’est à une véritable alchimie intérieure que nous sommes conviés tel que nous le valide le degré du symbole Sabian de cette nouvelle Lune : « 17°Lion : Un chimiste mène une expérience à l’intention de ses élèves. En examinant les phénomènes cachés de la nature, l’intelligence humaine ressent le frisson de la découverte. Alchimie. »
Ce qui frappe en tout premier lieu dans ce thème de nouvelle Lune c’est la présence de la conjonction Lune/Soleil en maison I, accentuant la notion de nouveau cycle inhérent à chaque nouvelle Lune.
C’est aussi le fait que cette conjonction ne fasse aucun aspect au reste du thème et qu’elle se trouve exactement au 17 eme degré, 17 étant le nombre du Nagual, du signe du Lion.
Ainsi, ce thème s’inscrit parfaitement dans la lignée des thèmes précédents, insistant sur la nécessité de trouver un équilibre entre énergies Lunaire et Solaire. L'Ascendant à la fin du Cancer revient à nouveau sur la problématique évoquée dans le thème du 1er août, liée à la symbolique de la Lune(les substituts maternels entre autres).
Il nous met en garde, avec de plus, la présence du Nœud Sud en Cancer en maison XII, contre la glorification du passé : « Ascendant 29° Cancer : Un enfant de la révolution Américaine. Le prestige et l’effet conservateur d’un héritage longuement préservé. Glorification du passé. »
Et il marque la nécessité de prendre du recul vis à vis de cette thématique, pour passer dans la lumière du Lion, où se produit la Nouvelle Lune.
Cependant, ce thème semble signaler une transition assez souple entre l'énergie lunaire (la Lune est maître de l'Ascendant) et l'énergie solaire (la Lune est conjointe au Soleil, dans son signe, en Lion).
C’est en quelque sorte le moment pour en finir avec un passé émotionnel trop contraignant et les comportements infantiles qui en découlent.
Cette Nouvelle Lune en Lion parle d'expression, d'extériorisation, de consécration de ses potentiels, qui sont passés par le stade précédent du Cancer, la gestation. Cependant, le fait que la conjonction Soleil /Lune n'ait aucun aspect avec le reste du thème, peut correspondre à une mise en garde contre une extériorisation de soi trop impulsive, égocentrée et ne visant qu'à récolter les honneurs.
En effet cette conjonction n'est pas canalisée par les autres planètes du thème, elle est comme « dans le vide » et cela correspond bien à la carte de la Vacuité du tarot Zen, en analogie avec le signe du Lion (5eme signe).
Par contre, l'expression de cette énergie Lune /Soleil en Lion (domicile du Soleil) est plus "pure", par le fait même qu’elle ne soit pas colorée par l'énergie des autres planètes.
Elle permet donc de se voir en vérité, sans fard, pour observer où on en est réellement.
Ce qui est favorisé ici c’est l’initiation de ce nouveau rapport entre les luminaires dans le côté Nagual ,comme si cette conjonction n’avait rien à voir avec le reste du monde, laissant le reste des planètes se débattre avec les conflits de tout ordre, tellement présents durant cet été 2010 . En effet, le 7 Aout a eut lieu une configuration cosmique des plus particulière, une grande croix alignée sur les axe du thème et impliquant la lune qui, conjointe à l’ascendant venait fermer le grand carré présent depuis le début de l’été (Pluton carré Uranus/Jupiter carré Saturne).
Cette configuration très tendue ,dans les quatre signes cardinaux, a mis en évidence deux grands domaines de difficultés auquel se heurte l’humanité en ce moment et sur lesquels il convient de s’interroger chacun, individuellement afin d’y accompagner le renouveau inhérent à la cardinalité.
Il s’agit d’une part de l’axe Cancer- Capricorne qui est en quelque sorte le reflet de notre attachement au passé (attachement familial et social)
et l’axe Bélier- Balance qui est l’axe relationnel par excellence et qui de ce fait concerne l’auto contemplation.
Ce qui distingue cette période est le fait que cette figure est renforcée par deux planètes supplémentaires : Vénus et Mars, conjoints à Saturne en Balance.
Ce renfort des deux planètes personnelles insiste sur la thématique de la relation à l'Autre et au Double, et se retrouve ici dans ce thème de nouvelle Lune.
Nos relations aux autres et au monde demandent à être tempérée, cadrée, au moyen d'une communication contrôlée afin de clarifier notre lien de communication avec l’esprit (conjonction à Saturne, exalté en Balance dans la maison de la communication).
D’autant que si Vénus est en domicile en Balance, cherchant l’harmonie avec son entourage, Mars lui se trouve en exil ce qui ne facilite pas l’expression des émotions qui du coup prennent un chemin plus souterrain, donnant lieu à toutes sorte de rancœurs non exprimées.
La position de Mercure qui se trouve en domicile en Vierge, en maison II met l’accent sur la nécessité de contrôler la communication et le mental dans notre manière d’agir.
Si d’ordinaire, l’énergie de l’été nous porte à l’extériorisation, il semble que cet été 2010 nous pousse à l’inverse à un retour vers nous même. La méditation, afin de trouver le chemin vers un équilibre intérieur, peut être le garant d’une bonne traversée du climat chaotique qui se joue actuellement dans l’Univers.
C’est à un lâcher prise que nous convie cette nouvelle Lune :
lâcher le passé, lâcher notre identification au monde, lâcher nos projections émotionnelles sur les autres, lâcher nos peurs. Cette période est aussi marquée par le fait que Jupiter et les trois planètes transsaturniennes rétrogradent en même temps.
La rétrogradation d’une planète est un moment privilégié pour réorienter de manière consciente notre manière d’utiliser la planète concernée.
La rétrogradation des planètes lentes en particulier est l’occasion de mettre en lumière les résistances de l’homme et des communautés à accepter les changements, les métamorphoses que proposent ces planètes.
Il nous est en quelque sorte donné le temps (jusqu'à mi septembre ou Pluton redeviendra direct) d’intégrer les changements demandés, de finir ou de réajuster ce qui a besoin de l’être.
Uranus rétrograde nous permet de « Voir » et de mettre de la distance entre nous et une vision ordinaire du monde. Il permet aussi de « se voir », de prendre ainsi du recul par rapport à la manière dont on se perçoit, de relativiser nos états physique et psychique, et, par un « contrôle/lâcher prise » du mental d’avoir accès à toutes sortes de saisies intuitives de « ce qui est juste »pour nous.
Uranus permet le détachement.
Neptune rétrograde nous plonge dans l’océan de nos illusions et idéaux afin de dissoudre les tensions psychiques et émotionnelles. Il nous propose une sorte de grand nettoyage afin de se connecter au monde avec un cœur pur, débarrassé d’attente égotique, acceptant ce qui est en sortant du fantasme.
Neptune permet l’émergence du « Visionnaire » qui sommeille en nous.
Pluton rétrograde, quand à lui, nous confronte au chaos initial, à la fin inéluctable de toutes choses. Il nous permet au terme de ce qui peut (en fonction de nos résistances) ressembler à une descente en enfer, de ressortir avec l’intime expérience du « Vivant ».
Pluton c’est l’avènement du pouvoir de la « Volonté » et de la possibilité d’explorer tous les possibles.
Les planètes lentes lorsqu’elles rétrogradent nous demande d’explorer « la nuit »,
le coté non visible des choses, le coté magique de la vie. C’est ce qui est à l’œuvre durant ces mois d’été, avec de plus l’appuie de Jupiter rétrograde qui nous aide à nous détourner du monde ordinaire et de ses valeurs, afin de partir explorer « l’autre coté » du miroir.
Paradoxalement c’est de cette manière que nous pourrons être le plus efficace et amener notre contribution au monde ! ...
Ce n’est pas se mettre en marge du monde mais se relier à lui à partir de notre vision intérieure. Il est nécessaire de construire en nous un noyau inébranlable (Lune/Soleil) si l’on ne veut plus être comme des girouettes à la merci du vent.
Ainsi c’est à une véritable alchimie intérieure que nous sommes conviés tel que nous le valide le degré du symbole Sabian de cette nouvelle Lune : « 17°Lion : Un chimiste mène une expérience à l’intention de ses élèves. En examinant les phénomènes cachés de la nature, l’intelligence humaine ressent le frisson de la découverte. Alchimie. »
Pleine Lune du 26 juillet 2010
3 h 36 min. 22 sec par Selva & Liria
L’Ascendant du thème de cette Pleine Lune se trouve tout à la fin d’un signe mutable et signale par là une bascule vers un nouveau départ. Or la Pleine Lune marque l’éclosion du germe planté à la Nouvelle Lune. Cette éclosion peut signifier que les promesses de renouveau annoncées à la Nouvelle Lune sont mures pour se concrétiser.
Le symbole sabian de l’Ascendant confirme cette idée de renouveau : « 28°Gémeaux : Le premier merle du printemps. » Le message se précise en regardant le symbole sabian de la Lune: « 2° Verseau : Un déserteur de la marine. Prendre conscience de son individualité par le rejet sans appel d’une position sociale devenue insupportable ».
Ce nouveau départ exige donc de remettre en cause son positionnement et son image sociale. C’est ce que confirme la position de Jupiter et Uranus (deux planètes sociales) conjoints au Milieu du Ciel, en Bélier (premier signe du zodiaque, en résonnance avec la notion de commencement, de renouveau).
Nous retrouvons dans ce thème la même configuration en carré que lors de la précédente pleine Lune. La conjonction Uranus/Jupiter s’inscrit dans ce carré impliquant également Pluton, au Descendant, et la conjonction Saturne /Mars, au Fond du Ciel.
Cette figure implique en elle-même une grande tension, tension d’autant plus forte que sont impliquées des planètes lourdes. Mais ce carré en T est en outre situé exactement sur la croix des axes. La configuration, générale depuis longtemps, est particulièrement puissante sur cette période car la croix des axes représente la croix d’incarnation (croix qui est par exemple représentée dans le symbole de Saturne).
Ainsi, les défis annoncés par cette configuration s’inscrivent-ils actuellement dans la matière.
Au bas de cette grande croix, conjoint au Fond du Ciel, se trouve Saturne (on est bien sur l’incarnation), exalté en Balance et conjoint à Mars. Cela signe la puissance d’une vive énergie (Mars) maîtrisée et canalisée par Saturne (Mars est exalté dans le signe du Capricorne, que maîtrise Saturne).
Le moment est propice à la structuration des fondations (maison IV), ce qui s’inscrit dans le programme du solstice, où c’était Pluton qui était en conjonction au Fond du Ciel et qui annonçait la nécessité d’un processus de destruction /reconstruction.
Saturne qui vient d’entrer en Balance est par ailleurs en opposition exacte à Uranus, en maison X, à 0° Bélier. Cette opposition exacte entre ces deux planètes antithétiques se produit pour la cinquième et dernière fois depuis novembre 2008. Les degrés 0 de chaque signe cardinal (Bélier, Cancer, Balance, Capricorne), qui représentent l’entrée dans une nouvelle saison, sont particulièrement puissants et amplifient l’influence des planètes qui s’y trouvent.
Ainsi, on peut considérer que l’opposition entre l’ancien (Saturne) et le nouveau (Uranus), entre le besoin de sécurité (Saturne) et la volonté de s’affranchir des cadres contraignants (Uranus), chargée de toute l’énergie accumulée lors des quatre dernières oppositions exactes, atteint ici son paroxysme.
D’autant que cette opposition est dynamisée non seulement par sa position, comme nous l’avons vu, mais également par la conjonction de Saturne à Mars et d’Uranus à Jupiter, deux planètes très dynamiques, associées à l’élément Feu.
Ce peut être la bonne période pour faire le bilan sur la façon dont s’est réalisé en nous ce nouvel équilibre entre ces deux besoins contradictoires et complémentaires.
Dans quelles maisons du thème de naissance se produit cette opposition ?
L’opposition entre Saturne et Uranus, qui a commencé en novembre 2008, à 18° de l’axe Vierge /Poissons a-t-elle sollicité un autre axe de maisons dans notre thème ?
Comment y avons-nous réagi ?
Ce moment de bilan est indispensable pour conscientiser les défis soulevés et pour ajuster notre réponse dans les dernières semaines de cette opposition (qui, si l’on considère un orbe de 5 degrés dure jusqu’à la mi-septembre, environ).
Cette opposition Saturne/Uranus intervient sur les axes IV-X et nous invite à conforter notre assise intérieure, comme nous l’avons vu (Saturne au Fond du Ciel) pour pouvoir transformer notre position dans le monde dans le sens de l’expansion (conjonction d’Uranus à Jupiter au Milieu du Ciel) ou au moins, pour transformer notre rapport à notre position sociale. Cette transformation peut prendre la forme d’une prise de distance d’avec notre image sociale, cette désidentification nous permettant d’être libre des projections que nous renvoie le monde. Pour d’autres, cette libération par rapport au regard du monde peut signifier au contraire s’autoriser enfin à prendre une nouveau départ (Bélier) en prenant sa place dans le monde (Jupiter étant la planète de l’expansion).
Dans un cas comme dans l’autre, ce nouveau positionnement semble un défi essentiel de cette Pleine Lune, dont le symbolisme, rappelons-le, correspond à une maturation, un épanouissement. C’est ce que signale le trigone quasi exact du Soleil (en Lion, dans son signe) à Uranus (et donc le trigone de la Lune à Saturne).
Cette pleine lune se produit alors que le soleil vient d’entrer dans le signe du Lion. En maitrise dans ce signe, on peut dire qu’il se trouve là dans son royaume. Nous sommes dans cette période particulière de l’année caractérisée par ce passage de la Lune (en maitrise en Cancer) au Soleil. Après l’intériorisation préconisée par ce séjour dans le signe du Cancer, le Lion a besoin d’exprimer, de rendre concret le monde imaginaire rencontré lors de son exploration intérieure.
Le Soleil c’est le centre de notre système planétaire, le centre de notre thème : toutes les planètes s’articulent autour de lui, et, sans Soleil point de vie .Il symbolise notre source, notre énergie vitale. Tout comme le degré de la Lune nous invitait à prendre du recul par rapport au conditionnement du monde concernant la position sociale, le degré du Soleil lui fait écho en insistant sur la nécessité de s’affranchir des définitions sociales de l’âge et des activités qui lui sont associées : « 2° Lion : Une femme entre deux âges, ses longs cheveux tombent sur un T-shirt recouvrant ses seins nus. La volonté de relever les défis des ans face au culte que notre société moderne porte à la jeunesse. »
Il s’agit effectivement, de se brancher non pas sur un regard extérieur mais sur sa propre source, son Soleil intérieur. C’est lui qui nous donne notre rayonnement à partir de l’idéal intérieur dont nous sommes porteurs et vers lequel nous nous efforçons de tendre tout au long de notre chemin de vie.
La vie n’est plus alors appréhendée comme une succession d’âges auxquels on est « autorisé » à avoir telle activité ou tel comportement, mais bien plutôt comme une longue aventure, une quête vers soi-même dont le déroulement répond à des impératifs intérieurs. Placé dans le signe dont il a la maîtrise, le Soleil donne actuellement toute sa mesure, peu après avoir été éclipsé par la Lune. C’est le moment où il est plus aisé qu’à l’accoutumée d’éclairer les idéaux qui nous habitent, l’idéal intérieur vers lequel nous tendons consciemment, voire d’en vivre la démesure pour mieux s’approprier cet idéal.
Dans un même mouvement, notre ombre est plus accessible, plus facile à extérioriser et donc à conscientiser. C’est une période de vérité à soi-même, qui peut nous aider à intégrer consciemment notre idéal et donc à faire contrepoids à toutes les images socialement imposées de l’extérieur.
Pour finir, on peut noter que La Lune positionnée en maison VIII (ainsi que Neptune) en analogie avec le signe du Scorpion, décline la thématique de la mort /renaissance au terme d’une descente dans nos enfers intérieurs. Cela fait écho à la position dominante de Pluton sur le Descendant.
C’est en traversant ce domaine des profondeurs intérieures que sera enfin possible un rapport purifié (Pluton purifie au terme de la transformation intérieure) au double (Pluton en VII).
L’Ascendant du thème de cette Pleine Lune se trouve tout à la fin d’un signe mutable et signale par là une bascule vers un nouveau départ. Or la Pleine Lune marque l’éclosion du germe planté à la Nouvelle Lune. Cette éclosion peut signifier que les promesses de renouveau annoncées à la Nouvelle Lune sont mures pour se concrétiser.
Le symbole sabian de l’Ascendant confirme cette idée de renouveau : « 28°Gémeaux : Le premier merle du printemps. » Le message se précise en regardant le symbole sabian de la Lune: « 2° Verseau : Un déserteur de la marine. Prendre conscience de son individualité par le rejet sans appel d’une position sociale devenue insupportable ».
Ce nouveau départ exige donc de remettre en cause son positionnement et son image sociale. C’est ce que confirme la position de Jupiter et Uranus (deux planètes sociales) conjoints au Milieu du Ciel, en Bélier (premier signe du zodiaque, en résonnance avec la notion de commencement, de renouveau).
Nous retrouvons dans ce thème la même configuration en carré que lors de la précédente pleine Lune. La conjonction Uranus/Jupiter s’inscrit dans ce carré impliquant également Pluton, au Descendant, et la conjonction Saturne /Mars, au Fond du Ciel.
Cette figure implique en elle-même une grande tension, tension d’autant plus forte que sont impliquées des planètes lourdes. Mais ce carré en T est en outre situé exactement sur la croix des axes. La configuration, générale depuis longtemps, est particulièrement puissante sur cette période car la croix des axes représente la croix d’incarnation (croix qui est par exemple représentée dans le symbole de Saturne).
Ainsi, les défis annoncés par cette configuration s’inscrivent-ils actuellement dans la matière.
Au bas de cette grande croix, conjoint au Fond du Ciel, se trouve Saturne (on est bien sur l’incarnation), exalté en Balance et conjoint à Mars. Cela signe la puissance d’une vive énergie (Mars) maîtrisée et canalisée par Saturne (Mars est exalté dans le signe du Capricorne, que maîtrise Saturne).
Le moment est propice à la structuration des fondations (maison IV), ce qui s’inscrit dans le programme du solstice, où c’était Pluton qui était en conjonction au Fond du Ciel et qui annonçait la nécessité d’un processus de destruction /reconstruction.
Saturne qui vient d’entrer en Balance est par ailleurs en opposition exacte à Uranus, en maison X, à 0° Bélier. Cette opposition exacte entre ces deux planètes antithétiques se produit pour la cinquième et dernière fois depuis novembre 2008. Les degrés 0 de chaque signe cardinal (Bélier, Cancer, Balance, Capricorne), qui représentent l’entrée dans une nouvelle saison, sont particulièrement puissants et amplifient l’influence des planètes qui s’y trouvent.
Ainsi, on peut considérer que l’opposition entre l’ancien (Saturne) et le nouveau (Uranus), entre le besoin de sécurité (Saturne) et la volonté de s’affranchir des cadres contraignants (Uranus), chargée de toute l’énergie accumulée lors des quatre dernières oppositions exactes, atteint ici son paroxysme.
D’autant que cette opposition est dynamisée non seulement par sa position, comme nous l’avons vu, mais également par la conjonction de Saturne à Mars et d’Uranus à Jupiter, deux planètes très dynamiques, associées à l’élément Feu.
Ce peut être la bonne période pour faire le bilan sur la façon dont s’est réalisé en nous ce nouvel équilibre entre ces deux besoins contradictoires et complémentaires.
Dans quelles maisons du thème de naissance se produit cette opposition ?
L’opposition entre Saturne et Uranus, qui a commencé en novembre 2008, à 18° de l’axe Vierge /Poissons a-t-elle sollicité un autre axe de maisons dans notre thème ?
Comment y avons-nous réagi ?
Ce moment de bilan est indispensable pour conscientiser les défis soulevés et pour ajuster notre réponse dans les dernières semaines de cette opposition (qui, si l’on considère un orbe de 5 degrés dure jusqu’à la mi-septembre, environ).
Cette opposition Saturne/Uranus intervient sur les axes IV-X et nous invite à conforter notre assise intérieure, comme nous l’avons vu (Saturne au Fond du Ciel) pour pouvoir transformer notre position dans le monde dans le sens de l’expansion (conjonction d’Uranus à Jupiter au Milieu du Ciel) ou au moins, pour transformer notre rapport à notre position sociale. Cette transformation peut prendre la forme d’une prise de distance d’avec notre image sociale, cette désidentification nous permettant d’être libre des projections que nous renvoie le monde. Pour d’autres, cette libération par rapport au regard du monde peut signifier au contraire s’autoriser enfin à prendre une nouveau départ (Bélier) en prenant sa place dans le monde (Jupiter étant la planète de l’expansion).
Dans un cas comme dans l’autre, ce nouveau positionnement semble un défi essentiel de cette Pleine Lune, dont le symbolisme, rappelons-le, correspond à une maturation, un épanouissement. C’est ce que signale le trigone quasi exact du Soleil (en Lion, dans son signe) à Uranus (et donc le trigone de la Lune à Saturne).
Cette pleine lune se produit alors que le soleil vient d’entrer dans le signe du Lion. En maitrise dans ce signe, on peut dire qu’il se trouve là dans son royaume. Nous sommes dans cette période particulière de l’année caractérisée par ce passage de la Lune (en maitrise en Cancer) au Soleil. Après l’intériorisation préconisée par ce séjour dans le signe du Cancer, le Lion a besoin d’exprimer, de rendre concret le monde imaginaire rencontré lors de son exploration intérieure.
Le Soleil c’est le centre de notre système planétaire, le centre de notre thème : toutes les planètes s’articulent autour de lui, et, sans Soleil point de vie .Il symbolise notre source, notre énergie vitale. Tout comme le degré de la Lune nous invitait à prendre du recul par rapport au conditionnement du monde concernant la position sociale, le degré du Soleil lui fait écho en insistant sur la nécessité de s’affranchir des définitions sociales de l’âge et des activités qui lui sont associées : « 2° Lion : Une femme entre deux âges, ses longs cheveux tombent sur un T-shirt recouvrant ses seins nus. La volonté de relever les défis des ans face au culte que notre société moderne porte à la jeunesse. »
Il s’agit effectivement, de se brancher non pas sur un regard extérieur mais sur sa propre source, son Soleil intérieur. C’est lui qui nous donne notre rayonnement à partir de l’idéal intérieur dont nous sommes porteurs et vers lequel nous nous efforçons de tendre tout au long de notre chemin de vie.
La vie n’est plus alors appréhendée comme une succession d’âges auxquels on est « autorisé » à avoir telle activité ou tel comportement, mais bien plutôt comme une longue aventure, une quête vers soi-même dont le déroulement répond à des impératifs intérieurs. Placé dans le signe dont il a la maîtrise, le Soleil donne actuellement toute sa mesure, peu après avoir été éclipsé par la Lune. C’est le moment où il est plus aisé qu’à l’accoutumée d’éclairer les idéaux qui nous habitent, l’idéal intérieur vers lequel nous tendons consciemment, voire d’en vivre la démesure pour mieux s’approprier cet idéal.
Dans un même mouvement, notre ombre est plus accessible, plus facile à extérioriser et donc à conscientiser. C’est une période de vérité à soi-même, qui peut nous aider à intégrer consciemment notre idéal et donc à faire contrepoids à toutes les images socialement imposées de l’extérieur.
Pour finir, on peut noter que La Lune positionnée en maison VIII (ainsi que Neptune) en analogie avec le signe du Scorpion, décline la thématique de la mort /renaissance au terme d’une descente dans nos enfers intérieurs. Cela fait écho à la position dominante de Pluton sur le Descendant.
C’est en traversant ce domaine des profondeurs intérieures que sera enfin possible un rapport purifié (Pluton purifie au terme de la transformation intérieure) au double (Pluton en VII).
Nouvelle Lune du 11 juillet 2010
21 h 40 min. 17 sec. par Selva & Liria
Soleil-Lune 19°Cancer : A Venise, des gondoliers donnent une sérénade. Le Bonheur comme octave supérieur de l’intégration sociale et de la conformité aux usages. Festivité.
Cette Nouvelle Lune est doublée d’une éclipse solaire. Cependant, cette éclipse ne sera pas visible de notre côté du globe.
Dans le passé, les éclipses ne concernaient que les personnes pouvant être témoins de l’événement. Aujourd’hui, nous en avons l’information et cela a forcément un impact sur nous.
On peut dire qu'être témoin d’une éclipse agit directement sur le tonal, c’est du concret, du vécu et cela touche toutes les personnes présentes. Avoir l’information de l’éclipse ne va concernerqu’un nombre plus restreint de personnes (celles qui s’intéressent au sujet) et son impact n’est pas direct.
On peut penser de ce fait qu’une telle éclipse (non visible) va agir davantage sur la seconde attention, qu’elle va concerner le côté Nagual ets’adresser directement à notre double.
Une éclipse qui se passe au moment d’une Nouvelle Lune Cancer ne peux qu’accentuer l’impact et le rôle particulier que va jouer la Lune à ce moment-là (Lune maitre du Cancer).
Notre Lune dans le thème de naissance correspond à notre ascendant du thème de conception, à notre « véritable personnalité ». On peut donc dire qu’elle est le lien entre nous et notre double, le lien entre tonal et Nagual.
Lors d’une éclipse solaire, c’est la Lune qui s’interpose entre la terre et le Soleil, venant masquer la brillance de celui-ci. C’est un moment où l’irrationnel (la Lune) prend le pas sur le rationnel (le Soleil).
Il s’agit d’une éclipse « Nœud Sud »(Lune/Soleil conjoints au Nœud Sud) :
Dans une telle configuration, la Lune est « réceptive » au Soleil qui la pousse à libérer les sentiments et émotions assimilés dans le passé.
Inversement, la Lune peut intensifier la volonté du Soleil et stimuler l’ego. Le Soleil, dans son coté névrotique, c’est l’exacerbation de la personnalité.
Avec la Lune conjointe, cela peut amener beaucoup d’aveuglement,de lourdeur liée au passé, de paresse et de découragement dans notre volontéd’évoluer.
Mais vécue en présence et toujours avec cette intention d’utiliser au mieux l’excédent d’énergie que procure cette Nouvelle Lune, c’est l’opportunité de mieux se relier au double, d’élargir notre champ de perception afin de se libérer de notre « fausse identité ». C’est une ouverture pour se souvenir de nous mêmes et l’opportunité de s’affranchir de nos buts névrotiques pour suivre les desseins de l’Esprit, d’autant que la conjonction Lune/Soleil/Nœud Sud a lieu en Maison VI, dans la maison du double.
Cette éclipse fait suite à l’éclipse lunaire de la dernière Pleine Lune et conclut ce qui a été initié à ce moment là.
Elle représente donc un nouveau départ, sur des bases assainies de contenus émotionnels qui n’ont plus lieu d’être. Il y a là une ouverture pour appréhender le coté Nagual de la Lune, transformer nos rêveries en "Rêve", notre schizophrénie en imagination créatrice, notre indolence en véritable détente.
Cette Nouvelle Lune en Cancer nous invite à aller creuser dans les racines intérieures : c’est l’émotionnel, les besoins de sécurité affective qui sont mis en exergue ce mois-ci.
C’est en relevant tous les petits défis du quotidien (Maison VI),en changeant nos habitudes que l’on peut agir et travailler sur la substance de ces besoins. Le sextile de cette Nouvelle Lune à Mars, en Vierge, signale que ce travail est soutenu par une énergie puissante, canalisée, maîtrisée.
Le signe du Cancer est celui de la gestation. Il symbolise la naissance dans un monde déjà constitué duquel il convient de se protéger pour pouvoir grandir et se fortifier avant de l’affronter, d’où le symbole du crabe associé à ce signe. Ce signe est de ce fait porteur de toutes les valeurs en relation avec la sécurité que procure un foyer qui comble nos besoins vitaux, physiques et émotionnels. Le plus grand piège pour le crabe est de ne plus parvenir à s’extraire de sa carapace. Il existe cependant un autre côté du signe du Cancer, moins connu, qui est le coté « bohème ». Lorsque le cadre du foyer n’est plus source de paix et de sécurité, il y a alors une sorte d’exil qui s’opére, lancant le « sujet Cancer » dans tous les excès émotionnels, de l’artiste dépravé au « sans domicile fixe » qui parcourt les chemins de la vie à la recherche d’un paradis perdu. Le paradoxe c’est que c’est certainement cette énergie-là qui peut nous amener vers le coté Nagual de ce signe.
Ce sont les excès de notre coté lunaire qui vécus consciemment vont nous conduire vers notre essence.
De même, s’il convient d’aborder le monde du Nagual avec certaines précautions, il est nécessaire à un moment de sortir de notre carapace, de nous mettre en danger pour partir explorer l’inconnu.
L’ascendant en Capricorne (signe opposé au Cancer) est là pour soutenir nos efforts, soulignant la possibilité de restructurer notre personnalité, d’être plus intègre avec notre vraie nature.
Saturne, maitre de l’Ascendant et en trigone à celui-ci, se trouve au début de la maison IX, balisant le chemin qui nous mène vers cet inconnu de nous-mêmes. Il y a une nécessité de se structurer, de se charpenter pour accéder à cette sécurité intérieure. C’est grâce à la construction de cette charpente intérieure qu’il est possible d’accéder à d’autres niveaux de conscience, d’atteindreun but spirituel (maison IX). C’est exactement ce qu’indique le symbole sabian de Saturne : « 29° Vierge : Absorbée par sa tache, une personne reste sourde sollicitation. La pleine concentration requise pour atteindre un but spirituel. »
Mercure en VII, en Lion, évoque une possibilité accrue de communiquer avec son double. En signe de feu, c’est à travers une activité créatrice, de type cerveau droit (c’est-à-dire qui mette en veilleuse le mental) que cela peut se faire. L’écriture par exemple, peut être un canal permettant d’accéder à des plans de conscience émergeant subitement sous forme d’inspirations (trigone à Jupiter) ou d’évidences(trigone à Uranus). Ces intuitions sont d’autant plus susceptibles d’être impromptues que ces trois planètes sont en signe de Feu.
Cette interprétation va dans le sens du symbole sabian de l’Ascendant 27°Capricorne : Une grande volière. Leque l’âme, capable de se familiariser à leurs contenus, retire des valeurs spirituelles.Clairaudience, réceptivité à de nombreuses voix intérieures.
On peut noter qu’il n’y a qu’une seule planète en signe d’air : Neptune. Cela semble indiquer une difficulté – pendant cette période – à prendre du recul par rapport à ses idéaux (feu), sa réalité quotidienne (terre) ou ses émotions (eau). D’autant que Neptune est la planète du Rêve, qu’elle recouvre souvent la réalité d’un voile d’illusion, nous plongeant dans le doute. Mais ce piège peut également devenir un atout : explorer ses manques (Lune noire conjointe à Neptune), ses blessures profondes (Chiron conjoint à Neptune) et ses propres valeurs reçues (maison II) à travers le Rêve et en découvrir l’essence. En trigone au milieu du ciel, c’est sortir du rêve du monde, construire notre propre vision qui doit être « sans aucun doute ».
Enfin, avec l’entrée de Vénus en Vierge, on ne peut manquer de constater que les symboles de l’énergie féminine (Vénus) et de l’énergie masculine (Mars) se trouvent désormais tous deux dans le signe relié au double. Ils sont ici de plus en maisonVIII, reliée à la couleur verte, dans la maison de Lucifer. La maison VIII est celle qui donne corps et substance à la VII : la clef de la grande porte (la VIII en analogie avec Mars) se trouve dans la résolution de nos problèmes relationnels, de nos projections (la VII en analogie avec Vénus).
Cette éclipse nous valide le fait que c’est bien l’union des contraires - l’intégration du féminin et du masculin en nous, la réunion de la Lune et du Soleil - qui nous ouvre l’accès à la connaissance, au porteur de lumière
Soleil-Lune 19°Cancer : A Venise, des gondoliers donnent une sérénade. Le Bonheur comme octave supérieur de l’intégration sociale et de la conformité aux usages. Festivité.
Cette Nouvelle Lune est doublée d’une éclipse solaire. Cependant, cette éclipse ne sera pas visible de notre côté du globe.
Dans le passé, les éclipses ne concernaient que les personnes pouvant être témoins de l’événement. Aujourd’hui, nous en avons l’information et cela a forcément un impact sur nous.
On peut dire qu'être témoin d’une éclipse agit directement sur le tonal, c’est du concret, du vécu et cela touche toutes les personnes présentes. Avoir l’information de l’éclipse ne va concernerqu’un nombre plus restreint de personnes (celles qui s’intéressent au sujet) et son impact n’est pas direct.
On peut penser de ce fait qu’une telle éclipse (non visible) va agir davantage sur la seconde attention, qu’elle va concerner le côté Nagual ets’adresser directement à notre double.
Une éclipse qui se passe au moment d’une Nouvelle Lune Cancer ne peux qu’accentuer l’impact et le rôle particulier que va jouer la Lune à ce moment-là (Lune maitre du Cancer).
Notre Lune dans le thème de naissance correspond à notre ascendant du thème de conception, à notre « véritable personnalité ». On peut donc dire qu’elle est le lien entre nous et notre double, le lien entre tonal et Nagual.
Lors d’une éclipse solaire, c’est la Lune qui s’interpose entre la terre et le Soleil, venant masquer la brillance de celui-ci. C’est un moment où l’irrationnel (la Lune) prend le pas sur le rationnel (le Soleil).
Il s’agit d’une éclipse « Nœud Sud »(Lune/Soleil conjoints au Nœud Sud) :
Dans une telle configuration, la Lune est « réceptive » au Soleil qui la pousse à libérer les sentiments et émotions assimilés dans le passé.
Inversement, la Lune peut intensifier la volonté du Soleil et stimuler l’ego. Le Soleil, dans son coté névrotique, c’est l’exacerbation de la personnalité.
Avec la Lune conjointe, cela peut amener beaucoup d’aveuglement,de lourdeur liée au passé, de paresse et de découragement dans notre volontéd’évoluer.
Mais vécue en présence et toujours avec cette intention d’utiliser au mieux l’excédent d’énergie que procure cette Nouvelle Lune, c’est l’opportunité de mieux se relier au double, d’élargir notre champ de perception afin de se libérer de notre « fausse identité ». C’est une ouverture pour se souvenir de nous mêmes et l’opportunité de s’affranchir de nos buts névrotiques pour suivre les desseins de l’Esprit, d’autant que la conjonction Lune/Soleil/Nœud Sud a lieu en Maison VI, dans la maison du double.
Cette éclipse fait suite à l’éclipse lunaire de la dernière Pleine Lune et conclut ce qui a été initié à ce moment là.
Elle représente donc un nouveau départ, sur des bases assainies de contenus émotionnels qui n’ont plus lieu d’être. Il y a là une ouverture pour appréhender le coté Nagual de la Lune, transformer nos rêveries en "Rêve", notre schizophrénie en imagination créatrice, notre indolence en véritable détente.
Cette Nouvelle Lune en Cancer nous invite à aller creuser dans les racines intérieures : c’est l’émotionnel, les besoins de sécurité affective qui sont mis en exergue ce mois-ci.
C’est en relevant tous les petits défis du quotidien (Maison VI),en changeant nos habitudes que l’on peut agir et travailler sur la substance de ces besoins. Le sextile de cette Nouvelle Lune à Mars, en Vierge, signale que ce travail est soutenu par une énergie puissante, canalisée, maîtrisée.
Le signe du Cancer est celui de la gestation. Il symbolise la naissance dans un monde déjà constitué duquel il convient de se protéger pour pouvoir grandir et se fortifier avant de l’affronter, d’où le symbole du crabe associé à ce signe. Ce signe est de ce fait porteur de toutes les valeurs en relation avec la sécurité que procure un foyer qui comble nos besoins vitaux, physiques et émotionnels. Le plus grand piège pour le crabe est de ne plus parvenir à s’extraire de sa carapace. Il existe cependant un autre côté du signe du Cancer, moins connu, qui est le coté « bohème ». Lorsque le cadre du foyer n’est plus source de paix et de sécurité, il y a alors une sorte d’exil qui s’opére, lancant le « sujet Cancer » dans tous les excès émotionnels, de l’artiste dépravé au « sans domicile fixe » qui parcourt les chemins de la vie à la recherche d’un paradis perdu. Le paradoxe c’est que c’est certainement cette énergie-là qui peut nous amener vers le coté Nagual de ce signe.
Ce sont les excès de notre coté lunaire qui vécus consciemment vont nous conduire vers notre essence.
De même, s’il convient d’aborder le monde du Nagual avec certaines précautions, il est nécessaire à un moment de sortir de notre carapace, de nous mettre en danger pour partir explorer l’inconnu.
L’ascendant en Capricorne (signe opposé au Cancer) est là pour soutenir nos efforts, soulignant la possibilité de restructurer notre personnalité, d’être plus intègre avec notre vraie nature.
Saturne, maitre de l’Ascendant et en trigone à celui-ci, se trouve au début de la maison IX, balisant le chemin qui nous mène vers cet inconnu de nous-mêmes. Il y a une nécessité de se structurer, de se charpenter pour accéder à cette sécurité intérieure. C’est grâce à la construction de cette charpente intérieure qu’il est possible d’accéder à d’autres niveaux de conscience, d’atteindreun but spirituel (maison IX). C’est exactement ce qu’indique le symbole sabian de Saturne : « 29° Vierge : Absorbée par sa tache, une personne reste sourde sollicitation. La pleine concentration requise pour atteindre un but spirituel. »
Mercure en VII, en Lion, évoque une possibilité accrue de communiquer avec son double. En signe de feu, c’est à travers une activité créatrice, de type cerveau droit (c’est-à-dire qui mette en veilleuse le mental) que cela peut se faire. L’écriture par exemple, peut être un canal permettant d’accéder à des plans de conscience émergeant subitement sous forme d’inspirations (trigone à Jupiter) ou d’évidences(trigone à Uranus). Ces intuitions sont d’autant plus susceptibles d’être impromptues que ces trois planètes sont en signe de Feu.
Cette interprétation va dans le sens du symbole sabian de l’Ascendant 27°Capricorne : Une grande volière. Leque l’âme, capable de se familiariser à leurs contenus, retire des valeurs spirituelles.Clairaudience, réceptivité à de nombreuses voix intérieures.
On peut noter qu’il n’y a qu’une seule planète en signe d’air : Neptune. Cela semble indiquer une difficulté – pendant cette période – à prendre du recul par rapport à ses idéaux (feu), sa réalité quotidienne (terre) ou ses émotions (eau). D’autant que Neptune est la planète du Rêve, qu’elle recouvre souvent la réalité d’un voile d’illusion, nous plongeant dans le doute. Mais ce piège peut également devenir un atout : explorer ses manques (Lune noire conjointe à Neptune), ses blessures profondes (Chiron conjoint à Neptune) et ses propres valeurs reçues (maison II) à travers le Rêve et en découvrir l’essence. En trigone au milieu du ciel, c’est sortir du rêve du monde, construire notre propre vision qui doit être « sans aucun doute ».
Enfin, avec l’entrée de Vénus en Vierge, on ne peut manquer de constater que les symboles de l’énergie féminine (Vénus) et de l’énergie masculine (Mars) se trouvent désormais tous deux dans le signe relié au double. Ils sont ici de plus en maisonVIII, reliée à la couleur verte, dans la maison de Lucifer. La maison VIII est celle qui donne corps et substance à la VII : la clef de la grande porte (la VIII en analogie avec Mars) se trouve dans la résolution de nos problèmes relationnels, de nos projections (la VII en analogie avec Vénus).
Cette éclipse nous valide le fait que c’est bien l’union des contraires - l’intégration du féminin et du masculin en nous, la réunion de la Lune et du Soleil - qui nous ouvre l’accès à la connaissance, au porteur de lumière
Pleine Lune du 26 juin 2010
13 h 30 min. 11 s par Selva & Liria
« Lune 4° Capricorne : Des indiens sur le sentier de la guerre. Sur un canoë bien chargé, certains rament, d’autres exécutent une danse de guerre. La mobilisation des énergies physiques et morales dans un esprit de conquête. L’agressivité peut être un élément nécessaire dans la mise en œuvre du potentiel de croissance inhérent à tout groupe social. »
Cette pleine Lune est marquée par une éclipse partielle de Lune qui, bien que non visible puisqu’elle a lieu en plein jour, n’en demeure pas moins active.
Lors d’une éclipse lunaire, la terre passe entre le soleil et la lune, obscurcissant ainsi temporairement la nature psychique humaine. C’est un moment d’une intensité particulière où les contenus émotionnels refoulés peuvent refaire surface et nous submerger. Or, dans ce thème, tout nous indique que la base sur laquelle nous devons travailler c’est notre nature lunaire. En effet, la Lune est vraiment au centre de ce thème, avec sa position conjointe au Fond du Ciel en maison IV donc dans « sa maison », mais en exil (donc porteuse de projections émotionnelles) puisqu’elle se trouve dans le signe du Capricorne.
Elle est de plus en conjonction exacte avec Pluton, et, puisqu’il s’agit d’une éclipse, en conjonction avec l’axe des nœuds (ici le nœud Nord, qui nous indique ce vers quoi l’on doit tendre).Elle est de plus le maitre du Soleil et de Mercure qui se trouvent en Cancer.
On peut dire que cette éclipse, plus que toute autre (avec cette conjonction exacte Lune/Pluton) nous met face « au gardien du seuil » : Quel sont les contenus psychologiques qui nous « marionnettent » ? Qu’est ce que l’on garde enfoui au plus profond de nous ? La Lune correspond au premier mois de notre vie, une période où l’on est entièrement dépendant de notre environnement, où notre survie dépend totalement d’autrui. De là découle notre capacité d’adaptation à la vie. Une éclipse lunaire permet de venir mettre de la conscience sur ce vécu, de prendre conscience des blessures liées à ces besoins fondamentaux qui, dans la plupart des cas, n’ont pas été comblés et qui sont à l’origine de nos déformations émotionnelles.
Les éclipses marquent une confrontation intense avec ce qui dans notre nature profonde nous empêche d’aller de l’avant, de lever notre pouvoir personnel. C’est un coup de projecteur sur ce qui nous maintient dans l’ornière parfois confortable d’une vie routinière.
La lune représente nos habitudes les plus tenaces, et avec cette éclipse nous est donnée l’opportunité de traquer nos routines, de sortir de nos dépendances les plus diverses. Même si elles s’accompagnent souvent de débordements émotionnels, les éclipses lunaires sont des moments privilégiés pour tenter de changer nos comportements. C’est cependant une période où nos limitations personnelles peuvent nous apparaître sous un angle dramatique, nous donnant alors un sentiment d’impuissance et c’est par la présence et une intention inflexible que l’on peut faire en sorte que cet instant soit un véritable moment de pouvoir venant nous renforcer plutôt qu’une tempête%2
« Lune 4° Capricorne : Des indiens sur le sentier de la guerre. Sur un canoë bien chargé, certains rament, d’autres exécutent une danse de guerre. La mobilisation des énergies physiques et morales dans un esprit de conquête. L’agressivité peut être un élément nécessaire dans la mise en œuvre du potentiel de croissance inhérent à tout groupe social. »
Cette pleine Lune est marquée par une éclipse partielle de Lune qui, bien que non visible puisqu’elle a lieu en plein jour, n’en demeure pas moins active.
Lors d’une éclipse lunaire, la terre passe entre le soleil et la lune, obscurcissant ainsi temporairement la nature psychique humaine. C’est un moment d’une intensité particulière où les contenus émotionnels refoulés peuvent refaire surface et nous submerger. Or, dans ce thème, tout nous indique que la base sur laquelle nous devons travailler c’est notre nature lunaire. En effet, la Lune est vraiment au centre de ce thème, avec sa position conjointe au Fond du Ciel en maison IV donc dans « sa maison », mais en exil (donc porteuse de projections émotionnelles) puisqu’elle se trouve dans le signe du Capricorne.
Elle est de plus en conjonction exacte avec Pluton, et, puisqu’il s’agit d’une éclipse, en conjonction avec l’axe des nœuds (ici le nœud Nord, qui nous indique ce vers quoi l’on doit tendre).Elle est de plus le maitre du Soleil et de Mercure qui se trouvent en Cancer.
On peut dire que cette éclipse, plus que toute autre (avec cette conjonction exacte Lune/Pluton) nous met face « au gardien du seuil » : Quel sont les contenus psychologiques qui nous « marionnettent » ? Qu’est ce que l’on garde enfoui au plus profond de nous ? La Lune correspond au premier mois de notre vie, une période où l’on est entièrement dépendant de notre environnement, où notre survie dépend totalement d’autrui. De là découle notre capacité d’adaptation à la vie. Une éclipse lunaire permet de venir mettre de la conscience sur ce vécu, de prendre conscience des blessures liées à ces besoins fondamentaux qui, dans la plupart des cas, n’ont pas été comblés et qui sont à l’origine de nos déformations émotionnelles.
Les éclipses marquent une confrontation intense avec ce qui dans notre nature profonde nous empêche d’aller de l’avant, de lever notre pouvoir personnel. C’est un coup de projecteur sur ce qui nous maintient dans l’ornière parfois confortable d’une vie routinière.
La lune représente nos habitudes les plus tenaces, et avec cette éclipse nous est donnée l’opportunité de traquer nos routines, de sortir de nos dépendances les plus diverses. Même si elles s’accompagnent souvent de débordements émotionnels, les éclipses lunaires sont des moments privilégiés pour tenter de changer nos comportements. C’est cependant une période où nos limitations personnelles peuvent nous apparaître sous un angle dramatique, nous donnant alors un sentiment d’impuissance et c’est par la présence et une intention inflexible que l’on peut faire en sorte que cet instant soit un véritable moment de pouvoir venant nous renforcer plutôt qu’une tempête%2
Solstice d'été - 21 juin 2010
13h28’14’’ 'Marseille) par Selva & Liria
Le solstice d’été correspond au moment de l’année où la durée du jour est la plus longue et où le Soleil entre dans le signe du Cancer. Si les équinoxes sont des portes liées à l’égalité jour/nuit, les solstices sont des apogées, des summums correspondant à un changement de polarité.
Il y a, à ce moment-là, un véritable excédent d’énergie, une « pluie de Verbe Créateur » (Jacques Ravatin).
Les solstices sont en correspondance avec les couleurs Magenta et Vert : l’énergie se déverse tout autour du cocon d’énergie dans la couleur Magenta et se canalise a travers la couleur verte (cf. Schéma).
Pour le solstice d’été, c’est le moment ou l’énergie Yang des jours grandissants atteint son apogée avant de commencer à décroitre, alors que l’énergie Yin, correspondant à la nuit qui s’allonge, commence sa progression pour atteindre son sommet lors du prochain solstice d’hiver.
Le thème du solstice frappe dès le premier abord par la puissance des symboles qu’il dessine et par la perfection de sa géométrie.
Le solstice d’été correspond au moment de l’année où la durée du jour est la plus longue et où le Soleil entre dans le signe du Cancer. Si les équinoxes sont des portes liées à l’égalité jour/nuit, les solstices sont des apogées, des summums correspondant à un changement de polarité.
Il y a, à ce moment-là, un véritable excédent d’énergie, une « pluie de Verbe Créateur » (Jacques Ravatin).
Les solstices sont en correspondance avec les couleurs Magenta et Vert : l’énergie se déverse tout autour du cocon d’énergie dans la couleur Magenta et se canalise a travers la couleur verte (cf. Schéma).
Pour le solstice d’été, c’est le moment ou l’énergie Yang des jours grandissants atteint son apogée avant de commencer à décroitre, alors que l’énergie Yin, correspondant à la nuit qui s’allonge, commence sa progression pour atteindre son sommet lors du prochain solstice d’hiver.
Le thème du solstice frappe dès le premier abord par la puissance des symboles qu’il dessine et par la perfection de sa géométrie.
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En effet, la quasi-totalité des planètes sont impliquées dans un dessin évoquant la pyramide : un carré, dont la pointe se superpose au sommet d’un grand trigone, le tout exactement aligné sur les axes du thème (Ascendant – Descendant et Milieu de Ciel – Fond du Ciel). Sur ce point de contact entre le carré et le triangle est positionné le Soleil, au Milieu du Ciel.
Cette configuration évoque la notion de passage :
Par ailleurs, à travers le symbole de la pyramide et la parfaite symétrie de son axe, l’Esprit se signale de façon particulièrement puissante, comme s’il exigeait par un tel signe que soient incarnés ses desseins (dessins) :
une telle réalisation intérieure permettant de mettre en ordre le cosmos. Le hieros gamos se manifeste à travers plusieurs symboles.
La pointe du carré est occupée par le Soleil, symbole du masculin, en Cancer, signe féminin associé à la Lune. Le Soleil est en outre trigone à la Lune, ce qui marque la possibilité d’une harmonisation de ces deux principes.
Par ailleurs, le Soleil est le point d’union entre un carré et un triangle, associés à aux chiffres 3 et 4, porteurs de polarités opposées et complémentaires.
Le triangle, symbole de créativité (lié à Mercure par le chiffre 3) est associé au carré, symbole de concrétisation matérielle, d’ancrage, de structure, mais aussi de réalisation de soi.
Et ce carré lui-même se superpose exactement aux axes d’incarnation Ascendant- Descendant, Milieu du Ciel – Fond du Ciel, qui sont les lignes de force majeures d’un thème.
La nécessité d’incarner cette union dans le monde est également rappelée par la position du Soleil au Milieu du Ciel (qui renvoie à la position et à la visibilité sociale).
L’union mystique entre les principes féminin et masculin ouvre la voie du rêve (Neptune) de la créativité (maison V) et de la guérison intérieure (Chiron) tout en permettant de réaliser son être essentiel (Lune noire). Mais cette union sert un dessein plus large que l’accomplissement de notre personne : il est au service du déploiement de l’Esprit, de l’Univers.
Outre la perfection de la géométrie déjà évoquée, c’est ce que signale également la nature des planètes – Neptune, Chiron et Lune noire - qui ferment le grand trigone dans lequel sont impliqués le Soleil et la Lune. Neptune comme Chiron sont des planètes transsaturniennes et renvoient donc à des enjeux situés au-delà de la personnalité constituée par l’ego, tout comme la Lune noire, qui est un appel vers un absolu de l’Etre. En outre, ces trois planètes sont positionnées dans les signes du Verseau et des Poissons, signes gouvernés par des planètes transsaturniennes et qui visent à la dissolution ou à l’explosion des structures égotiques (renforcées par la présence de Vénus en Lion)
Une telle union des principes masculin et féminin nécessite au préalable un nettoyage de l’émotionnel : la Lune est aux portes du Scorpion, Chiron est dans un signe d’Eau (Poissons), de même que le Soleil (Cancer). Par ailleurs Pluton, qui fait surgir les éléments négligés de l’inconscient, est en maison IV (maison en analogie avec le Cancer), indiquant le domaine où il est nécessaire d’opérer une transformation profonde : les traditions familiales (Capricorne).
Il s’agit en fait de contacter ses fantômes familiaux inconscients (maison IV) et plus généralement de partir naviguer dans les eaux troubles des émotions. C’est le premier jour de l’été, et tout est déjà accompli à l’extérieur. Le Cancer nous exhorte, après les explorations effrénées des Gémeaux, à entrer à l’intérieur de nous-mêmes afin d’y construire les fondements de notre foyer, de notre être, condition indispensable pour ne pas dilapider ou bloquer l’excédant d’énergie libérée. L’union des principes masculin et féminin demande à être incarnée concrètement dans la vie quotidienne. C’est ce que suggère l’Ascendant Vierge, qui invite à réaliser la « perfection » de son être, dans la trivialité du quotidien, de la matière. C’est également ce que signale la position de Saturne à l’Ascendant : la structuration de sa personnalité (maison I) à travers un ancrage dans le concret (Vierge) est essentielle pour contenir les débordements émotionnels. Saturne accentue le besoin de contrôle de la Vierge. Mais inversement, il peut contribuer à charpenter le rapport au tonal, jusque dans les plus petits détails.
C’est en resserrant le champ de son attention qu’on peut s’obliger à être totalement présent à soi-même et à entendre les injonctions de son être essentiel. L’union entre les principes masculins et féminins peut également être comprise comme l’union avec son Double.
La présence de Jupiter et d’Uranus en Bélier, conjoints au Descendant sur le dernier côté du carré, montre que cette union permet une expansion (Jupiter) et une liberté (Uranus) à même d’asseoir le sentiment de sa propre valeur (trigone à Vénus, maître de la maison VII). C’est ce qui contribue à l’œuvre de réalisation de soi (carré au Soleil).
La configuration de ce solstice est d’une telle puissance qu’il est impensable de s’y dérober sans dommage. Non mis en œuvre, un tel potentiel énergétique risque de se faire destructeur, notamment sous la forme de forces telluriques surgissant des profondeurs (Pluton en IV) et faisant voler en éclats les dérisoires remparts de protection érigée par nos peurs.
Comme dans le système solaire, c’est ici le Soleil, placé au sommet de la pyramide, au Milieu du Ciel, qui donne sa cohérence à l’ensemble. La pyramide représente l’ascension de l’homme à la spiritualité. Sa pointe figure la fin du parcours tandis que sa structure illustre les degrés et les hiérarchies de l’ascension. La fin du parcours est la réalisation de soi (Soleil), l’accès à son essence la plus profonde. C’est l’enjeu de ce solstice : se réaliser pour réaliser l’Esprit. C’est ce que souligne la conjonction large du Soleil avec Mercure (en Gémeaux), symbole alchimique qui représente l’Esprit, tout à la fois outil et objet de l’Œuvre.
Cette configuration évoque la notion de passage :
- Chez les Egyptiens, le positionnement des pyramides par rapport au soleil était savamment calculé pour servir de passage à certains moments précis de l’année.
- Le degré du Soleil (0° Cancer) souligne cette bascule vers l’inconnu : « A bord d’un navire, les marins amènent les couleurs et hissent un nouveau drapeau .Acte symbolique signifiant un changement radical d’obédience. Point de non retour ».
- Le trigone composant cette grande pyramide se situe lui-même sur un passage, entre signes d’Air et signes d’Eau : Soleil 0° cancer, Lune 29° Balance (à la porte du Scorpion), Neptune 28° Verseau (conjoint à Chiron 0° Poissons)
Par ailleurs, à travers le symbole de la pyramide et la parfaite symétrie de son axe, l’Esprit se signale de façon particulièrement puissante, comme s’il exigeait par un tel signe que soient incarnés ses desseins (dessins) :
- La symétrie de la figure évoque la Géométrie sacrée des Egyptiens, enseignement transmis sous le nom d’ « Ecole des mystères de l’œil d’Horus ». Les Égyptiens utilisaient la Grande Pyramide pour transmettre des initiations. Lors de ces rituels, les initiés «voyageaient» sur des spirales énergétiques de nature géométriques et accédaient à des états de conscience supérieurs.
- Les seules planètes à ne pas être impliquées directement dans cette figure sont les planètes personnelles : Vénus, Mars et Mercure. Ces planètes sont par ailleurs les seules à ne pas être en tout début ou fin de signe. Cela souligne le caractère abstrait, transpersonnel du message de l’Esprit : Le dessein est bien d’ordre cosmique.
une telle réalisation intérieure permettant de mettre en ordre le cosmos. Le hieros gamos se manifeste à travers plusieurs symboles.
La pointe du carré est occupée par le Soleil, symbole du masculin, en Cancer, signe féminin associé à la Lune. Le Soleil est en outre trigone à la Lune, ce qui marque la possibilité d’une harmonisation de ces deux principes.
Par ailleurs, le Soleil est le point d’union entre un carré et un triangle, associés à aux chiffres 3 et 4, porteurs de polarités opposées et complémentaires.
Le triangle, symbole de créativité (lié à Mercure par le chiffre 3) est associé au carré, symbole de concrétisation matérielle, d’ancrage, de structure, mais aussi de réalisation de soi.
Et ce carré lui-même se superpose exactement aux axes d’incarnation Ascendant- Descendant, Milieu du Ciel – Fond du Ciel, qui sont les lignes de force majeures d’un thème.
La nécessité d’incarner cette union dans le monde est également rappelée par la position du Soleil au Milieu du Ciel (qui renvoie à la position et à la visibilité sociale).
L’union mystique entre les principes féminin et masculin ouvre la voie du rêve (Neptune) de la créativité (maison V) et de la guérison intérieure (Chiron) tout en permettant de réaliser son être essentiel (Lune noire). Mais cette union sert un dessein plus large que l’accomplissement de notre personne : il est au service du déploiement de l’Esprit, de l’Univers.
Outre la perfection de la géométrie déjà évoquée, c’est ce que signale également la nature des planètes – Neptune, Chiron et Lune noire - qui ferment le grand trigone dans lequel sont impliqués le Soleil et la Lune. Neptune comme Chiron sont des planètes transsaturniennes et renvoient donc à des enjeux situés au-delà de la personnalité constituée par l’ego, tout comme la Lune noire, qui est un appel vers un absolu de l’Etre. En outre, ces trois planètes sont positionnées dans les signes du Verseau et des Poissons, signes gouvernés par des planètes transsaturniennes et qui visent à la dissolution ou à l’explosion des structures égotiques (renforcées par la présence de Vénus en Lion)
Une telle union des principes masculin et féminin nécessite au préalable un nettoyage de l’émotionnel : la Lune est aux portes du Scorpion, Chiron est dans un signe d’Eau (Poissons), de même que le Soleil (Cancer). Par ailleurs Pluton, qui fait surgir les éléments négligés de l’inconscient, est en maison IV (maison en analogie avec le Cancer), indiquant le domaine où il est nécessaire d’opérer une transformation profonde : les traditions familiales (Capricorne).
Il s’agit en fait de contacter ses fantômes familiaux inconscients (maison IV) et plus généralement de partir naviguer dans les eaux troubles des émotions. C’est le premier jour de l’été, et tout est déjà accompli à l’extérieur. Le Cancer nous exhorte, après les explorations effrénées des Gémeaux, à entrer à l’intérieur de nous-mêmes afin d’y construire les fondements de notre foyer, de notre être, condition indispensable pour ne pas dilapider ou bloquer l’excédant d’énergie libérée. L’union des principes masculin et féminin demande à être incarnée concrètement dans la vie quotidienne. C’est ce que suggère l’Ascendant Vierge, qui invite à réaliser la « perfection » de son être, dans la trivialité du quotidien, de la matière. C’est également ce que signale la position de Saturne à l’Ascendant : la structuration de sa personnalité (maison I) à travers un ancrage dans le concret (Vierge) est essentielle pour contenir les débordements émotionnels. Saturne accentue le besoin de contrôle de la Vierge. Mais inversement, il peut contribuer à charpenter le rapport au tonal, jusque dans les plus petits détails.
C’est en resserrant le champ de son attention qu’on peut s’obliger à être totalement présent à soi-même et à entendre les injonctions de son être essentiel. L’union entre les principes masculins et féminins peut également être comprise comme l’union avec son Double.
La présence de Jupiter et d’Uranus en Bélier, conjoints au Descendant sur le dernier côté du carré, montre que cette union permet une expansion (Jupiter) et une liberté (Uranus) à même d’asseoir le sentiment de sa propre valeur (trigone à Vénus, maître de la maison VII). C’est ce qui contribue à l’œuvre de réalisation de soi (carré au Soleil).
La configuration de ce solstice est d’une telle puissance qu’il est impensable de s’y dérober sans dommage. Non mis en œuvre, un tel potentiel énergétique risque de se faire destructeur, notamment sous la forme de forces telluriques surgissant des profondeurs (Pluton en IV) et faisant voler en éclats les dérisoires remparts de protection érigée par nos peurs.
Comme dans le système solaire, c’est ici le Soleil, placé au sommet de la pyramide, au Milieu du Ciel, qui donne sa cohérence à l’ensemble. La pyramide représente l’ascension de l’homme à la spiritualité. Sa pointe figure la fin du parcours tandis que sa structure illustre les degrés et les hiérarchies de l’ascension. La fin du parcours est la réalisation de soi (Soleil), l’accès à son essence la plus profonde. C’est l’enjeu de ce solstice : se réaliser pour réaliser l’Esprit. C’est ce que souligne la conjonction large du Soleil avec Mercure (en Gémeaux), symbole alchimique qui représente l’Esprit, tout à la fois outil et objet de l’Œuvre.
Nouvelle Lune du 12 juin 2010
13h14’25’’ (Marseille) par Selva & Liria
Si chaque nouvelle lune est l’occasion de prendre un nouveau départ, on peut dire qu’avec celle-ci, l’invitation devient une sommation ! Tout dans ce thème nous parle de transformation.
Mercure, Mars, Jupiter, Uranus ont changé de signe. Les angles se trouvent sur l’axe des signes mutables, représentant le moment ou quelque chose est en train de finir pour que quelque chose d’autre naisse. La capacité de s’adapter est la principale qualité reliée à ces signes mutables, qualité des plus appréciables pour que les changements s’opèrent en souplesse.
La conjonction Soleil/lune s’inscrit elle aussi dans cette croix mutable en Gémeaux, signe en perpétuel mouvement, au Milieu du Ciel, indiquant une notion de passage. Cette position de nouvelle lune en maison X, en analogie avec la carte du changement (tarot Zen) et de la roue de la fortune (tarot de Marseille) nous met face à l’eternel retour des cycles - Vie/Mort/Renaissance - et au fait qu’il nous appartient de faire en sorte de ne pas tourner en rond mais de s’engager dans le mouvement ascensionnel de la vie, de s’inscrire dans la spirale sacrée.
Alors chaque «nouveau tour de manège» devient l’occasion de grandir, de s’élever car on aura su se délester un peu plus à chaque fois du poids de notre stupidité. C’est en quelque sorte devenir acteur de son destin, afin de s’affranchir un peu plus à chaque nouveau cycle.
Cette nouvelle lune (la dernière avant le solstice d’été) fait écho au thème de l’équinoxe du printemps, avec l’entrée d’Uranus et Jupiter en Bélier.
Le passage dont il est question correspond à un nouveau cycle pour ces deux planètes : 12 ans pour Jupiter, 84 ans pour Uranus.
Les transits de Jupiter sont des défis de concrétisation, de réalisation dans le monde et ses cycles sont des cycles d’expansion et d’intégration sociale.
Uranus, lui, fait tomber les structures fixes, invite à sortir du moule, à plonger dans l’inconnu pour qu’émerge quelque chose de nouveau et d’authentique.S’il n’y a aucune conscience sur cette nécessité, cela se fait de manière brutale et inattendue. Tous les grands changements de société sont liés aux cycles d’Uranus (révolution française, indépendance américaine). Ses cycles sont des cycles d’individuation, de révolte résultant d’un désir d’une société plus libre.
Pour Jupiter, c’est la fin d’un cycle de douze ans (1998/2010) et pour Uranus d’un cycle de 84 ans (1927/2010). Jupiter, qui était en domicile en Poissons, s’est noyé dans sa propre expansion, comme si ce principe d’expansion était allé jusqu'à un maximum avant de se dissoudre. Les transits de Jupiter mal assumés produisent le sentiment d’être débordé, de ne pas arriver à faire face. Mais, abordés avec conscience et responsabilité, en ayant l’intention de cet excédent d’énergie, ils nous donnent l’occasion de croitre et de prendre notre place dans le monde. Pour Jupiter, ce nouveau cycle nous mènera en 2022.
Si l’on fait l’analogie avec les lames du tarot (22), on se trouve donc en année 13 de ce cycle de 22 ans, donc confrontation à la mort, à la nécessité d’une refonte totale de l’ego pour renaitre.
Il s’agit d’utiliser les prises de conscience spirituelles révélées par le passage d’Uranus (depuis Mars 2003) et Jupiter en Poissons pour amorcer un nouveau cycle de croissance. Cela se fait par une confrontation à la réalité (opposition à Saturne), une nécessité de passer à l’action, de relever des défis (Mars maitre du Bélier), de s’exposer au grand jour (nouvelle lune au milieu de ciel).
Dans le meilleur des cas, Uranus, planète des idéaux, ouvre de nouvelles perspectives pour le futur et Jupiter, tourné lui aussi vers l’avenir, amplifie ce mouvement et l’accompagne d’optimisme.
C’est un nouveau cycle d’individuation qui nous est proposé, l’occasion de grandir et de devenir un « véritable être humain ». C’est à chacun d’utiliser au mieux l’excédent d’énergie qu’amène cette configuration, d’autant que cette conjonction, en carré à Pluton, nous confronte à une énergie archaïque, primordiale, susceptible d’anéantir toutes nos convictions, nous confrontant au « chaos initial » mais nous donnant par là l’occasion de faire émerger un nouvel ordre de ce désordre. C’est une véritable mutation qui peut s’opérer en chacun de nous si nous savons nous adapter et utiliser cette énergie pour nous construire et non pour nous détruire.
Utilisons cette énergie Bélier pour surmonter nos peurs, soyons les pionniers de cette nouvelle ère. C’est ce que souligne le maitre de cette nouvelle lune, Mercure en IX (analogie avec la couleur bleu) qui viens d’entrer en domicile en Gémeaux, nous proposant d’élargir notre vision des choses, de diversifier nos champs d’investigation. Ayons notre propre vision, cessons de nous aligner sur les peurs de la société.Il nous appartient de ré enchanter le monde et de ne plus valider sa folie.
Le double carré à Neptune/Chiron en VI et à Mars en XII nous montre les obstacles à surmonter mais aussi les atouts à notre disposition :
D’un coté, l’élément eau - très peu représenté (juste Chiron à 0° Poissons)- marque une difficulté à maîtriser les émotions. De vieilles blessures qu’on croyait éteintes peuvent faire inopinément irruption dans la conscience, enveloppant le quotidien (VI) d’un halo émotionnel parfois peu identifiable (Chiron conjoint à Neptune), voilant les perceptions (carré à Mercure) blessures dont on peut paradoxalement être nostalgique (comme aime à l’être Neptune). Certes, cela peut entraver l’action (opposition à Mars) voire dissoudre la volonté et le besoin de s’affirmer. Mais d’un autre coté, ce Mars qui vient d’entrer en Vierge peut aussi amener une action plus réfléchie, venant tempérer l’ardeur de la conjonction Uranus/Jupiter en Bélier et contrebalancer l’exaltation de la période Lion qui a précédé. C’est la possibilité d’agir plus en accord avec le Double (Vierge en analogie avec la VI, Maison du double) un mode d’action non plus guidé par la volonté égotique mais par la volonté du guerrier. D’autant que l’ascendant se trouve en Vierge également, tandis que Saturne, en Maison I, donne la possibilité d’un choix conscient par rapport à l’injonction de l’Aigle.
Cet Ascendant en Vierge, doublé de Saturne en Vierge et en I, c’est l’opportunité de « donner corps » à notre double. Dans cette optique, la conjonction Neptune/Chiron en VI révèle son coté positif en apportant le cadre et le soutien nécessaire à cette « alchimie ». Un dernier atout pour mener à bien notre mutation interne c’est Vénus. La planète de l’amour se trouve en XI (en analogie avec Uranus et Saturne) en sextile à Saturne et en trigone à la conjonction Uranus/Jupiter en VII (en analogie avec Vénus). Uranus et Vénus sont donc en réception mutuelle par maison, ce qui renforce leur lien ainsi que l’importance de la relation à l’autre. Vénus, ici, peut être interprétée comme la reconnaissance de sa propre valeur, dans son intimité avec soi-même (Vénus en Cancer). C’est à partir de cette reconnaissance que la participation au collectif (maison XI) peut être vraiment fructueuse et que la relation aux autres peut s’établir sur de nouvelles bases (Uranus – Jupiter en VII et en Bélier, premier signe du zodiaque). Ce qui ressort de tout cela, c’est la nécessité de mettre du cœur dans chacun de nos actes, de nous relier à nous-mêmes (notre double) afin que cessent les enfantillages affectifs. C’est cela le paradoxe d’Uranus : « Plus je m’individualise, plus je me connecte » ou « Plus je suis relié et plus je trouve ma spécificité, mon origine».Uranus, c’est l’électricité, c’est un réseau de connections. Et si l’on prend conscience que tout est connecté, alors on n’a plus besoin de posséder ou de rivaliser avec l’autre, ainsi que le valide les degrés de l’ascendant : 18° Vierge : Une compétition de Natation. La stimulation provenant d’un effort collectif dirigé vers un but spirituel. L’émulation est nécessaire et non la concurrence. ».
Uranus, amplifié par la conjonction à Jupiter amène dans son opposition à Saturne, une quantité colossale d’énergie dans la structure .C’est l’énergie du Guerrier(Bélier) que nous devons structurer, et relever les défis qui se présentent à nous fait partis de ce processus de structuration.
Enfin, le degré de cette nouvelle lune nous rappelle de ne pas oublier, dans cette période de transformation, la notion de plaisir et de simplicité. En effet, c’est certainement de détente (en présence) dont le double a le plus besoin pour émerger : « Lune/Soleil 21° Gémeaux : Des couples dansent lors d’une fête des moissons. Le plaisir salutaire que l’on retire de la vie tant sur le plan physique que moral. »
Si chaque nouvelle lune est l’occasion de prendre un nouveau départ, on peut dire qu’avec celle-ci, l’invitation devient une sommation ! Tout dans ce thème nous parle de transformation.
Mercure, Mars, Jupiter, Uranus ont changé de signe. Les angles se trouvent sur l’axe des signes mutables, représentant le moment ou quelque chose est en train de finir pour que quelque chose d’autre naisse. La capacité de s’adapter est la principale qualité reliée à ces signes mutables, qualité des plus appréciables pour que les changements s’opèrent en souplesse.
La conjonction Soleil/lune s’inscrit elle aussi dans cette croix mutable en Gémeaux, signe en perpétuel mouvement, au Milieu du Ciel, indiquant une notion de passage. Cette position de nouvelle lune en maison X, en analogie avec la carte du changement (tarot Zen) et de la roue de la fortune (tarot de Marseille) nous met face à l’eternel retour des cycles - Vie/Mort/Renaissance - et au fait qu’il nous appartient de faire en sorte de ne pas tourner en rond mais de s’engager dans le mouvement ascensionnel de la vie, de s’inscrire dans la spirale sacrée.
Alors chaque «nouveau tour de manège» devient l’occasion de grandir, de s’élever car on aura su se délester un peu plus à chaque fois du poids de notre stupidité. C’est en quelque sorte devenir acteur de son destin, afin de s’affranchir un peu plus à chaque nouveau cycle.
Cette nouvelle lune (la dernière avant le solstice d’été) fait écho au thème de l’équinoxe du printemps, avec l’entrée d’Uranus et Jupiter en Bélier.
Le passage dont il est question correspond à un nouveau cycle pour ces deux planètes : 12 ans pour Jupiter, 84 ans pour Uranus.
Les transits de Jupiter sont des défis de concrétisation, de réalisation dans le monde et ses cycles sont des cycles d’expansion et d’intégration sociale.
Uranus, lui, fait tomber les structures fixes, invite à sortir du moule, à plonger dans l’inconnu pour qu’émerge quelque chose de nouveau et d’authentique.S’il n’y a aucune conscience sur cette nécessité, cela se fait de manière brutale et inattendue. Tous les grands changements de société sont liés aux cycles d’Uranus (révolution française, indépendance américaine). Ses cycles sont des cycles d’individuation, de révolte résultant d’un désir d’une société plus libre.
Pour Jupiter, c’est la fin d’un cycle de douze ans (1998/2010) et pour Uranus d’un cycle de 84 ans (1927/2010). Jupiter, qui était en domicile en Poissons, s’est noyé dans sa propre expansion, comme si ce principe d’expansion était allé jusqu'à un maximum avant de se dissoudre. Les transits de Jupiter mal assumés produisent le sentiment d’être débordé, de ne pas arriver à faire face. Mais, abordés avec conscience et responsabilité, en ayant l’intention de cet excédent d’énergie, ils nous donnent l’occasion de croitre et de prendre notre place dans le monde. Pour Jupiter, ce nouveau cycle nous mènera en 2022.
Si l’on fait l’analogie avec les lames du tarot (22), on se trouve donc en année 13 de ce cycle de 22 ans, donc confrontation à la mort, à la nécessité d’une refonte totale de l’ego pour renaitre.
Il s’agit d’utiliser les prises de conscience spirituelles révélées par le passage d’Uranus (depuis Mars 2003) et Jupiter en Poissons pour amorcer un nouveau cycle de croissance. Cela se fait par une confrontation à la réalité (opposition à Saturne), une nécessité de passer à l’action, de relever des défis (Mars maitre du Bélier), de s’exposer au grand jour (nouvelle lune au milieu de ciel).
Dans le meilleur des cas, Uranus, planète des idéaux, ouvre de nouvelles perspectives pour le futur et Jupiter, tourné lui aussi vers l’avenir, amplifie ce mouvement et l’accompagne d’optimisme.
C’est un nouveau cycle d’individuation qui nous est proposé, l’occasion de grandir et de devenir un « véritable être humain ». C’est à chacun d’utiliser au mieux l’excédent d’énergie qu’amène cette configuration, d’autant que cette conjonction, en carré à Pluton, nous confronte à une énergie archaïque, primordiale, susceptible d’anéantir toutes nos convictions, nous confrontant au « chaos initial » mais nous donnant par là l’occasion de faire émerger un nouvel ordre de ce désordre. C’est une véritable mutation qui peut s’opérer en chacun de nous si nous savons nous adapter et utiliser cette énergie pour nous construire et non pour nous détruire.
Utilisons cette énergie Bélier pour surmonter nos peurs, soyons les pionniers de cette nouvelle ère. C’est ce que souligne le maitre de cette nouvelle lune, Mercure en IX (analogie avec la couleur bleu) qui viens d’entrer en domicile en Gémeaux, nous proposant d’élargir notre vision des choses, de diversifier nos champs d’investigation. Ayons notre propre vision, cessons de nous aligner sur les peurs de la société.Il nous appartient de ré enchanter le monde et de ne plus valider sa folie.
Le double carré à Neptune/Chiron en VI et à Mars en XII nous montre les obstacles à surmonter mais aussi les atouts à notre disposition :
D’un coté, l’élément eau - très peu représenté (juste Chiron à 0° Poissons)- marque une difficulté à maîtriser les émotions. De vieilles blessures qu’on croyait éteintes peuvent faire inopinément irruption dans la conscience, enveloppant le quotidien (VI) d’un halo émotionnel parfois peu identifiable (Chiron conjoint à Neptune), voilant les perceptions (carré à Mercure) blessures dont on peut paradoxalement être nostalgique (comme aime à l’être Neptune). Certes, cela peut entraver l’action (opposition à Mars) voire dissoudre la volonté et le besoin de s’affirmer. Mais d’un autre coté, ce Mars qui vient d’entrer en Vierge peut aussi amener une action plus réfléchie, venant tempérer l’ardeur de la conjonction Uranus/Jupiter en Bélier et contrebalancer l’exaltation de la période Lion qui a précédé. C’est la possibilité d’agir plus en accord avec le Double (Vierge en analogie avec la VI, Maison du double) un mode d’action non plus guidé par la volonté égotique mais par la volonté du guerrier. D’autant que l’ascendant se trouve en Vierge également, tandis que Saturne, en Maison I, donne la possibilité d’un choix conscient par rapport à l’injonction de l’Aigle.
Cet Ascendant en Vierge, doublé de Saturne en Vierge et en I, c’est l’opportunité de « donner corps » à notre double. Dans cette optique, la conjonction Neptune/Chiron en VI révèle son coté positif en apportant le cadre et le soutien nécessaire à cette « alchimie ». Un dernier atout pour mener à bien notre mutation interne c’est Vénus. La planète de l’amour se trouve en XI (en analogie avec Uranus et Saturne) en sextile à Saturne et en trigone à la conjonction Uranus/Jupiter en VII (en analogie avec Vénus). Uranus et Vénus sont donc en réception mutuelle par maison, ce qui renforce leur lien ainsi que l’importance de la relation à l’autre. Vénus, ici, peut être interprétée comme la reconnaissance de sa propre valeur, dans son intimité avec soi-même (Vénus en Cancer). C’est à partir de cette reconnaissance que la participation au collectif (maison XI) peut être vraiment fructueuse et que la relation aux autres peut s’établir sur de nouvelles bases (Uranus – Jupiter en VII et en Bélier, premier signe du zodiaque). Ce qui ressort de tout cela, c’est la nécessité de mettre du cœur dans chacun de nos actes, de nous relier à nous-mêmes (notre double) afin que cessent les enfantillages affectifs. C’est cela le paradoxe d’Uranus : « Plus je m’individualise, plus je me connecte » ou « Plus je suis relié et plus je trouve ma spécificité, mon origine».Uranus, c’est l’électricité, c’est un réseau de connections. Et si l’on prend conscience que tout est connecté, alors on n’a plus besoin de posséder ou de rivaliser avec l’autre, ainsi que le valide les degrés de l’ascendant : 18° Vierge : Une compétition de Natation. La stimulation provenant d’un effort collectif dirigé vers un but spirituel. L’émulation est nécessaire et non la concurrence. ».
Uranus, amplifié par la conjonction à Jupiter amène dans son opposition à Saturne, une quantité colossale d’énergie dans la structure .C’est l’énergie du Guerrier(Bélier) que nous devons structurer, et relever les défis qui se présentent à nous fait partis de ce processus de structuration.
Enfin, le degré de cette nouvelle lune nous rappelle de ne pas oublier, dans cette période de transformation, la notion de plaisir et de simplicité. En effet, c’est certainement de détente (en présence) dont le double a le plus besoin pour émerger : « Lune/Soleil 21° Gémeaux : Des couples dansent lors d’une fête des moissons. Le plaisir salutaire que l’on retire de la vie tant sur le plan physique que moral. »
Pleine Lune du 28 mai 2010
1h 07 min. 19 sec parSelva & Liria
Dans ce thème de Pleine Lune, les planètes sont réparties tout autour du zodiaque, indiquant une configuration propre à la curiosité, au besoin de connaissance, mais aussi à la dispersion, la nervosité.
Cela renforce le fait que le soleil est entré en Gémeaux or, entrer dans l’univers des gémeaux c’est prendre son appareil photo, son carnet de note, son micro et partir explorer notre environnement, rendre compte de manière objective de ce que l’on observe, de ce que l’on perçois, sans opinions, sans jugements : se faire le témoin de…
Ce soleil qui entre en gémeaux nous permet d’accéder a l’autre partie de nous même car la caractéristique fondamentale des gémeaux c’est de voir. Une bonne utilisation des qualités gémeaux, c’est percevoir de manière directe, sans le filtre de l’analyse, du jugement. C’est l’art de traquer.
On arrive dans cette période de l’année ou nous est offert une clef pour aller plus avant dans notre quête du double(les gémeaux c’est les jumeaux). Toute la période de rétrogradation de Mercure qui a précédé a préparé le terrain.
Ce que propose ce soleil c’est une nouvelle manière d’appréhender le monde : Les Gémeaux perçoivent le monde, capte tous les indices d’une situation, perce les secrets de l’univers. La parole, la communication traditionnellement reliée à ce signe vient après, dans un second temps. Ce qui nous est demandé c’est de s’ouvrir, d’être curieux, de porter un regard neuf sur tout ce qui nous entoure, de retrouver cet enthousiasme d’adolescent, cette soif d’apprendre, cette vitalité qui nous permet de capter le coté magique du monde qui nous entoure.
Il s’agit de devenir des voyants, d’entrer dans l’expérience. En superficie, le signe des Gémeaux c’est connaître le chemin, en profondeur c’est arpenter le chemin. Mercure (maitre du soleil dans ce thème) devient en quelque sorte la planète en analogie avec l’art de traquer et permet de capter des éléments à l’extérieur et de les ramener vers l’intérieur, dans un mouvement centripète.Et,avec ces planètes occupant presque tout les secteurs du zodiaque ce thème nous invite a considérer la totalité de nous même, nous suggérant qu’en tant que guerrier nous devons avancer sur tous les fronts, ne rien laisser de coté ou en arriére,avancer sur plusieurs niveaux à la fois : ou l’on résous tout ou l’on ne résous rien.
La lune se trouve en Sagitaire, comme pour le 1er Mai, c’est une lune flamboyante, tendant à exacerber les passions comme le confirme le symbole sabian.
« Lune 6° sagittaire : Cupidon frappe à la porte d’un cœur .Une invitation à s’embraser dans un amour romantique. Renaissance affective. »
Or, si cette passion est mise au service du double alors la renaissance affective dont il est question est possible.
La pleine lune – Soleil et Lune – est en rapport de trigone et sextile presque exacts avec l’Ascendant, en Verseau. L’importance de l’Ascendant s’en trouve ainsi soulignée, d’autant plus que le Soleil et la Lune, positionnés sur l’axe des maisons IV-X, sont à moins d’un degré des maisons V – XI, la maison XI étant en analogie avec le Verseau.
Cet Ascendant Verseau nous invite à nous libérer de nous-mêmes en reconnaissant puis en extériorisant notre unicité. Ce défi est renforcé par la présence, en maison I, de la Lune noire moyenne, de Chiron et de Neptune. La Lune noire nous pousse inexorablement à être nous-mêmes, sans compromis, ce qui suppose à la fois de guérir nos blessures les plus profondes (Chiron) et de nous ouvrir à d’autres plans de conscience (Neptune). Par ailleurs, ce dernier amas planétaire est opposé à Mars, exalté en Lion en maison VII. C’est dans le rapport aux autres (VII), y compris à travers le conflit (Mars) qu’est mis à jour notre être essentiel, ainsi que notre blessure fondamentale, qu’il s’agit d’affronter.
Ce processus est à même de permettre l’émergence, au niveau collectif, de nouvelles perspectives.
C’est ce qu’exprime le symbole sabian de l’Ascendant : « 7°Verseau : Une exposition de statues de cire parées de robes magnifiques. L’inspiration que l’on peut tirer d’Êtres exemplaires nous présentant les archétypes d’une nouvelle culture. De nouveaux archétypes mentaux apparaissent à la conscience, ainsi que de nouvelles manières de rencontrer les autres au sein des relations sociales. Ils annoncent de nouvelles perspectives collectives. »
La position de la Lune confirme cette possibilité : située à la frontière entre la maison X et XI, en Sagittaire, elle marque le passage de préoccupations centrées sur la position sociale à une sociabilité fondée sur des affinités électives (XI). La Lune tisse des liens. Ici, cela revient à s’inscrire dans une société choisie, fondée sur une foi (Sagittaire), des projets et des idéaux communs.
Les maîtres de l’Ascendant sont Saturne et Uranus, qui depuis la fin de 2007 sont en opposition, actuellement sur les derniers degrés de la Vierge et des Poissons. Cette position (en maisons II et VIII) indique bien, elle aussi, un passage vers de nouvelles valeurs (la maison II régit notamment les valeurs) et surtout, vers un nouveau cycle (Les Poissons étant le dernier signe du zodiaque). L’opposition entre ces deux planètes « ennemies » et pourtant maîtres d’un même signe semblent indiquer l’impérieuse nécessité d’intégrer ces deux forces antagonistes plutôt que d’alterner d’une énergie à l’autre. Ainsi, il s’agit d’exprimer son unicité et de remettre en cause l’ordre établi pour laisser émerger des formes nouvelles (Uranus) mais en même temps de structurer cet appel vers de nouveaux horizons. Saturne étant en maison VIII, la maison de la mort et de la transformation, cela revient à mettre en place ses propres limites et d’asseoir une structure intérieure renouvelée, libérée des héritages familiaux (auxquels correspond aussi la maison VIII).
Cette nécessité de s’affranchir des conditionnements familiaux est confirmée par l’axe des nœuds lunaires : le Nœud Sud, en Cancer, évoque le passé et l’enfance et nous invite à lâcher l’auto-contemplation propre à cette phase de vie (Vénus conjointe au Nœud Sud). Quant au Nœud Nord, en Capricorne – maîtrisé par Saturne –, il réitère l’injonction de créer ses propres structures en les transformant (Nœud Nord conjoint à Pluton), mais avec souplesse et en lâchant prise (Nœud Nord en maison XII, régie par les Poissons).
Enfin, on ne peut manquer de noter une configuration bien particulière, le cerf volant, constitué d’un grand trigone d’eau, impliquant La lune noire, la conjonction Vénus/Nœud sud, le milieu du ciel, relié à une base – Mercure en Taureau – par deux sextiles. Un cerf-volant se laisse porter par les vents tout en étant relié à la terre par une ficelle. Ici, c’est Mercure, en signe de Terre, qui constitue ce point d’ancrage. Mercure correspond à notre perception du monde. Conjoint au Fond du Ciel, notre maison intérieure, il constitue nos fondations et, dans la figure du cerf-volant, il est le point d’ancrage qui permet de faire confiance au souffle de l’Esprit. Cela revient à suivre le courant, comme le suggère la position de ce grand trigone en signe d’eau ainsi que le symbole sabian du Soleil. « 6° Gémeaux : Un puits avec son seau et sa corde à l’ombre d’arbres majestueux.la foi primordiale en la vertu fortifiante de la vie. Avoir foi en la vie et coopérer avec elle. »
En somme :
Fais confiance à l’Esprit, il pourvoira à tes besoins.
Dans ce thème de Pleine Lune, les planètes sont réparties tout autour du zodiaque, indiquant une configuration propre à la curiosité, au besoin de connaissance, mais aussi à la dispersion, la nervosité.
Cela renforce le fait que le soleil est entré en Gémeaux or, entrer dans l’univers des gémeaux c’est prendre son appareil photo, son carnet de note, son micro et partir explorer notre environnement, rendre compte de manière objective de ce que l’on observe, de ce que l’on perçois, sans opinions, sans jugements : se faire le témoin de…
Ce soleil qui entre en gémeaux nous permet d’accéder a l’autre partie de nous même car la caractéristique fondamentale des gémeaux c’est de voir. Une bonne utilisation des qualités gémeaux, c’est percevoir de manière directe, sans le filtre de l’analyse, du jugement. C’est l’art de traquer.
On arrive dans cette période de l’année ou nous est offert une clef pour aller plus avant dans notre quête du double(les gémeaux c’est les jumeaux). Toute la période de rétrogradation de Mercure qui a précédé a préparé le terrain.
Ce que propose ce soleil c’est une nouvelle manière d’appréhender le monde : Les Gémeaux perçoivent le monde, capte tous les indices d’une situation, perce les secrets de l’univers. La parole, la communication traditionnellement reliée à ce signe vient après, dans un second temps. Ce qui nous est demandé c’est de s’ouvrir, d’être curieux, de porter un regard neuf sur tout ce qui nous entoure, de retrouver cet enthousiasme d’adolescent, cette soif d’apprendre, cette vitalité qui nous permet de capter le coté magique du monde qui nous entoure.
Il s’agit de devenir des voyants, d’entrer dans l’expérience. En superficie, le signe des Gémeaux c’est connaître le chemin, en profondeur c’est arpenter le chemin. Mercure (maitre du soleil dans ce thème) devient en quelque sorte la planète en analogie avec l’art de traquer et permet de capter des éléments à l’extérieur et de les ramener vers l’intérieur, dans un mouvement centripète.Et,avec ces planètes occupant presque tout les secteurs du zodiaque ce thème nous invite a considérer la totalité de nous même, nous suggérant qu’en tant que guerrier nous devons avancer sur tous les fronts, ne rien laisser de coté ou en arriére,avancer sur plusieurs niveaux à la fois : ou l’on résous tout ou l’on ne résous rien.
La lune se trouve en Sagitaire, comme pour le 1er Mai, c’est une lune flamboyante, tendant à exacerber les passions comme le confirme le symbole sabian.
« Lune 6° sagittaire : Cupidon frappe à la porte d’un cœur .Une invitation à s’embraser dans un amour romantique. Renaissance affective. »
Or, si cette passion est mise au service du double alors la renaissance affective dont il est question est possible.
La pleine lune – Soleil et Lune – est en rapport de trigone et sextile presque exacts avec l’Ascendant, en Verseau. L’importance de l’Ascendant s’en trouve ainsi soulignée, d’autant plus que le Soleil et la Lune, positionnés sur l’axe des maisons IV-X, sont à moins d’un degré des maisons V – XI, la maison XI étant en analogie avec le Verseau.
Cet Ascendant Verseau nous invite à nous libérer de nous-mêmes en reconnaissant puis en extériorisant notre unicité. Ce défi est renforcé par la présence, en maison I, de la Lune noire moyenne, de Chiron et de Neptune. La Lune noire nous pousse inexorablement à être nous-mêmes, sans compromis, ce qui suppose à la fois de guérir nos blessures les plus profondes (Chiron) et de nous ouvrir à d’autres plans de conscience (Neptune). Par ailleurs, ce dernier amas planétaire est opposé à Mars, exalté en Lion en maison VII. C’est dans le rapport aux autres (VII), y compris à travers le conflit (Mars) qu’est mis à jour notre être essentiel, ainsi que notre blessure fondamentale, qu’il s’agit d’affronter.
Ce processus est à même de permettre l’émergence, au niveau collectif, de nouvelles perspectives.
C’est ce qu’exprime le symbole sabian de l’Ascendant : « 7°Verseau : Une exposition de statues de cire parées de robes magnifiques. L’inspiration que l’on peut tirer d’Êtres exemplaires nous présentant les archétypes d’une nouvelle culture. De nouveaux archétypes mentaux apparaissent à la conscience, ainsi que de nouvelles manières de rencontrer les autres au sein des relations sociales. Ils annoncent de nouvelles perspectives collectives. »
La position de la Lune confirme cette possibilité : située à la frontière entre la maison X et XI, en Sagittaire, elle marque le passage de préoccupations centrées sur la position sociale à une sociabilité fondée sur des affinités électives (XI). La Lune tisse des liens. Ici, cela revient à s’inscrire dans une société choisie, fondée sur une foi (Sagittaire), des projets et des idéaux communs.
Les maîtres de l’Ascendant sont Saturne et Uranus, qui depuis la fin de 2007 sont en opposition, actuellement sur les derniers degrés de la Vierge et des Poissons. Cette position (en maisons II et VIII) indique bien, elle aussi, un passage vers de nouvelles valeurs (la maison II régit notamment les valeurs) et surtout, vers un nouveau cycle (Les Poissons étant le dernier signe du zodiaque). L’opposition entre ces deux planètes « ennemies » et pourtant maîtres d’un même signe semblent indiquer l’impérieuse nécessité d’intégrer ces deux forces antagonistes plutôt que d’alterner d’une énergie à l’autre. Ainsi, il s’agit d’exprimer son unicité et de remettre en cause l’ordre établi pour laisser émerger des formes nouvelles (Uranus) mais en même temps de structurer cet appel vers de nouveaux horizons. Saturne étant en maison VIII, la maison de la mort et de la transformation, cela revient à mettre en place ses propres limites et d’asseoir une structure intérieure renouvelée, libérée des héritages familiaux (auxquels correspond aussi la maison VIII).
Cette nécessité de s’affranchir des conditionnements familiaux est confirmée par l’axe des nœuds lunaires : le Nœud Sud, en Cancer, évoque le passé et l’enfance et nous invite à lâcher l’auto-contemplation propre à cette phase de vie (Vénus conjointe au Nœud Sud). Quant au Nœud Nord, en Capricorne – maîtrisé par Saturne –, il réitère l’injonction de créer ses propres structures en les transformant (Nœud Nord conjoint à Pluton), mais avec souplesse et en lâchant prise (Nœud Nord en maison XII, régie par les Poissons).
Enfin, on ne peut manquer de noter une configuration bien particulière, le cerf volant, constitué d’un grand trigone d’eau, impliquant La lune noire, la conjonction Vénus/Nœud sud, le milieu du ciel, relié à une base – Mercure en Taureau – par deux sextiles. Un cerf-volant se laisse porter par les vents tout en étant relié à la terre par une ficelle. Ici, c’est Mercure, en signe de Terre, qui constitue ce point d’ancrage. Mercure correspond à notre perception du monde. Conjoint au Fond du Ciel, notre maison intérieure, il constitue nos fondations et, dans la figure du cerf-volant, il est le point d’ancrage qui permet de faire confiance au souffle de l’Esprit. Cela revient à suivre le courant, comme le suggère la position de ce grand trigone en signe d’eau ainsi que le symbole sabian du Soleil. « 6° Gémeaux : Un puits avec son seau et sa corde à l’ombre d’arbres majestueux.la foi primordiale en la vertu fortifiante de la vie. Avoir foi en la vie et coopérer avec elle. »
En somme :
Fais confiance à l’Esprit, il pourvoira à tes besoins.
Nouvelle Lune du 14 mai 2010
03h04'12" par Selva & Liria
Ce mois-ci, la Nouvelle Lune se produit dans le signe du Taureau, signe par ailleurs accentué par la présence de Mercure. Seules trois planètes (chiffre associé à Mercure) sont situées au dessus de l’horizon. C’est donc à un certain processus d’intériorisation que ce thème nous invite.
Pourtant, paradoxalement, la Nouvelle Lune est située en maison III, qui régit les échanges, les relations, la gestion de l’information.
Par ailleurs, Vénus, maître du Taureau est en Gémeaux, tandis que Mercure est également en maison III.
Rétrograde pendant plus de trois semaines, il vient de repasser en mouvement direct. Enfin, l’importance de Mercure est soulignée par le symbole sabian de l’Ascendant, à 0° Poissons : Sur un marché noir de monde, cultivateur et marchand exposent une grande variété de produits. « La marche du commerce et des échanges qui sur tous les plans démontre la santé d’une communauté. »
Ainsi, une des lignes de force de ce thème est la symbolique mercurienne. Mercure est la seule planète du thème à avoir uniquement des aspects « faciles » avec d’autres planètes : trigone à Pluton et sextile à Neptune, Chiron et l’Ascendant. Une opportunité nous est offerte d’avoir une perception nouvelle sur nous-mêmes (c’est Mercure étoile du matin, sextile à l’Ascendant), mais aussi sur notre environnement immédiat (maison III).
Le trigone à Pluton, en XI, pose les bases d’un renouveau dans nos idéaux et dans les personnes, amis qui peuvent se présenter a nous pour avancer dans notre quête de liberté.
Enfin, le sextile à Neptune facilite l’accès au rêve, ce qui peut contribuer à une stabilisation et à un apaisement du mental et nous permettre d’examiner et d’étudier (III) plus facilement notre nature profonde (Mercure en Taureau et trigone à Pluton).
Un second axe essentiel de ce thème est symbolisé par l’Ascendant, à 0° Poissons, conjoint à Chiron, Neptune (en XII) et à la Part de Fortune (toujours située à l’Ascendant lors d’une nouvelle lune). Avec cet alignement planétaire à l’Ascendant, et la conjonction Jupiter /Uranus en poisson à la fin de la maison I, c’est comme si s’ouvrait une porte concernant la possibilité d’une « refonte » de la personnalité.
La maison I étant l’intention de l’Aigle et la Part de fortune le cadeau que l’on reçoit à la naissance, on peut dire que ce thème cherche à nous rappeler que le don que l’on a reçu de l’Aigle est le pouvoir d’éveiller la flamme de la conscience, le pouvoir de se libérer.
Cette maison I représente une ouverture qui permet de sortir des édifices de l’intention, la possibilité que notre intention devienne l’intention de l’aigle. Le signe des Poissons concerne une possibilité de grandir spirituellement, de dissoudre l’ego et d’approfondir sa connexion avec le nagual : Au moment de cette nouvelle lune, les frontières avec l’inconnu sont plus poreuses, il y a plus de possibilités d’ouverture au rêve, aux intuitions, aux perceptions, d’autant que Neptune, le maître des Poissons est conjoint à l’Ascendant et en XII, maison en analogie avec ce même signe.
Neptune en XII indique également que cette ouverture nous pousse à sortir des stéréotypes spirituels hérités des générations qui nous ont précédés et qui nous maintiennent dans une dualité bien/mal, un idéal de perfection, de morale et un sentiment de culpabilité.
La présence de Chiron à l’Ascendant souligne que cette incursion dans le nagual est une chance pour qu’émergent et guérissent les vieilles blessures émotionnelles, d’autant que le signe des Poissons est associé au guérisseur.
La conjonction Soleil-Lune est en carré à cet ensemble de positions à l’Ascendant. Elle est située en Taureau, signe dans lequel la Lune est exaltée. Le Taureau est un signe lent, fixe, aimant les plaisirs simples, la nature, sachant s’y ressourcer et recherchant plus que toute la sécurité ainsi que la paix et l’harmonie.
Le renouvellement notre rapport au monde (maison III) semble pouvoir se construire dans cette capacité à s’apaiser à travers des plaisirs simples et concrets, un contact avec notre nature instinctive la plus élémentaire. Pourtant, cette promesse de paix intérieure semble bien contradictoire avec le symbole sabian de cette Nouvelle Lune : « Un guerrier peau-rouge, des scalps à sa ceinture, monte fièrement en selle. »
L’agressivité dont font preuve les instincts de l’homme quand ils cherchent à conquérir leur espace vital. Elle est également contradictoire avec la profusion des aspects conflictuels du thème (qui, à trois exceptions près, ne compte que des carrés et une opposition) et plus particulièrement avec le double carré que font le Soleil et la Lune à la fois à Mars, en Lion, et à Chiron et Neptune, à l’Ascendant.
Mars en Lion en VI évoque le guerrier intérieur, le besoin et la capacité de s’affirmer ouvertement (Mars exalté en Lion) dans la vie ordinaire et dans les contraintes de la vie quotidienne (maison VI) alors que la double conjonction à l’Ascendant de Neptune et Chiron parle, on l’a vu, d’ouverture au monde du nagual et au rêve.
Cette Nouvelle Lune peut donc être envisagée comme la nécessité de surmonter les différents conflits (intérieur et relationnel) afin que puisse émerger une certaine sérénité. Cela implique d’intégrer ses instincts agressifs plutôt que de les renier (ce qui aurait pour conséquence avec Mars en VI exalté de créer des conflits divers dans la sphère de la vie quotidienne et du travail). Ainsi, cette Nouvelle Lune appelle à faire la paix avec ses déchirements intérieurs, en se ressourçant dans la nature et en cultivant le silence intérieur (une des quêtes essentielles du Taureau).
Il s’agit en somme d’unifier les contraires, d’unifier le côté yin (Lune et Neptune- Chiron) et le côté yang (Soleil et Mars) à travers un ancrage dans la matière, dans le corps (Taureau, mais aussi cinq planètes du thème en signe de Terre).
Cela revient à cultiver, encore et toujours, la présence dans tous les actes de la vie, un rapport au corps conscient et la recherche de plaisirs simples qui nourrissent le sentiment de paix et de sécurité intérieure.
C’est cet ancrage dans une présence à soi-même qui permet de créer de l’harmonie à partir des conflits, d’équilibrer les forces contradictoires, en ayant un pied dans le tonal (attitude de guerrier dans la vie quotidienne – Mars en VI) et l’autre dans le nagual (Neptune en XII).
Le dépassement de ce conflit intérieur permet alors une renaissance (Nouvelle Lune), d’autant que la conjonction Lune- Soleil est proche du Fond du Ciel, qui symbolise le début d’un nouveau cycle, donc bien une renaissance.
Un dernier point mérite d’être souligné : Vénus, en Gémeaux en maison IV, fait un double carré à l’opposition entre Jupiter- Uranus en Poisson (maison I) et Saturne, en Vierge (maison VII).
Cette opposition entre la structure (Saturne) et la subversion (Uranus) est une configuration se maintenant sur une longue période. Mais lors de cette Nouvelle Lune, le mouvement de libération consécutif aux remises en cause uraniennes semble amplifié par la conjonction de Jupiter à Uranus (qui plus est, en domicile en Poissons). Il est également amplifié avant le passage de ces deux planètes à 0° Bélier(le 6 juin) et qui marquera le début d’un nouveau cycle.
Que Vénus soit impliquée dans cette configuration marque bien la nécessité d’une pacification, d’une harmonisation entre ces deux forces, c’est un juste équilibre que chacun doit trouver entre les structures hérité du passé et le renouveau proposé par cette conjonction Jupiter/Uranus. Cela donnera la possibilité d’établir de nouvelles fondations (maison IV) plutôt que de nourrir notre autocontemplation en s’accrochant aux valeurs transmises par la famille.
Ce mois-ci, la Nouvelle Lune se produit dans le signe du Taureau, signe par ailleurs accentué par la présence de Mercure. Seules trois planètes (chiffre associé à Mercure) sont situées au dessus de l’horizon. C’est donc à un certain processus d’intériorisation que ce thème nous invite.
Pourtant, paradoxalement, la Nouvelle Lune est située en maison III, qui régit les échanges, les relations, la gestion de l’information.
Par ailleurs, Vénus, maître du Taureau est en Gémeaux, tandis que Mercure est également en maison III.
Rétrograde pendant plus de trois semaines, il vient de repasser en mouvement direct. Enfin, l’importance de Mercure est soulignée par le symbole sabian de l’Ascendant, à 0° Poissons : Sur un marché noir de monde, cultivateur et marchand exposent une grande variété de produits. « La marche du commerce et des échanges qui sur tous les plans démontre la santé d’une communauté. »
Ainsi, une des lignes de force de ce thème est la symbolique mercurienne. Mercure est la seule planète du thème à avoir uniquement des aspects « faciles » avec d’autres planètes : trigone à Pluton et sextile à Neptune, Chiron et l’Ascendant. Une opportunité nous est offerte d’avoir une perception nouvelle sur nous-mêmes (c’est Mercure étoile du matin, sextile à l’Ascendant), mais aussi sur notre environnement immédiat (maison III).
Le trigone à Pluton, en XI, pose les bases d’un renouveau dans nos idéaux et dans les personnes, amis qui peuvent se présenter a nous pour avancer dans notre quête de liberté.
Enfin, le sextile à Neptune facilite l’accès au rêve, ce qui peut contribuer à une stabilisation et à un apaisement du mental et nous permettre d’examiner et d’étudier (III) plus facilement notre nature profonde (Mercure en Taureau et trigone à Pluton).
Un second axe essentiel de ce thème est symbolisé par l’Ascendant, à 0° Poissons, conjoint à Chiron, Neptune (en XII) et à la Part de Fortune (toujours située à l’Ascendant lors d’une nouvelle lune). Avec cet alignement planétaire à l’Ascendant, et la conjonction Jupiter /Uranus en poisson à la fin de la maison I, c’est comme si s’ouvrait une porte concernant la possibilité d’une « refonte » de la personnalité.
La maison I étant l’intention de l’Aigle et la Part de fortune le cadeau que l’on reçoit à la naissance, on peut dire que ce thème cherche à nous rappeler que le don que l’on a reçu de l’Aigle est le pouvoir d’éveiller la flamme de la conscience, le pouvoir de se libérer.
Cette maison I représente une ouverture qui permet de sortir des édifices de l’intention, la possibilité que notre intention devienne l’intention de l’aigle. Le signe des Poissons concerne une possibilité de grandir spirituellement, de dissoudre l’ego et d’approfondir sa connexion avec le nagual : Au moment de cette nouvelle lune, les frontières avec l’inconnu sont plus poreuses, il y a plus de possibilités d’ouverture au rêve, aux intuitions, aux perceptions, d’autant que Neptune, le maître des Poissons est conjoint à l’Ascendant et en XII, maison en analogie avec ce même signe.
Neptune en XII indique également que cette ouverture nous pousse à sortir des stéréotypes spirituels hérités des générations qui nous ont précédés et qui nous maintiennent dans une dualité bien/mal, un idéal de perfection, de morale et un sentiment de culpabilité.
La présence de Chiron à l’Ascendant souligne que cette incursion dans le nagual est une chance pour qu’émergent et guérissent les vieilles blessures émotionnelles, d’autant que le signe des Poissons est associé au guérisseur.
La conjonction Soleil-Lune est en carré à cet ensemble de positions à l’Ascendant. Elle est située en Taureau, signe dans lequel la Lune est exaltée. Le Taureau est un signe lent, fixe, aimant les plaisirs simples, la nature, sachant s’y ressourcer et recherchant plus que toute la sécurité ainsi que la paix et l’harmonie.
Le renouvellement notre rapport au monde (maison III) semble pouvoir se construire dans cette capacité à s’apaiser à travers des plaisirs simples et concrets, un contact avec notre nature instinctive la plus élémentaire. Pourtant, cette promesse de paix intérieure semble bien contradictoire avec le symbole sabian de cette Nouvelle Lune : « Un guerrier peau-rouge, des scalps à sa ceinture, monte fièrement en selle. »
L’agressivité dont font preuve les instincts de l’homme quand ils cherchent à conquérir leur espace vital. Elle est également contradictoire avec la profusion des aspects conflictuels du thème (qui, à trois exceptions près, ne compte que des carrés et une opposition) et plus particulièrement avec le double carré que font le Soleil et la Lune à la fois à Mars, en Lion, et à Chiron et Neptune, à l’Ascendant.
Mars en Lion en VI évoque le guerrier intérieur, le besoin et la capacité de s’affirmer ouvertement (Mars exalté en Lion) dans la vie ordinaire et dans les contraintes de la vie quotidienne (maison VI) alors que la double conjonction à l’Ascendant de Neptune et Chiron parle, on l’a vu, d’ouverture au monde du nagual et au rêve.
Cette Nouvelle Lune peut donc être envisagée comme la nécessité de surmonter les différents conflits (intérieur et relationnel) afin que puisse émerger une certaine sérénité. Cela implique d’intégrer ses instincts agressifs plutôt que de les renier (ce qui aurait pour conséquence avec Mars en VI exalté de créer des conflits divers dans la sphère de la vie quotidienne et du travail). Ainsi, cette Nouvelle Lune appelle à faire la paix avec ses déchirements intérieurs, en se ressourçant dans la nature et en cultivant le silence intérieur (une des quêtes essentielles du Taureau).
Il s’agit en somme d’unifier les contraires, d’unifier le côté yin (Lune et Neptune- Chiron) et le côté yang (Soleil et Mars) à travers un ancrage dans la matière, dans le corps (Taureau, mais aussi cinq planètes du thème en signe de Terre).
Cela revient à cultiver, encore et toujours, la présence dans tous les actes de la vie, un rapport au corps conscient et la recherche de plaisirs simples qui nourrissent le sentiment de paix et de sécurité intérieure.
C’est cet ancrage dans une présence à soi-même qui permet de créer de l’harmonie à partir des conflits, d’équilibrer les forces contradictoires, en ayant un pied dans le tonal (attitude de guerrier dans la vie quotidienne – Mars en VI) et l’autre dans le nagual (Neptune en XII).
Le dépassement de ce conflit intérieur permet alors une renaissance (Nouvelle Lune), d’autant que la conjonction Lune- Soleil est proche du Fond du Ciel, qui symbolise le début d’un nouveau cycle, donc bien une renaissance.
Un dernier point mérite d’être souligné : Vénus, en Gémeaux en maison IV, fait un double carré à l’opposition entre Jupiter- Uranus en Poisson (maison I) et Saturne, en Vierge (maison VII).
Cette opposition entre la structure (Saturne) et la subversion (Uranus) est une configuration se maintenant sur une longue période. Mais lors de cette Nouvelle Lune, le mouvement de libération consécutif aux remises en cause uraniennes semble amplifié par la conjonction de Jupiter à Uranus (qui plus est, en domicile en Poissons). Il est également amplifié avant le passage de ces deux planètes à 0° Bélier(le 6 juin) et qui marquera le début d’un nouveau cycle.
Que Vénus soit impliquée dans cette configuration marque bien la nécessité d’une pacification, d’une harmonisation entre ces deux forces, c’est un juste équilibre que chacun doit trouver entre les structures hérité du passé et le renouveau proposé par cette conjonction Jupiter/Uranus. Cela donnera la possibilité d’établir de nouvelles fondations (maison IV) plutôt que de nourrir notre autocontemplation en s’accrochant aux valeurs transmises par la famille.
Premier mai 2010
par Selva & Liria
Nous sommes en plein cœur du printemps, mais l’on sent déjà les prémisses de l’été : le 1er Mai c’est cela, l’émergence de l’énergie de l’été, la direction du Sud, la Terre, le Guérisseur, la couleur rouge. Le Soleil parcourt le signe du Taureau, lui-même relié à la couleur écarlate. C’est le moment de l’année où s’ouvre une porte d’accès à tous les possibles.
L’écarlate c’est la « materia prima » d’où émerge tout le vivant, le fond d’où surgit toute forme, c’est notre mère, la terre, le berceau où l’on nait (et où l’on est) et qui nous nourrit.
La lune, essentielle dans ce thème, se trouve en maison XII et pose justement la question de savoir comment l’on a été nourri, en nous replongeant dans une certaine nostalgie de la mère, en faisant ressortir notre attachement au passé. Elle nous renvoie à tout l’émotionnel occulté et transmis de génération en génération. C’est une lune flamboyante (en Sagittaire) qui peut nous amener à une exacerbation de notre dépendance, à une théâtralisation des affects et des émotions. D’autant que cela est renforcé par un Ascendant Sagittaire en carré avec sa planète maitresse Jupiter en Maison IV (maison en analogie avec le signe du Cancer donc avec la Lune).
Cette Lune est en carré à la Lune Noire et cela amplifie nos sentiments de manque les plus profonds, ceux autour desquels s’articule la quête inconsciente de toute une vie. Elle est aussi opposée à Vénus, en Gémeaux. Cette opposition permet, à travers la relation à l’autre (Vénus) de prendre des distances par rapport à cet émotionnel et de le rendre plus objectif (Gémeaux). Cependant, cela ne peut se faire qu’au travers d’une démarche rigoureuse, doublé d’une discipline quotidienne (Maison VI, en analogie avec la Vierge). C’est un véritable travail d’initiation qui nous est proposé, une plongé dans les profondeurs de notre être. Il s’agit, ainsi que le suggère Uranus conjoint à Jupiter en IV, de redéfinir toutes nos bases afin de construire un foyer qui nous soit propre, libre de celui qu’ont voulu pour nous nos parents (couple Lune/Saturne). Comme le confirme le degré du Soleil 10° Taureau : « Une femme arrose les fleurs de son jardin »Développement des facultés mentales sur lesquelles repose notre conscience égotique. Telles racines, telles fleurs. VEILLER A NOTRE EDUCATION. Cet Uranus en IV, opposé à Saturne en X, vient bousculer les structures établies, nous poussant à modifier nos racines (la IV) pour que puissent émerger dans le monde les meilleurs des fruits (La X).
Saturne au MC et en Vierge, dans un signe de Terre, semble suggérer l’importance d’une mise en place dans le tonal : dépasser ses inhibitions pour affronter le monde, même si les freins intérieurs restent encore conséquents (Saturne rétrograde).
Cet axe IV/X par sa position en Poisson/Vierge, nous relie à toute la symbolique religieuse donc accentue un sentiment de culpabilité (déjà présent avec l’écarlate) à s’affranchir du passé.
Cependant de nombreux outils sont à notre disposition pour nous aider dans ce processus de re-création qui nous permettra dans un second temps de nous présenter au monde différemment :
En écho à ce Mars en Lion, Le soleil en Taureau en maison V (en analogie avec le Lion et associé à la couleur rouge) nous invite à célébrer le fait d’être vivant.
C’est l’essence même de cette porte du 1er Mai : Retrouver la simplicité et l’innocence de l’enfant, jouer, sentir, percevoir, rêver, se donner le droit de jouir de la vie, en percevant la magie de l’instant, la beauté de la nature, la splendeur du monde. Il s’agit d’apprendre à désapprendre, de renoncer aux idéaux établis et à nos possessions (Taureau), de faire face à l’inconnu avec une foi d’enfant (Jupiter maitre de la Lune et de l’Ascendant), d’entrer au sein de la nature, de notre nature, en se fiant aux perception de notre corps, comme le souligne le degré de la Lune 10° Sagittaire : « Dans l’aile gauche d’un temple archaïque, une lampe brûle dans un récipient à forme humaine. » Retrouver son corps pour compenser les effets d’une intellectualisation trop prononcée.
SE FIER AUX REACTIONS DE NOTRE ORGANISME.
En un mot il s’agit d’être présent.
Alors, guidé par notre seul instinct, on fait les choses quand on doit les faire et de manière juste (Mars trigone à la lune).
Dans ce berceau de l’écarlate se trouve (souvent bloqué) tout notre pouvoir d’action. C’est Sedna, en domicile en Taureau, qui nous demande de lâcher la barque de nos parents qui, en nous coupant les mains, nous ont enlevé la possibilité d’agir par nous même. Il s’agit de nous transformer, de faire exploser notre personnalité. Pluton, son pendant masculin est justement en maison I, en trigone au Soleil et crée une opportunité de changer notre image, notre personnalité en profondeur, de lâcher notre ego.
Sedna, depuis la profondeur des mers nous demande de laisser cicatriser les blessures de l’enfance, de nous détendre, d’être à l’écoute de notre coté féminin (Vénus planète maitresse du Taureau).En écho à cela, Chiron, le guérisseur, qui vient de plonger en Poissons, nous apporte son aide.
Mercure rétrograde conjoint au soleil, nous pousse dans ce sens en facilitant l’arrêt du dialogue intérieur. C’est dans le creuset de ce silence que peuvent se remodeler des pans entiers de notre être, et que l’infini des possibles se présente a nous. C’est de ce même silence que peut émerger notre propre musique intérieure, le chant de notre double (le Taureau c’est aussi le musicien) .
Alors nous cessons de percevoir le monde au travers du filtre de nos conditionnements. Alors nous accédons à une vision directe du monde, et rêver devient possible offrant une infinité d’univers à notre perception.
Nous sommes en plein cœur du printemps, mais l’on sent déjà les prémisses de l’été : le 1er Mai c’est cela, l’émergence de l’énergie de l’été, la direction du Sud, la Terre, le Guérisseur, la couleur rouge. Le Soleil parcourt le signe du Taureau, lui-même relié à la couleur écarlate. C’est le moment de l’année où s’ouvre une porte d’accès à tous les possibles.
L’écarlate c’est la « materia prima » d’où émerge tout le vivant, le fond d’où surgit toute forme, c’est notre mère, la terre, le berceau où l’on nait (et où l’on est) et qui nous nourrit.
La lune, essentielle dans ce thème, se trouve en maison XII et pose justement la question de savoir comment l’on a été nourri, en nous replongeant dans une certaine nostalgie de la mère, en faisant ressortir notre attachement au passé. Elle nous renvoie à tout l’émotionnel occulté et transmis de génération en génération. C’est une lune flamboyante (en Sagittaire) qui peut nous amener à une exacerbation de notre dépendance, à une théâtralisation des affects et des émotions. D’autant que cela est renforcé par un Ascendant Sagittaire en carré avec sa planète maitresse Jupiter en Maison IV (maison en analogie avec le signe du Cancer donc avec la Lune).
Cette Lune est en carré à la Lune Noire et cela amplifie nos sentiments de manque les plus profonds, ceux autour desquels s’articule la quête inconsciente de toute une vie. Elle est aussi opposée à Vénus, en Gémeaux. Cette opposition permet, à travers la relation à l’autre (Vénus) de prendre des distances par rapport à cet émotionnel et de le rendre plus objectif (Gémeaux). Cependant, cela ne peut se faire qu’au travers d’une démarche rigoureuse, doublé d’une discipline quotidienne (Maison VI, en analogie avec la Vierge). C’est un véritable travail d’initiation qui nous est proposé, une plongé dans les profondeurs de notre être. Il s’agit, ainsi que le suggère Uranus conjoint à Jupiter en IV, de redéfinir toutes nos bases afin de construire un foyer qui nous soit propre, libre de celui qu’ont voulu pour nous nos parents (couple Lune/Saturne). Comme le confirme le degré du Soleil 10° Taureau : « Une femme arrose les fleurs de son jardin »Développement des facultés mentales sur lesquelles repose notre conscience égotique. Telles racines, telles fleurs. VEILLER A NOTRE EDUCATION. Cet Uranus en IV, opposé à Saturne en X, vient bousculer les structures établies, nous poussant à modifier nos racines (la IV) pour que puissent émerger dans le monde les meilleurs des fruits (La X).
Saturne au MC et en Vierge, dans un signe de Terre, semble suggérer l’importance d’une mise en place dans le tonal : dépasser ses inhibitions pour affronter le monde, même si les freins intérieurs restent encore conséquents (Saturne rétrograde).
Cet axe IV/X par sa position en Poisson/Vierge, nous relie à toute la symbolique religieuse donc accentue un sentiment de culpabilité (déjà présent avec l’écarlate) à s’affranchir du passé.
Cependant de nombreux outils sont à notre disposition pour nous aider dans ce processus de re-création qui nous permettra dans un second temps de nous présenter au monde différemment :
- Le trigone de la Lune à Mars, exalté en Lion, facilite l’expression de nos émotions, donnant l’élan pour agir. Positionné en Maison Huit, la maison ou l’on a été contraint (par la famille en particulier) mais aussi la maison qui permet toute transformation, Mars devient une aide précieuse pour s’extraire de nos conditionnement familiaux.
- D’autre part, le quinconce exact entre le Soleil et la Lune indique que le double processus (déterrer les vieilles émotions familiales pour s’en libérer et se recréer soi-même à travers la recherche du plaisir) suppose un effort conscient pour que l’intégration puisse se faire, du fait de frictions entre ces deux mouvements.
- Par ailleurs, le carré de Mars au Soleil confirme la nécessité d’un effort volontaire mais indique aussi qu’une importante quantité d’énergie est disponible pour relever ce défi.
En écho à ce Mars en Lion, Le soleil en Taureau en maison V (en analogie avec le Lion et associé à la couleur rouge) nous invite à célébrer le fait d’être vivant.
C’est l’essence même de cette porte du 1er Mai : Retrouver la simplicité et l’innocence de l’enfant, jouer, sentir, percevoir, rêver, se donner le droit de jouir de la vie, en percevant la magie de l’instant, la beauté de la nature, la splendeur du monde. Il s’agit d’apprendre à désapprendre, de renoncer aux idéaux établis et à nos possessions (Taureau), de faire face à l’inconnu avec une foi d’enfant (Jupiter maitre de la Lune et de l’Ascendant), d’entrer au sein de la nature, de notre nature, en se fiant aux perception de notre corps, comme le souligne le degré de la Lune 10° Sagittaire : « Dans l’aile gauche d’un temple archaïque, une lampe brûle dans un récipient à forme humaine. » Retrouver son corps pour compenser les effets d’une intellectualisation trop prononcée.
SE FIER AUX REACTIONS DE NOTRE ORGANISME.
En un mot il s’agit d’être présent.
Alors, guidé par notre seul instinct, on fait les choses quand on doit les faire et de manière juste (Mars trigone à la lune).
Dans ce berceau de l’écarlate se trouve (souvent bloqué) tout notre pouvoir d’action. C’est Sedna, en domicile en Taureau, qui nous demande de lâcher la barque de nos parents qui, en nous coupant les mains, nous ont enlevé la possibilité d’agir par nous même. Il s’agit de nous transformer, de faire exploser notre personnalité. Pluton, son pendant masculin est justement en maison I, en trigone au Soleil et crée une opportunité de changer notre image, notre personnalité en profondeur, de lâcher notre ego.
Sedna, depuis la profondeur des mers nous demande de laisser cicatriser les blessures de l’enfance, de nous détendre, d’être à l’écoute de notre coté féminin (Vénus planète maitresse du Taureau).En écho à cela, Chiron, le guérisseur, qui vient de plonger en Poissons, nous apporte son aide.
Mercure rétrograde conjoint au soleil, nous pousse dans ce sens en facilitant l’arrêt du dialogue intérieur. C’est dans le creuset de ce silence que peuvent se remodeler des pans entiers de notre être, et que l’infini des possibles se présente a nous. C’est de ce même silence que peut émerger notre propre musique intérieure, le chant de notre double (le Taureau c’est aussi le musicien) .
Alors nous cessons de percevoir le monde au travers du filtre de nos conditionnements. Alors nous accédons à une vision directe du monde, et rêver devient possible offrant une infinité d’univers à notre perception.
Pleine Lune du mercredi 28 avril 2010
14h 18 mn 27 s par Selva & Liria
Le thème de Pleine Lune du 28 avril 2010 est marqué par l’Ascendant Lion, déjà rencontré au moment de la Nouvelle Lune et qui nous invite à la créativité.
Il s’agit en particulier de se recréer soi-même, ce que confirme le positionnement de Pluton en maison V (en analogie avec le signe du Lion), qui signale l’opportunité d’une transformation profonde (Pluton) de notre façon d’exprimer notre être essentiel, notre enfant divin, demeuré intact face aux multiples conditionnements. L’axe des Nœuds (XI-V) nous incite également à nous réinventer nous-même et à ancrer cette nouvelle perception dans une forme concrète (Nœud Nord en Capricorne en maison V), au prix d’une prise de distance par rapport à une vision idéalisée de nous-même (Nœud Sud en XI, en analogie avec le Verseau).
Il s’agit là de la poursuite du mouvement de renaissance amorcé lors de l’équinoxe de printemps.
C’est ce qu’indique le symbole sabian de l’Ascendant à 28° Lion : « Une sirène jaillit des vagues de l’océan, prête à renaître sous une forme humaine. »
Le stade auquel un profond sentiment intuitif, jaillissant de l’inconscient, s’apprête à prendre forme comme pensée consciente. Ce symbole entre en effet en forte résonance avec le symbole sabian du Soleil, lors de l’équinoxe (1° Bélier) : « Une naïade émerge de l’océan, un dauphin l’embrasse » Émersion de formes nouvelles, la conscience voit le jour.
Cette renaissance est un renouveau de la façon de s’appréhender, de se percevoir. Elle implique de développer son essence, d’être créatif dans sa façon de vivre sa vie. Elle implique également d’extérioriser ce rapport renouvelé à nous-même, comme le rappelle la disposition des planètes (la grande majorité est située au-dessus de l’horizon, ce qui correspond bien à une extraversion).
Dans ce processus, un écueil majeur est l’autocontemplation, aux antipodes d’un rapport authentique avec notre essence. C’est ce contre quoi nous met en garde Vénus, qui comme lors de la Nouvelle Lune, est mise en exergue dans ce thème.
En effet, hormis la Lune, c’est la seule planète qui ait changé à la fois de signe et de maison par rapport au thème de Nouvelle Lune. Par ailleurs elle est, avec Mercure, la planète la plus haute dans le ciel (Vénus est en conjonction large au Milieu du Ciel). Et le lien avec Mercure est renforcé par le fait que les deux planètes sont en réception mutuelle : chacune est positionnée dans le signe maîtrisé par l’autre : Vénus est en Gémeaux, tandis que Mercure est en Taureau.
Vénus en Gémeaux nous invite à prendre conscience de notre autocontemplation à travers nos interactions (Gémeaux) dans le monde social (X) mais paradoxalement aussi à prendre conscience de notre valeur. Cependant, avec le carré de Vénus à Neptune en VII, le risque est de se perdre dans une image idéalisée de soi-même, en particulier dans la relation à l’autre (Neptune en VII, maison en analogie avec Vénus).
Quant à Mercure en Taureau en maison IX, il nous incite à une réflexion approfondie sur les valeurs qui nous sécurisent (Taureau) ainsi qu’à l’observation des pensées obsessionnelles qui alimentent notre dialogue intérieur (le Taureau est un signe fixe…).
La réception mutuelle entre Vénus et Mercure peut être lue comme la possibilité d’une coopération fructueuse entre ces deux énergies ; la réflexivité de Mercure (rétrograde) s’attache à déconstruire notre dialogue intérieur et l’autocontemplation qu’il nourrit. Inversement, la mise à jour de nos valeurs authentiques et la tenue en respect de notre autocontemplation (Vénus) aide à assécher notre dialogue intérieur stérile. Mercure est par ailleurs rétrograde, en maison IX, exactement conjoint au Soleil (et donc opposé à la Lune).Il s’agit de « la nouvelle lune » de Mercure, et elle est en exacte adéquation avec cette pleine Lune. Mercure, comme Vénus n’est jamais très loin du Soleil et de ce fait est soit étoile du matin (Prométhée) et plutôt avant-gardiste, soit étoile du soir (Epiméthée) et plus enclin au conservatisme. Sa période de rétrogradation a lieu tout les quatre mois et dure 22 jours (on ne peut manquer de noter l’analogie avec les arcanes du tarot).Les 11 premiers jours, il est encore du soir (Epiméthée), puis commence un nouveau cycle à la conjonction inférieure avec le soleil, restant rétrograde pendant 11 jours encore mais en étant du matin (Prométhée), avant de reprendre sa course directe. Dans ce thème nous sommes au onzième jour de la rétrogradation de Mercure. C’est le moment exact de sa rétrogradation où il change de polarité, ce qui signifie un renversement dans le champ électromagnétique de tous les organismes vivants .C’est une porte durant laquelle il est possible de changer la qualité de sa pensée, de purifier le mental, afin de réajuster toutes les fonctions mercurienne et ensemencer de nouveaux projets pour le futur cycle.
C’est ce que confirme le symbole sabian de Mercure et du Soleil (8° Taureau) :
« Un arbre de Noël paré de tous ses ornements. La faculté de créer le bonheur à l’intérieur de soi pendant les heures sombres.
LA FOI IMMORTELLE EN UN RENOUVEAU CYCLIQUE.
C’est le moment idéal pour une introspection, pour essayer de libérer sa pensée des compulsions habituelles. Hermès, le représentant de Mercure, est entre autre le maître de la parole et des formules magiques. L’utilisation de mantras peut donc être encore plus bénéfique dans cette période pour changer la programmation de notre disque dur. L’une des fonctions de Mercure est de garder en vie l’adolescent, cette partie de nous qui reste à jamais jeune et ouverte à la vie.
La rétrogradation de Mercure est donc un moment privilégié pour s’affranchir d’une certaine vision du temps, pour se connecter à notre enfant intérieur, pour stopper notre bavardage mental habituel .Il y a là une opportunité de se reprogrammer, d’imaginer (mettre de la magie dans) notre vie, de changer notre conscience, notre vision du monde, notre philosophie (maison IX).
Cette importance qu’il y a à se forger une nouvelle vision du monde, à reprogrammer la façon dont on l’appréhende et le conçoit est d’autant plus décisive que, comme lors de la Pleine Lune de mars, la Pleine Lune de ce mois-ci se joue sur l’axe III-IX, ce qui renvoie bien à Mercure (Maître de la III).
Ainsi, la Lune en maison III nous invite, à nettoyer notre lien de communication avec l’esprit. La Lune étant en chute en Scorpion, ce nettoyage exige d’affronter nos émotions les plus refoulées parce que les plus sombres, extrêmes, et destructrices, notre relation à la sexualité mais aussi les rancœurs accumulées et demeurées inconscientes. Cette tâche semble d’autant plus impérative que la Lune est en aspect aux deux maîtres du Scorpion, Pluton et Mars.
Le sextile à Pluton peut faciliter l’accès à des strates profondes de notre inconscient ainsi qu’à des talents qui, en même temps que les rages d’antan, ont été enfouis. Il peut également permettre la mise à jour de certains de nos ressorts compulsifs.
Par contre, le carré de la Lune à Mars, en Lion en XII signale, comme lors de la Nouvelle Lune, des difficultés. Mars en XII évoque des problèmes d’agressivité et de violence transmis par les générations qui nous précèdent. Ils sont ici particulièrement intenses : Mars est exalté en Lion. De plus, Mars est la seule planète située en signe de Feu et peut signaler que cette énergie est d’autant plus refoulée qu’elle apparaît comme incontrôlable. .. Un autre élément saillant du thème est la maison VII, à nouveau très chargée, avec la présence de la Lune noire, d’Uranus et de Neptune. La Maison VII (tarot Zen : la conscience) est la maison dans laquelle les planètes fonctionnent un peu comme des planètes en exil, c’est-à-dire que nous les projetons et avons tendance à les vivre à travers l’autre. Il nous est donc proposé de venir mettre de la conscience sur le fantasme que nous avons de l’autre, sur le rêve (zone de voir et de rêver) que nous entretenons dans nos relations et qui finalement est source de nos conflits et de nos frustrations (le jaune : les colères) et nous empêche d’avoir accès a notre propre énergie (ou le jaune : notre vitalité).La VII, c’est aussi la maison de ce qui nous lie par contrats, par le mariage, le travail mais aussi par tous les contrats plus ou moins formels que nous n’avons pas signés mais que nous validons quand même .Par extension, ce sont tout les contrats relationnels plus ou moins fantasmés que l’on honore ou que l’on demande aux autres d’honorer.
Ce n’est pas l’autre que nous devons posséder mais nous-même. Nous devons nous appartenir, appartenir à notre double. Le seul contrat que nous ayons à signer c’est un contrat avec nous-même : prendre l’engagement d’honorer ce double. La présence de Neptune exactement sur le Descendant nous donne l’opportunité de le rêver.
Le thème de Pleine Lune du 28 avril 2010 est marqué par l’Ascendant Lion, déjà rencontré au moment de la Nouvelle Lune et qui nous invite à la créativité.
Il s’agit en particulier de se recréer soi-même, ce que confirme le positionnement de Pluton en maison V (en analogie avec le signe du Lion), qui signale l’opportunité d’une transformation profonde (Pluton) de notre façon d’exprimer notre être essentiel, notre enfant divin, demeuré intact face aux multiples conditionnements. L’axe des Nœuds (XI-V) nous incite également à nous réinventer nous-même et à ancrer cette nouvelle perception dans une forme concrète (Nœud Nord en Capricorne en maison V), au prix d’une prise de distance par rapport à une vision idéalisée de nous-même (Nœud Sud en XI, en analogie avec le Verseau).
Il s’agit là de la poursuite du mouvement de renaissance amorcé lors de l’équinoxe de printemps.
C’est ce qu’indique le symbole sabian de l’Ascendant à 28° Lion : « Une sirène jaillit des vagues de l’océan, prête à renaître sous une forme humaine. »
Le stade auquel un profond sentiment intuitif, jaillissant de l’inconscient, s’apprête à prendre forme comme pensée consciente. Ce symbole entre en effet en forte résonance avec le symbole sabian du Soleil, lors de l’équinoxe (1° Bélier) : « Une naïade émerge de l’océan, un dauphin l’embrasse » Émersion de formes nouvelles, la conscience voit le jour.
Cette renaissance est un renouveau de la façon de s’appréhender, de se percevoir. Elle implique de développer son essence, d’être créatif dans sa façon de vivre sa vie. Elle implique également d’extérioriser ce rapport renouvelé à nous-même, comme le rappelle la disposition des planètes (la grande majorité est située au-dessus de l’horizon, ce qui correspond bien à une extraversion).
Dans ce processus, un écueil majeur est l’autocontemplation, aux antipodes d’un rapport authentique avec notre essence. C’est ce contre quoi nous met en garde Vénus, qui comme lors de la Nouvelle Lune, est mise en exergue dans ce thème.
En effet, hormis la Lune, c’est la seule planète qui ait changé à la fois de signe et de maison par rapport au thème de Nouvelle Lune. Par ailleurs elle est, avec Mercure, la planète la plus haute dans le ciel (Vénus est en conjonction large au Milieu du Ciel). Et le lien avec Mercure est renforcé par le fait que les deux planètes sont en réception mutuelle : chacune est positionnée dans le signe maîtrisé par l’autre : Vénus est en Gémeaux, tandis que Mercure est en Taureau.
Vénus en Gémeaux nous invite à prendre conscience de notre autocontemplation à travers nos interactions (Gémeaux) dans le monde social (X) mais paradoxalement aussi à prendre conscience de notre valeur. Cependant, avec le carré de Vénus à Neptune en VII, le risque est de se perdre dans une image idéalisée de soi-même, en particulier dans la relation à l’autre (Neptune en VII, maison en analogie avec Vénus).
Quant à Mercure en Taureau en maison IX, il nous incite à une réflexion approfondie sur les valeurs qui nous sécurisent (Taureau) ainsi qu’à l’observation des pensées obsessionnelles qui alimentent notre dialogue intérieur (le Taureau est un signe fixe…).
La réception mutuelle entre Vénus et Mercure peut être lue comme la possibilité d’une coopération fructueuse entre ces deux énergies ; la réflexivité de Mercure (rétrograde) s’attache à déconstruire notre dialogue intérieur et l’autocontemplation qu’il nourrit. Inversement, la mise à jour de nos valeurs authentiques et la tenue en respect de notre autocontemplation (Vénus) aide à assécher notre dialogue intérieur stérile. Mercure est par ailleurs rétrograde, en maison IX, exactement conjoint au Soleil (et donc opposé à la Lune).Il s’agit de « la nouvelle lune » de Mercure, et elle est en exacte adéquation avec cette pleine Lune. Mercure, comme Vénus n’est jamais très loin du Soleil et de ce fait est soit étoile du matin (Prométhée) et plutôt avant-gardiste, soit étoile du soir (Epiméthée) et plus enclin au conservatisme. Sa période de rétrogradation a lieu tout les quatre mois et dure 22 jours (on ne peut manquer de noter l’analogie avec les arcanes du tarot).Les 11 premiers jours, il est encore du soir (Epiméthée), puis commence un nouveau cycle à la conjonction inférieure avec le soleil, restant rétrograde pendant 11 jours encore mais en étant du matin (Prométhée), avant de reprendre sa course directe. Dans ce thème nous sommes au onzième jour de la rétrogradation de Mercure. C’est le moment exact de sa rétrogradation où il change de polarité, ce qui signifie un renversement dans le champ électromagnétique de tous les organismes vivants .C’est une porte durant laquelle il est possible de changer la qualité de sa pensée, de purifier le mental, afin de réajuster toutes les fonctions mercurienne et ensemencer de nouveaux projets pour le futur cycle.
C’est ce que confirme le symbole sabian de Mercure et du Soleil (8° Taureau) :
« Un arbre de Noël paré de tous ses ornements. La faculté de créer le bonheur à l’intérieur de soi pendant les heures sombres.
LA FOI IMMORTELLE EN UN RENOUVEAU CYCLIQUE.
C’est le moment idéal pour une introspection, pour essayer de libérer sa pensée des compulsions habituelles. Hermès, le représentant de Mercure, est entre autre le maître de la parole et des formules magiques. L’utilisation de mantras peut donc être encore plus bénéfique dans cette période pour changer la programmation de notre disque dur. L’une des fonctions de Mercure est de garder en vie l’adolescent, cette partie de nous qui reste à jamais jeune et ouverte à la vie.
La rétrogradation de Mercure est donc un moment privilégié pour s’affranchir d’une certaine vision du temps, pour se connecter à notre enfant intérieur, pour stopper notre bavardage mental habituel .Il y a là une opportunité de se reprogrammer, d’imaginer (mettre de la magie dans) notre vie, de changer notre conscience, notre vision du monde, notre philosophie (maison IX).
Cette importance qu’il y a à se forger une nouvelle vision du monde, à reprogrammer la façon dont on l’appréhende et le conçoit est d’autant plus décisive que, comme lors de la Pleine Lune de mars, la Pleine Lune de ce mois-ci se joue sur l’axe III-IX, ce qui renvoie bien à Mercure (Maître de la III).
Ainsi, la Lune en maison III nous invite, à nettoyer notre lien de communication avec l’esprit. La Lune étant en chute en Scorpion, ce nettoyage exige d’affronter nos émotions les plus refoulées parce que les plus sombres, extrêmes, et destructrices, notre relation à la sexualité mais aussi les rancœurs accumulées et demeurées inconscientes. Cette tâche semble d’autant plus impérative que la Lune est en aspect aux deux maîtres du Scorpion, Pluton et Mars.
Le sextile à Pluton peut faciliter l’accès à des strates profondes de notre inconscient ainsi qu’à des talents qui, en même temps que les rages d’antan, ont été enfouis. Il peut également permettre la mise à jour de certains de nos ressorts compulsifs.
Par contre, le carré de la Lune à Mars, en Lion en XII signale, comme lors de la Nouvelle Lune, des difficultés. Mars en XII évoque des problèmes d’agressivité et de violence transmis par les générations qui nous précèdent. Ils sont ici particulièrement intenses : Mars est exalté en Lion. De plus, Mars est la seule planète située en signe de Feu et peut signaler que cette énergie est d’autant plus refoulée qu’elle apparaît comme incontrôlable. .. Un autre élément saillant du thème est la maison VII, à nouveau très chargée, avec la présence de la Lune noire, d’Uranus et de Neptune. La Maison VII (tarot Zen : la conscience) est la maison dans laquelle les planètes fonctionnent un peu comme des planètes en exil, c’est-à-dire que nous les projetons et avons tendance à les vivre à travers l’autre. Il nous est donc proposé de venir mettre de la conscience sur le fantasme que nous avons de l’autre, sur le rêve (zone de voir et de rêver) que nous entretenons dans nos relations et qui finalement est source de nos conflits et de nos frustrations (le jaune : les colères) et nous empêche d’avoir accès a notre propre énergie (ou le jaune : notre vitalité).La VII, c’est aussi la maison de ce qui nous lie par contrats, par le mariage, le travail mais aussi par tous les contrats plus ou moins formels que nous n’avons pas signés mais que nous validons quand même .Par extension, ce sont tout les contrats relationnels plus ou moins fantasmés que l’on honore ou que l’on demande aux autres d’honorer.
Ce n’est pas l’autre que nous devons posséder mais nous-même. Nous devons nous appartenir, appartenir à notre double. Le seul contrat que nous ayons à signer c’est un contrat avec nous-même : prendre l’engagement d’honorer ce double. La présence de Neptune exactement sur le Descendant nous donne l’opportunité de le rêver.
Noucelle Lune du 14 avril 2010
14h28’ 45’’ (Marseille) par Selva & Liria
Avec la double conjonction Lune-Soleil en Bélier et Mercure/Vénus en Taureau situées toutes les deux en IX, cette nouvelle lune met en valeur, comme dans la pleine lune précédente, ce secteur du thème. Cela est d’autant plus accentué que presque tous les aspects du thème se focalisent sur la conjonction Vénus /Mercure.
Par analogie, la maison IX est liée au Sagittaire, à la couleur bleu (donc à nos émotions et nos peurs), à la carte de la solitude (tarot zen).Cette nouvelle lune nous propose donc d’aller voir ce qui nous bloque dans notre exploration de l’inconnu, ce qui nous maintient dans le mental, l’ego, la sédentarité. La IX, c’est notre quête de la liberté, l’invitation à la grande aventure, et pour entrer dans cette aventure du « divin », il faut mater nos peurs. Le Bélier est l’aventurier, le pionnier qui défriche des contrées inconnues. Il le fait effectivement seul. Dans la IX, il défriche ses propres contrées intérieures, il déblaie le chemin vers la porte de l’Esprit, il navigue dans l’inconnu.
La conjonction Lune /Soleil ne reçoit aucun aspect comme pour nous dire : « Regarde, ce n’est pas là que ça se passe, mais ici, à la conjonction Vénus/ Mercure ». Et, si l’on considère Lune/Soleil dans son analogie avec le couple Mère/Père, on peut voir cette conjonction comme une injonction à sortir du rêve de nos parents, rêve qui nous isole de l’ensemble de nos potentialités.
Peut-être qu’il est temps de faire (ou refaire) la liste de nos peurs.
Se trouvent-elles là, dans le fait de lâcher les injonctions familiales (la IV) qui tuent le potentiel de la IX ou, de lâcher cette Vénus, conjointe au Milieu du Ciel, qui semble indiquer le summum de l’autocomtemplation (accentué par l’Ascendant Lion). En effet, Vénus est ici en domicile (en Taureau), c’est Vénus Hespérus (du soir) sensible à la reconnaissance sociale et qui tend à nous conformer.
Cependant le degré de l’Ascendant- 18°Lion : « Une réception sur une péniche aménagée » le plaisir que l’on retire à s’affranchir momentanément de conduites sociales rigides-nous exhorte à nous affranchir des convenances. Nous avons un combat à mener, contre nos peurs, contre nos attachements, contre notre égo, comme l’indique le degré de Vénus : 16° Taureau : « Épées et torches s’affrontent dans une joute symbolique. »Refusant de dépendre du passé, le chercheur se fait chevalier et reprend le flambeau de l'éternel grand combat. Il s’agit de lutter contre la volonté de l’égo et c’est l’énergie issue du moment actuel, le présent inéluctable, que l’individu intrépide doit utiliser dans sa lutte.
Vénus est porteuse de toutes les valeurs du signe du Taureau, la recherche de sécurité entre autres, et pose la question de notre relation à nos possessions.
Qu’est-ce qui a le plus de valeur à nos yeux ?
A quoi est-ce que l’on s’accroche ? Est-ce que ce sont nos préoccupations matérielles qui nous entravent, ainsi que le valide le symbole sabian de Mercure 11° Taureau : « Un jeune couple, s’adonne au lèche-vitrine » Une personnalité encore immature fasciné par la société de consommation ? Est-ce nos préoccupations physiques (notre image), nos préoccupations relationnelles (ou l’ensemble des trois) ?
Sommes-nous capable de faire « all in » (de tout miser) pour poursuivre l’aventure et retrouver les vraies valeurs de Vénus, une Vénus guerrière, capable de renoncer au passé, d’aimer sans posséder, sans attachement ? Une Vénus qui vit dans l’intensité de l’instant présent et qui nous permet d’accéder à la fêlure, à la seconde attention, au double ?
En fait il s’agit, comme le suggérait le thème de l’équinoxe, de trouver un équilibre entre tonal et Nagual, de contacter le monde avec modération et frugalité selon les préceptes du guerrier, mais sans le négliger et avec plaisir (Vénus). Ainsi nous pourrons chevaucher le dragon et réaliser notre plein potentiel, comme le suggère le degré du symbole sabian de cette nouvelle lune : 24°Bélier « la possibilité pour la conscience de chevaucher deux plans de l’existence ». La révélation de nouvelles potentialités. Mise à l’épreuve.
Cette mise à l’épreuve est peut-être celle du mental, mis en avant par la conjonction de Mercure/ Vénus. Cette position nous invite à discipliner notre esprit, à calmer notre mental en regardant à l’intérieur de soi (le regard intérieur, tarot zen en analogie avec le Taureau) et au travers d’un contact avec la nature (Mercure en Taureau).
Cette tâche est un véritable défi car Mercure est en lien avec deux planètes très masculines : Pluton (trigone) et Mars (carré). Le carré à Mars peut signifier les entraves que le mental (Mercure) pose à l’action (Mars) et, inversement, les problématiques familiales violentes qui suintent et contrecarrent cet accès à un mental calme et apaisé. D’autant plus que Mars est en Maison XII, donc nous invite à aller voir quelles sont les rancœurs, les colères héritées des générations avant nous.
Ce Mars en XII, en Lion est comme en écho à Pluton en XII de la dernière pleine lune d’autant que ce Pluton est rétrograde et surtout en V, maison analogue au Lion. De plus, Pluton et Mars sont en quinconce, quasi exact. On peut y voir un pouvoir d’action et une volonté qui reste très engluées dans des marécages transmis par l’inconscient familial (les vieux dossiers poussiéreux qui dorment dans des malles fermées à clé au fond de la cave).
Probablement des violences familiales passées (et non connues) qui donnent la peur de toucher et de s’approprier cette énergie, ressentie comme dangereuse et destructrice et donc comprimée (Or c’est justement là qu’elle devient dangereuse). On pourrait également y lire la difficulté à trancher, à se séparer de, à prendre son autonomie par rapport à ces héritages familiaux, auxquels on persiste à rester loyal, même s’ils sont très destructeurs.
Tout cela nous empêche d’avoir accès à cette énergie masculine si prisée puisque rare (90% de l’énergie étant féminine). Arriver à récupérer ce Mars, c’est arrêter, pour les femmes, de vendre leur âme au diable pour appartenir à un homme et, pour les hommes, sortir de la castration imposée par leur mère. Quant au trigone avec Pluton, il peut signifier la possibilité d’accéder facilement à des strates inconscientes profondes, sous forme de ressentis puissants (Mercure en Taureau) pour lever son pouvoir personnel et accéder à l’intention du double.
D’autre part, Saturne continue à nous restreindre (les vieilles structures qui résistent, face à l’assaut d’Uranus, encore et toujours en opposition). Il nous tire vers l’arrière, vers le passé (d’autant qu’il est non seulement rétrograde mais qu’il vient de repasser en Vierge, alors qu’il était exalté, en Balance, depuis le 30 octobre 2009 (le 1er novembre quoi !).
Enfin on ne peut négliger le fait qu’à nouveau l’axe I-VII (je/nous) est mis en avant, avec une conjonction exacte de la part de fortune à l’Ascendant et une conjonction de Lilith au Descendant nous indiquant de continuer le travail sur nos relations et sur nos manques les plus récurrents.
Cependant, Neptune est là, en VII conjoint à Chiron (le guérisseur), pour mettre du baume sur nos blessures et nous aider à rêver notre double afin qu’il devienne notre véritable guide
Avec la double conjonction Lune-Soleil en Bélier et Mercure/Vénus en Taureau situées toutes les deux en IX, cette nouvelle lune met en valeur, comme dans la pleine lune précédente, ce secteur du thème. Cela est d’autant plus accentué que presque tous les aspects du thème se focalisent sur la conjonction Vénus /Mercure.
Par analogie, la maison IX est liée au Sagittaire, à la couleur bleu (donc à nos émotions et nos peurs), à la carte de la solitude (tarot zen).Cette nouvelle lune nous propose donc d’aller voir ce qui nous bloque dans notre exploration de l’inconnu, ce qui nous maintient dans le mental, l’ego, la sédentarité. La IX, c’est notre quête de la liberté, l’invitation à la grande aventure, et pour entrer dans cette aventure du « divin », il faut mater nos peurs. Le Bélier est l’aventurier, le pionnier qui défriche des contrées inconnues. Il le fait effectivement seul. Dans la IX, il défriche ses propres contrées intérieures, il déblaie le chemin vers la porte de l’Esprit, il navigue dans l’inconnu.
La conjonction Lune /Soleil ne reçoit aucun aspect comme pour nous dire : « Regarde, ce n’est pas là que ça se passe, mais ici, à la conjonction Vénus/ Mercure ». Et, si l’on considère Lune/Soleil dans son analogie avec le couple Mère/Père, on peut voir cette conjonction comme une injonction à sortir du rêve de nos parents, rêve qui nous isole de l’ensemble de nos potentialités.
Peut-être qu’il est temps de faire (ou refaire) la liste de nos peurs.
Se trouvent-elles là, dans le fait de lâcher les injonctions familiales (la IV) qui tuent le potentiel de la IX ou, de lâcher cette Vénus, conjointe au Milieu du Ciel, qui semble indiquer le summum de l’autocomtemplation (accentué par l’Ascendant Lion). En effet, Vénus est ici en domicile (en Taureau), c’est Vénus Hespérus (du soir) sensible à la reconnaissance sociale et qui tend à nous conformer.
Cependant le degré de l’Ascendant- 18°Lion : « Une réception sur une péniche aménagée » le plaisir que l’on retire à s’affranchir momentanément de conduites sociales rigides-nous exhorte à nous affranchir des convenances. Nous avons un combat à mener, contre nos peurs, contre nos attachements, contre notre égo, comme l’indique le degré de Vénus : 16° Taureau : « Épées et torches s’affrontent dans une joute symbolique. »Refusant de dépendre du passé, le chercheur se fait chevalier et reprend le flambeau de l'éternel grand combat. Il s’agit de lutter contre la volonté de l’égo et c’est l’énergie issue du moment actuel, le présent inéluctable, que l’individu intrépide doit utiliser dans sa lutte.
Vénus est porteuse de toutes les valeurs du signe du Taureau, la recherche de sécurité entre autres, et pose la question de notre relation à nos possessions.
Qu’est-ce qui a le plus de valeur à nos yeux ?
A quoi est-ce que l’on s’accroche ? Est-ce que ce sont nos préoccupations matérielles qui nous entravent, ainsi que le valide le symbole sabian de Mercure 11° Taureau : « Un jeune couple, s’adonne au lèche-vitrine » Une personnalité encore immature fasciné par la société de consommation ? Est-ce nos préoccupations physiques (notre image), nos préoccupations relationnelles (ou l’ensemble des trois) ?
Sommes-nous capable de faire « all in » (de tout miser) pour poursuivre l’aventure et retrouver les vraies valeurs de Vénus, une Vénus guerrière, capable de renoncer au passé, d’aimer sans posséder, sans attachement ? Une Vénus qui vit dans l’intensité de l’instant présent et qui nous permet d’accéder à la fêlure, à la seconde attention, au double ?
En fait il s’agit, comme le suggérait le thème de l’équinoxe, de trouver un équilibre entre tonal et Nagual, de contacter le monde avec modération et frugalité selon les préceptes du guerrier, mais sans le négliger et avec plaisir (Vénus). Ainsi nous pourrons chevaucher le dragon et réaliser notre plein potentiel, comme le suggère le degré du symbole sabian de cette nouvelle lune : 24°Bélier « la possibilité pour la conscience de chevaucher deux plans de l’existence ». La révélation de nouvelles potentialités. Mise à l’épreuve.
Cette mise à l’épreuve est peut-être celle du mental, mis en avant par la conjonction de Mercure/ Vénus. Cette position nous invite à discipliner notre esprit, à calmer notre mental en regardant à l’intérieur de soi (le regard intérieur, tarot zen en analogie avec le Taureau) et au travers d’un contact avec la nature (Mercure en Taureau).
Cette tâche est un véritable défi car Mercure est en lien avec deux planètes très masculines : Pluton (trigone) et Mars (carré). Le carré à Mars peut signifier les entraves que le mental (Mercure) pose à l’action (Mars) et, inversement, les problématiques familiales violentes qui suintent et contrecarrent cet accès à un mental calme et apaisé. D’autant plus que Mars est en Maison XII, donc nous invite à aller voir quelles sont les rancœurs, les colères héritées des générations avant nous.
Ce Mars en XII, en Lion est comme en écho à Pluton en XII de la dernière pleine lune d’autant que ce Pluton est rétrograde et surtout en V, maison analogue au Lion. De plus, Pluton et Mars sont en quinconce, quasi exact. On peut y voir un pouvoir d’action et une volonté qui reste très engluées dans des marécages transmis par l’inconscient familial (les vieux dossiers poussiéreux qui dorment dans des malles fermées à clé au fond de la cave).
Probablement des violences familiales passées (et non connues) qui donnent la peur de toucher et de s’approprier cette énergie, ressentie comme dangereuse et destructrice et donc comprimée (Or c’est justement là qu’elle devient dangereuse). On pourrait également y lire la difficulté à trancher, à se séparer de, à prendre son autonomie par rapport à ces héritages familiaux, auxquels on persiste à rester loyal, même s’ils sont très destructeurs.
Tout cela nous empêche d’avoir accès à cette énergie masculine si prisée puisque rare (90% de l’énergie étant féminine). Arriver à récupérer ce Mars, c’est arrêter, pour les femmes, de vendre leur âme au diable pour appartenir à un homme et, pour les hommes, sortir de la castration imposée par leur mère. Quant au trigone avec Pluton, il peut signifier la possibilité d’accéder facilement à des strates inconscientes profondes, sous forme de ressentis puissants (Mercure en Taureau) pour lever son pouvoir personnel et accéder à l’intention du double.
D’autre part, Saturne continue à nous restreindre (les vieilles structures qui résistent, face à l’assaut d’Uranus, encore et toujours en opposition). Il nous tire vers l’arrière, vers le passé (d’autant qu’il est non seulement rétrograde mais qu’il vient de repasser en Vierge, alors qu’il était exalté, en Balance, depuis le 30 octobre 2009 (le 1er novembre quoi !).
Enfin on ne peut négliger le fait qu’à nouveau l’axe I-VII (je/nous) est mis en avant, avec une conjonction exacte de la part de fortune à l’Ascendant et une conjonction de Lilith au Descendant nous indiquant de continuer le travail sur nos relations et sur nos manques les plus récurrents.
Cependant, Neptune est là, en VII conjoint à Chiron (le guérisseur), pour mettre du baume sur nos blessures et nous aider à rêver notre double afin qu’il devienne notre véritable guide
Equinoxe du printemps - 20 mars 2010
18h32’01’’ par Liria et Selva
C’est le moment où le Soleil entre en Bélier et ce jour là la durée de la nuit est rattrapée par la durée du jour. Il y a parfaite égalité entre les deux. L’équinoxe est donc caractérisée par un exact équilibre entre les forces de la nuit et les forces du jour, le plateau de la balance basculant vers l’expansion, l’extériorisation, l’énergie active.
C’est une porte, la porte de la femme.la couleur orange y est associé, la couleur de la matrice et c’est de cette matrice que nait le guerrier. C’est un moment de renaissance, de renouveau, ce que confirme le symbole sabian du soleil, 1° Bélier :
« Une naïade émerge de l’océan, un dauphin l’embrasse » Émersion de formes nouvelles, la conscience voit le jour. »
Le thème de cet instant est marqué par un ascendant vierge, à 27°, quelques degrés avant la balance, septième signe, qui signe le passage dans la deuxième moitié du zodiaque et dont les deux plateaux en équilibre symbolisent bien l’équinoxe.
On peut y lire comme une hésitation, une retenue face à cette transition. Cette hésitation se retrouve dans le fait que sur les neuf planètes principales du thème, quatre sont positionnées tout à fait en fin de signe alors que cinq autres sont positionnées en tout début de signe. Les forces du jour prennent très lentement le dessus sur les forces de la nuit.
Le soleil s’inscrit dans une configuration qui perdure pendant de longs mois : le carré en T entre Uranus et Saturne, opposés en maison VII et I, tous les deux carrés à Pluton en IV. Cette configuration est particulièrement tendue : elle implique des planètes lentes, dont deux sont collectives.
L’opposition entre Saturne et Uranus renvoie à la lutte – notamment intérieure – entre la structure, qui fige et corsète tout autant qu’elle délimite et met en forme, et l’inspiration révolutionnaire. Opposition entre l’attrait du passé, de la tradition et celui du futur, de la subversion, entre les lois de la matière et la puissance des idéaux. Cette opposition nous demande d’être des guerriers rebelles. Nous devons nous rebeller contre notre personnalité, lâcher notre masque (M I), c’est un combat entre nous et nous. En effet, saturne est rétrograde, il nous invite à lâcher les structures établis par la société pour mettre en place nos propres lois, celles qui conviennent à l’émergence de notre essence.
La lutte entre Saturne et Uranus se joue dans les maisons I (le je) et VII (les autres). Le Soleil s’est installé dans le camp d’Uranus, auquel il est conjoint. Il incite donc à la rébellion contre les formes anciennes qui enferment et freinent l’élan du renouveau.
Le soleil se trouve au tout début de la Maison VII, symbolisant le passage du Je au Nous. Emergeant de la maison VI (la matrice, le orange, la porte de la femme) il pénètre la maison VII pour se rêver lui-même(le Jaune, zone de voir et de rêver) dans la maison de l’autre (Merci Kiara).
Pour un guerrier l’autre, c’est le double. Nous pouvons nous servir de cette énergie du printemps pour laisser émerger notre double.
Uranus conjoint au soleil, nous pousse dans ce sens invitant chacun à trouver son être authentique, son originalité. Celui-ci est susceptible de se manifester sous forme d’intuitions brusques, de visions furtives sur l’ordre du cosmos, de prises de conscience subites, de révélations.
Cette opposition de Saturne au Soleil et à Uranus constitue un frein par rapport au besoin de renouveau. Saturne ralentit le mouvement vers l’extérieur et vers l’avant, semblant contrecarrer les projets, instillant notamment le doute de soi (maison I), qui peut gêner l’accès au double. Mais en freinant les ardeurs d’Uranus et du Soleil (en Bélier), Saturne invite à se recentrer, à s’intérioriser, ce d’autant plus qu’il est rétrograde.
C’est ce que confirme le symbole sabian (2° Balance) : « Les fruits d’expériences passées laissent place à une appréhension profonde de l’esprit à jamais créateur. » Un rééquilibrage des énergies intimes ramenant la conscience en son centre.
Cette invitation au rééquilibrage est encore accentuée par le fait que Saturne est exalté en Balance : il invite à la mesure, à la position juste, à la conciliation des contraires, sans dogmatisme ni rigidité. Cette conciliation des contraires, dans le signe des relations, est là encore une invitation à se relier aux autres, à l’autre en soi, le double. Ainsi, Saturne incite à plonger au centre pour voir ce qui dans la structure entrave l’émergence du double et pour mettre en place ses propres lois, pour structurer le double.
Pluton, qui est en Capricorne pousse lui aussi à la transmutation de la matière, à la destruction des formes anciennes. En maison IV il pousse plus particulièrement à une transformation de son mythe intérieur, du rapport à son enfance, à ses racines.
L’Ascendant du thème est en Vierge, à 27°, ce qui vient confirmer l’impression d’hésitation, de retenue évoquée plus haut, et qui invite à la mesure, au contrôle, à un élan discipliné, maîtrisé, comme le signifiait déjà Saturne. Pour autant, cette discipline doit être au service d’une forte détermination, d’un positionnement affirmé, comme l’indique le symbole sabian de l’ascendant : « Un homme chauve s’est emparé du pouvoir. » La force pure de la personnalité en des moments où une décision s’impose. Cette décision peut être d’affronter notre manque fondamental, le manque de la mère. C’est ce que pointe l’ascendant Vierge, qui renvoie à la lune noire, à nos manques. Dans ce thème elle est en maison VI, conjointe à Jupiter. Jupiter peut amplifier ce manque jusqu’à le rendre insupportable, nous poussant vers une solution, notre prince charmant, notre mère de toujours, notre bien aimé : le double (VI).
Le maitre de l’ascendant mercure se trouve en Bélier en VII .Il s’agit d’observer et de comprendre comment fonctionne notre dialogue intérieur(en évitant si possible le piège du trop de détails propre a la vierge) afin que puisse s’établir de nouveaux circuits, de nouvelles façons de percevoir et de créer.
Ce mercure en signe de feu amène beaucoup d’instincts, d’intuitions que nous pouvons capter par la présence, la méditation.
Face à la tension extrême que représente le carré en T impliquant le Soleil, Uranus, Pluton et Saturne s’offrent deux perspectives complémentaires symbolisées par Mars, en Lion en XI et la Lune, en Taureau en VIII. Ces deux planètes, symétriques dans le thème, sont chacune en trigone et sextile à l’opposition centrale Saturne – Uranus. La première voie (Mars) est celle de l’action extériorisée qui vient soutenir l’élan du Soleil. En effet, Mars et le Soleil sont interceptés (chacun étant situé dans le signe de l’autre) et exactement en trigone, ce qui vient affirmer l’élan de renaissance de l’équinoxe. Mars en Lion invite à passer par l’expression, la créativité mise en forme dans le cadre d’un projet collectif (XI). Il s’agit notamment de contacter son élan vital en l’extériorisant.
La deuxième voie, symbolisée par la lune (exaltée en Taureau), est plus intériorisée. Elle fait écho à la porte de la femme déjà évoquée. Il s’agit, pour pouvoir structurer le double, de travailler sur l’intuition, les perceptions (Taureau), les émotions, y compris à travers la mémoire du corps (Taureau). Les difficultés principales sont tracées par le carré de la Lune à Chiron et Neptune : dans ce mouvement d’ouverture au côté réceptif de la lune ressurgissent, pour être dévoilées, des blessures fondamentales (Chiron), des mémoires ancestrales pesantes demeurées inconscientes (Lune en VIII). Un écueil fondamental dans ce processus est le désir de fusion régressif, le risque de se perdre dans des rêves, des idéalisations (Neptune).
Il y a donc une voie active, extériorisée (Mars – Soleil) et une voie plus intériorisée (Lune). Mais ces deux voies sont à combiner plus qu’à opposer, chacune des démarches nourrissant l’autre. Il s’agit là encore de trouver l’équilibre. D’ailleurs, tout dans ce thème parle d’équilibre, depuis l’opposition Balance – Bélier (inversée par rapport aux maisons : Bélier en VII et Balance en I) jusqu’à la configuration du ciel, marquée par une forte symétrie des principales planètes.
C’est le moment où le Soleil entre en Bélier et ce jour là la durée de la nuit est rattrapée par la durée du jour. Il y a parfaite égalité entre les deux. L’équinoxe est donc caractérisée par un exact équilibre entre les forces de la nuit et les forces du jour, le plateau de la balance basculant vers l’expansion, l’extériorisation, l’énergie active.
C’est une porte, la porte de la femme.la couleur orange y est associé, la couleur de la matrice et c’est de cette matrice que nait le guerrier. C’est un moment de renaissance, de renouveau, ce que confirme le symbole sabian du soleil, 1° Bélier :
« Une naïade émerge de l’océan, un dauphin l’embrasse » Émersion de formes nouvelles, la conscience voit le jour. »
Le thème de cet instant est marqué par un ascendant vierge, à 27°, quelques degrés avant la balance, septième signe, qui signe le passage dans la deuxième moitié du zodiaque et dont les deux plateaux en équilibre symbolisent bien l’équinoxe.
On peut y lire comme une hésitation, une retenue face à cette transition. Cette hésitation se retrouve dans le fait que sur les neuf planètes principales du thème, quatre sont positionnées tout à fait en fin de signe alors que cinq autres sont positionnées en tout début de signe. Les forces du jour prennent très lentement le dessus sur les forces de la nuit.
Le soleil s’inscrit dans une configuration qui perdure pendant de longs mois : le carré en T entre Uranus et Saturne, opposés en maison VII et I, tous les deux carrés à Pluton en IV. Cette configuration est particulièrement tendue : elle implique des planètes lentes, dont deux sont collectives.
L’opposition entre Saturne et Uranus renvoie à la lutte – notamment intérieure – entre la structure, qui fige et corsète tout autant qu’elle délimite et met en forme, et l’inspiration révolutionnaire. Opposition entre l’attrait du passé, de la tradition et celui du futur, de la subversion, entre les lois de la matière et la puissance des idéaux. Cette opposition nous demande d’être des guerriers rebelles. Nous devons nous rebeller contre notre personnalité, lâcher notre masque (M I), c’est un combat entre nous et nous. En effet, saturne est rétrograde, il nous invite à lâcher les structures établis par la société pour mettre en place nos propres lois, celles qui conviennent à l’émergence de notre essence.
La lutte entre Saturne et Uranus se joue dans les maisons I (le je) et VII (les autres). Le Soleil s’est installé dans le camp d’Uranus, auquel il est conjoint. Il incite donc à la rébellion contre les formes anciennes qui enferment et freinent l’élan du renouveau.
Le soleil se trouve au tout début de la Maison VII, symbolisant le passage du Je au Nous. Emergeant de la maison VI (la matrice, le orange, la porte de la femme) il pénètre la maison VII pour se rêver lui-même(le Jaune, zone de voir et de rêver) dans la maison de l’autre (Merci Kiara).
Pour un guerrier l’autre, c’est le double. Nous pouvons nous servir de cette énergie du printemps pour laisser émerger notre double.
Uranus conjoint au soleil, nous pousse dans ce sens invitant chacun à trouver son être authentique, son originalité. Celui-ci est susceptible de se manifester sous forme d’intuitions brusques, de visions furtives sur l’ordre du cosmos, de prises de conscience subites, de révélations.
Cette opposition de Saturne au Soleil et à Uranus constitue un frein par rapport au besoin de renouveau. Saturne ralentit le mouvement vers l’extérieur et vers l’avant, semblant contrecarrer les projets, instillant notamment le doute de soi (maison I), qui peut gêner l’accès au double. Mais en freinant les ardeurs d’Uranus et du Soleil (en Bélier), Saturne invite à se recentrer, à s’intérioriser, ce d’autant plus qu’il est rétrograde.
C’est ce que confirme le symbole sabian (2° Balance) : « Les fruits d’expériences passées laissent place à une appréhension profonde de l’esprit à jamais créateur. » Un rééquilibrage des énergies intimes ramenant la conscience en son centre.
Cette invitation au rééquilibrage est encore accentuée par le fait que Saturne est exalté en Balance : il invite à la mesure, à la position juste, à la conciliation des contraires, sans dogmatisme ni rigidité. Cette conciliation des contraires, dans le signe des relations, est là encore une invitation à se relier aux autres, à l’autre en soi, le double. Ainsi, Saturne incite à plonger au centre pour voir ce qui dans la structure entrave l’émergence du double et pour mettre en place ses propres lois, pour structurer le double.
Pluton, qui est en Capricorne pousse lui aussi à la transmutation de la matière, à la destruction des formes anciennes. En maison IV il pousse plus particulièrement à une transformation de son mythe intérieur, du rapport à son enfance, à ses racines.
L’Ascendant du thème est en Vierge, à 27°, ce qui vient confirmer l’impression d’hésitation, de retenue évoquée plus haut, et qui invite à la mesure, au contrôle, à un élan discipliné, maîtrisé, comme le signifiait déjà Saturne. Pour autant, cette discipline doit être au service d’une forte détermination, d’un positionnement affirmé, comme l’indique le symbole sabian de l’ascendant : « Un homme chauve s’est emparé du pouvoir. » La force pure de la personnalité en des moments où une décision s’impose. Cette décision peut être d’affronter notre manque fondamental, le manque de la mère. C’est ce que pointe l’ascendant Vierge, qui renvoie à la lune noire, à nos manques. Dans ce thème elle est en maison VI, conjointe à Jupiter. Jupiter peut amplifier ce manque jusqu’à le rendre insupportable, nous poussant vers une solution, notre prince charmant, notre mère de toujours, notre bien aimé : le double (VI).
Le maitre de l’ascendant mercure se trouve en Bélier en VII .Il s’agit d’observer et de comprendre comment fonctionne notre dialogue intérieur(en évitant si possible le piège du trop de détails propre a la vierge) afin que puisse s’établir de nouveaux circuits, de nouvelles façons de percevoir et de créer.
Ce mercure en signe de feu amène beaucoup d’instincts, d’intuitions que nous pouvons capter par la présence, la méditation.
Face à la tension extrême que représente le carré en T impliquant le Soleil, Uranus, Pluton et Saturne s’offrent deux perspectives complémentaires symbolisées par Mars, en Lion en XI et la Lune, en Taureau en VIII. Ces deux planètes, symétriques dans le thème, sont chacune en trigone et sextile à l’opposition centrale Saturne – Uranus. La première voie (Mars) est celle de l’action extériorisée qui vient soutenir l’élan du Soleil. En effet, Mars et le Soleil sont interceptés (chacun étant situé dans le signe de l’autre) et exactement en trigone, ce qui vient affirmer l’élan de renaissance de l’équinoxe. Mars en Lion invite à passer par l’expression, la créativité mise en forme dans le cadre d’un projet collectif (XI). Il s’agit notamment de contacter son élan vital en l’extériorisant.
La deuxième voie, symbolisée par la lune (exaltée en Taureau), est plus intériorisée. Elle fait écho à la porte de la femme déjà évoquée. Il s’agit, pour pouvoir structurer le double, de travailler sur l’intuition, les perceptions (Taureau), les émotions, y compris à travers la mémoire du corps (Taureau). Les difficultés principales sont tracées par le carré de la Lune à Chiron et Neptune : dans ce mouvement d’ouverture au côté réceptif de la lune ressurgissent, pour être dévoilées, des blessures fondamentales (Chiron), des mémoires ancestrales pesantes demeurées inconscientes (Lune en VIII). Un écueil fondamental dans ce processus est le désir de fusion régressif, le risque de se perdre dans des rêves, des idéalisations (Neptune).
Il y a donc une voie active, extériorisée (Mars – Soleil) et une voie plus intériorisée (Lune). Mais ces deux voies sont à combiner plus qu’à opposer, chacune des démarches nourrissant l’autre. Il s’agit là encore de trouver l’équilibre. D’ailleurs, tout dans ce thème parle d’équilibre, depuis l’opposition Balance – Bélier (inversée par rapport aux maisons : Bélier en VII et Balance en I) jusqu’à la configuration du ciel, marquée par une forte symétrie des principales planètes.
¨Pleine Lune du 30 mars 2010
4h 20 mn 14 s (Marseille) par Selva & Liria
Lors de la pleine lune, le Soleil, en Bélier, est opposé à la Lune, en Balance, qui est conjointe à Saturne. Cette pleine lune se produit sur l’axe des maisons III – IX, qui à trait à la connaissance du monde, à la façon dont on l’appréhende, le comprend.
Quel regard portons-nous sur le monde ? Quelle perception en avons-nous ?
Quelle interprétation en faisons-nous ?
A partir de quels filtres et de quel fil conducteur lui donnons-nous sens ?
Avons-nous de la vie une vision rationnelle (Saturne) ou bien une vision magique (Lune) ?
Les symboles Sabian donnent des précisions :
Saturne (0° Balance) : - « Parmi une collection de spécimens magnifiques, un papillon épinglé étale la beauté de ses ailes. » ; la réalité archétypique et immortelle que révèle une vie irréprochable et passionnée. Alors, l’homme, de simple personne qu’il est, devient sacré.
Lune (9° Balance) : « Un canoë atteint des eaux calmes après la traversée de rapides dangereux. » ; le sang-froid et l’aplomb nécessaires pour parvenir à un état définitif de stabilité intérieure.
Ainsi, ce sont ces deux principes, la Lune et Saturne, qu’il faut équilibrer (en Balance) en une vision unifiée, chacun étant imprégné des attributs souvent assignés à l’autre (Sang-froid et aplomb sont ici associés à la Lune tandis que la passion l’est à Saturne).
La maison IX est la porte d’accès à l’Esprit. Neuf degrés séparent en outre Saturne de la Lune. Or le chiffre neuf symbolise notamment l’initiation, le cheminement de l’initié. Ainsi, la possibilité d’unir en soi les principes de la Lune (associée aux émotions, aux mémoires, au côté féminin de l’être, au rêve) et de Saturne (associé à la structure, la loi, la rigueur, la matière, le concret, le tonal) permet l’initiation, l’accès à l’Esprit (au double).
D’autant que Saturne, dernière planète avant les planètes transpersonnelles, peut être considérée en elle-même comme la porte d’accès au temple du divin. Et l’importance de Saturne est encore accentuée par sa maîtrise du Capricorne, l’Ascendant du thème.
Pour réaliser cet équilibre entre la Lune et Saturne, il faut structurer son tonal et en particulier mettre en ordre nos relations (la nouvelle lune intervient sur l’axe Bélier (je) Balance (nous)), et mettre de l’ordre dans nos relations contribue à la possibilité de l’émergence du double. Or la Lune et Saturne symbolisent également la mère et le père (l’autorité, la loi). C’est donc en étant plus conscient de la relation parentale qu’il est possible d’équilibrer ces deux principes et de ne pas reproduire dans nos relations les difficultés voire les impasses de nos parents.
L’opposition du Soleil à la Lune et à Saturne fait un carré à Pluton, situé en maison XII, en Capricorne.
Ce Pluton parle de schémas compulsifs hérités des chaînes générationnelles de nos ancêtres (XII). Il parle également de déchaînements passionnels et de rapports de pouvoir, vécus notamment par nos parents, et qui sont à l’inverse de la recherche d’équilibre entre les émotions (Lune) et le contrôle (Saturne) à laquelle nous invite le signe de la Balance. Ainsi, ce double carré à Pluton nous montre les difficultés qui altèrent nos efforts d’équilibre évoqués plus haut. Mais il nous donne aussi le carburant pour alimenter cette quête, Pluton symbolisant également la passion et l’intensité.
Enfin, la conjonction Lune – Saturne en IX est gouvernée par Vénus, en exil en Bélier, conjointe à Mercure, sur le Fond du Ciel (début de la maison IV) et carré à Mars en maison VII (maison associée… à la Balance et donc gouvernée par Vénus). Cette position de Vénus marque le début d’un nouveau cycle (maison IV) et invite à créer nos fondations, notre foyer intérieur (IV) sur de nouvelles valeurs (Vénus), marquées par cet équilibre entre la Lune et Saturne. Cette entrée dans un nouveau cycle demande une attitude combative (Bélier) et peut générer des conflits avec les autres (carré à Mars en VII). Mais elle correspond au nouveau regard, au nouveau mode perceptif amorcé à la nouvelle lune (Vénus conjointe à Mercure, qui était alors mis en exergue), et à l’équinoxe.
Lors de la pleine lune, le Soleil, en Bélier, est opposé à la Lune, en Balance, qui est conjointe à Saturne. Cette pleine lune se produit sur l’axe des maisons III – IX, qui à trait à la connaissance du monde, à la façon dont on l’appréhende, le comprend.
Quel regard portons-nous sur le monde ? Quelle perception en avons-nous ?
Quelle interprétation en faisons-nous ?
A partir de quels filtres et de quel fil conducteur lui donnons-nous sens ?
Avons-nous de la vie une vision rationnelle (Saturne) ou bien une vision magique (Lune) ?
Les symboles Sabian donnent des précisions :
Saturne (0° Balance) : - « Parmi une collection de spécimens magnifiques, un papillon épinglé étale la beauté de ses ailes. » ; la réalité archétypique et immortelle que révèle une vie irréprochable et passionnée. Alors, l’homme, de simple personne qu’il est, devient sacré.
Lune (9° Balance) : « Un canoë atteint des eaux calmes après la traversée de rapides dangereux. » ; le sang-froid et l’aplomb nécessaires pour parvenir à un état définitif de stabilité intérieure.
Ainsi, ce sont ces deux principes, la Lune et Saturne, qu’il faut équilibrer (en Balance) en une vision unifiée, chacun étant imprégné des attributs souvent assignés à l’autre (Sang-froid et aplomb sont ici associés à la Lune tandis que la passion l’est à Saturne).
La maison IX est la porte d’accès à l’Esprit. Neuf degrés séparent en outre Saturne de la Lune. Or le chiffre neuf symbolise notamment l’initiation, le cheminement de l’initié. Ainsi, la possibilité d’unir en soi les principes de la Lune (associée aux émotions, aux mémoires, au côté féminin de l’être, au rêve) et de Saturne (associé à la structure, la loi, la rigueur, la matière, le concret, le tonal) permet l’initiation, l’accès à l’Esprit (au double).
D’autant que Saturne, dernière planète avant les planètes transpersonnelles, peut être considérée en elle-même comme la porte d’accès au temple du divin. Et l’importance de Saturne est encore accentuée par sa maîtrise du Capricorne, l’Ascendant du thème.
Pour réaliser cet équilibre entre la Lune et Saturne, il faut structurer son tonal et en particulier mettre en ordre nos relations (la nouvelle lune intervient sur l’axe Bélier (je) Balance (nous)), et mettre de l’ordre dans nos relations contribue à la possibilité de l’émergence du double. Or la Lune et Saturne symbolisent également la mère et le père (l’autorité, la loi). C’est donc en étant plus conscient de la relation parentale qu’il est possible d’équilibrer ces deux principes et de ne pas reproduire dans nos relations les difficultés voire les impasses de nos parents.
L’opposition du Soleil à la Lune et à Saturne fait un carré à Pluton, situé en maison XII, en Capricorne.
Ce Pluton parle de schémas compulsifs hérités des chaînes générationnelles de nos ancêtres (XII). Il parle également de déchaînements passionnels et de rapports de pouvoir, vécus notamment par nos parents, et qui sont à l’inverse de la recherche d’équilibre entre les émotions (Lune) et le contrôle (Saturne) à laquelle nous invite le signe de la Balance. Ainsi, ce double carré à Pluton nous montre les difficultés qui altèrent nos efforts d’équilibre évoqués plus haut. Mais il nous donne aussi le carburant pour alimenter cette quête, Pluton symbolisant également la passion et l’intensité.
Enfin, la conjonction Lune – Saturne en IX est gouvernée par Vénus, en exil en Bélier, conjointe à Mercure, sur le Fond du Ciel (début de la maison IV) et carré à Mars en maison VII (maison associée… à la Balance et donc gouvernée par Vénus). Cette position de Vénus marque le début d’un nouveau cycle (maison IV) et invite à créer nos fondations, notre foyer intérieur (IV) sur de nouvelles valeurs (Vénus), marquées par cet équilibre entre la Lune et Saturne. Cette entrée dans un nouveau cycle demande une attitude combative (Bélier) et peut générer des conflits avec les autres (carré à Mars en VII). Mais elle correspond au nouveau regard, au nouveau mode perceptif amorcé à la nouvelle lune (Vénus conjointe à Mercure, qui était alors mis en exergue), et à l’équinoxe.
Nouvelle Lune du 15 mars 2010
20h 00’45’’ (Marseille) par Selva et Liria
Cette Nouvelle Lune a lieu dans le signe des poissons, avec un bel amas planétaire : Soleil /lune (25°) conjoint Mercure/Uranus (26°).
Cette Nouvelle Lune peut donc amener des changements radicaux dans notre manière de percevoir.
Quels sont les vieux schémas mentaux dont nous devons nous séparer pour ouvrir la porte à un renouveau spirituel (poissons) ; qu’est ce qui nous limite dans notre évolution ? (opposition à saturne) et brime notre créativité (Maison V) ? Lune et mercure sont les deux planètes les plus rapides, les deux premiers filtres entre nous et notre perception du monde.
L’émotionnel et le mental, qui sont liés à ces deux planètes sont les facteurs qui maintiennent notre vision du monde mais aussi qui nous permettent de créer notre monde. Uranus va venir booster ce mental, cela peux donner un mental exacerbé ou, si nous parvenons à laisser un espace, initier de nouvelles connexions pour créer une autre réalité.
Peut être faut-il juste avoir l’intention du changement, changement de l’image que l’on a du monde et de soi-même, pour que la magie opère.
Il est intéressant d’aller voir dans son thème dans quelle maison et couleur cela se situe, de voir quel domaine de vie et zone du corps vont être sollicité.
D’autre part, après trois mois de rétrogradation, Mars, maitre de l’ascendant du thème de la nouvelle Lune (scorpion) vient juste de reprendre sa course directe, apportant un renouveau. Il s’agit d’utiliser cette énergie martienne pour aller voir au plus profond de nous, notre relation à la mort, à la sexualité (ascendant scorpion), voir ce qui nous empêche d’agir ou ce qui affaiblis notre pouvoir d’action.
Mars s’attarde dans le signe du lion mettant en avant notre autocomtemplation, mais aussi, l’occasion d’aller vers le côté positif du Lion, notre créativité, notre générosité, notre chemin qui a un cœur.
Pour completer, le symbole sabian du degré de la lune : 26° Poissons : « contemplant le mince croissant de lune au crépuscule, chacun comprend que l’heure est venue de mener à bien ses projets »
Cette Nouvelle Lune a lieu dans le signe des poissons, avec un bel amas planétaire : Soleil /lune (25°) conjoint Mercure/Uranus (26°).
Cette Nouvelle Lune peut donc amener des changements radicaux dans notre manière de percevoir.
Quels sont les vieux schémas mentaux dont nous devons nous séparer pour ouvrir la porte à un renouveau spirituel (poissons) ; qu’est ce qui nous limite dans notre évolution ? (opposition à saturne) et brime notre créativité (Maison V) ? Lune et mercure sont les deux planètes les plus rapides, les deux premiers filtres entre nous et notre perception du monde.
L’émotionnel et le mental, qui sont liés à ces deux planètes sont les facteurs qui maintiennent notre vision du monde mais aussi qui nous permettent de créer notre monde. Uranus va venir booster ce mental, cela peux donner un mental exacerbé ou, si nous parvenons à laisser un espace, initier de nouvelles connexions pour créer une autre réalité.
Peut être faut-il juste avoir l’intention du changement, changement de l’image que l’on a du monde et de soi-même, pour que la magie opère.
Il est intéressant d’aller voir dans son thème dans quelle maison et couleur cela se situe, de voir quel domaine de vie et zone du corps vont être sollicité.
D’autre part, après trois mois de rétrogradation, Mars, maitre de l’ascendant du thème de la nouvelle Lune (scorpion) vient juste de reprendre sa course directe, apportant un renouveau. Il s’agit d’utiliser cette énergie martienne pour aller voir au plus profond de nous, notre relation à la mort, à la sexualité (ascendant scorpion), voir ce qui nous empêche d’agir ou ce qui affaiblis notre pouvoir d’action.
Mars s’attarde dans le signe du lion mettant en avant notre autocomtemplation, mais aussi, l’occasion d’aller vers le côté positif du Lion, notre créativité, notre générosité, notre chemin qui a un cœur.
Pour completer, le symbole sabian du degré de la lune : 26° Poissons : « contemplant le mince croissant de lune au crépuscule, chacun comprend que l’heure est venue de mener à bien ses projets »